De retour à Memphis, Alexandre le Grand, roi de Macédoine, reçoit des ambassades des cités grecques venues le féliciter; après avoir réglé la question de l’administration de l’Égypte (Peucestas et Balacros sont nommés stratèges et Polémon nautarque) et célébré un sacrifice solennel à Zeus, il regagne la ville de Tyr conquise un an plus tôt. Il y reçoit une délégation d’Athènes qui implore et obtient la libération des prisonniers athéniens qui avaient combattu dans les rangs perses lors de la bataille du Granique[3].
À la mort du gouverneur de Samarie, Sanballât, Parménion nomme Andromachos gouverneur grec de Samarie ou de Cœlé-Syrie (332). Cette nomination est mal accueillie par les Samaritains qui s’emparent d’Andromachos et le brûlent vif. À son retour d’Égypte, Alexandre marche sur Samarie, et après avoir châtié les assassins du préfet, il nomme Memnon à la place d’Andromachos[4]. Les représailles d’Alexandre contre Samarie, transformée en une colonie de vétérans macédoniens, et la construction du temple sur le mont Garizim expliquent la renaissance de Sichem au début de l’Époque hellénistique[5].
27 juillet (1er juillet du calendrier romain): début à Rome du consulat de Caius Valerius Potitus Flacus et Marcus Claudius Marcellus. Affaire des matrones: cent soixante-dix dames romaines, accusées d’avoir empoisonné des dignitaires, sont punies; selon Tite-Live, il s’agirait plus probablement d’une épidémie à l’origine de décès en série. Cnaeus Quintilius Varus est nommé dictateur pour conjurer des empoisonnements causés par les matrones en plantant solennellement un clou au temple de Jupiter capitolin[8]
Traité de Rome avec les Gaulois Sénons (332-331 av. J.-C.)[9].
Alexandre est proclamé roi d'Asie. Il entre à Babylone où il est accueilli en libérateur. Il honore les dieux du pays et nomme satrape de Babylonie le Perse Mazaios. Suse tombe sans résistance. Alexandre y retrouve le butin que Xerxès avait pris à Athènes et le renvoie aux Athéniens. En marchant sur Persépolis, il se heurte à un peuple montagnard, les Uxiens, puis au satrape Ariobarzanès, et subit de lourdes pertes (janvier 330). Il livre Persépolis au pillage de ses troupes et y passe l’hiver[3].
après Gaugamèles, Mithrénès, un Perse rallié qui en 334 av. J.-C. avait livré à Alexandre la forteresse de Sardes, est nommé satrape d’Arménie[11].
Jean-Christophe Couvenhes et Bernard Legras, Transferts culturels et politique dans le monde hellénistique: Actes de la table ronde sur les identités collectives (Sorbonne, 7 février 2004), Publications de la Sorbonne, , 188p. (ISBN978-2-85944-554-6, présentation en ligne)
François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
Pierre Briant, Rois, tributs et paysans: Études sur les formations tributaires du Moyen-Orient ancien, Presses Univ. Franche-Comté, , 539p. (ISBN978-2-251-60269-1, présentation en ligne)
Raymond d'Hollander et François Favory, Sciences géographiques dans l'Antiquité: Connaissance du monde: Conception de l'univers, Association Française de Topographie, (ISBN978-2-901264-53-8, présentation en ligne)