probable fondation de Naxos, au nord de l’Etna au cap Schiso, par des Grecs venus de Chalcis, à proximité de la future Tauroménion[2]. Thucydide donne 734[3] comme date de fondation mais les recherches archéologiques plus récentes concluent à une date antérieure d'une vingtaine d'années.
fondation de Cumes (Kymé) par les Chalcidiens[4]. Parmi les colons de Cumes se trouve la tribu des Graii, que les Romains appelleront Graeci (peut-être à l'origine du mot Grec)[5].
754-745 av. J.-C.: règne de Ashur-nirâri V, roi d’Assyrie. Il mène une campagne contre Arpad en Syrie qui aboutit à un traité d’alliance[1].
Selon Tite-Live, Romulus tue son frère Rémus, qui aurait par dérision franchi la muraille virtuelle qu’il avait tracé de sa charrue (pomerium), ajoutant «Ainsi périsse quiconque franchira ces remparts». Romulus combat victorieusement les peuplades voisines (respectivement Céniniens, Antemnates, Crustuminiens et Sabins). Le roi des Sabins Titus Tatius partage le pouvoir avec lui après l’enlèvement des Sabines et la guerre qui s’ensuit: Tarpeia, une des vestales (prêtresse vouée à la chasteté) du temple de Vesta à Rome, dont le père était chef de la garde du Capitole, est séduite par Titus Tatius et lui livre la citadelle. En guise de châtiment, elle aurait été enterrée vivante à l'extrémité sud-ouest du Capitole, appelée depuis roche Tarpéienne. Après la bataille du lacus Curtius et l’intervention des Sabines, les deux États fusionnent[10].
752 av. J.-C., Jeux olympiques antiques: à partir de la septième olympiade, le champion olympique reçoit une couronne d’olivier sauvage, un ruban de laine rouge, la tænia, et une branche de palmier. Le Messénien Daikles est le premier champion olympique honoré ainsi[12]. Les Messéniens monopolisent les victoires aux Jeux olympiques de 752 à 736 av. J.-C. Abolition de la monarchie à Athènes. La royauté est remplacée par un gouvernement oligarchique.
751-716 av. J.-C.: règne de Piânkhy, roi de Koush[1]. Piânkhy, fils de Kachta conquiert une grande partie de l'Égypte puis s’en désintéresse durant vingt ans.
Vers 750 av. J.-C.:
première trace archéologique d'un établissement phénicien sur le site de Carthage[13].
la domination des Aryens est attestée sur la vallée du Gange en Inde[14].
construction du premier barrage de Marib au Yémen par les Sabéens, une digue de terre de 4 m de hauteur et de 600 m de long[15].
Adrian Robu, Megare et les etablissements megariens de Sicile, de la Propontide et du Pont-Euxin: Histoire et institutions, Berne, Peter Lang, , 562p. (ISBN978-3-0352-0261-8, BNF43887773, lire en ligne), p.286
Paul Massé, Histoire économique et sociale du monde: De l'origine de l'Humanité au XXesiècle, vol.1, Éditions L'Harmattan, , 432p. (ISBN978-2-296-45380-7, présentation en ligne)
Jean-Marc Luce, Habitat et urbanisme dans le monde grec de la fin des palais mycéniens à la prise de Milet (), Presses univ. du Mirail, , 366p. (ISBN978-2-85816-622-0, présentation en ligne)
François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
Danièle Berranger-Auserve, Recherches sur l'histoire et la prosopographie de Paros à l'époque archaïque, Presses Univ Blaise Pascal, , 451p. (ISBN978-2-84516-038-5, présentation en ligne)
Marie-Pierre Arnaud-Lindet, Histoire et politique à Rome — Les historiens romains (IIIe av. J.-C.: Ve ap. J.-C.), Éditions Bréal, , 383p. (ISBN978-2-84291-772-2, présentation en ligne)
Pierre Nicolas Lenglet du Fresnoy, Tablettes chronologiques de l'histoire universelle, sacrée et profane, ecclésiastique et civile, vol.1, La Haye, Fredrik Hendrik Scheurleer, (présentation en ligne)
Hugues Mouckaga, Heurs et malheurs de Carthage face à Rome: Delenda (est) Carthago! 509-146 av. J.-C., Éditions L'Harmattan, , 160p. (ISBN978-2-296-47944-9, présentation en ligne)