Les années 500 av. J.-C. couvrent les années de 509 av. J.-C. à 500 av. J.-C.

Faits en bref
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Événements

  • 510−477 av. J.-C. : règne d’Itoku, quatrième empereur légendaire du Japon[1].
  • 510 av. J.-C. : Athènes sollicite l’alliance perse, mais les envoyés qui avaient accepté de donner « la terre et l’eau » au satrape Artapherne sont désavoués à leur retour[2].
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Suicide de Lucrèce, 1534.

Réformes de Clisthène à Athènes : isonomie, restauration des lois de Solon (démocratie). Institution de dix tribus au lieu de quatre. La Boulê devient un conseil démocratique de cinq cents membres, composé de 50 conseillers par tribu, tirés au sort parmi les candidats des dèmes (mandats d’un an et deux mandats maximum par citoyen). L’autorité suprême est dans les mains de l’Ecclésia. L’ostracisme (bannissement de 10 ans) permet de lutter contre la tyrannie. Le Conseil de l’Aréopage garde son caractère aristocratique, puisqu’il est constitué des anciens archontes désignés par élection jusqu’en 487 av. J.-C. et que ses membres sont nommés à vie.

La création de nouvelles tribus permet l’intégration de nouveaux citoyens, métèques ou affranchis. La réforme réussit à plus long terme à unifier l’Attique (2500 km²). En effet, chaque tribu est composée de trois trittyes issues des trois parties de l’Attique : la ville (astu), la côte (paralie) et l’intérieur (mésogée). Une centaine de dèmes, qui désignaient déjà les communautés villageoises, sont institutionnalisés. Ils constituent la cellule de base de la cité, avec une assemblée et des magistrats (le démotique permet de désigner le citoyen, à la place du patronyme).

À l’issue du processus de réforme, la ville d’Athènes compte 30 000 citoyens sur une population totale d’environ 100 000 habitants[7]. Le statut du métèque apparaît pendant la première partie du Ve siècle av. J.-C. et Athènes deviens la première cité où l’étranger n’est plus un paria sans droits juridiques[8].
  • 508-507 av. J.-C. :
    • Clisthène, fils de Mégaclès de la famille des Alcméonides, et petit-fils de Clisthène, tyran de Sicyone, est élu archonte. Peu après le roi de Sparte, Cléomène Ier, s’empare d’Athènes avec l'aide d’Isagoras et du parti oligarchique et vraisemblablement avec l’appui des anciens partisans des Pisistratides. Isagoras fait exiler Clisthène et 700 familles qui lui étaient liées et tente d’imposer l’oligarchie restreinte des 300. Un peu plus tard (fin de l'année 508 ou début 507 av. J.-C.) un soulèvement populaire chasse les Spartiates, met à mort Isagoras et ses partisans, et ramène Clisthène au pouvoir. Il entreprend alors les réformes qui entraînent la création de la démocratie à Athènes[9].
    • à Rome, les deux fils de Brutus, adolescents, entrent dans le complot ourdi par les Tarquins pour renverser le gouvernement républicain. Leur père les fait arrêter, condamner à mort et assiste à leur supplice[4].
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Le pont Sublicius, par Luigi Canina.

Notes et références

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