Orgeval (Yvelines)
commune française du département des Yvelines De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Orgeval est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Orgeval | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye | ||||
Intercommunalité | CU Grand Paris Seine et Oise | ||||
Maire Mandat |
Hervé Charnallet 2020-2026 |
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Code postal | 78630 | ||||
Code commune | 78466 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
6 948 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 453 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 16″ nord, 1° 58′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 182 m |
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Superficie | 15,33 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Verneuil-sur-Seine | ||||
Législatives | 12e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-orgeval.fr | ||||
modifier |
Ses habitants sont appelés les Orgevalais.
Proche de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye, Orgeval n'est pas très éloignée de Paris (31 km), Mantes-la-Jolie (23 km), Pontoise (22 km) et Versailles (22 km)[1].
Elle occupe un site de coteaux en pente descendant vers le nord, dominant la Seine et adossés à des hauteurs boisées, prolongeant les reliefs de la forêt de Marly vers l'est et celle des Alluets vers l'ouest.
Le territoire est majoritairement rural (80 %) et comprend 310 ha de bois. La partie urbanisée couvre environ 180 hectares et se compose très majoritairement d'habitat individuel réparti dans le bourg et les nombreux hameaux qui l'entourent, progressivement reliés entre eux par des zones de lotissements[réf. nécessaire].
La commune compte un fort déficit de logements sociaux, avec environ 6 % en 2015[2], et ne respecte pas les prescriptions de la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) qui lui imposent de comprendre 25 % de logements locatifs sociaux. La municipalité a impulsé la construction de 107 logements sociaux entre 2014 et 2016, ce qui permet à la commune de sortir de l’état de carence, et prévoit 140 nouveaux logements pour 2017[3].
Une importante zone d'activités commerciales s'est implantée dans l'espace compris entre la RD 113 et l'autoroute. On y retrouvait notamment un centre commercial « Art de vivre » fermé maintenant depuis 2020.
La commune est drainée par différents ruisseaux coulant du sud vers le nord et qui se rejoignent pour former le ru d'Orgeval, dont le cours orienté vers le nord-ouest rejoint la Seine aux Mureaux.
Les communes limitrophes sont Crespières et Feucherolles au sud, Villennes-sur-Seine et Médan au nord, Poissy à l'est, Les Alluets-le-Roi et Morainvilliers à l'ouest.
Orgeval est traverseé dans sa partie nord par deux grands axes de communication : la route départementale 113 (dite route de Quarante Sous), ex-route nationale 13 et l'autoroute de Normandie (A13). Dans le nord-est de la commune se trouve l'échangeur qui relie l'A13 et la D 113, et donne accès également à l'A14, autoroute à péage qui débouche directement à la Défense.
Aucun aménagement cyclable n'y a été réalisé[Quand ?].
La commune est traversée par un sentier de grande randonnée, le GR1, qui relie Médan au nord à Feucherolles au sud.
La commune d'Orgeval est desservie par 10 lignes de bus principalement du réseau de bus Poissy les Mureaux. Elles relient Orgeval aux pôles de La Défense, Les Mureaux, Plaisir, Poissy, Saint-Quentin-en-Yvelines, Saint-Germain-en-Laye, Verneuil sur seine et Versailles.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maule à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Orgeval est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 15,6 % | 242 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 5,3 % | 82 |
Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés | 1,4 % | 22 |
Espaces verts urbains | 0,2 % | 3 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,3 % | 5 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 38,3 % | 593 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 8,5 % | 131 |
Forêts de feuillus | 30,4 % | 470 |
Source : Corine Land Cover[15] |
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Orgivallis en 1180, française Orgeval au XIIIe siècle[16] et latinisée Orgevallis en 1360[17].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -val « vallon, vallée », appellatif toponymique que les noms de lieux conservent parfois au féminin (cf. Laval, tout comme son étymon latin vallis qui est également féminin).
Le premier élément est un anthroponyme germanique, comme c'est souvent le cas dans les formations en -val (cf. Roberval, Renneval ou Ménerval, etc.). Albert Dauzat a proposé que ce nom germanique était Orgis[18]. Ernest Nègre latinise cet anthroponyme en Orgisus[19], ce qui n'est pas nécessaire. Marianne Mulon a proposé Otgari[20], anthroponyme germanique mieux documenté.
Le site d'Orgeval est habité depuis la préhistoire, des outils en silex datés du néolithique y ont été retrouvés.
Une source y fut sans doute exploitée par les Gallo-Romains pour ses vertus thérapeutiques. Elle a d'ailleurs été redécouverte vers 1708 par le médecin de l'abbaye. Malgré tout, son usage fut abandonné vers 1850.
Mais sa première mention dans l'Histoire est la fondation de l'abbaye Notre-Dame d'Abbecourt en 1180 par Gasce de Poissy, suzerain d'Orgeval. Cette abbaye d'hommes qui dépendait du diocèse de Chartres, située près de l'hôtel du Moulin d'Orgeval, fut détruite vers le début du XIXe siècle.
Orgeval possède de nos jours l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, d'architecture romane du XIe siècle avec une flèche et une tour octogonale. La nef est du XVIe siècle.
Jeanne d'Arc y passa en allant délivrer Poissy et on y rechercha l'or au début du XVIIe siècle.
Jusqu’à la loi du [21], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif le . Depuis 1962, elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[22]. Pour l'élection des députés, elle est rattachée depuis 1988 à la douzième circonscription des Yvelines.
La commune faisait partie de 1793 à 1967 du canton de Poissy. Dans le cadre de la mise en place du département des Yvelines, elle est alors intégrée au canton de Poissy-Sud[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au Verneuil-sur-Seine.
La commune, jusqu'alors isolée, intègre en 2012 la communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine.
Dans le cadre des dispositions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM), qui impose la création d'intercommunalités d'au moins 200 000 habitants dans les départements de la grande couronne de Paris[23], la communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine fusionne avec d'autres structures intercommunales pour former le la communauté urbaine dénommée Grand Paris Seine et Oise (GP S&O) dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
février 1790 | juin 1790 | François Philippe Perrin | ||
juin 1790 | novembre 1791 | Jean-Baptiste Beuzeville | ||
novembre 1791 | décembre 1792 | François Philippe Perrin | ||
décembre 1792 | janvier 1794 | François Prevost | ||
janvier 1794 | septembre 1795 | Louis Malingre | Cultivateur | |
septembre 1795 | février 1796 | Jacques Dominique Beuzeville | Cultivateur | |
mars 1796 | mars 1799 | Pierre Letrotteur | ||
mars 1799 | mai 1800 | Guillaume Dagomet | Maire provisoire | |
mai 1800 | avril 1801 | Louis François Marchal | ||
juin 1801 | mars 1812 | Nicolas Demarine | Cultivateur | |
avril 1812 | mai 1825 | Denis Metayer | Sous-inspecteur des Eaux et Forêts | |
juillet 1825 | novembre 1831 | Antoine Lambert | ||
novembre 1831 | mai 1832 | Philippe Sauveur Masson | ||
mai 1832 | juillet 1837 | Antoine Lambert | ||
juillet 1837 | juin 1842 | Thomas-André Téhy | ||
juin 1842 | septembre 1843 | Pierre Félix Boudin | ||
septembre 1843 | septembre 1848 | Thomas-André Téhy | ||
septembre 1848 | décembre 1851 | Athanase Louis Guinefolle | ||
décembre 1851 | juillet 1852 | Thomas-André Téhy | ||
juillet 1852 | mai 1871 | Bertrand Desbrunais | ||
mai 1871 | février 1875 | Nicolas Legendre | ||
février 1875 | mai 1888 | François Hippolyte Beaunier | ||
mai 1888 | mai 1892 | Eugène Antoine Dedouvre | ||
mai 1892 | mai 1925 | Théophile Frédéric Chartier | Fondateur du Bouillon Chartier | |
mai 1925[26] | mai 1935 | Georges Blouin | ||
mai 1935 | octobre 1947 | Henri Griset | Industriel Directeur des fonderies Griset | |
octobre 1947 | octobre 1956 | Georges Rouget | ||
octobre 1956 | mars 1959 | Henri Griset | Industriel | |
mars 1959 | mars 1977 | Roger Laporte | Agriculteur | |
mars 1977 | mars 1983 | Marcel Cotard | DVD | |
mars 1983 | mars 1989 | Philippe Gayet | UDF-CDS | |
mars 1989 | mars 2001 | Bernard de Saint-Léger | RPR | Maire honoraire Chevalier de l'Ordre national du Mérite |
mars 2001[27] | décembre 2017[28] | Yannick Tasset[29] | UMP → LR | Médecin Démissionnaire |
janvier 2018[30] | mai 2020[31] | Jean-Pierre Juillet | DVD | Retraité, ancien premier adjoint |
mai 2020[32] | En cours (au 7 juin 2020) |
Hervé Charnallet | DVD puis Horizons[33] |
Chef d’entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2021, la commune comptait 6 948 habitants[Note 4], en évolution de +14,94 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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6 045 | 6 849 | 6 948 | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 197 hommes pour 3 282 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 0,8 | |
6,2 | 7,3 | |
13,2 | 12,8 | |
23,1 | 23,3 | |
17,3 | 19,6 | |
15,7 | 14,3 | |
24,0 | 21,9 |
Quelques Orgevalais célèbres :
Blason | D'or à l'aigle d'azur. |
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Détails | Le blason d'Orgeval est inspiré de celui de Jean VII Enguerrand, abbé de l'abbaye Notre-Dame d'Abbecourt à Orgeval (ordre des Prémontrés) vers 1550. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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