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capitale du Cameroun De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yaoundé, souvent appelé Ongola en béti, langue de l'ethnie autochtone, la « ville aux sept collines/montagnes », est la capitale politique du Cameroun. Peuplée de 2 765 000 d'habitants en 2015[2], elle est, avec Douala, la ville la plus peuplée de cet État et de la zone CEMAC.
Yaoundé | ||||
Héraldique |
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De haut en bas, de gauche à droite : le Monument de la réunification, la Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires, la Place de l'indépendance, le Musée national et le Centre Pasteur. |
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Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Région du Centre | |||
Département | Mfoundi | |||
Maire | Luc Messi Atangana | |||
Démographie | ||||
Population | 2 765 000 hab. (est. 2015) | |||
Densité | 9 095 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 3° 52′ nord, 11° 31′ est | |||
Altitude | 750 m |
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Superficie | 30 400 ha = 304 km2 [1] | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région du Centre
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Communauté urbaine constituée de sept communes d'arrondissement, chef-lieu de la région du Centre et du département du Mfoundi (les limites administratives se confondant avec celles du département), Yaoundé abrite les sièges des institutions et administrations camerounaises.
La ville de Yaoundé est située au sud de la région du Centre et est éloignée de 250 km à l'est des côtes du Golfe du Biafra. Ce site de montagnes[3] se décompose en trois unités topographiques inscrites dans un socle rocheux de gneiss précambrien : la barrière d'inselbergs au Nord-Ouest dominée par les monts Mbam Minkom (1 295 m) et le mont Nkolodom (1 221 m) et au sud-ouest avec le mont Eloundem (1 159 m) ; un ensemble de collines de 600 à 700 m d'altitude et de plateaux ; les vallées appelées également élobis.
Les différents quartiers s'ordonnent en fonction du relief accidenté du site de la ville. Les routes et les bâtiments se développent principalement sur les hauteurs des différentes collines, tandis que les bas-fonds marécageux laissent souvent place à de l'agriculture vivrière, à la végétation et à de nombreux petits cours d'eau. Quelques-uns parmi eux sont les rivières Mfoundi, Ékozoa, Biyeme et Mefou. Près du centre administratif de Yaoundé se trouve un lac appelé « Lac municipal de Yaoundé », crée en 1951-1952. Les bas-fonds marécageux sont également une réserve foncière pour le développement de l'habitat précaire : le géographe Martin Luther Djatcheu a montré comment ce type d'habitat autoconstruit s'est développé dans les parties inondables de la ville, à la suite de la forte croissance démographique[4].
La ville de Yaounde se situe sous un climat tropical de savane caractérisé par de nombreux mois de fortes pluies. La saison sèche s'étend de fin novembre à février. La saison des pluies connait un affaiblissement des précipitations en juillet et août.
Le climat de Yaoundé est tropical, bien que tempéré par l'altitude, avec une saison sèche de décembre à février et une saison des pluies de mars à novembre. Les pluies diminuent un peu en juillet et août, bien que le ciel soit souvent nuageux.
la température moyenne du mois le plus froid (août) est de 23,2 °C, celle du mois le plus chaud (février) est de 25,8 °C.
Les précipitations totalisent 1540 millimètres par an : elles sont donc abondantes. Dans les mois les moins pluvieux (janvier, décembre) elles s'élèvent à 20 mm, dans le mois le plus pluvieux (octobre) elles s'élèvent à 295 mm. Voici la moyenne des précipitations.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 19,6 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,2 | 19,9 | 19,9 | 19,3 | 19,3 | 19,2 | 19,6 | 19,5 | 19,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 29,6 | 31 | 30,4 | 28,6 | 28,8 | 27,7 | 26,5 | 26,5 | 27,5 | 27,8 | 28,1 | 28,5 | 28,5 |
Précipitations (mm) | 19 | 42,8 | 124,9 | 171,3 | 199,3 | 157,1 | 74,2 | 113,7 | 232,3 | 293,6 | 94,3 | 18,6 | 1 541,1 |
Fondée en 1889 par les Allemands, Yaoundé est structurée ensuite par les Français dès 1916[5]. Dans le but de pénétrer la zone de la forêt, l'administration coloniale allemande a organisé deux expéditions vers l'Hinterland de la côte camerounaise. Pendant que l'expédition sous le commandement d'Eugen Zintgraff se dirige au nord-ouest, celle des lieutenants Richard Kund et Hans Tappenbeck se rend à Kribi pour ensuite pouvoir contourner la zone d'influence des peuples Sawa par l'est.
En , partis de Grand Batanga, les lieutenants Kund et Tappenbeck arrivent dans une région à moins de 100 km des rives du Sanaga. Ils y aperçoivent des planteurs d'arachides, des Ewondo, dans cet endroit vallonné et leur demandent où ils se trouvent[6],[7].
Les planteurs n'ayant probablement pas compris la question répondirent dans leur langue, qu’ils étaient des Mia wondo (litt. « semeurs d'arachides »), expression que les Allemands ont perçue comme la réponse à la question qu'ils avaient posée, transcrivant approximativement le nom de l'endroit en Jaundo ou Jaunde[6],[7],[Note 1].
Cette explication sur l'origine du nom de la ville n'est, malgré sa popularité, pas prouvée, car Kund et Tappenbeck faisaient une différence entre le paysage du pays Jaunde et le poste qu'ils appelaient Jeundo. Ce n'est que pendant l'époque de Georg August Zenker ( - ) que le nom Jaunde est devenu commun dans les textes de l'administration coloniale allemande.
Les populations locales surnomment la ville du nom de Ngola, qui vient du terme Ongola qui signifie « clôture » en ewondo et se réfère au mur de l'ancien poste allemand[8]. Pour d'autres historiens, la clôture était celle qui protégeait le village d'Epsum signifiant « chez Essomba » ou N'tsonum qui signifie « chez Essono Ela », situé alors sur le site de Yaoundé[7].
À la limite septentrionale de la forêt et au milieu des deux fleuves importants (le Nyong et la Sanaga), l'expédition allemande a trouvé en un accord avec un des chefs locaux du nom d'Esono Ela, pour créer un poste[9].
Yaoundé fut dès sa fondation un poste scientifique, puis dès 1895 un poste militaire sur une colline du pays ewondo. Elle se développa grâce à des commerçants allemands, comme base pour le commerce de l'hévéa et de l'ivoire.
Les premières constructions de Mvolyé datent de 1901 à 1907, alors que le palais de Charles Atangana d’Efoulan a été construit entre 1904 et 1910, mais le plus vieux bâtiment de la ville est situé derrière le ministère des finances, à côté du petit cimetière allemand. Il a été construit d'abord par Georg Zenker et ensuite complété par Hans Dominik entre 1896 et 1899[7].
Durant la Première Guerre mondiale, la chute de Douala intervient dès le début du conflit le . Les Allemands se replient dès lors à Yaoundé et en font provisoirement la capitale de leur colonie[10]. À partir de , Yaoundé fut occupée par les troupes alliées (françaises, britanniques et belges) marquant la fin de la présence allemande dans la région (ces derniers se repliant vers le Sud du Cameroun et la Guinée espagnole — actuelle Guinée équatoriale —)[10],[11]. Dès cette période Yaoundé, comme une grande partie de l'ex-colonie allemande, fut administré par les Français. Après la guerre en 1919, le territoire fut officiellement placé sous mandat français.
Sa croissance fut d'abord assez lente, l'exode rural privilégiant Douala, puis s'accéléra après 1957 en raison de la crise du cacao et des troubles intérieurs touchant principalement la région de Douala.
Des « émeutes de la faim » éclatent fin février 2008 et sont brutalement écrasées, faisant une centaine de morts[12].
La ville de Yaoundé s’étend sur 304 km2 dont une superficie urbanisée de 183 km2 et abrite une population estimée, en 2020, à 4 100 000 habitants, soit une densité moyenne de 13 486 habitants par kilomètre carré[13]. La population connaît un accroissement de près de 100 000 habitants chaque année.
En 1960, au moment de l'indépendance du pays, Yaoundé ne comptait que 100 000 habitants[14]. L'office Orstom a relevé une croissance de la population de Yaoundé proche de 9,5 % de 1926 à 1980, les immigrés constituant les deux tiers de la population urbaine[15].
1969 | 1976 | 1980 | 2005 | 2015 | - | - | - | - |
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165 810 | 313 706 | 443 000 | 1 817 524 | 2 765 000 | - | - | - | - |
L'ewondo ou plus exactement le kóló est la langue nationale la plus parlée à Yaoundé, c'est une langue bantoue, dialecte de la langue Beti (Yaunde-Fang) intelligible avec les Bulu, Eton et Fang, parlée dans les régions centre et sud du Cameroun[16]. L'Ewondo-beti-fang, langue maternelle pour la plupart des locuteurs des régions du centre et sud, est enseignée de l’école primaire à l’université.
En 2014, 60,5 % des habitants de Yaoundé de quinze ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 75,6 % savent le parler et le comprendre[17].
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des Églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Yaoundé (Église catholique), Église évangélique du Cameroun (Communion mondiale d'Églises réformées), Église presbytérienne camerounaise (Communion mondiale d'Églises réformées), Union des églises baptistes du Cameroun (Alliance baptiste mondiale), Mission du plein évangile Cameroun (Assemblées de Dieu)[18], ou encore l'église grecque-orthodoxe. La ville compte une soixantaine de mosquées, dont les plus remarquables sont la grande mosquée de la Briqueterie et le complexe islamique de Tsinga[19].
Les limites administratives de la ville de Yaoundé se confondent avec le département de Mfoundi.
Le gouvernement, par la loi no 87-15 du , a transformé la ville de Yaoundé en Communauté urbaine de Yaoundé (c'est-à-dire commune urbaine à régime spécial). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence.
La loi constitutionnelle du modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais est répartie en 6 communes urbaines d'arrondissement dotées de conseils municipaux élus. Aujourd'hui, Yaoundé compte 7 communes d'arrondissement.
En 2021, 52 pays sont représentés à Yaoundé – notamment dans le quartier de Bastos – dont les États-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Brésil, le Gabon, la République centrafricaine, le Nigeria, la Guinée équatoriale[20].
Yaoundé est avant tout une ville tertiaire. On recense cependant quelques industries : brasseries, scieries, menuiseries, tabac, papeteries, mécanique et matériaux de construction.
Le principal quartier commercial se trouve dans le centre-ville, aux alentours de l'avenue Kennedy. On y trouve des magasins, des boutiques, les sièges sociaux ou les représentations de certaines entreprises, des vendeurs à la sauvette.
Le quartier Hippodrome situé non loin de l'hôtel de ville regroupe plusieurs banques, des structures hôtelières et sociétés publiques, privées, et parapubliques.
Les marchés les plus vastes et les plus renommés sont le marché Mokolo, le marché du Mfoundi et le marché central. D'autres marchés comme les marchés de Biyem-assi, Ékounou, Madagascar, Melen, Mendong, Nkol-Eton, Nsam, et celui du huitième ne sont pas négligeables.
Une majeure partie de l'économie de Yaoundé repose sur l'économie informelle, qu'il s'agisse de vendeurs à la sauvette (appelé aussi localement « sauveteurs »), de marchands ambulants (mouchoirs en papier, arachides caramélisées ou non, boissons fraîches, vêtements…) ou de petites boutiques dans les quartiers. L'informel touche aussi le secteur du logement, dans lequel de nombreux constructeurs sont en réalité des non-professionnels[4].
Yaoundé est le siège de deux universités d'État : les universités de Yaoundé I située au quartier Ngoa-Ekellé et de Yaoundé II située dans la banlieue de Soa. Plusieurs écoles supérieures sont rattachées à ces universités. Il s'agit entre autres de l'école nationale supérieure polytechnique, de l'école normale supérieure (rattachées à l'université de Yaoundé I), de l'Institut des relations internationales du Cameroun, de l'école supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) (rattachées a l'université de Yaoundé II). D'autres grandes écoles renommées en Afrique centrale sont situées dans la ville, comme l'école militaire interarmées (EMIA), l'École nationale d'administration et de magistrature (ENAM), et l'école nationale supérieure des postes, télécommunications et des TIC (SUP'PTIC).
L'enseignement supérieur privé est très présent dans la capitale camerounaise. On peut notamment citer des établissements comme :
En matière d'enseignement informatique, on trouve à Yaoundé l'antenne camerounaise de l'Institut africain d'informatique[21].
Parmi les établissements publics se trouvent : le Lycée Général-Leclerc, le CES de Ngoa-Ekellé, le lycée de Nkol-Eton, le lycée de la Cité-Verte, le lycée de Mendong, le lycée de Biyem-Assi, le lycée de Mballa 2, le lycée d'Ekounou, le lycée de Nkoabang, le lycée technique de Nkolbisson, le lycée technique commercial de Ngoa-Ekellé, le lycée technique d’Ekounou, le lycée bilingue d'application de Ngoa-Ekellé, le lycée bilingue d'Essos,le lycée bilingue d'Etoug-Ebe, le CETIC de Ngoa-Ekellé.
Il existe plusieurs établissements d'enseignement secondaire privé à Yaoundé, parmi lesquels : le lycée français Fustel-de-Coulanges situé près de l"Hôtel de ville (lycée et collège d'enseignement français), le collège François-Xavier Vogt, le collège de la Retraite (qui sont des collèges catholiques), le collège adventiste de Yaoundé et le complexe scolaire adventiste d'Odza (qui sont des collèges adventistes), l'école américaine, le collège Jean-Tabi, le collège Père-Monti, le collègue technique Marie-Jeanne-Alégué, le petit séminaire Sainte-Thérèse de Mvolyé ainsi que l'institut Siantou, l'institut Samba ou le collège Montesquieu, l'Institut Victor-Hugo, l'Amity International College, l'Academic School of Excellence, le complexe scolaire la Gaieté.
Il existe une multitude d'écoles primaires et maternelles à Yaoundé. Malgré cette abondance, les classes comportent souvent plus de 50 élèves. Les écoles clandestines sont aussi très nombreuses.
Il existe une multitude de centres de formations professionnelles dans la ville de Yaoundé, et à vocation diverse. Notamment dans le domaine de l’hôtellerie, la restauration, l'orientation académique en particulier Intelligentsia Corporation[22]. Ce dernier est un groupe qui s'est spécialisé dans l'orientation académique et la préparation aux concours d'entrée dans les grandes écoles. Il est très réputé pour les cours de préparation des grandes écoles telles que l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, la Faculté de médecine de Yaoundé et Douala et aussi toutes les écoles normales d'enseignement du Cameroun.
Deux routes transafricaines se croisent en Yaoundé:
Plusieurs compagnies de transport privées relient Yaoundé aux autres régions du Cameroun au moyen d'autocars. Il existe quelques lignes de bus desservant les principales artères de la ville. Globalement, l'état du parc automobile est très dégradé, en dépit du contrôle technique annuel obligatoire. L'état des routes dans les quartiers hors centre-ville n'y est pas étranger (nombreux nids-de-poule).
Le moyen de déplacement le plus utilisé à Yaoundé est le taxi collectif. Il existe aussi des motos-taxis qui ne prennent qu'un ou deux passagers à la fois et sont plus rapides. Cependant, ceux-ci ne respectent qu'approximativement le code de la route. Une minorité de familles possède une ou plusieurs voitures personnelles.
La gare de Yaoundé dessert le Transcamerounais qui relie Nkongsamba à Ngaoundéré en passant par Douala.
La ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.
Yaoundé est dotée de routes dont le nombre et l'état sont parfois insuffisants. Toutefois les artères principales de la ville ont un entretien et un développement acceptable. Les travaux engagés ces dernières années[Quand ?] par la Communauté urbaine de Yaoundé ont permis de rénover des routes existantes, ainsi que de créer ou de goudronner de nouvelles routes. Des travaux d'élargissement de voies ont eu lieu, en particulier dans les quartiers d'Elig-Ezoa, de Nlongkak ou d'Émana.
La majorité des bâtiments publics de Yaoundé datent de plusieurs décennies. Parmi les bâtiments les plus imposants, on peut citer le siège de la BEAC, la tour de la SNI (Société nationale d'investissements), l'hôtel Hilton, le Palais de l'Unité ou Palais d’Etoudi qui abrite la présidence de la république, le palais des congrès, l'hôtel Mont-Fébé, le Palais des sports ou les bâtiments ministériels. Un grand nombre de bâtiments contemporains dont l'architecture a été fortement influencée par le mouvement moderne brutaliste pendant la période des années 1950 à 1980, puis par le style international avec ses immeubles en verre et acier.
La ville de Yaoundé est circonscrite dans la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) qui est découpée en sept arrondissements :
Il existe plus d'une centaine de quartiers, dont :
Beaucoup de médias publics et privés cohabitent à Yaoundé, qu'il s'agisse de chaînes de télévision, de chaînes de radio ou de la presse écrite.
Quelques chaînes de télévision camerounaises recevables à Yaoundé ou émettant depuis Yaoundé : CRTV, Spectrum Télévision (STV 1 et STV 2), Canal 2 International, Ariane TV, New TV. Toutefois, de nombreux foyers reçoivent les chaînes de télévision étrangères grâce à la câblodistribution ou au satellite.
Quelques radios camerounaises recevables à Yaoundé ou émettant depuis Yaoundé : FM 94, RTS, Magic FM, TBC, CRTV radio poste national, CRTV radio chaîne du centre, radio Venus. Il existe dans ce sillage des radios thématiques comme Radio Environnement (qui s’occupe de la protection de la nature et dirigée par l’UICN Afrique centrale), Radio « Il est écrit », Radio Bonne Nouvelle, Radio Reine, Voice of the Cross, etc. (des radios chrétiennes).
Quelques journaux écrits camerounais accessibles à la population de Yaoundé : Cameroon Tribune, Le Messager, Mutations, Nouvelle expression, Le Jour, Repères, The Post Newspaper, The Guardian Post.
Quelques sites d'information en ligne accessibles à la population : AfricaPresse.com, CameroonOnline.org, CamerounVoice.com.
La communauté urbaine de la ville de Yaoundé a mis en place un programme de divertissement qui a lieu généralement au mois de décembre sur le boulevard du 20 mai. En forme longue, l’événement est appelé « Yaoundé en fête » abrégé « Ya-Fe ».
La dernière salle de cinéma en activité, le cinéma Abbia, à proximité du marché Central, a fermé en 2009[28]. Les autres salles, comme le Capitol, ont fermé depuis plusieurs années[Quand ?]. L'Institut français du Cameroun (ex Centre Culturel François Villon), dans l'alignement de l'avenue Kennedy, possède une salle de cinéma et spectacles. Il présente souvent des films ou dessins animés destinés à la jeunesse le mercredi. Aussi, depuis 2016, Canal Olympia a ouvert ses portes au Campus Universitaire de Yaoundé I, où il projette des films chaque semaine.
L'Institut culturel français (avenue Kennedy) et le Goethe-Institut Kamerun situé à Bastos projettent toutes les semaines des films ou assurent des spectacles (théâtres, concerts) ou conférences. L'on peut aussi faire un tour au centre culturel camerounais situé au quartier Nlongkak.
Yaoundé compte beaucoup de restaurants et de boîtes de nuit. Quelques boîtes de nuit très connues sont le Katios, la Sanza, le Safari, le Mvet, le Balafon Olympique. Il existe aussi des cabarets : la terre battue, El pachinko, Carossel et Le Club Bantou ou l'on peut voir des artistes de la place en live sur scène.
Chaque année se déroule à Yaoundé la célèbre « chasse au sanglier ». Un grand nombre de danses traditionnelles sont exécutées autour du sacrifice.
Yaoundé est une ville verdoyante. On peut y voir beaucoup d'espaces verts. En outre, il existe quelques parcs et jardins publics. Il s'agit entre autres du petit jardin public entourant le monument Charles Atangana au centre-ville, le jardin public à proximité de l'Hôtel de ville, le jardin public du quartier Fébé et tout autour du Palais des Congrès.
Il existe aussi quelques parcs d'attraction : le parc d'attraction de Djoungolo (parc Kiriakides), le bois Sainte-Anastasie situé au carrefour Warda.
Quelques sites ou monuments à visiter à Yaoundé sont :
Baseball :
Tennis :
Football :
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