Déterminer des dates absolues dans l'Antiquité ne va pas de soi pour diverses raisons. L'histoire de la Grèce antique commence avant l'invention de l'écriture et le premier système d'écriture qui y est employé, le linéaire A, est non déchiffré; de plus bien que le linéaire B soit déchiffré, les tablettes d'argile écrites avec ce système ne donnent pas de datation. Les méthodes utilisées par la communauté scientifique reposent sur l'archéologie et, lorsque c'est possible, sur des textes d'époque[1]. De plus le mode de décompte du temps n'est pas unifié dans les différentes cités grecques[1]. La datation de certains événements ne fait pas consensus chez les spécialistes[1].
Traditionnellement les Grecs utilisaient comme point de repère la liste des vainqueurs du stadion aux Jeux olympiques dont les premières épreuves auraient eu lieu en 776 et qui se déroulaient tous les quatre ans. Cette date est cependant sans doute fausse, la périodicité des éditions n'étant pas avérée à l'époque archaïque[1]. Une datation absolue peut aussi être obtenue en utilisant des phénomènes astronomiques anciens; le poète Archiloque a observé une éclipse solaire, qui est sans doute celle de 648, ce qui aide à situer les événements sur l'île de Thasos auxquels le poète a participé[1]. L'éclipse du 15 juin 763 permet quant à elle de faire le lien entre la chronologie grecque et celle du Proche-Orient[1]. Le rapprochement avec la chronologie égyptienne, bien connue, a également été opéré grâce à des céramiques égyptiennes trouvées en Grèce et datées par le règne du pharaon au pouvoir à ce moment-là[1].
L'archéologie fournit des méthodes de datation relative, notamment par l'évolution des styles artistiques, mais peut aussi proposer des datations absolues par des techniques telles que la datation par le carbone 14, la dendrochronologie ou la thermoluminescence; ces méthodes présentes cependant des marges d'erreurs importantes ou des difficultés méthodologiques[1].
Exemples d'événements de datation incertaine
La date d'écriture des tablettes en linéaire B trouvées à Cnossos est située entre la fin du XVesiècle et celle du XIIIesiècle sans que l'on ait davantage de précisions[1];
L'éruption minoenne à Santorin, bien située relativement à la chronologie d'autres régions, était supposée avoir eu lieu vers 1520 mais des datations au carbone 14 et par dendrochronologie en repoussent la date aux alentours de 1625; ces méthodes ont été appliquées à des restes d'olivier, peu fiable pour ce type de méthodes, et à des cendres volcaniques retrouvées au Groenland et que l'on pense être originaires de Santorin[1].
Vers 1200: archives de Pylos en linéaire B. Perturbations générales.
1194 - 1184: guerre de Troie, selon la chronologie hellénistique. La guerre de Troie est daté par Eratosthène de Cyréne (historien grec de la période hellénistique) de 1184.
Vers 950: tombe royale de Lefkandi d'Eubée (peut-être l'ancienne Érétrie). Premières traces de culte de Zeus à Olympie. Premier groupement grec à caractère urbain à Smyrne (Asie Mineure).
706: fondation de Tarente et implantation grecque en Italie du Sud.
Vers 700: construction des temples de Corinthe et d'Argos. Réaménagement urbain de Smyrne. Annexion d'Éleusis par Athènes.
Fin VIIIesiècle: mise en forme présumée de l'Odyssée. Temple et agora de Dréros, en Crète. Guerre lélantine, entre Chalcis et Érétrie d'Eubée. Navigation dans les détroits.
657: fondation de Byzance, à l'entrée du Bosphore, en face de Chalcédoine. Établissement de la tyrannie des Cypsélides à Corinthe selon la chronologie traditionnelle.
546 (ou 541): deuxième expulsion de Pisistrate. Repli en Thrace.
546: conquête du royaume lydien par les Perses. destruction de Smyrne, Xanthe, Caunos. Émigration phocéenne.
545 - 543: destruction de Phocée (Asie Mineure) par les Perses et transfert de la métropole phocéenne, avec la moitié de sa population, à Alalia, en Corse. Refondation.
Vers 540 - 535: bataille d'Alalia, qui oppose les Grecs de Phocée aux Carthaginois et aux Étrusques. Défaite phocéenne. La cité reste peuplée, on ne sait sous quel contrôle. Cinq ans d'errance et de piraterie phocéennes.
508: premier traité entre Rome et Carthage qui se partagent la Méditerranée occidentale. Intervention spartiate à Athènes (échec). Réforme de Clisthène. Mise en place des cadres démocratiques.
Vers 506: nouvelle expédition de Sparte contre Athènes. Conflit entre la cité de Sparte et le roi Démarate.
498: Sparte refuse d'intervenir en Ionie. Sac de Sardes par les Ioniens, alliés aux Athéniens et aux Érétriens. La Carie et la Lycie et Chypre se joignent à la révolte. Athènes et Érétrie retirent leurs troupes. Fin de la tyrannie de Cléandre et début de la tyrannie d'Hippocrate de Géla.
494: victoire de Sparte sur Argos à Sépeia. Réduction de Chypre. La flotte perse est en mer Égée. Pacification du littoral anatolien. Défaite des Ioniens à Ladé. Chute de Milet. Mission de Datis de Sardes à Persépolis pour préparer la contre-offensive en Égée. Début de la tyrannie d'Anaxilas II, à Rhégion. Attaque d'Hippocrate de Géla contre Syracuse.
493: dernière offensive ionienne au nord-ouest de l'Asie Mineure. Capture et exécution des meneurs de la révolte. Rétablissement de la domination perse sur l'Ionie.
492: réorganisation des cités d'Ionie. Mise en place de «démocraties» par les Perses. Expédition de Mardonios en Thrace. L'Athénien Miltiade abandonne les possessions ancestrales de Chersonèse de Thrace et regagne Athènes.
491: intervention spartiate à Égine. Émissaires de Darios Ier aux États grecs pour demander leur soumission. Début des hostilités entre Athènes et Égine. Mort d'Hippocrate de Géla. Gélon devient tyran de Géla. Expulsion des aristocrates de Syracuse.
Printemps: une escadre perse commandée par Datis apparaît en Égée, venant de Cilicie.
Mars: victoire d'Égine sur Athènes.
Été: prise de Naxos par les Perses. Siège et sac d'Érétrie en Eubée.
Septembre: débarquement Perse en Attique, à Marathon. Victoire athénienne à Marathon, dont l'artisan est Miltiade. Rembarquement des Perses. Échec d'un débarquement perse à Phalère.
Automne: repli de la flotte perse au sud-est de l'Égée.
Printemps 489: expédition de Miltiade à Paros dans les Cyclades. Échec.
480: avancée des Perses depuis les Détroits jusqu'en Grèce centrale. Défaite grecque aux Thermopyles. Sac d'Athènes. Victoire navale des Grecs à Salamine. Intervention de Carthage dans les affaires de Sicile. Victoire grecque d'Himère.
Printemps: mise en place de la ligue panhellénique. Quartier général dans le sanctuaire de l'Isthme.
Juin: Xerxès passe l'Hellespont. Jonction de l'armée et de la flotte perses au fond du golfe Thermaïque, en Macédoine. Réunion des États grecs résistants au sanctuaire de l'Isthme. Paix commune et rappel des exilés. Décision de défendre les Thermopyles.
mi-août: Léonidas et sa garde spartiate font mouvement vers les Thermopyles. La flotte grecque remonte vers Skiathos.
Fin août: Xerxès établit son camp à la frontière sud de la Macédoine. La flotte perse quitte le golfe Thermaïque et longe les côtes macédonienne et thessalienne.
15 septembre: la flotte perse arrive dans le golfe Maliaque, en Thessalie. Début des opérations navales autour de Skiatos.
Juillet - août: la flotte grecque libère Chios, Samos et Lesbos qui intègrent la Ligue. Bataille du cap Mycale et destruction des fortifications perses. La flotte remonte vers les Détroits et libère Abydos.
Printemps: le spartiate Pausanias, vainqueur de Platées, arrive devant Byzance, siège de Sestos. Destruction du pont de bateaux perse sur l'Hellespont par la flotte athénienne. Rappel de Pausanias à Sparte. La flotte athénienne reste seule en mer Égée.
Printemps: cinquième invasion de l'Attique. Expédition navale athénienne le long des côtes du Péloponnèse, jusqu'à Pylos: blocus des spartiates de Sphactérie.
424: renouvellement de la paix entre Athènes et les Perses. Occupation athénienne de Cythère. Expédition spartiate en Chalcidique: conquête d'Amphipolis par Brasidas. Défaite athénienne face aux Béotiens à Délion. Retour de la flotte athénienne de Sicile.
423: avènement de Darios II dans un contexte troublé.
Automne: Darios II exige à nouveau le tribut des cités ioniennes.
Hiver 413 - 412: envoyés de Tissapherne à Sparte. Athènes soutient le fils de Pissouthnès.
412: révolte des alliés d'Athènes. Traité entre Sparte et les Perses.
Été: premier traité entre Tissapherne et la Ligue du Péloponnèse. Concentration des forces navales en Ionie.
Hiver 412 - 411: Retard des subsides perses: second traité entre Sparte et les Perses. Bataille de Milet.
411: coup d'État réactionnaire à Athènes (les Quatre-Cents). Intrigues d'Alcibiade, qui a quitté le camp spartiate pour Tissapherne et négocie l'alliance perse contre son retour à Athènes. Échec.
Printemps: révolution oligarchique à Athènes. Alcibiade à Samos. Réouverture des Détroits.
Mai: commission des dix élargie à Trente et dotée des pleins pouvoirs.
Début juin: assemblée de Colones. Gouvernement des Quatre-Cents
Été: tergiversations de Tissapherne qui se replie sur le sud de l'Asie Mineure. Alcibiade part le rejoindre.
Août: assassinat de Phrynichos. Gouvernement des Cinq Mille, autour de Théramène à Athènes. Croisière de la flotte dans les Détroits. Victoire de Cynosséma près d'Abydos. (Fin de l'histoire de Thucydide).
Automne: tensions entre les Perses et les Péloponnésiens en Ionie. Retour de Tissapherne. Les Péloponnésiens se rapprochent de Pharnabaze, le satrape de Phrygie.
Printemps 410: rétablissement de la démocratie à Athènes et de la puissance athénienne en Égée. Victoire à Cyzique de la flotte commandée par Alcibiade.
394: victoire de Cnide sur les Spartiates, qui les élimine de la mer Égée: début du redressement militaire d'Athènes. Sparte se retire d'Asie et des îles.
378: échec de la 1° campagne de Béotie menée par Cléombrote. Mise en place d'une garnison spartiate dans la ville béotienne de Thespies. Devant l'arrivée des armées spartiates, retournement tactique de la part des Athéniens: condamnation des généraux qui ont aidé les Thébains à chasser les Spartiates de la Cadmée.
377: le commandant spartiate Sphodrias, en poste à Thespies attaque Athènes de nuit, mais est surpris et défait. Il bat en retraite. Athènes rejoint l'alliance thébaine. Les historiens sont divisés sur les causes de cette attaque surprise: il y a deux courants, le premier dit que Sphodrias a agi sur les ordres de Sparte, et donc il s'agissait d'un acte de guerre prémédité; l'autre courant veut que Sphodrias ait agi en son seul nom soit pour faire plaisir à son roi Agésilas dont il était proche, soit pour le compte des Thébains dont il aurait accepté les cadeaux (tradition thébaine).
Échec de la seconde campagne de Béotie menée par Cléombrote: il est bloqué au mont Cithère par la présence conjointe des armées athénienne et thébaine. Il rebrousse chemin. Sparte et ses alliés sont alors devant un dilemme: reconnaître les puissances renaissantes d'Athènes et de Thèbes ou trouver un nouveau moyen pour mettre à mal ces nouvelles puissances. Sparte a encore la force de lutter. Elle accepte donc avec ses alliés réunis en congrès de continuer la guerre, mais selon un axe précis: il s'agit de lutter contre les deux puissances parallèlement: 1) contre Thèbes on prévoit un débarquement en Phocide (soit par l'ouest soit par l'est); 2) contre Athènes on prévoit un blocus maritime qui asphyxiera la capitale, l'affaiblira et l'obligera à un compromis.
377: décret d'Aristotélès: nouvelles adhésions à la 2° ligue athénienne.
376: Sparte met en application son plan: débarque des troupes en Phocide chez ses alliés et fait le blocus du port d'Athènes en postant des navires à Andros et en Eubée empêchant tout navire de livrer en Attique.
Le blocus se fait ressentir à Athènes, et la flotte n'a plus d'autre choix que de livrer bataille à l'ennemi. Le commandement de la flotte est donné au général Chabrias.
Il livre bataille au large de Naxos et bat la flotte spartiate commandée par Pollis. Faisant d'une pierre deux coups: il casse le blocus, et il fait entrer les îles alentour dans l'alliance athénienne.
À Sparte c'est la crise: non seulement on n'a pas réussi à s'introduire en Béotie depuis deux ans, mais en plus le plan de secours tombe à l'eau. Sparte et ses alliés n'ont plus qu'à appliquer sans grand enthousiasme le dernier plan qui leur reste: débarquer en Phocide pour faire pression sur Thèbes afin qu'elle rejoigne l'alliance spartiate. Une fois cela fait, il sera plus facile de faire tomber Athènes la rebelle.
Les Thébains, au courant que les Spartiates veulent débarquer sur les terres voisines de Phocide pour les attaquer ensuite, préviennent les Athéniens et au nom de l'alliance qui les lie leur demander de bien vouloir intervenir malgré le fait que les Thébains n'ont toujours pas payé leur contribution à la Seconde Ligue... Cela va se ressentir pour les années à venir: Athènes accepte de bon cœur d'intervenir d'autant que Sparte montre encore de forts signes de vigueur, mais en plus Athènes a vu que par ses victoires navales elle pouvait agrandir sa ligue et donc s'enrichir; les Thébains proposant aux Athéniens d'intervenir en Phocide orientale, ils acceptent donc, sachant que non loin se trouve l'île de Corcyre, l'île la plus riche qui n'est pas encore sous leur contrôle. Ils se souviennent également du rôle qu'avait eu Corcyre dans la Guerre du Péloponnèse; Corcyre avait aidé les Athéniens contre Sparte, et déjà ses richesses l'avait aidé à combattre. Non seulement l'île était riche mais elle était dotée en plus d'une puissante flotte. Or, les Spartiates, connus pour leur manque d'expérience en matière navale, en avaient besoin pour lutter contre Athènes. Si Athènes réussissait donc son expédition en Phocide orientale, elle aurait franchi un cap décisif dans la guerre qui l'opposait à Sparte, et sans doute elle obligerait également Thèbes à se conformer plus facilement aux exigences de la ligue, à savoir payer la syntaxis ou impôt de la 2° ligue.
Athènes décide de réunir la plus grande flotte possible; l'expédition est confiée à Timothée, le fils de Conon, celui qui avait battu les Spartiates en 394 à Cnide. Fort de 60 navires, il vogue vers Corcyre en faisant le tour du Péloponnèse. Il passe par l'ile de Céphallénie qu'il détache de Sparte et fait entrer dans la ligue; il s'adjoint aussi l'alliance de cités et de peuples vivant au nord de la Phocide (les Molosses, d’Acarnanie). Il bat les Spartiates à Alyzéia, puis assiège et prend Corcyre. Il envoie Callistrate demander des ordres à Athènes. Comme ce dernier rentre avec l'ordre de faire la paix, il rentre à Athènes.
Paix du Roi (paix entre tous les Grecs, sauf avec Thèbes qui refuse toujours de renoncer à la Béotie).
374: Sparte profite du départ des Athéniens pour réinvestir les villes perdues. Ils envoient une troupe à Zacynthe, et prévoit d'assiéger Corcyre.
373: Athènes renvoie Timothée en mer Ionienne pour aider ses alliés. La guerre reprend. Mais Timothée met trop de temps à assembler sa flotte, part en Égée malgré les ordres reçus et est démis de ses fonctions au profit d'Iphicrate.
Ctésiclès est envoyé par voie de terre à Corcyre avec 500 hommes pour aider les Corcyréens à soutenir le siège spartiate. Arrivé à Corcyre, l'Athénien reprend les choses en main, et défait les Spartiates qui s'étaient amollis durant le siège.
Iphicrate est loué par Xénophon (Hellénqiues) pour la rapidité et la vigueur de son expédition, il parvient donc facilement à Céphallénie où il bat des renforts spartiates envoyés depuis la Sicile (Denys était alors allié à Sparte). Il arrive à Corcyre et voit la ville déjà libérer du siège spartiate par Ctésiclès.
Jason de Phères soumet la Thessalie sous son autorité.
372: Iphicrate fort d'une flotte de 90 navires, prévoit d'attaquer Sparte. Mais les derniers événements en Béotie l'en dissuadent: Thèbes qui ne payait plus son dû à Athènes depuis des années, en profitait pour agrandir son aura en Béotie même: après avoir soumis Thespies, Tanagra, Orchomène, Platées, et toutes les autres cités, elle se tournait vers ses voisins de Phocide parmi lesquels Athènes avait des alliés. Les Platéens, alliés historiques d'Athènes, pour lesquels Isocrate compose son Plataitque, s'étaient vu chasser de leur ville par Thèbes et avaient trouvé refuge à Athènes.
371: paix de Sparte. Paix entre tous les Grecs, sauf Thèbes.
370 - 369: triomphe du parti de la paix à Athènes (Callistrate). Retournement des alliances: Athènes s'allie à Sparte et se rapproche de Denys de Syracuse. Reconstruction d'un État messénien. Envoi d'un renfort athénien aux Spartiates, pour faire pression sur les troupes thébaines qui se retirent de Laconie. Les Arcadiens mécontents de l'autorité thébaine commencent à se rapprocher d'Athènes.
368 - -365: première expédition de Thessalie menée par Pélopidas: Thèbes soumet la Thessalie (malgré l'aide athénienne) et la Macédoine. Philippe II de Macédoine otage à Thèbes.
367: seconde expédition de Thessalie menée par Pélopidas, cette fois il est fait prisonnier; 3° expédition de Thessalie commandée par Epaminondas qui délivre Pélopidas des geôles du tyran Alexandre de Phères.
365 - 364: expédition maritime d'Epaminondas dans l'Égée (de Byzance jusqu'à Cnide); accrochages avec la flotte athénienne. Expédtions athéniennes à Samos et en Chalcidique (Timothée).
364: quatrième expédition de Thessalie menée par Pélopidas, pour se venger d'Alexandre de Phères. Bataille de Cynoscéphales. Pélopidas est tué par Alexandre de Phères.
356 - 355: triomphe du parti de la paix à Athènes (Eubule). Discours Sur la paix d'Isocrate; traité sur Les Moyens de se procurer des revenus (Poroi) de Xénophon.
337 - 336: Timoléon achève son œuvre de restauration, dépose les pleins pouvoirs et meurt peu après.
336: débarquement d'un corps expéditionnaire macédonien en Asie, avec Parménion. Mort de Philippe assassiné à Aigai et avènement d'Alexandre. À Corinthe, renouvellement de l'alliance avec les Grecs.
Septembre - décembre 325: voyage de retour jusqu'à Suse.
324: fuite d'Harpale, le trésorier, à Athènes. Décrets de Suse sur le retour des bannis et l'institution d'un culte royal. Noces de Suse. Retour à Babylone. Sédition d'Opis.
Printemps 287: soulèvement contre la garnison macédonienne. Intervention de la flotte lagide commandée par Kallias, frère de Phaidros. Échec du siège par Démétrios. Paix entre Ptolémée Ier et Démétrios: libération d'Athènes mais non du Pirée.
Été 287: Athènes se libère de la garnison macédonienne.
287 - 262: période démocratique à Athènes. Amitié lagide.
286: évacuation de la garnison macédonienne d'Éleusis.
286 - 281: tentatives infructueuses pour recouvrer Le Pirée.
285: Lysimaque seul roi en Macédoine. Démétrios prisonnier de Séleucos.
268 - 267?: Archontat de Peithidémos: début de la guerre contre Antigone (guerre de Chrémonidès); alliance d'Athènes avec Sparte (décret de Chrémonidès).
229: mort de Démétrios II. Négociation du retrait de la garnison du Pirée. Politique de neutralité et de non-intervention, dirigée par Euryceidès et Mikion. Intervention romaine en Adriatique.
205: fin de la première guerre de Macédoine. Première intervention romaine dans le royaume lagide. À l'avènement d'un roi-enfant (Ptolémée V) et alors qu'Antiochos III est aux portes de l'Égypte, Rome obtient le retrait du Séleucide.
167: pillage de l'Épire au retour des légions. Début de la révolte des Maccabées.
Vers 166: création du port franc de Délos aux dépens de Rhodes.
164: premier partage du royaume des Ptolémées: troisième intervention romaine, lors de la guerre fratricide entre Ptolémée VI et son frère Ptolémée VIII, le sénat oblige à un partage du royaume.
80: intervention de Sylla: à la mort de Ptolémée IX, sans héritier mâle légitime, Sylla installe sur le trône le prince de son choix, Ptolémée XI Alexandre II.
74 - 70: deuxième guerre mithridatique (Lucullus).
67 - 63: troisième guerre mithridatique et réorganisation de l'Orient par Pompée. Fin du royaume séleucide.
48 - 47: soulèvement d'Alexandrie. Campagnes de César en Égypte et dans le Pont. Pour servir les intérêts de Cléopâtre, il liquide son frère-époux, Ptolémée XIII et met sur le trône le puîné, Ptolémée XIV. Liaison avec Cléopâtre. Naissance de Ptolémée XV (Césarion).
Milieu du IIesiècle: description de la Grèce (Périégèse) de Pausanias. Histoire d'Arrien (l’Anabase d'Alexandre et l’Histoire des Diadoques, dont il ne reste que des fragments).
Brigitte Le Guen (dir.), Marie-Cécilia d'Ercole et Julien Zurbach, Naissance de la Grèce: De Minos à Solon. 3200 à 510 avant notre ère, Paris, Belin, coll.«Mondes anciens», , 686p. (ISBN978-2-7011-6492-2), L'atelier de l'historien, chap.IV («Le temps. Aperçus des systèmes chronologiques»).
Brigitte Le Guen (dir.), Marie-Cécilia d'Ercole et Julien Zurbach, Naissance de la Grèce: De Minos à Solon. 3200 à 510 avant notre ère, Paris, Belin, coll.«Mondes anciens», , 686p. (ISBN978-2-7011-6492-2), chap.9 («Guerre est toujours!»), p.367.