Triel-sur-Seine
commune française du département des Yvelines De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Triel-sur-Seine est une commune française du département des Yvelines en région Île-de-France, au nord-ouest de Paris, à 12 km environ de Saint-Germain-en-Laye, en bordure de la Seine.
Triel-sur-Seine | |||||
Le centre-ville, vu de la rive gauche de la Seine. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye | ||||
Intercommunalité | Grand Paris Seine et Oise | ||||
Maire Mandat |
Cédric Aoun (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 78510 | ||||
Code commune | 78624 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Triellois | ||||
Population municipale |
12 388 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 912 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 58′ 48″ nord, 2° 00′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 179 m |
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Superficie | 13,58 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Verneuil-sur-Seine | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Ses habitants sont appelés les Triellois.
Triel-sur-Seine est une commune riveraine de la Seine, située principalement sur la rive droite du fleuve, adossée aux hauteurs de l'Hautil, dans le nord du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à 12 km environ au nord-ouest de Saint-Germain-en-laye, sous-préfecture, à 25 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, à 36 kilomètres au nord-ouest de la porte d'Auteuil et à 40 kilomètres au nord-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France.
Le territoire communal englobe une île de la Seine, l'île d'Hernière, ainsi que la pointe nord de l'île du Platais.
L'intersection du 49e parallèle nord et du 2e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
Les communes limitrophes sont, sur la rive droite, Jouy-le-Moutier (commune appartenant au département du Val-d'Oise), Maurecourt au nord-est, Chanteloup-les-Vignes à l'est, Carrières-sous-Poissy au sud-est et Vaux-sur-Seine au nord-ouest. Sur son étroite frange territoriale de la rive gauche, la commune est limitrophe de Verneuil-sur-Seine, Vernouillet vers l'ouest et Médan et Villennes-sur-Seine vers le sud-ouest.
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 24,3 % | 334,74 |
Espace urbain non construit | 6,7 % | 91,65 |
Espace rural | 69,0 % | 950,63 |
Source : Iaurif |
Le territoire communal est majoritairement rural (à 69 %), l'espace urbain construit occupant 334,7 hectares, soit 24,3 % du territoire total[1].
L'espace rural est consacré principalement à la forêt qui occupe 412,6 hectares, soit 30 % de la superficie totale de la commune, pour l'essentiel dans la partie nord de la commune (butte de l'Hautil)[2]. L'agriculture occupe 166 hectares, soit 12 % du total, dans la partie sud-est de la commune ; elle est représentée surtout par la grande culture (céréales, colza). Le reste de l'espace rural se répartit entre les surfaces en eau (la Seine) sur 141,3 hectares, et les friches sur 23,8 hectares, soit respectivement 10,3 et 16,8 % de la superficie totale de la commune.
L'habitat occupe 265,2 hectares, soit 19,3 % de la superficie totale de la commune. Il est constitué majoritairement d'habitations individuelles qui occupent 252 hectares contre 13 pour l'habitat collectif. Les surfaces consacrées aux activités économiques et aux chantiers représentent 21,85 ha, soit 2,3 % seulement du territoire.
Les zones urbanisées se regroupent d'une part autour du centre ancien qui s'est étendu le long de la route départementale D 190, englobant les anciens écarts de Cheverchemont vers le nord et de Pissefontaine vers l'est, et d'autre part dans le hameau de l'Hautil, dans le nord du territoire communal le long de la route départementale D 22.
Dans l'espace urbain ouvert, qui couvre 91,7 hectares, sont compris les parcs et jardins pour 67,8 hectares, les terrains de sport pour 7,3 hectares et des terrains vacants pour 12,5 hectares.
La commune est traversée par un sentier de grande randonnée, le GR1, qui relie Vaux-sur-Seine au nord ouest à Vernouillet au sud.
L'axe routier principal qui dessert la commune est la route départementale D 190, ex route nationale, qui traverse le centre-ville et relie le Pecq à Limay par la rive droite de la Seine. La route départementale D 22 traverse la partie nord-est de la commune, reliant Puiseux-Pontoise à Carrières-sous-Poissy.
Deux ponts routiers traversent la Seine, le plus ancien est le pont suspendu de Triel qui relie Triel à Vernouillet.
Dans le Sud de la commune, un viaduc à deux fois deux voies, traversant l'île d'Hernières, inauguré le , s'inscrit dans une rocade reliant les axes routiers de la rive droite et de la rive gauche de la Seine.
Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine. Il s'agit d'une ligne de banlieue à double voie électrifiée, qui dessert la gare de Triel-sur-Seine.
Deux lignes à haute tension du réseau RTE traversent la partie sud de la commune dans le sens ouest-est.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Treola début du IXe siècle[3][réf. incomplète], Troieul en 1093, Trel en 1173[4], Trieut en 1314, Triellum puis Triel-bourg au Moyen Âge.
Albert Dauzat, qui ne cite pas de forme ancienne, rattache Triel aux toponymes du type Treix (Haute-Marne, Trie 1198), Trie (Oise, Tria villa 1337), Trilport (Seine-et-Marne, Tria portus, 1221) qui remontent au francique thresk « jachère » comme Tresques (Gard, Trescas 1060)[5], forme occitane. Le vieux bas francique *thresk est un déverbal de *threskan ( > moyen néerlandais derschen) « battre (céréales, foin) » qui a donné l'ancien français trescher, treschier « danser », c'est-à-dire à l'origine « battre le grain » → « battre le sol ». Triel serait un dérivé[5], ancien *Tri(sc), avec adjonction d'un suffixe -el.
Avant sa canalisation au milieu du XIXe, la Seine est restée le fleuve sauvage qui partage la commune de Triel en deux territoires d’inégales surfaces. Plusieurs îlots émergent dans cette partie du cours d’eau. Au début du XVIe, ils sont encore plus nombreux. Avec le temps certains ont été comblés par les alluvions. Un bras de la Seine devait être franchi par un gué pour accéder à l’embarcadère du « barque de Triel ». Prenant naissance en amont à la hauteur de l’île de Platais, ce ruisseau près de la Seine ne dépassait pas l’île moyenne. Cette ancienne rivière portait des noms divers, « Noue du Moteau, Noue de l’île moyenne... »[6].
Les armes de Triel-sur-Seine se blasonnent ainsi : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même et soutenu d'ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une mitre d'argent accostée de deux grappes de raisin tigées et feuillées d'or. |
Selon Gautier de Coutances, les habitants du bord de la Seine, Conflans, Andrésy, Triel, Vaux, Meulan, Mantes, la Roche-Guyon, etc. aurait été évangélisés par saint Nicaise, disciple de saint Denis. Ces faits prouverait que Triel, Triellum en latin puis Trel en langue romane existait dans la haute Antiquité.
Lors de la construction de la voie et de la gare, on a découvert un cimetière mérovingien, avec des squelettes encore parés de leurs bijoux.
Une voie, sans doute d'origine gauloise, suivait le bord de la Seine et reliait les provinces maritimes du Nord-Ouest à la capitale des Parisii. De Rouen, elle allait à Évreux puis gagnait la Seine et par la rive gauche passait par Mantes, Meulan et passant sur la rive droite, elle traversait Vaux, et Triel puis Poissy et Saint-Germain.
À l'époque carolingienne, Triel fait partie du comté de Meulan qui bordait les deux rives de la Seine de Poissy à Vernon et eut à souffrir des nombreuses invasions normandes.
En 1097, le roi de France, Louis VI le Gros, marche contre le roi d'Angleterre, Guillaume le Roux, qui s'est emparé de la forteresse de Gisors et ravage le comté de Meulan.
Triel est cité en 1221 dans une charte de Philippe Auguste lui octroyant le statut de ville affranchie[réf. nécessaire].
Du au , lors de la chevauchée d'Édouard III, alors que les troupes anglaises mettent à sac Poissy et Saint-Germain-en-Laye, les troupes du roi de France se trouvent en position dans la plaine de Triel. L'armée anglaise feignant d'abandonner Poissy et de marcher sur Tours, l'armée française se mit à sa poursuite en se dirigeant vers Antony. Ayant rétabli le pont de Poissy, les Anglais traversèrent la Seine, et passant par Carrières-sous-Poissy et Triel qu'ils pillèrent et brûlèrent, ils se répandirent et ravagèrent le Vexin.
En 1636, durant la guerre de Trente Ans, les troupes croates et hongroises envahissent le Nord de la France. Par lettre de cachet du roi, le gouverneur de Meulan, de la Chesnaye, somma la population des 38 paroisses de la campagne voisine, dont Triel, de venir travailler aux fortifications et à servir à garder la ville.
Aux XVe et XVIe siècles, les seigneurs de Triel sont la famille de Coquerel puis au XVIIe siècle la seigneurie passe aux mains de la famille Brûlart.
Florimond Ier de Brûlart, marquis de Genlis, seigneur de Triel et lieutenant des gendarmes d'Orléans, y habita sous Louis XIII et Louis XIV[7].
Alors en exil en France, Jacques II d'Angleterre, avait un pied-à-terre à Triel.
Triel était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[8].
Au XVIIIe siècle, le domaine de Triel est donné par la couronne à Jacques Brissart seigneur de Triel, Chanteloup, Évecquemont et Thun, puis à Jean-Simon Brissart abbé commendataire de l'abbaye royale de Saint-Martin de Nevers, maître des requêtes de la reine, mort à Paris le .
En 1748, les Brissart abandonnent un terrain pour établir un nouveau cimetière et supprimer celui situé autour de l'église. L'année suivante, le cimetière est transféré et l'ancien cimetière devient une place publique qui sera plantée de tilleuls en 1821.
Le domaine de Triel passe ensuite en possession de la princesse de Conti, petite-fille du régent, veuve de Louis-François Conti[7].
À cette époque, outre le domaine royal d'autres petits fiefs situés sur le territoire :
À la fin du XVIIIe siècle, la maison du conseiller du roi Louis Parnajon[10], située à Pissefontaine devient un lieu de rendez-vous. Là, se rencontraient fréquemment Treilhard, un des rédacteurs du Code civil français, le conventionnel Camus, Tronchet qui accepta de participer à la défense de Louis XVI, lors de son procès devant la Convention nationale, en et , ce qui lui valut d'ailleurs quelques ennuis et le contraignit à entrer quelque temps dans la clandestinité, l'écrivain, philosophe et encyclopédiste Diderot, le moraliste Chamfort, le médecin Cabanis, le romancier Trébillon fils, le sculpteur Houdon, ainsi que les peintres Joseph-Marie Vien, Carle Vernet, Jacques-Louis David, le compositeur Jean-François Lesueur, les acteurs et tragédiens Lekain, qui habitait Vaux, Mademoiselle Clairon, Talma, etc.[7].
Jusqu'à la Révolution la paroisse Saint-Martin de Triel comprenait alors Triel, Pissefontaine, Chanteloup, dont l'église construite au XVe siècle est reconstruite en 1515 et Carrières qui ne fut dotée d'une église qu'au XVIIe siècle était à la collation de l'abbé de Fécamp. Chacune de ces quatre communautés avait sa collecte particulière. Chanteloup et Carrières étaient des annexes de Triel, sous la direction du seul curé de cette paroisse. Chanteloup avait dans sa collecte le hameau de Denouval et Carrières le prieuré de Saint-Blaise qui appartenait à l'abbaye de Marcheroux[7].
En 1791, Chanteloup et Carrières sont séparées de la paroisse de Triel et érigées en communes, tandis que Pissefontaine était intégrée à Triel.
Triel est occupée par les troupes prussiennes à partir du , lors du siège de Paris, durant la guerre franco-prussienne. Le , un pont établi par les envahisseurs à Triel-sur-Seine cède sous le poids des pièces de gros calibre qui y étaient engagées, entraînant par le fond trois canons.
Triel devient la résidence d'Octave Mirbeau et de Paul Fort. Le site inspira les peintres Loiseau, Marquet, Dunoyer de Segonzac.
Antérieurement à la loi du [11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye après un transfert administratif effectif au .
L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Triel au Tribunal judiciaire de Versailles et au tribunal administratif de Versailles, tous rattachés à la Cour d'appel de Versailles[12].
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Verneuil-sur-Seine
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription des Yvelines.
Le conseil municipal est formé de neuf maires adjoints et de vingt-trois conseillers municipaux.
Résultats des deuxièmes tours :
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Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1794 | Denis Fortier | 1790 : la première mairie est installée dans l'auditoire royal, 144 avenue Paul-Doumer | |
1792 | 1794 | Louis Blouin | ||
1794 | 1800 | Antoine Baillou | ||
1800 | 1808 | Roch Armerie | ||
1808 | 1813 | Nicolas Lenoir | ||
1813 | 1826 | Joseph Donat | ||
1826 | 1829 | Charles Chevalot | Avocat | |
1829 | 1833 | Nicolas Vallery | ||
1833 | 1846 | Nicolas Pion | ||
1846 | 1853 | Antoine Legrand | ||
1853 | 1860 | Jean Delamarre | 1856 : édification de la mairie actuelle | |
1860 | 1876 | Claire-Placide Bonnet | ||
1876 | 1888 | Ernest Vallée | ||
1896 | 1900 | Henri Bertout | ||
1888 | 1896 | Auguste Legrand | ||
1900 | 1906 (démission) |
Eugène Senet | ||
1906 | 1912 | Charles Tréheux | ||
1912 | 1925 | Victor Emile Dubois | ||
1925 | 1929 | Auguste Roy | ||
1929 | 1941 | Elie Urbin | ||
1941 | Louis Rodier | |||
1946 | 1963 | Louis Malassigné | ||
1963 | 1977 | Louis Champeix | 1971-1972 : grands travaux de réfection et d'agrandissement de la mairie | |
mars 1977 | mars 1983 | Jean Mussigmann | Écologiste | Architecte, ingénieur et professeur à l'ENSBA |
mars 1983 | 1990 | Damien Lepoutre | ||
1990 | mars 2001 | Amour Quijoux | DVD | |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Pierre Houllemare | RPR puis UMP | |
mars 2008 | juillet 2020 | Joël Mancel | DVD | Retraité de la fonction publique |
juillet 2020 | mars 2026 | Cédric Aoun | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
À partir de , les communes d’Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Chapet, Triel-sur-Seine et Verneuil-sur-Seine s'étaient réunies avec des ambitions communes, un projet de vie et des moyens accrus, au profit de 65 000 citoyens.
Le , la communauté d'agglomération des Deux Rives de la Seine est créée. Le , elle intègre six nouvelles communes[27]. Elle est désormais composée d'Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Chapet, Triel-sur-Seine et Verneuil-sur-Seine, et des communes des Alluets-le-Roi, Médan, Morainvilliers, Orgeval, Vernouillet et Villennes-sur-Seine.
Dans le cadre des prescriptions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM), qui prescrit la constitution d'intercommunalités de taille importante en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris, dont la création était prévue par cette même loi, la communauté d'agglomération des Deux Rives de la Seine fusionne avec ses voisines pour créer, le , la communauté urbaine dénommée Grand Paris Seine et Oise. Son siège est situé à Aubergenville.
Seligenstadt (Allemagne), située dans la banlieue sud-est de Francfort-sur-le-Main, jumelage depuis 1967. Le jumelage Triel-Seligenstadt a été élu « Jumelage emblème de l'amitié franco-allemande » en . En 2017 ont été fêtés les 50 ans de jumelage. À l’occasion une visite de la ville de Seligenstadt par le maire de la ville de Triel-sur-Seine (Joël Mancel) a été organisée par l'Amitié Européenne de Triel.
Leatherhead (Royaume-Uni), située dans la banlieue sud de Londres, jumelage depuis 2004.
Ville | Pays | ||
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Leatherhead | Royaume-Uni | ||
Seligenstadt | Allemagne |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 1].
En 2021, la commune comptait 12 388 habitants[Note 2], en évolution de +3,91 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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12 388 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 994 hommes pour 6 087 femmes, soit un taux de 50,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 1,1 | |
4,8 | 6,1 | |
13,3 | 13,9 | |
20,6 | 22,0 | |
19,5 | 20,9 | |
18,5 | 16,0 | |
23,2 | 20,1 |
La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Carrières sous Poissy.
En 2009, la ville comptait 1281 élèves en écoles publiques et 248 en école privée dans le premier degré.
La ville regroupe[33] :
La Fête du flan, fondée par le maire Amour Quijoux, a lieu chaque année en bord de Seine. Il s'agit d'un vide-grenier organisé par la mairie le dernier week-end du mois de septembre. Les boulangeries de la ville ont à cette occasion plusieurs stands sur lesquels il est possible de consommer du flan. La ville est entrée dans le livre Guinness des records en 1995[34] pour avoir réalisé le plus grand flan au monde (5,10 m de diamètre). Dès lors, cette pâtisserie est devenue la mascotte de l'événement, alors même que l'appellation « fête du flan » n'y faisait pas référence. Initialement, son nom vient de l'expression « vendre au flan », c'est-à-dire au bluff. Elle avait donc vocation à être une brocante à laquelle aujourd'hui un grand nombre de particuliers participent, venant même des villes voisines.
Le mariage de Véronique Sanson (habitante de Triel-sur-Seine) avec Pierre Palmade fut célébré dans l'église de Triel-sur-Seine en 1995.
De 2009 à 2014 se tenait un festival de métal/rock[35], le triel open air (anciennement Thunderfest). Ce festival était organisé par l'association « Esprit rock ».
Une place de marché a été inaugurée en 2021 sur les bords de Seine, avec un marché hebdomadaire le samedi matin et plusieurs événements festifs s'y déroulant dans l'année.
La ville dépend du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye. Celui-ci fonctionne sur deux sites (Poissy pour les urgences et Saint-Germain-en-Laye pour les consultations de jour), avec 1600 lits et 4000 soignants et constitue ainsi le plus important établissement public de santé d'Île-de-France après l'Assistance publique - hôpitaux de Paris.
Le centre de secours le plus proche du Service départemental d'incendie et de secours est situé à Chanteloup-les-Vignes.
Triel-sur-Seine dispose notamment d'un complexe sportif évolutif couvert (COSEC), le complexe sportif Maurice-Solleret offrant notamment une salle omnisports équipées de tribunes, un gymnase et une halle de tennis.
La ville possède de nombreux terrains de tennis et un centre équestre La Petite Cavalerie, elle bénéficie également de la proximité des activités sportives des villes voisines comme le golf de Villennes-sur-Seine, les piscines de Verneuil-sur-Seine et d'Andrésy et les nombreux centres équestres avoisinants.
La commune est proche de la base de plein air et de loisirs de Val-de-Seine, ouverte chaque année de mai à septembre. Dédiée aux sports et aux loisirs, cette base s'étend sur 260 ha, aménagés en bord de Seine de bois et de verdure, d'étangs et de plans d'eau sur les communes voisines de Verneuil-sur-Seine et les Mureaux.
Chaque année la commune organise début septembre, depuis 1998, les « foulées trielloises », courses pédestres hors-stade de 2, 5 et 10 km, inscrites au « Challenge des Yvelines »[36].
Selon les statistiques de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le nombre de crimes et délits commis à Triel-sur-Seine et ses environs en 2014 était de 34,72 pour 1 000 habitants, un nombre dans la moyenne départementale (34,59) mais considérablement inférieur aux moyennes régionale (54,45) et nationale (44,27)[37].
La ville dispose d'une police municipale (armée depuis 2017[38]), qui comptait 5 policiers et 2 ASVP en 2019. La municipalité entendait faire monter ces effectifs à 12 policiers et 3 ASVP[39] avant le [40]. Depuis 2001, les forces de police municipale de Triel-sur-Seine sont associées à celles de Verneuil-sur-Seine (5 policiers et 3 ASVP en 2019) et de Vernouillet (3 policiers en 2019) dans le cadre du syndicat intercommunal à vocation unique pour le commissariat de police du canton de Triel-sur-Seine (SIVUCOP) qui gère le système de vidéosurveillance commun aux trois communes. Cependant, le , le conseil municipal de Triel-sur-Seine prend, à l'initiative du maire Cédric Aoun, la décision unanime de se retirer du SIVUCOP en raison de son coût et de son inefficacité[40]. Pendant longtemps, la police municipale de Triel-sur-Seine était domiciliée dans des locaux exigus (50 m2) au 10 rue de l’Hautil avant d'emménager dans un commissariat (aménagé entre et pour la bagatelle de 350 000 euros) plus spacieux (300 m2) en . Son inauguration officielle, annulée par le second confinement, était d'ailleurs censée se dérouler en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin[41].
La commune de Triel-sur-Seine est essentiellement résidentielle. De part et d'autre de la rue Paul-Doumer, au centre de la ville, on trouve cependant quelques commerces, dont le nombre va déclinant d'année en année. Les boutiques traditionnelles laissent peu à peu place à des banques, ou des agences immobilières et des salons de coiffure ou d'esthétique quand elles ne sont pas tout simplement laissées vacantes. Certains imputent la responsabilité de ce phénomène à l'incapacité des pouvoirs locaux à rendre la ville plus attractive notamment en facilitant le stationnement ; d'autres à la récente (2001) implantation d'un petit supermarché (Simply Market) au centre-ville et du supermarché à Vernouillet, ville de l'autre côté de la Seine.
Triel-sur-Seine compte deux monuments historiques sur son territoire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[47]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[48].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[47]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 10 km à vol d'oiseau[49], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[50],[51]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[52].
Au , Triel-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[53]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[54],[55]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[55]. Cette aire regroupe 1 929 communes[56],[57].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 29,7 % | 408 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,4 % | 33 |
Extraction de matériaux | 7,7 % | 106 |
Décharges | 1,8 % | 25 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,4 % | 5 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,2 % | 58 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,1 % | 139 |
Forêts de feuillus | 30,2 % | 415 |
Landes et broussailles | 2,5 % | 35 |
Cours et voies d'eau | 7,3 % | 100 |
Plans d'eau | 3,7 % | 51 |
Source : Corine Land Cover[58] |
Depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'implantation d'une bourgeoisie opulente fait de la commune une ville très résidentielle comme en témoignent les nombreuses villas[59] :
On trouve également de nombreux domaines résidentiels privés, sur le modèle des gated communities, tels que :
Triel-sur-Seine apparaît dans plusieurs films :
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