Aurélien, empereur romain qui aurait donné son nom à Orléans (Aurelianum, Orliens, Orléans)
saint Aignan, évêque d'Orléans (358-453). L'église était alors la seule structure sociale réellement présente (du fait du délitement progressif de l'empire). Les historiens de l'époque rapportent comment Aignan aida la ville à tenir face au siège mené par Attila, chef des Huns, en 451, puis partit chercher l'aide du général romain Aetius avant de revenir à Orléans, accompagné de l'armée romaine. Ils arrivèrent à temps pour sauver la ville assiégée. Les Huns, pourchassés, furent battus peu de temps après, lors de la bataille des champs Catalauniques, en Champagne;
Hugues Capet, comte d'Orléans, roi des Francs (987-996), premier souverain de la dynastie capétienne (dont certains héritiers sont toujours actuellement monarques), fit emprisonner le dernier carolingien au châtelet d'Orléans, associa son fils Robert II à la couronne en la cathédrale d'Orléans;
Robert Le Pieux, roi de France né et associé au trône à Orléans;
Marie-Louise d'Orléan (1627-1693), petite-fille de Henri IV, fille de Gaston d'Orléans et cousine de Louis XIII, qui organisa la résistance parisienne au cours de la Fronde.
Henri de Launay (ou Delaunay), «maître ès arts de musique et mathématiques», luthiste et compositeur. Auteur de pièces pour luth dont la célèbre Cascade (Chaconne, ou Cascade de Mr de Launay) qui avait pu être également attribuée à Ennemond Gaultier (1575-1651);
Jean Théophile Eichner[8] (en Silésie, v. 1738-Orléans, 1818), compositeur d'origine allemande. D'abord à Paris dès la fin du règne de Louis XV, puis attesté à Orléans à partir de 1799;
Sébastien Demar (1763-1832), pianiste, organiste, compositeur et chef d'orchestre, d'origine allemande;
Claude-Henry Joubert, né en 1948, directeur du conservatoire d'Orléans, directeur du centre de pédagogie musicale de La Villette à Paris, professeur, compositeur, écrivain, conférencier;
Alexandre Antigna (1817-1878) peintre réaliste né à Orléans, dans le sillage de Courbet. Une douzaine de toiles de cet artiste sont exposées au musée des beaux-arts d'Orléans, dont le célèbre Incendie. Au musée d'Orsay: L’Éclair et La Fête-Dieu. Antigna est aussi représenté dans de nombreux musées de province, ainsi qu'à l'étranger, dans des collections particulières;
Narcisse Rabier (1829 - Orléans, 1919), peintre, membre de la Société des amis des arts d'Orléans. Il habitait quai des Augustins, no8 puis 10.
Paul Gauguin (1848-1903) a vécu à Orléans (entre 1855 et 1862) au 25, quai Neuf, actuel quai de Prague; il a également été élève au lycée Impérial -devenu plus tard lycée Pothier- (1864-1865) où il a eu pour professeur de dessin l'artiste orléanais Charles Pensée;
Christian Beaudin (1961-), photographe français, auteur notamment du livre «Instantanés du Festival de Loire» (2015) a vécu à Orléans de 1961 à 2000;
Thomas Vuille, plasticien, y a créé le M. Chat, effigie présente sous forme de tags sur de nombreux murs orléanais et qui a essaimé internationalement[10].
Marcel Proust (1871-1922), écrivain, effectue son service militaire de 1889 à 1890 (Caserne Coligny). Il vécut également, pendant cette période, dans une pension située au 92, rue du Faubourg Bannier[11];
Pierre Mac Orlan (1882-1970) qui a sans doute élaboré son nom d'écrivain à partir du nom de la ville où il avait passé une partie de sa jeunesse: Pierre Mac ORL(é)AN(s);
Mohamed-Chérif Zerguine (né en 1963), écrivain algérien; effectue sa scolarité à l'école de la Charpenterie, ensuite à celle du Château Gaillard, son collège à Anatole Bailly, puis son lycée à Sainte-Croix Saint-Euverte. Il y vécut 24 ans;
Nathalie Simon, animatrice de radio et de télévision, née à Neuilly-sur-Seine en 1964, a passé son enfance à Orléans et a étudié au lycée Saint-Charles;
Yann Moix (1968-), écrivain et réalisateur ayant grandi à Orléans;
Marion Cotillard, originaire du nord du département, élève au lycée Voltaire à Orléans et 1erprix du conservatoire d'Orléans;
Jean de Hautefeuille (1647-1724), prêtre, physicien et inventeur français né et mort à Orléans. Contribua entre-autres dans le domaine de l'horlogerie moderne "au même titre que Robert Hooke" à l'amélioration du mécanisme de régulation de la marche en proposant dès 1674 l'utilisation d'un balancier spiral en place du pendule à torsion usité jusque-là pour la fabrication des premières montres portables de l'époque[14]. Idée reprise par Christiaan Huygens et perfectionnée un an plus tard avec la première réalisation breveté du mécanisme en 1675[15]. Cinq ans plus tard ce dernier reprit également l'idée précurseur de Hautefeuille d'utiliser le piston comme force motrice dans un moteur à combustion interne[16]. Pionnier malheureux mis en défaut par sa fougue qui le poussa souvent à publier ses idées avant même de leur avoir donné tous les développements nécessaires, en résulte de lui une image d'un inventeur suranné dans son approche scientifique mais pourtant au combien novatrice[17]. En témoigne cette autre invention, pour la partie occidentale du moins, du tout premier sismographe en 1703[18].
Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles (1759-1834), historiographe français, magistrat, président de l'administration des hospices, membre correspondant de la société des sciences, arts et belles-lettres de la ville d'Orléans, administrateur en chef de l'Asile royal de la Providence à Paris et généalogiste honoraire du roi;
Louis Pasteur (1822-1895) y travailla et découvrit la bactérie permettant la formation de vinaigre à partir du vin. Il présenta ses travaux en 1867, à la salle de l'Institut à Orléans;
Florian Rousseau (né en 1974), un des plus grands Pistard de tous les temps (13 championnats mondiaux et titres olympiques), y est né;
Anthony Rodriguez (né en 1979), judoka français évoluant dans la catégorie des moins de 81 kg (poids mi-moyens), licencié au club de l'US Orléans judo, y est né;
Charles François Tassin de Charsonville (1723-1804), grand-maître des Eaux & Forêts de la généralité d'Orléans, propriétaire de La Grande Babylone rue d'Escures et maître d'ouvrage des hôtels situés 1 et 3 rue de La Bretonnerie réalisés par l'architecte Pierre-Adrien Pâris;
Jean de Hautefeuille, Construction nouvelle de trois montres portatives, d'un nouveau balancier en forme de croix,... d'un gnomon spéculaire... et autres curiositez, Orléans, (lire en ligne), p.4 et 5