La flotte Péloponnésienne commandée par Alcidas tardant à arriver, les Mytiléniens arment les gens du peuple, mais ceux-ci réclament une plus juste répartition du ravitaillement, et les oligarques préfèrent capituler, une semaine avant l’arrivée d’Alcidas. Cléon réprime la révolte: les responsables sont mis à mort, Mytilène doit abattre ses murs et livrer sa flotte. Lesbos (sauf Méthymna, restée fidèle) est colonisée.
Syracuse, alliée aux autres cités doriennes de Sicile (excepté Camarine) et à Locres, attaque Léontinoi, soutenue par les cités chalcidiennes (dont Rhêgion) et Catane. Athènes envoie une expédition pour soutenir Léontinoi et Rhêgion (427/424 av. J.-C.).
Hiver 427/426 av. J.-C.: récurrence de la peste à Athènes[1].
À Athènes, affrontement entre Cléon, chef des démocrates, et Nicias, chef des conservateurs, au sujet de la guerre[3].
Cléon impose aux Athéniens de verser une contribution extraordinaire de 200 talents (eisphora) pour la poursuite de la guerre[4]. L’expédition chargée de lever le tribut en Carie se fait décimer.
Lex de bello indicendo à Rome; les comices centuriates donnent leur accord, ou non, aux déclarations de guerre[5].
Première comédie d’Aristophane, les Détaliens (ou Banqueteurs)[6],
Le philosophe sophiste Gorgias de Léontinoi (Sicile) vient à Athènes pour plaider la cause de ses compatriotes contre les ambitions de Syracuse[3]. Il aurait convaincu les Athéniens et serait resté à Athènes pour y enseigner la rhétorique. Il soutient que le droit naturel est fondé sur la loi du plus fort.