La flotte Athénienne qui se rendait à Corcyre est contrainte par la tempête à faire relâche à Pylos, où elle construit des fortifications. Démosthène est autorisé à y rester avec cinq trières, renforcées par deux trières de Naupacte. Les Messéniens de Naupacte s’apprêtent à susciter des troubles en Messénie. Sparte intervient, échoue devant Pylos mais s’empare de l’île de Sphactérie qui commande le port. La flotte Athénienne, de retour de Corcyre, assiège les Spartiates dans l’île. Une trêve est signée, et les Spartiates sont obligés d’abandonner à Athènes leur flotte de 60 navires pendant la durée des négociations. Cléon provoque l’échec des négociations de paix et défait les spartiates à l’île Sphactérie. Les Athéniens menacent de tuer les 120 Spartiates prisonniers en cas de nouvelle invasion de l’Attique.
Selon Thucydide, les Spartiates, démoralisés par la défaite de Sphactérie, auraient massacré 2000 hilotes[8]. Ces massacres sont le reflet de la peur des Pairs, qui sont de plus en plus minoritaires dans leur État.
Aristophane, Anne de Cremoux (trad.du grec ancien), Les Acharniens: Traduction et commentaire, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 162p. (ISBN978-2-7574-0064-7, présentation en ligne)
François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
(en) Jacques Annequin, La fin du statut servile?: affanchissement, libération, abolition, Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 563p. (ISBN978-2-84867-225-0, présentation en ligne)