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histoire chronologique du Touquet, de Paris-Plage et du Touquet-Paris-Plage De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La chronologie du Touquet-Paris-Plage retrace l'histoire chronologique du Touquet, de Paris-Plage et du Touquet-Paris-Plage, de ses débuts à aujourd'hui.
À partir du Moyen Âge, le mot Touquet veut dire le tournant, l'angle, on disait telle auberge est située al touquet del rue c'est-à-dire au tournant de la rue. Le Touquet était donc la partie extrême des garennes de Trépied, partie formant le tournant du littoral et de l'estuaire de la Canche[g 1].
Le nom « Touquet » apparaît pour la première fois en 1758, avec l'appellation « pointe du Touquet », sur la carte générale de la France, établie sous la direction du cartographe César-François Cassini. Cette carte signale : « Pointe de Lornet, Embouchure de la Canche, Pointe du Touquet, Gué d'Étaples, Trépied, Corps de Garde de l'Anse à l'avoine »[1] puis, il apparaît une seconde fois quelques années plus tard, en 1764, avec l'appellation « banc du Touquet » sur les cartes du cartographe et hydrographe français Jacques-Nicolas Bellin, cette « carte des entrées de la rivière Canche et de ses environs jusqu'à Montreuil » signale : « Cucq, Trépied, grosses dunes ou Pourier, pointe du Nez, banc du Touquet »[2],[Note 1]. Le domaine n'est alors constitué que de lais de mer et représente la partie extrême des garennes de Trépied, partie formant le tournant du littoral et l'estuaire de la Canche[f 1].
Tout le domaine du Touquet, autrefois constitué uniquement par des dunes sauvages et arides, dépendait avant la Révolution française, de l'Abbaye de Saint-Josse[d 1].
Afin de fixer les dunes, compte tenu de l'ensablement grandissant, les lettres patentes royales proposent la plantation intensive d'oyats[f 1].
L'approche de la côte est signalée à la pointe du Touquet, à l'embouchure de la Canche, par deux feux fixes (des fanaux) à environ 450 m au nord-est de l'emplacement des deux futurs phares. Ces deux feux sont en maçonnerie d'une dizaine de mètres de haut et entretenus par un seul gardien. Ils sont constitués de deux sources lumineuses dues à une lampe alimentée à l'huile de colza, à mèche circulaire. À noter, qu'à la même époque, un sémaphore et un petit phare à la pointe du Lornel complètent le dispositif, le sémaphore est détruit en 1815. Dans les cinquante années qui ont précédé la construction des deux phares, on comptera près de 37 naufrages[3].
L'État décide de dresser un plan précis de l'ancien domaine des moines de l'Abbaye de Saint-Josse confisqué lors de la révolution. Les 1 600 hectares des garennes de Trépied, hameau de Cucq, sont estimés en 1827 et vendus le à M. Doms, un Belge qui ne pourra payer la somme due. La vente est donc annulée[d 2].
Le [d 2], Alphonse Daloz achète[b 1] ces terrains pour 150 000 francs de l'époque et plante, de 1855 à 1882, sur plus de 800 hectares de garennes dunaires dans les bas-champs picards, des pins maritimes, des peupliers et des aulnes[4]. La forêt du Touquet va stabiliser les dunes. Ces 800 hectares sont toujours couverts en 2010 par cette véritable forêt.
En 1839, le rivage suivait l'actuel tracé de la rue de Paris[e 1].
Le premier sémaphore est installé au sommet d'une dune, en un lieu qui serait placé aujourd'hui dans le parc de la Canche au niveau du boulevard d'Artois[c 1].
En raison du recul du rivage à 500 mètres, ce sémaphore se retrouvera[b 2] plus tard à l'intérieur du pays d'où l'on ne percevra plus ses signaux depuis la haute mer[a 1]. Il sera détruit en 1894 et remplacé par un sémaphore implanté sur l'actuel boulevard du docteur-Jules-Pouget, entre la rue Dorothée et l'avenue de l'Atlantique.
À la suite de nombreux naufrages, les travaux publics et la Marine décident la construction des deux phares du Touquet, en remplacement des deux simples fanaux situés à la pointe du Touquet et du phare établi, de l'autre côté de l'estuaire de la Canche, sur la pointe du Lornel à la fin du XIXe siècle[g 2].
Le , débutent les travaux du pont de chemin de fer d'Étaples sur la Canche. Ils sont terminés en .
Le , Étaples est desservie par la ligne ferroviaire Paris - Amiens - Boulogne[d 3].
Les deux phares dont la construction avait démarré en 1845 sous la conduite de l'ingénieur Louis Pigault de Beaupré sont inaugurés le . Ces deux phares sont à feux fixes et fonctionnent à l'huile de colza jusqu'en 1883 où ils seront électrifiés[b 3]. En 1900, le phare nord est désaffecté, sa tour est peinte en noir afin d'éviter les reflets de l'autre phare[b 4]. Ces deux phares sont détruits en 1944. La construction de ces deux phares entraîna l'installation des familles des six gardiens au lieu-dit « le Touquet » et donnèrent sa devise à la future commune « Fiat Lux, Fiat Urbs ».
On compte, avec le château et ses dépendances, les maisons des gardes, celles des phares et du sémaphore, une vingtaine d'habitants[g 3].
La mer, d'après les vieux de cette époque, n'est qu'à 200 m des phares[g 4].
Le pont routier sur la Canche reliant le Touquet-Paris-Plage, Cucq et Étaples est inauguré le [5].
François Duboc, père de Joseph Duboc construit le château Daloz[5].
La digue protection de la dune aux loups jusqu’à la baie de Canche est construite afin de stopper l’érosion côté Touquet-Paris-Plage. Cette construction a pour conséquence heureuse d’apporter une extension du domaine de Daloz par l’apport de sable en face de Quentovic, au plus grand bonheur d'Alphonse Daloz qui voit ainsi la superficie de son domaine s’agrandir[5].
En octobre, lors d'une partie de chasse sur le domaine du Touquet organisée par Alphonse Daloz, Hippolyte de Villemessant rédacteur en chef du journal le Figaro émerveillé par la forêt et la plage, propose à Alphonse Daloz et Ernest Legendre de l'appeler Paris-Plage et d'en faire la publicité dans son journal. La mort d'Hippolyte de Villemessant en 1879 mettra provisoirement fin à ce projet[g 5].
Le , Alphonse Daloz crée le premier lotissement, dessiné par Raymond Lens, géomètre à Étaples, et l'appelle « Paris-Plage », reprenant la proposition d'Hippolyte de Villemessant[d 4]. Il rédige le règlement du lotissement qui se révélera très strict : ni hospices, ni hôpitaux, ni fabriques de plus de trois ouvriers notamment. Ce lotissement représente l'espace limité aujourd'hui par le bord de mer, la rue Joseph Duboc (anciennement rue de la Lune), la rue de Metz et la rue Jean Monnet. Par ce règlement, Alphonse Daloz reste le propriétaire des chemins[g 6]. 800 ha sur 1 200 ha sont plantés d'arbres[g 7].
On dénombre 30 habitants[g 8].
Joseph Duboc construit le chalet Duboc À la Naissance de la Plage, à l'angle nord-est de la rue de Paris et de la rue Joseph Duboc (anciennement rue de la Lune) et une maison en briques, située en face de l'hôtel Duboc, pour Jacques Roberval, le garde de la plage, nommé par Alphonse Daloz. Cette maison est devenue la villa Léo[g 9].
Il y a 30 habitants résidant dans le château, les phares et le sémaphore, et 2 familles avec la maison du garde et le cabaret Duboc[g 10].
Le premier lot en front de mer est vendu à un notaire d'Aix-en-Issart, Henri Saumon qui fait construire les deux premiers chalets qui ne seront détruits qu'en 1920 : l'Avant-Garde et la Vigie[d 4],[b 5]. On ne parle pas encore de villas, les premières constructions, appelées « chalets » étaient construites entièrement en bois[d 5].
On compte deux nouvelles constructions, La Buvette Dessouliers et le chalet Saint-Georges[g 11].
Le : M. Leborgne, entrepreneur à Boulogne-sur-Mer, démarre un service d’omnibus, entre la gare d’Étaples et Paris-Plage, il obtient une concession spéciale avec la compagnie des chemins de fer du Nord[g 12].
Le , Henri Saumon demande à Léon Garet de lui vendre ses deux chalets au prix de 15 000 F et, avec l'argent récolté, de construire d'autres chalets[g 13].
Le , est organisée la première fête, fixée au deuxième dimanche d’août, rue de Paris et plage, appelée ducasse, corruption du mot dédicace en l’honneur du saint-patron d’un lieu[g 14].
Les propriétaires demandent à Alphonse Daloz la possibilité de louer une partie de la plage pour y installer des cabines de plage[g 15].
La mer est à 50 m du boulevard de la Mer (boulevard du docteur Jules Pouget aujourd'hui)[g 15].
Le , Alphonse Daloz meurt à Nice.
On ne dénombre qu'une seule construction de chalet la Villa Saint-Jean[g 16].
On recense les constructions suivantes :
Jacques Roberval est le garde de la plage lorsqu'en 1886 les propriétaires de chalets lui demandent de les surveiller en leur absence. Ainsi naît la première agence de location du Touquet[6].
Le , la construction, sur les plans de l'architecte Charles Billoré, d'une chapelle consacrée à saint André à l'emplacement de l'actuelle poste, sur un terrain donné par Alphonse Jean-Baptiste Daloz est autorisée par la mairie de Cucq, avec pour maire François Florent Guilbert et comme adjoint Pierre Tétu[b 6]. Achevée en 1887, bénie le . Elle est agrandie sur les plans de l'architecte Louis Cordonnier : transept en 1894, chœur et sacristie en 1898. Le premier curé est l'abbé Guérin. Le chanoine Deligny lui succède et sera curé jusqu'en 1947. Il laisse un souvenir important au Touquet. Pendant la Première Guerre mondiale, la municipalité d'Ypres, réfugiée dans ce bâtiment, l'utilise comme école[b 7]. Le bâtiment sera ensuite utilisé comme marché couvert, avant d'être détruit en 1927 pour construire la Poste. Malgré les agrandissements, la chapelle Saint-André se révèle trop petite : les fidèles se pressent jusqu'au milieu de la place bien qu'il y ait six messes qui se succédent de 6h30 à midi[c 2]. Devant cette situation, il est décidé en 1909 de bâtir une nouvelle église. Pour le franc symbolique, la société « Touquet Syndicate Limited » vend à la « Société immobilière pour les besoins du culte catholique » un terrain de 2 405 m2 à l'entrée du parc public. Les travaux débutent le , l'ouverture au culte de la nouvelle église Jeanne d'Arc a lieu le . La première messe est célébrée par l'abbé Deligny, curé de la paroisse et Émile-Louis-Cornil Lobbedey, évêque d'Arras. L'inauguration officielle a lieu le [7].
La délibération du conseil municipal de Cucq, par l'autorisation de la construction d'une chapelle de secours à Paris-Plage, marque le commencement de prise de possession, par la municipalité de Cucq, de la station[g 17].
M. Cléret, nouveau régisseur du domaine, inaugure une nouvelle méthode de gestion de la forêt, en abattant deux pins sur trois, et en plantant des boutures de bois tendres tels que peupliers blancs de Hollande et aulnes. Les arbres abattus fournissent le bois nécessaire pour l'étayage des galeries des mines du Nord[g 18].
Un service d'omnibus, entre Étaples et la station, est mis en place, deux fois par semaine, un pour le marché et l'autre pour la messe[g 19].
La villa Suzanne de Léon Garet est construite au 57, boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui), par l’entreprise Roy d’Étaples[g 20].
Sont construits le petit Hôtel café du Nord propriété de Marie Codron et le café restaurant du Centre par M. Wadoux.
Les frères Ramet ouvrent leur épicerie rue de Paris. et Raymond Lens établit un dépôt d'articles de bains[g 20].
Le , jour de la fête du Touquet, parait le premier numéro du journal Paris-Plage, créé par Ernest Legendre[g 21].
La première librairie centrale ouvre sur l'initiative d'Ernest Legendre[g 22].
Mme Daloz instaure le premier ramassage quotidien des ordures, dans des boites spéciales, tel que cela se pratique à Paris[g 23].
Il y a 18 constructions nouvelles[g 24].
Le télégraphe à la station du sémaphore sur l’ancienne butte, dans le parc de la Canche, proche du boulevard d'Artois est ouvert au public[g 25].
Alphonse Legendre fait construire le Grand-Hôtel, à l'angle sud-est du boulevard de la Mer et de la rue Saint-Louis, par l'entreprise de M.Legrand, entrepreneur de menuiserie à Amiens. Pendant l’hiver 1886-1887, la construction bien avancée est détruite par une tempête. L’hôtel est inauguré le [g 24].
En septembre, la route des phares qui traverse la propriété d'Alphonse Daloz, est classée, par l’administration, comme embranchement du chemin de grande communication no 119 (de Doullens à Gravelines) pour une traversée de 4 963 m jusqu'à la chapelle en empruntant la rue de Londres, et sera entretenue par l'État[g 26].
On compte trois boutiques : La ménagère, articles de bains, dirigée par Mme Duhamel, fille de Duhamel-Cousin qui possédait un grand magasin à Étaples, angle nord-est de la rue de Paris et de la rue de Bruxelles, le Bon Marché et l’épicerie Vins et Liqueurs de M. Ramet d’Étaples[g 27].
Le , la nouvelle route allant de la plage à la gare d'Étaples est ouverte et ce, à la suite de l'intervention d'Ernest Legendre et de Mme Daloz auprès du député de la circonscription et du ministère des travaux publics. La route est établie selon les principes édictés par Raymond Lens[g 28].
Maurice Paré, entrepreneur en menuiserie d'Amiens, s'installe au Touquet pour y construire, à la demande de plusieurs de ses clients, les premiers chalets en bois. Cinq ans plus tard, en 1893, son épouse crée l'agence Paré pour louer ces chalets et vendre des terrains. Ainsi naquit l'agence Paré[e 2].
Ernest Legendre obtient qu’une deuxième boîte aux lettres soit installée dans la cour du Grand-Hôtel afin d’éviter d’aller à l’unique boîte aux lettres qui se trouvait sur la façade Duboc « à la naissance de la plage », c’est aussi là que se trouvait le débit de tabac ainsi que le dépôt de timbres-poste nécessaires à l’affranchissement du courrier[g 29].
On compte 15 constructions nouvelles, dont l'hôtel de Paris à Marie Codron et l'hôtel du Touquet à Charles Dequéker[g 30].
Jules Guillemin est nommé architecte officiel du château et construit, pour la première fois, en dur, silex et brique. Les villas Henri et Saint-Hubert furent ses deux premières constructions de 1888[g 31].
L'école primaire de Paris-Plage est dirigée par M. Delacroix et compte une dizaine d'élèves. Les parents versent une petite contribution[k 1].
On compte 9 constructions nouvelles dont l'épicerie Riquier-Tristam[g 32].
Le premier poste de surveillance des bains est construit, avec deux matelots[e 2].
Le docteur Giberton arrive à la villa Tamaris en plus du docteur Laurent d'Étaples[g 33].
Deux trains rapides, en provenance de Paris, s'arrêtent maintenant à la gare d'Étaples, sans avoir besoin de changer à Amiens, et en gare d'Étaples, on crie désormais “Étaples-Paris-Plage”[g 34].
Le géomètre Raymond Lens meurt. C'est lui qui avait tracé les rues du premier lotissement de Paris-Plage, de la rue de Metz au boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) et de la rue Joseph Duboc (anciennement rue de la Lune) à la rue de la Paix, une rue porte son nom, la rue Raymond Lens[g 35].
Construction de la villa Les Pêcheries propriété de M. Rouleau[g 36].
Arrivée du docteur Iscovesco, ex-interne des hôpitaux de Paris[g 37].
Deux express supplémentaires s'arrêtent en gare d'Étaples, et il est organisé en début de saison, au départ de Paris, un train de plaisir spécial, la réussite de ce train pousse la compagnie des chemins de fer du Nord a en organiser un deuxième le [g 38].
Installation de la société humaine de sauvetage à Paris-Plage. Le a lieu la bénédiction du canot de sauvetage par l'abbé Déplanque[g 39].
Le , arrêté de la commune concernant la confection et la vidange des fosses, certains propriétaires ayant auparavant crevé leurs fosses afin de s’éviter des vidanges coûteuses[g 40].
Les Ponts et Chaussées reconnaissent officiellement la dénomination Paris-Plage et font installer des bornes kilométriques en fonte et des plaques indicatrices au tournant des routes indiquant le nom de la station balnéaire[g 26].
Le , la municipalité de Cucq vote la création d'un emploi de garde-champêtre pour Paris-Plage[g 41].
Le premier tennis est construit près de la Canche, côté Quentovic.
Il y a 86 chalets[5].
La compagnie des chemins de fer du Nord publie deux affiches : Chemin de fer du Nord. Excursions à la mer. Saison d'été réalisée par Gustave Fraipont[8],[9].
Il y a 91 habitants recensés[5].
À la demande de l'État, une digue est construite entre la route départementale et la Canche, à l'endroit de la grande échancrure, c'est l'entreprise Charles Prévost d'Étaples qui obtient le marché le [g 42].
Il est question pour la première fois d'un tramway entre Étaples et Paris-Plage[g 43].
Le , est organisée une pré-réunion au Grand-Hôtel pour échanger sur un futur syndicat des propriétaires[g 44].
Arrivée, au début de la saison, du garde-champêtre spécialement pour Paris-Plage, votée le à Cucq[g 41].
On compte 26 nouvelles constructions dont la villa Stella Maris propriété d'Henry de Belloy, la villa Les Galets de Georges Lalouette et la villa les Genêts, en pierre de roche, 2, rue de Paris et qui existe toujours en 2019[g 45].
La compagnie des chemins de fer du Nord publie l'affiche : Paris Plage - Le Touquet. Chemin de fer du Nord. Station d'Étaples. 4h de Paris réalisée par Lucien Lefèvre[10].
En 1892, l'appellation Paris-Plage est reconnue comme nom officiel, par les différents ministères dont le ministère de l’intérieur et par le président du conseil des ministres Émile Loubet, grâce à la volonté d'Ernest Legendre qui dira que le parrain de la station est M. Loubet[g 46].
Premier tir aux pigeons près de l’ancien sémaphore à Quentovic[g 47].
Premier louage de chevaux et de promenade en voitures à baudet, balade avec des ânes et première apparition de guignol dans un terrain vague rue de Paris[g 48].
Arrivée du docteur Timmermans à la Villa Caroline[g 49].
En avril, le conseil général du Pas-de-Calais accorde la concession du Tramway d'Étaples à Paris-Plage à établir à Charles Prévost d'Étaples[g 50].
Le , le maire prend un arrêté interdisant la mendicité[g 51].
Le Paris-Plageois Gustave Manier figure au conseil municipal de Cucq. Le maire est Louis François Godin, son adjoint est Pierre Têtu, et il a dix conseillers[g 52].
On dénombre 95 habitants[g 8].
Construction de l'hôtel des Dunes, par Louis Hubert, ancien chef de gare d’Étaples, construction de l’hôtel des Bains rue de Paris par Évrard Lesueur pour M. Asselin[g 53].
Construction des villas La Cigale et La Fourmi par Jules Guillemin dans un style flamand, réminiscence d'espagnol, propriétés respectivement de la famille Bernard de Calonne et Henry Fouquier, beau-père de Georges Feydeau[g 54].
Ouverture du café Berger, entrepreneur à Paris-Plage[g 55].
Construction de la cabine du canot de sauvetage et du bureau des omnibus[g 55].
On compte 36 nouvelles constructions dont l'établissement de MM. Ramet Aux Trois Frères[g 55].
Il y a 32 électeurs et 157 chalets.
Établissement de la rue Centrale (qui sera renommée Grande-Rue puis rue Jean Monnet)[5].
En application de la loi Jules Ferry sur l'école obligatoire, le conseil municipal décide la création d'une école mixte au hameau de Paris-Plage. Les héritiers Daloz font alors donation à la commune de Cucq, d'un terrain de 840 m2, rue de Londres et le projet est confié l'architecte M. Gobert. En attendant, la commune loue le chalet Mathilde, à l'angle des rues de Londres et de la Paix[k 1].
On compte 40 nouvelles constructions dont l'Ermitage de l'architecte Louis Cordonnier et quatre magasins dont une boulangerie-dépôt, une boucherie et deux magasins de fruits et primeurs[g 56].
On note aussi la dizaine de chalets construits par M. Claverie et qu'il vend au fur et à mesure de leurs constructions et dont les capitaux sont réinvestis dans de nouvelles constructions[g 57].
En octobre, la municipalité de Cucq donne son autorisation au projet d'agrandissement de la chapelle[g 58].
Le le maire de Cucq accepte la donation, par la famille Daloz, d’un terrain rue de Londres, pour la construction d’une école, l’acte est rédigé le devant M. Oger, notaire à Étaples[g 59].
Construction du petit casino à l’angle de la rue de Londres et de la rue Raymond Lens (salle de spectacle et théâtre) à la place de l’ancienne salle du marché qui n’a jamais été utilisée[g 60].
Première pharmacie à Paris-Plage installée par Paul Maillet, pharmacien à Étaples, et tenue par M. Teudron, pharmacien de première classe, ex-interne des hôpitaux de Paris. M. Leroux, pharmacien à Étaples, ouvre également une succursale rue Saint-Louis tenue par un de ses élèves diplômé[g 61].
Paris-Plage dépend de Saint-Josse (Pas-de-Calais) pour les impôts, le percepteur, M. Cavrois, établit un bureau provisoire à l’hôtel des Bains[g 62].
Les armoiries du Touquet, avec la devise Fiat Lux, fiat Urbs, sont établies par Robert de Guyencourt, héraldiste, ancien président de la société des antiquaires de Picardie, membre de la société des antiquaires de France[g 63].
Le à Amiens, est créé le syndicat des propriétaires, avec comme président Georges Lalouette[g 64].
Le , la municipalité de Cucq autorise le maire à louer le chalet Mathilde, angle de la rue de Londres et de la rue de la Paix, pour installer la première école mixte dans en attendant la construction d’une vraie école. Le le projet de construction est approuvé par la municipalité de Cucq et les dépenses votées pour une somme de 15 200 F[g 65].
Le [d 6], John Whitley annonce, avec grand fracas, son intention de créer une « plaisance » franco-britannique qu'il nomme « Mayville » en remplacement de Paris-Plage[h 1]. Le plan qu'il propose est dessiné par l'architecte Charles Garnier[a 2].
Le , le peintre Eugène Chigot fait l'acquisition d'un terrain, sur lequel se trouve l'ancienne maison du garde Roberval, auprès des héritiers Daloz. Cette maison est située pratiquement à l'angle nord-ouest de la rue de Paris et la rue de la Lune (aujourd'hui rue Joseph Duboc)[11].
Le , est constituée la commission des chemins dont le procès-verbal est déposé chez Me Oger, notaire à Étaples. Elle est composée de Georges Lalouette, président, M. Duforets, secrétaire, et Léon Garet, trésorier[g 66].
Construction du nouveau sémaphore, copie du précédent, sur le boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) au sud de la plage, directeur M. Osmont, par l'Entreprise Roy d'Étaples[g 67]. Le service télégraphique, pendant les travaux, est transféré dans un chalet rue de Londres, en face de l'hôtel de Paris, il est assuré pour un coût de 50 centimes. Une fois la construction terminée, au cours de la saison 1895, M. Osmont quitte Paris-Plage pour un poste à Étretat[g 68].
Création d'une nouvelle zone de lotissement, de la rue de Metz jusqu'au boulevard Daloz. Le marché amiable est passé le entre Mme Daloz et Charles Prévost[g 69].
Parution du Guide-Agenda d'Henry du Parc[g 70].
On compte 173 constructions[g 71].
Construction de la villa La Rafale réalisée par l’architecte Louis Marie Cordonnier[g 72].
Construction de la villa Saint-Raphaël par l’architecte Jules Guillemin qui constitue le triomphe et l'apogée de son architecture[g 73].
Installation de bains de mer chauds par Mme Duhamel-Cousin dans une annexe de son magasin[g 74].
Un transept est construit à la chapelle Saint-André sous l’égide de l'abbé Déplanque, curé de Cucq et Paris-Plage, sous la responsabilité de l’architecte Louis Marie Cordonnier[g 75].
Parution de l'ouvrage Mayville an anglo-french pleasaunce : its attraction and aims édité à Londres chez T. Fisher Unwin[h 1], on peut y voir le plan de cette future ville réalisé par Charles Garnier, le projet est aussi appelé “Le Newport de l'Europe”[g 76].
Ernest Legendre annonce son départ de Paris-Plage et de la direction de son journal reprise par Maurice Garet[g 77].
On compte 25 constructions nouvelles dont la Villa Quentovic, propriété d'Albert Candeliez, sur les plans de l’architecte Louis Cordonnier, située à l’angle sud-est du boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) et de l’avenue de Quentovic[g 78].
Le , la municipalité de Cucq vote un emprunt pour la construction de l'école[g 79].
Le , la municipalité de Cucq autorise la création d’un marché de plein-air comme à Étaples[g 80].
Le , un grand incendie sur le boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui), entre la rue de la Paix et la rue Saint-Amand provoque la destruction de plusieurs chalets historiques en bois[g 81].
Le , le conseil municipal de Cucq vote une délégation spéciale à Gustave Manier pour assister les fonctionnaires administratifs dans leurs opérations auxquelles ils procèdent à Paris-Plage[g 82].
Construction par Augustin Legay, de la Villa Saint-Augustin, Thalassa, Phébus et Borée en pierre de Marquise, sur les plans de l’architecte Ladislas Gasiorowski, angle sud-est du boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) et de la rue de la Paix[g 83].
Première apparition du cirque Robba à l'emplacement où se trouvait l'hôtel du Touquet[g 84].
Le Grand-Hôtel inaugure sa grande salle des fêtes, Léon Street obtient de la municipalité de Cucq le droit de l'appeler « casino municipal »[g 85].
La grande salle du Grand-Hôtel accueille le premier salon de peinture paris-plageois, avec des peintres comme Ernst Hildebrand, Max Bohm, Alfred Smith, Iso Rae, l'école d'Étaples y est largement représentée[g 86].
Le , création officielle du marché le jeudi matin, de 8 h à 11 h, autour de la chapelle Saint-André rue de Londres derrière la poste actuelle, sans perception de droit de place afin de faire venir le plus de commerçants possible. L'inauguration a lieu le [g 80].
Le , le syndicat des propriétaires obtient de la municipalité de Cucq :
Le , le conseil municipal de Cucq donne un avis favorable à la désignation pour exercer la garde spéciale et de police de Paris-Plage, demeurant sur place et à la charge de Paris-Plage, c'est M. Chabot qui est nommé[g 88].
La famille Daloz fait caillouter les routes pour la première fois, conformément à son engagement. C’était jusqu’alors uniquement de la craie et le jugement rendu comme quoi les travaux ont bien été effectués est déposé le au greffe du tribunal de Montreuil[g 89].
Louis Hubert remplace Gustave Manier au conseil municipal de Cucq[g 82].
Un incendie ravage la magasin À la ville de Paris de M. Leriche[g 90].
On compte 179 habitants et 45 électeurs.
Création du bureau télégraphique[5].
La première école est ouverte, sur un terrain donné par la famille Daloz, rue de Londres. Dans les années 1970 elle est baptisée « Jean de la Fontaine ». Les bâtiments avaient été construits en 1896. L’institutrice est Mlle Decleer, la première année, deux élèves obtiennent le certificat d’études : Jeanne Rivet, fille du gardien de phare Paul Rivet et Émélie Duboc, fille de Joseph Duboc[g 91],[e 3].
Inauguration du Casino de la Plage[d 7].
John Whitley, encouragé par Sarah Bernhardt et le duc de Morny, demande à l'architecte Charles Garnier de créer « Mayville »[h 1], un projet géant qui ne verra jamais le jour.
Il est décidé d'un nouvel agrandissement de la chapelle[g 92].
Pour la première fois, les dunes sont dérasées sur toute l'entendue du boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) permettant aux promeneurs de jouir du spectacle de la plage sans avoir à descendre sur la grève[g 93].
On dénombre 29 nouvelles habitations[g 94].
Construction de dix chalets, alternance de toits pointus et de auvents, rue de Paris entre les rues Saint-Jean et Saint-Louis, côté ouest, par l’entreprise Berger, appartements à l’étage et commerces au rez-de-chaussée[g 94].
Ouverture rue de Londres, dans la terrasse Belle-Vue, de la première pâtisserie-boulangerie équipée d'un four à cuire avec un boulanger venant de Paris, M. Clerc. Il n’y a auparavant que le dépôt de pain du boulanger d’Étaples[g 95].
Lors de la cavalcade du , on voit, entre autres, défiler la tour Eiffel de Paris-Plage, toute lumineuse, réalisée par Joseph Duboc[g 96].
Arrivée du docteur Dacquet, de la faculté de Paris, nouvellement installé à Étaples[g 97].
Une société anonyme est formée pour l'exploitation du Tramway d'Étaples à Paris-Plage, elle est lancée par la banque Adam[g 98].
L'usine de production d'électricité est en construction à l'entrée de la route près du chemin de Berck[g 99].
On construit un hangar en briques pour remiser les canots de sauvetage de la société humaine de sauvetage en dehors de la saison balnéaire[g 100].
Le , meurt Marie Codron[g 90].
Le , importante réunion au Grand-Hôtel où M. Finet, de la société alsacienne de constructions métalliques de Lille, fait un exposé sur la traction électrique appliquée aux tramways[g 101].
Le , cinq personnes meurent en mer lors d'une promenade en petit bateau, le “Jean Bart”, une cuisinière Julie Vayrac, une femme de chambre Louise Lemoux, Victor Ramet, Ernest Caudron et Georges Noiret, petit-fils de Marie Codron[g 102].
On ne compte que cinq nouvelles constructions[g 103].
Nouvelle méthode de construction, avec la villa Marguerite Marie de M. Vinchon, magistrat à Montreuil, afin de prévenir l'humidité on élève des murs doubles, séparés de l'épaisseur d'une brique, l'intérieur des murs est goudronné[g 103].
On dénombre 58 électeurs.
Le chœur et la sacristie de la Chapelle Saint-André de Paris-Plage sont agrandis à partir des plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier[5].
Le , début des travaux de substitution du système suranné des phares par un éclairage à éclipses d'une portée de vingt-cinq lieues terrestres, un seul phare est conservé en fonctionnement, le phare sud[g 104].
Charles Delambre devient propriétaire du journal Paris-Plage[g 105].
L'abbé Guérin succède à l'abbé Déplanque[g 106].
La municipalité de Cucq donne un avis favorable le au projet d'établissement du tramway d'Étaples à Paris-Plage et en approuve le tracé le [g 107].
Le syndicat des propriétaires, avant l'ouverture de la saison, fait créer par Fernand Garet architecte, une superbe affiche en modern-style représentant une jeune femme contemplant, à travers les pins et la forêt, le panorama de Paris-Plage et de la mer. Cette affiche est distribuée dans toutes les gares de la Compagnie des chemins de fer du Nord et dans toutes les villes de la région[g 101].
Le , première perception des droits de place du marché, proportionnels aux mètres de façade occupés, par M. Chabot représentant de l’ordre[g 108].
Incendie de l’hôtel de Paris, ancien hôtel de Marie Codron, il est complètement détruit[g 109].
On compte huit nouvelles constructions[g 110].
Le syndicat des propriétaires procède à un recensement saisonnier, 2 667 habitants dont 752 enfants de moins de 15 ans.
Le conseil municipal de Cucq adopte le principe d’une création de recette auxiliaire des postes, au frais de la commune de Paris-Plage, à l’initiative de M. Rohrbacher qui en prend la direction. Elle est installée chalet Yvonne rue de Paris[5].
Le , inauguration du remplacement des feux fixes par des feux éclair au phare sud, le phare nord est peint en noir pour supprimer la réflexion de la lumière risquant d’induire en erreur les bateaux[g 111].
Paul Maillet, pharmacien, ouvre une nouvelle pharmacie moderne dans la villa Le Malgache rue de Paris au coin de la rue Saint-Louis[g 61].
Le 15 juillet 1900 : inauguration du tramway électrique « EP » reliant Étaples à Paris-Plage[e 4]. Ce tramway partait de la rue de Paris (entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix), prenait la rue de Paris, la rue Louis Hubert, puis l'avenue de Picardie. Il assurait la correspondance avec tous les trains à la gare d'Étaples[12], correspondance qui était assurée depuis 1884 par des omnibus à chevaux[b 8]. La voie est unique, sauf aux abords des jardins ouvriers. Il transportera jusque 15 000 voyageurs les 15 et 16 août 1908[b 9]. Il sera arrêté le .
Le , la famille Daloz fait une première tentative de vente de ses terrains mais sans succès[g 112].
On compte cinq boîtes aux lettres à Paris-Plage, au bureau de poste, à l'angle de la rue des Oyats et de la rue de Paris, à la chapelle Saint-André, à l’hôtel Duboc et au Grand-Hôtel du Touquet-Paris-Plage[g 113].
Construction de 26 villas nouvelles[g 114].
Il y a 51 enfants dans la classe d'école, pour une seule maîtresse, des projets d’agrandissement sont à l’étude[g 91].
Compte tenu du développement du marché, désormais celui-ci a lieu les mardi et jeudi[g 108].
Félix Verdier, entrepreneur rejoint Louis Hubert au conseil municipal de Cucq[g 115].
Arrivée de l’architecte d’Amiens, Anatole Bienaimé qui entreprend de nouvelles constructions très remarquées dont la première villa est Le Goéland rue de Paris[g 116].
Installation dans le villa Roger-Bontemps des bureaux du Modern-Office avec G. Rohrbacher comme directeur[g 116].
Renforcement du pont routier d'Étaples pour faire passer le tramway[5].
Parution de Le Touquet-Paris-Plage, revue littéraire, mondaine, artistique, théâtrale, sportive et d'informations des plages du Nord, siège du journal, Lille, période de parution : 1900 ?-1901 ?, format : 31 × 25 cm, fréquence de parution : hebdomadaire[13].
Le , le conseil municipal de Cucq (dont dépend Paris-Plage) se transporte dans la station et se réunit dans l'école communale de la rue de Londres, l'adjoint nouvellement élu Louis Hubert y est installé à Paris-Plage[k 2].
Le , une pétition des habitants de Paris-Plage est déposée à la mairie de Cucq pour la création d’un cimetière à Paris-Plage afin d’éviter d’être obligé de se rendre à Cucq. Le conseil municipal de Cucq émet un avis favorable[g 117].
Le , la municipalité de Cucq vote une subvention de 6 000 F pour la construction de la ligne de chemin de fer Berck à Paris-Plage[g 118].
En juillet, la famille Daloz fait une nouvelle tentative de vente de ses terrains mais toujours sans succès[g 112].
Le , M. Street propriétaire et directeur du Grand-Hôtel, obtient, de la mairie de Cucq, le droit exclusif d’exploiter un casino portant le titre de casino municipal, et ce, pour une période de trois ans, moyennant une redevance annuelle de 600 F[g 119].
Le , la préfecture donne son autorisation pour la nomination d'un représentant du conseil municipal de Cucq en permanence à Paris-Plage, c'est Louis Hubert qui est élu et nommé adjoint spécial pour Paris-Plage, il est installé le [g 120].
Tous les actes d’état civil sont désormais enregistrés à Paris-Plage et les mariages sont célébrés dans l’école communale qui fait office de mairie[g 121].
Le , Paul Ridoux fait l'acquisition de 22 hectares de lais de mer, de la rue de la Lune jusqu'à l'extrémité de la pointe du Touquet, pour 140 000 F[d 7].
Parution du Moniteur de Paris-Plage rédigé par M. Rohrbacher, la publication est intermittente[g 122]. Le , enterrement de Paul Rivet[g 123].
Arrivée du docteur Boïeldieu dans le chalet Tartarin rue Raymond Lens, gendre de Me Cochet, notaire à Étaples[g 97].
Le , le syndicat des propriétaires se réunit à Berck pour examiner le tracé du chemin de fer de Berck à Paris-Plage[g 124].
La municipalité de Cucq vote l'installation d'un bureau de poste en saison. Il est installé dans le chalet Yvonne ancien bureau du Modern-Office[g 113].
Henry du Parc, créateur du guide-agenda de Paris-Plage de 1894, rejoint le conseil municipal de Cucq, c’est le troisième Paris-Plageois[g 115].
Installation de la pompe à incendie achetée par souscription publique[g 109].
On compte 40 constructions nouvelles comme Villa Alexandre de M. Holt[g 125].
On recense 318 habitants et 77 électeurs[5].
John Whitley et Allen Stoneham, propriétaires de la société britannique « Le Touquet Syndicate Ltd » achètent pour la somme de 8 705 000 F, aux descendants d'Alphonse Daloz, les terrains encore invendus, soit près de 1 100 hectares, c'est la fin de l'activité de la famille Daloz à Paris-Plage[e 4]. Puis, John Whitley crée le second lotissement (partie du Touquet aujourd'hui à l'est du boulevard Daloz) dessiné par Joseph-Louis Sanguet[d 8]. La prospérité du Touquet devient indissociable de la présence britannique et l'évolution de la station se retrouve dans la diversité de son architecture.
Pour satisfaire les désirs des Britanniques, plusieurs hôtels très luxueux vont être construits en très peu de temps : Hôtel Atlantic (1904), l'hôtel des Anglais (1904), Hermitage-Hôtel (1904), Golf-Hôtel (1908), Hôtel Régina (1906). De même, Le Touquet va s'équiper de deux casinos et d'un grand nombre d'installations sportives, John Whitley désirant faire du Touquet un « paradis des sports ».
En août, la famille Daloz fait une troisième tentative de vente de ses terrains en baissant le prix mais toujours sans succès, une dernière tentative est faite le et c'est John Whitley qui emporte la vente pour une somme de 870 500 F[g 126].
Le , la municipalité réglemente la profession de maitre-baigneur, en déterminant les conditions à remplir pour l'exercer[g 127].
La municipalité de Cucq arrête que la fête aura désormais lieu le dimanche et le lundi qui précède le [g 128].
Une bande d'individus se livrent à des actes regrettables de devalisation et de pillage, la villa Suzanne de Léon Garet est mise à sac, La Rafale et L'Oasis subissent le même traitement; l'enclos des enfants est ravagé et les jeux sont brisés[g 129].
Les recettes de la société du Tramway d'Étaples à Paris-Plage s'élèvent à 36 109 F pour l'année[g 130].
Un troisième journal fait son apparition Le Phare de Paris-Plage rédigé par M. Cocquerel d'Étaples[g 131].
Le syndicat décide de faire paraitre un nouveau guide, il est édité par la librairie centrale de Lille, rédigé par Étienne Durand et distribué à profusion dans les gares de chemin de fer[g 131].
Dans le tramway, on remplace l'éclairage au pétrole par l'éclairage électrique[g 132].
Le , le conseil municipal de Cucq vote la subvention pour l’établissement d’un bureau de poste et approuve le bail passé par Henry du Parc dans un de ses chalets rue de Londres, avec la présence d’un fonctionnaire des postes. Enfin les facteurs des postes n’auront plus à faire la route d’Étaples à Paris-Plage à pied avec leur fardeau de courrier[g 133].
Le , la municipalité de Cucq fait créer une classe enfantine annexée à l'école principale[g 134].
On dénombre 318 habitants[g 8].
M. Rohrbacher, président du comité libre de Paris-Plage, rédige une pétition destinée au gouvernement demandant que Paris-Plage soit érigée en commune distincte de Cucq[g 135].
On dénombre 26 nouvelles villas[g 136].
On compte 355 constructions[5].
Parution de l'hebdomadaire Le Phare de Paris-Plage, organe de la défense des intérêts de Paris-Plage et d'Étaples, variante du titre : Le Phare de Paris-Plage et du Touquet, numérotation : -, siège du journal : Le Touquet-Paris-Plage, imprimé à Étaples, période de parution : 1902-1906, format : 50 × 33 cm, puis 53 × 39 cm, ne paraît que pendant la saison balnéaire[14].
Fondation du club de tennis par Maurice Louis Bandeville[k 3].
Construction de 63 nouveaux chalets en un an[g 137].
Arrêté du maire de Cucq limitant la vitesse des autos à 12 km/h et vitesse réduite de l’homme au pas dans certaines rues, comme l'rue Saint-Jean[g 138].
Le journal Paris-Plage parait désormais l'hiver, mensuellement[g 139].
Recherche de charbon, à l'aide d'une machine perforatrice à vapeur qui parvient à creuser jusqu'à 230 m de profondeur, à l'extrémité sud de la digue, à l'endroit du poste des douanes de Trépied. Ces travaux durent de longs mois et finalement sont arrêtés définitivement[g 140].
Création d’une musique municipale sous la direction de J. Becquelin, la bannière est bénie le [g 141].
La première retraite aux flambeaux a lieu le [g 142].
Compte tenu de l'affluence des visiteurs, la société du Tramway d'Étaples à Paris-Plage augmente ses rotations avec 17 départs dans chaque sens, avec 92 815 voyageurs transportés dans l'année[g 130].
Mort de M. Herbecq, président du syndicat des propriétaires[g 143].
En juillet, M. Bergounioux est grièvement blessé par trois individus auxquels il a refusé un pourboire[g 144].
L'abbé Deligny fonde le bulletin paroissial La Voix de Saint-André[g 145].
Inauguration du nouveau tir aux pigeons, au Paradis Thérèse sous la direction d'Oscar Soubitez, commissaire général de ce tir[g 146].
Construction d’un théâtre bijou, dans l’ancienne distillerie, où ont lieu des séances de cinématographe[g 147]. Pierre Carrier-Belleuse, peintre et chevalier de la Légion d'honneur, s'installe à Paris-Plage, il y reste deux ans, il occupe l'atelier se trouvant dans les anciennes dépendances du château[g 148].
Dans la nuit du , une tempête sévit et détruit des toits, des cheminées, une cinquante de cabines de plage et plus de 300 arbres, Quarante bateaux sont restés au large avec plus de 500 hommes, on déplore 13 disparus qui laissent 7 veuves et 36 orphelins[g 149].
On construit un terrain de golf avec comme président d'honneur, le duc d'Argyll, gendre du roi d'Angleterre[g 146].
Création de la « Société des Sports du Touquet »[k 4].
Mort d'Edmond Pointin[g 150].
les 13 et , inauguration du champ des sports par le baron Pierre de Coubertin.
Le , installation de l'abbé Deligny.
Le château Daloz, sur les plans de l'architecte Étienne Bergounioux est transformé en hôtel de la Forêt, avec parc et pièce d’eau et à côté, sous une tente en toile rouge et grise, un « gentil casino » provisoire.
Création d'un parc pour enfants, emplacement de l’actuel hôtel Westminster.
On construit l’avenue du Verger, du boulevard Daloz au château Daloz.
On nivelle le terrain du nœud Vincent.
Grands travaux d’extension du lotissement de la rue Jean Monnet jusqu’à la rue du Sémaphore.
Premiers travaux dans le lotissement Ridoux.
Empierrement de la route départementale depuis Trépied.
On élargit l’avenue du Château[5].
Maurice Louis Bandeville est nommé directeur des sports de la station, poste qu'il occupe jusqu'en 1914[15].
Création du « Cercle International du Touquet » (par le Grand Duc Michaël de Russie, le baron Pierre de Coubertin, le Prince de Lucinge-Faucigny, le Duc de Morny, Allen Stoneham) dont le but est de favoriser les courses de chevaux, les tirs aux pigeons, le golf et tous les sports[e 4].
Le , Lord Balfour, Premier ministre britannique, inaugure le golf[d 9], le troisième construit en France. Le parcours de « La Forêt », dessiné au cœur de la pinède par Horace Hutchinson (5 773 m, PAR70) sera complété en 1931 par le parcours de « La Mer » dessiné au cœur des dunes sauvages par Harry Colt (6 330 m, PAR72). Pour les compétitions de classement, un troisième parcours « Le Manoir » a été récemment dessiné (2 816 m, PAR35).
Les 13 et , inauguration par Pierre de Coubertin du « champ des sports » (course à pied, cross country, escrime, lawn-tennis, bicyclette…). Pierre de Coubertin qui en fut à l'origine avec l'aide du Grand Duc Michaël de Russie[e 4]. La piscine du tennis a été construite en 1965[e 5] et complètement rénovée en 1996[e 6].
80 familles anglaises assistent à l'inauguration du golf[g 151].
Organisation d'une exposition d'art, sous le patronage de M. Duréault, préfet du Pas-de-Calais, dans le local de Pierre Carrier-Belleuse situé dans les anciennes dépendances du château Daloz, on y voit des œuvres de Francis Tattegrain, Eugène Chigot, Max Bohm, Henri Duhem, Jules Adler, Henry Ossawa Tanner, Rupert Bunny, Jules Wengel, Eduardo Leon Garrido[g 152]...
Construction de la villa de Joseph-Louis Sanguet sur la dune qui porte son nom[g 153].
Construction des cinq bungalows, de type coloniale des Indes, sur le chemin du château par une société anglaise de Norwich[g 153].
MM. Soubitez et Compagnie créent une société pour amener l'eau potable à Paris-Plage, devant le refus de la société berckoise des Eaux, ils decident d'aller chercher l'eau dans une nappe souterraine à Rombly, et de la refouler dans un réservoir à 41 m au-dessus du niveau de la mer[g 154].
Le , pose de la première pierre de l’Atlantic Hôtel sur les plans de Henry Martinet, construit en pierre de Marquise recouvertes d'un enduit qui imite la pierre de taille[g 155].
Le , inauguration du terrain de golf. Il se trouve dans la grande plaine où se trouve la maison du garde[g 153].
Le , course automobile Arras - Boulogne-sur-Mer - Étaples - Paris-Plage avec arrivée au château, en présence de M. Franchomme, président de l'automobile club du Nord[g 151].
Le château, qui avait été transformé en hôtel de la Forêt, est transformé en « sporting-club » avec un tarif modéré pour faire partie du cercle[g 156].
En juillet, concours international du tir à l'arc organisé par le baron Pierre de Coubertin[g 157].
Le , inauguration de l'Atlantic Hôtel avec pour directeurs Fernand Recoussine et M. Diette, son beau-père, au banquet on aperçoit, John Whitley, Allen Stoneham, Édouard Lévêque, Georges Vibert, Henry Martinet, Léon Soucaret, le docteur Timmermans[g 158]...
M. Déplanque est nommé directeur de la société des eaux et du gaz de Paris-Plage[g 155].
La société du gaz offre à Paris-Plage l'installation, à ses frais, de colonnes de gaz avec bec Auer pour l'éclairage de la rue Saint-Jean[g 159].
Le , inauguration de l‘Hermitage-Hôtel[5].
Le journal Paris-Plage annonce la création de la « Société des Courses du Touquet »[k 5].
Les 2, 3 et , premier concours hippique sous la direction du comte de Comminges, de M. Le Camus de Wailly[g 157].
Le , mort de M. Asselin dans sa 91e année, fondateur et propriétaire du Grand Hôtel des Bains et propriétaire de l'hôtel de France à Berck (Pas-de-Calais)[g 160].
À la fin de la saison, le casino devient propriétaire de l'enclos des enfants, il est agrandi et de nouveaux jeux sont installés[g 156].
On compte 109 électeurs. On dénombre 50 nouveaux chalets.
Constitution d’une société des courses.
Inauguration du casino avenue du Verger, construit en 25 jours, à l’emplacement de l’actuel hôtel Westminster.
Construction de la villa du Docteur Timmermans, la Tourelle, Grande-Rue.
Construction du premier hôtel des Anglais, par M. Tanqueray, 52 chambres.
Agrandissement du Grand-Hôtel, boulevard de la Mer.
On construit l’usine à gaz, avenue des Phares, il y a sept kilomètres de canalisation. Elle sera en activité de 1907 à 1940 et démantelée entre 1950 et 1980.
On installe une laiterie dans un pavillon de chaume au parc des pins.
On élargit le chemin de la longue voie qui devient l’avenue du Golf.
Pose de plaques indicatrices de rues.
Construction des Touquet Tennis Club à l’emplacement actuel, quatre courts[5].
Publication de l'affiche de la Compagnie des chemins de fer du Nord Paris-Plage Le Touquet…L'Arcachon du Nord… réalisée par Louis Tauzin[16].
Élaboration des statuts de la « Société des Sports du Touquet », créée en 1903, par Maurice Louis Bandeville, l'architecte du paradis des sports[k 4]. Toujours en 1905, il est domicilié au chalet Anna à Paris-Plage[17].
Le sont déposés les statuts de la Société des Casinos et du Grand Hôtel du Touquet-Paris-Plage suivant acte reçu par Me Oger, notaire à Etaples (successeur: Me Véron). La société anonyme sera définitivement constituée le [18].
Le , grâce aux forages effectués avec la machine de Joseph Duboc, Paris-Plage est alimentée en eau de source. L'eau distribuée provient d'un forage à Rombly au nord d'Étaples. Elle est d'une telle abondance et d'une telle clarté que l'on songe, sous l'appellation source Valroy à créer une exploitation médicale comme à Evian ou Vittel[c 3]. Le Touquet-Paris-Plage a alors l'ambition de devenir une station thermale : en 1908, un établissement hydrominéral sera créé.
Construction[e 4] de la digue Ridoux (20 m x 500 mètres, hauteur 3,75 m[b 10]) pour protéger le lais de mer acheté en 1901, elle est achevée en 1906. Cette digue est aujourd'hui intégrée à la digue-promenade.
Un garde, M. Childéric, ancien adjudant de l'école d'infanterie de Montreuil, est agréé par la municipalité de Cucq et logé dans un appartement de l'Atlantic Hôtel, il est secondé par M. Lebran, ancien agent des douanes[g 161].
Construction, par l’entreprise Charbonnier, du bâtiment des 1 000 agréments, comprenant huit pavillons, avenue des 1000 Agréments (Brise des bois, la Ramure, le Silence, le Mystère…).
Paris-Plage compte 553 constructions.
Création de l'avenue Saint-Jean, du jardin entre les tennis et de l’hôtel l’Hermitage-Hôtel.
50 réverbères à gaz sont installés.
Nouveau tir aux pigeons.
Sir Ralph Payne bat le record du monde de tir à l’arc à longue distance sur les golfs links du Touquet avec une longueur de 336,80 m[5].
Il y a 95 élèves, une pétition réclame l'éclatement de l'école mixte en école de filles et de garçons. La commune de Cucq décide d'acheter un terrain, à l'angle des rues de Bruxelles et de Moscou, pour la construction de l'école des garçons. Le projet est confié à l'architecte Fernand Buisset[k 1].
Parution de Le Moniteur de Paris-Plage, Écho du littoral desservi par le réseau du Nord et en particulier des plages de Boulogne à Berck. variante du titre : Le Moniteur de Paris-Plage et de la région, numérotation : mai 1901-(…), siège du journal : Le Touquet-Paris-Plage, imprimé à Montreuil, période de parution : 1901-1905 ?, format : 37 × 26 cm, puis 30 × 24 cm, parution : mensuel[19].
-
En attendant la construction d'une mairie (il faudra attendre 1931), le nouveau maire, Fernand Recoussine s'installe « provisoirement » dans la villa « les Moucherons » à l'angle sud-ouest de la rue de Bruxelles et de la rue de Londres[e 10],[b 12].
Le , date de la mobilisation pour la Première Guerre mondiale, le mandat de Fernand Recoussine est interrompu par sa mobilisation, il est remplacé par l’adjoint Jules Bailleux jusqu’en (7 mois), lui-même mobilisé, Jules Dachicourt lui succède de mars à (10 mois)[5].
- mais fait fonction de maire à partir du .
Louis Bonpain fera fonction de maire du au , date du retour de Fernand Recoussine qui retrouve son poste de Maire (3 ans et 2 mois). À noter qu’un vote s’est déroulé au sein du Conseil Municipal le pour confirmer la fonction de maire de M. Bonpain et élire un conseiller faisant fonction d’adjoint (M. Dramard)[5].
1914 – 1918 : La Première Guerre mondiale surprit Le Touquet-Paris-Plage en pleine prospérité. 6 000 réfugiés belges venus d'Ypres et de nombreux blessés de guerre britanniques et français trouvèrent un refuge accueillant dans les nombreux hôtels réquisitionnés (liste des hôtels)[e 12]. La municipalité d'Ypres y élit domicile pendant les hostilités. Le casino de la forêt fut transformé en hôpital militaire avec comme nom « Duchess of Westminster hospital ». Le vapeur SSO Socotra Newcastle, bâtiment de 4 000 tonnes et de 150 mètres de long, revenant de Sydney avec une très lourde cargaison, vient de se perdre et s'échoue dans la nuit du 25 au 26 novembre 1915. Les causes du naufrage ne sont pas connues et les bruits les plus fous courent à ce sujet[b 15]. Une violente tempête le 1er décembre 1915 déchire sa coque en deux. But de promenade de nombreux Touquettois à marée basse, son épave restera longtemps ancrée dans le sable[c 4]. Le Touquet-Paris-Plage est bombardé en mai 1918[e 12]. C'est à la faveur de cette communion franco-britannique que la station poursuivit son développement.
-
Fernand Recoussine, après avoir retrouvé son poste le , ne sera réélu maire que le .
Le produit des jeux s'élève à 764 206 francs
On compte 493 électeurs et le produit des jeux s'élève à 4 181 391 francs.
La population s'élève à 2 566 habitants, le produit des jeux à 5 683 183 francs et on enregistre 24 constructions nouvelles.
Le produit des jeux s'élève à 5 028 937 francs, on dispose de 1 600 chambres d'hôtelset on enregistre 60 constructions nouvelles[d 14].
On dénombre 104 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 7 665 856 francs. On plante des tilleuls rue de Metz, on plante des arbres également avenue John Whitley, on aménage la place plantée à l'angle nord-est de la rue de Metz et de la rue de Bruxelles et on aménage également le rond-point du Golf. On établit des trottoirs rue de Londres. On construit les serres municipales avenue du Dix-huit juin (anciennement chemin des Hénons). Le conseil municipal décide de financer un nouveau pont routier en béton entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[d 14],[5].
On dénombre 89 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 11 334 255 francs et il y a 644 électeurs.
-
Dans les années 1930 Ian Fleming créateur de James Bond 007 vient régulièrement au Touquet-Paris-Plage faire la fête avec des amis, cela lui donne l'idée de son roman « casino royal ».
Dans les années 1920 et les années 1930, Raymond Maillot, dirigeant sportif du Touquet-Paris-Plage, contribue beaucoup au développement de l'athlétisme au Touquet-Paris-Plage[k 16].
Le Touquet-Paris-Plage reçoit l'appellation d'unique « Perle de la Côte d'Opale », en 1925, dans un article du magazine Les Échos Mondains, rapportant les propos d'André de Fouquières[Note 2],[f 2].
On dénombre 180 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 21 825 371 francs[d 16].
On dénombre 3 244 habitants et 100 constructions nouvelles. Le produit des jeux s'élève à 37 713 051 francs, le Touquet-Paris-Plage se classe troisième derrière Deauville, premier avec 44 853 000 francs, et Biarritz deuxième avec 37 713 051 francs.
On construit, le nouveau Grand-Hôtel sur les plans de l'architecte Raoul Jourde, la deuxième partie de l'Hôtel Westminster (110 à 250 chambres), on agrandit, l'hôtel du Golf de 80 chambres, et la clinique municipale. On démarre la construction des magasins, avenue du Verger.
Il y a 902 électeurs, 456 abonnés au téléphone et 137 constructions nouvelles. Le produit des jeux s'élève à 45 001 041 francs, le Touquet-Paris-Plage est devenu le premier casino de France. Allen Stoneham meurt à Londres le . On agrandit la mairie et l'école des filles. On procède à l'établissement de la place Quentovic et on transforme et on améliore la place de l’Hermitage et l’avenue du Verger.
Il y a 926 abonnés au téléphone, 109 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 58 573 652 francs. La canalisation d’eau entre Rombly (ancien village) et la Digue du Touquet-Paris-Plage est doublée. Le Grand-Hôtel du Touquet-Paris-Plage est démolit reconstruit ; l'hôtel White-star est construit à l'angle nord-ouest de la rue Saint-Jean et de la rue de Metz. On agrandit l'école des filles rue de Londres et on construit les bains douches rue Joseph Duboc. On élargit l'avenue du Château, on trace le boulevard de la Canche et on plante le square Charles-Bernier. On double la canalisation d'eau entre Rombly et la digue par nécessité quantitative. Le tortillard entre Berck et Paris-Plage est supprimé. L'auto-moto club est fondé et le club hippique (regroupement de la société des courses, du Touquet drags Hounds et de la sociétété hippique) est créé. La fondation du groupement artistique du Touquet-Paris-Plage est créé avec comme président Jan Lavezzari. Réalisation d'une étude de l’ingénieur Nijhoff pour un port de yachts en baie de Canche. On joue une revue locale « ohé ! caddy ! y z’arviennent ».
Il y a 18 605 habitants le , 98 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 53 852 017 francs, on compte 123 hôtels et pensions avec 3 567 chambres[d 18]. Il y a 1 313 électeurs et 926 abonnés au téléphone. Liquidation de la commission des chemins[5]. Le Prince de Galles préside la semaine hippique des jeunes cavaliers anglais[k 5]. La structure omnisports se scinde en deux : l'USTPP et les dissidents de l'Olympic touquettois (OT). Les deux équipes de football se rencontrent dans des derbys aussi acharnés qu'anachroniques[k 8]. Le « Chat Bleu » s'installe à l'emplacement actuel[k 12]. Inauguration du tir à l'arc avenue Joseph-Louis Sanguet. Achèvement d'un troisième terrain de Golf : 27 000 m3 de terre végétale sont amenés. On agrandit l'hôtel Bristol et le Grand-Hôtel. Le casino de la plage est démoli et reconstruit. Construction de l'hôtel Alexandra, à l'angle nord-est du boulevard Daloz et de l'avenue Saint-Louis, reconstruction du Normandy. L'hôtel Scampolo est inauguré. L'école, rue de Bruxelles est agrandie et la recette municipale est installée à l'ancien bureau de poste, rue de Londres. Le conseil municipal vote la création d'un aéroport. Construction d'un groupe de six logements pour le personnel municipal, rue de Montreuil[d 19].
Il y a 1 321 électeurs, 1 024 abonnés au téléphone, 61 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 41 803 061 francs. On agrandit l'hôtel Hermitage et on modernise et agrandit l'hôtel des Anglais avec 120 chambres nouvelles. On procède à la mise en place du réseau d'égout, le premier secteur est opérationnel le et on inaugure, en présence du maire, l'usine des égouts, boulevard de la Canche. On construit l'hôtel de ville et on commence la construction de la piscine[5],[d 19],[d 20].
Il y a 3 880 habitants, 1 279 électeurs, 1 038 abonnés au téléphone, 27 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 20 411 496 francs, on compte également 120 chômeurs. Achèvement du réseau d’égouts. Il existe déjà, au sein de l'harmonie municipale, une formation animée par J. Hagneré et A. Foucard, organiste de l'église, qui s'appelle la « Caddy Harmonie Jazz ». On procède à l'arasement de l’épave du Mérida, navire américain chargé de blé, échoué en baie de Canche, le . Un film sur le Touquet est fait par la Gaumont.
Il y a 1 230 électeurs, 1 092 abonnés au téléphone, 11 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 9 081 724 francs, on compte 200 chômeurs. La ducasse a désormais lieu Place Quentovic. On tourne des scènes de deux films, « occupe toi d’Amélie » 1932 de Richard Weisbach et Marguerite Viel avec Jean Weber et Aimé Clariond et « une faible femme »1933 de Max de Vaucorbeil avec Meg Lemonnier, André Luguet et P. de Guingand. On rétablit les trains de plaisir par la compagnie des chemins de fer du Nord. On compte 1 366 atterrissages à Merlimont, la volonté de construire un aéroport au Touquet-Paris-Plage est de plus en plus forte[i 14]. On procède à la démolition de la villa Saint-Jean, villa des débuts de Paris-Plage, angle boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui) et rue Saint-Jean.
Il y a 1 195 électeurs, 932 abonnés au téléphone, 11 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 14 330 131 F, on compte encore 80 chômeurs. On installe 600 lampes d’éclairage public. Le club de football accueille un jeune joueur, Lucien Leduc, qui deviendra professionnel et international, puis entraîneur[k 8]. On inaugure les tribunes en ciment du club de tennis[k 3].
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Il y a 1 171 électeurs, 915 abonnés au téléphone, 15 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 16 630 127 francs. Agrandissement de deux classes à l’école des filles. On surélève l’hôtel Métropole et on établit l’hôtel Terrasse Fleurie face à la gare du tramway. On lotit les terrains entre le boulevard de la Canche et le boulevard d’Artois. La commune fait l'acquisition du square des tennis (entre l'Hermitage et les tennis), et procède, à la pose de 3 km de bordures de trottoirs en ville, à la réfection de la rue de Paris et de l’avenue de l’Atlantique, à la terminaison des trottoirs gazonnés du boulevard Daloz et à l'aménagement du rond-point du Royal Picardy. On rétablit les drags avec meute[d 21],[5].
Sorte d’Eldorado balnéaire jusqu’à la crise de 1929, la station connut encore quelques heures de gloire, avec notamment les séjours de Ravel, à la villa La Floride[k 27]., et l’établissement en 1934 du riche auteur britannique P. G. Wodehouse qui y vécut jusqu’à son arrestation par les Allemands en 1940. Il était propriétaire d'une des plus belles villas Low Wood (voir dans le dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage pour plus d'informations).
Il y a 1 247 électeurs, 1 006 abonnés au téléphone, 13 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 14 414 387 francs dont 431 425 francs à Noël. Création de la première saison touristique de Noël, une affiche annonçant cet événement est créée par le peintre, d'origine touquettoise, Robert Rodrigue. On compte 180 chômeurs. Le Docteur Pouget est réélu maire le . La commune fait l'acquisition du parc des Pins, du jardin public, du parc de l’avenue des Pyroles, de la raquette du Paradis-Thérèse et du parc d’Artois. On élargit à 30 m l’avenue François-Godin (anciennement chemin des Hautures). Acquisition, par la commune, de l’estacade Dachicourt et inauguration du club-house du cercle nautique, premières régates sur la Canche depuis 1914. On inaugure le square Édouard Lévêque[d 21],[d 22],[5]. Une caserne des pompiers est construite à l'endroit de l'actuel du centre des finances publiques, 164, rue Andreï-Sakharov[k 10].
On recense 3 560 habitants. Il y a 1 232 électeurs, 992 abonnés au téléphone, 12 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 14 569 057 francs dont 373 619 francs à Noël. Il y a plus de 300 élèves et seulement 6 classes à l’école des garçons. La compagnie du tramway remplace ses voitures par des autobus. On aménage l’ancien bureau de poste, de la rue de Londres, en perception. La commune procède : à l'établissement de trottoirs, Grande-Rue (aujourd'hui rue Jean-Monnet), rue de Metz, rue de Paris et boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui) ; à la construction du garde-corps le long du parc des Pins; à la réfection de la rue Saint-Jean et des rues perpendiculaires à la mer ; à l'élargissement et à l'aménagement de l’avenue du Verger et de la Place de l’Hermitage ; à l'établissement du parking Ridoux ; au gazonnement du parc des Pins ; à l'établissement du square, à l'angle nord-est de la rue Joseph-Duboc et de la rue de Moscou et à l'aménagement du grand dépôt de la voirie, boulevard de la Canche, et du petit dépôt de la voirie rue Joseph-Duboc[d 22],[5].
Il y a 1 183 électeurs, 905 abonnés au téléphone, 10 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 25 906 678 francs. On construit les lavatories du parc des Pins et de la plage (face à la Grande-Rue (aujourd'hui rue Jean-Monnet)). On procède, au drainage du terrain de l’aéroport, à la réfection des routes du quartier Quentovic et du boulevard de la Canche. La commune fait l'acquisition du terrain Robard, face à la poste, rue de Metz. 0n joue à la roulette au casino.1re grande saison de polo. Le cercle nautique compte 51 bateaux[d 22],[5].
À l'aéroport, on a enregistré 3 478 appareils et 10 600 passagers à la grande satisfaction du commandant de l'aéropor Maurice Séneschal, chevalier de Légion d'honneur[48]. Il reçoit la « coupe du bon accueil » de l'aéro-Club de France[i 18].
Il y a 1 165 électeurs, 957 abonnés au téléphone, 21 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 32 994 827 francs. On compte 4 000 habitants l'hiver, 30 000 en saison[d 23],[5]. 2 000 villas possédant toutes eau, gaz, électricité, tout à l'égout, palaces, hôtels de toutes classes, pensions de famille, forment la plus coquette des villes s'étendant de la mer à la forêt. La municipalité procède à l'acquisition d'un nouveau terrain afin d'augmenter la sécurité de l'aéroport[i 18]. Maurice Vernes, membre de la société académique du Touquet-Paris-Plage, baptise la station du nom « Jardin de la Manche »[i 18].
Il y a 1 160 électeurs, 739 abonnés au téléphone, 52 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 24 896 293 francs. On compte, environ, 6 000 habitants en décembre. On construit un 2e hangar à l’aéroport. Il y a 650 points lumineux d’éclairage public[d 23],[5]. L'école des filles comporte huit classes, celle des garçons neuf classes[k 1]. Le sémaphore est surélevé et doté d'un téléphone public[k 15].
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300 Touquettois sont prisonniers de guerre. Les hôtels et villas sont réquisitionnés pour les cantonnements. Il n’y a plus de transport en commun entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage (jusqu’en 1945)[d 23],[5].
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De 1940 à 1944, les Allemands occupent la ville, hôtels et villas sont pillés. En 1943, ils démolissent le prestigieux hôtel Atlantic au profit de l'organisation Todt afin d'en récupérer les matériaux qui sont envoyés en Allemagne par train[a 9]. Sur chaque wagon, était inscrit « dons des français à leurs amis allemands »[e 10].
Les Allemands prennent comme cible d'artillerie le SSO Socotra Newcastle, navire échoué, côté sud de la plage, depuis 1915 et en réduisent considérablement le volume[k 30].
Le , Jules Pentier est nommé maire.
En décembre, la ration alimentaire est composée de 250 g de pain par jour, 1⁄4 de litre de lait, par jour, pour les enfants et les vieillards, 3⁄4 de litre de lait, par jour, pour les nourrissons, 180 g de viande par semaine, 10 kg de pommes de terre par mois, 3 litres de vin par mois, 675 g de sucre par mois, 250 g de beurre par mois[k 31].
Le , 8 Touquettois sont arrêtés pour avoir caché un aviateur canadien, 2 sont acquittés, 3 sont condamnés aux travaux forcés, M. Lagache et Mmes Duquesnoy et Illidge et Gaston Brogniart, Roger Snoeck et André Baleuw sont condamnés à mort et incarcérés au fort de Bondues (Nord)[5],[d 24].
Le jeune secrétaire général de mairie de 37 ans, Fernand Holuigue, réussit, à partir de 1942, à éviter aux jeunes du Touquet-Paris-Plage, de 18 ans et plus, de partir au STO. La procédure, à mettre en place et qui est demandée par la Préfecture, consiste à convoquer les jeunes, de leur faire remplir des fiches et des questionnaires, après passage d'une visite médicale. Les dossiers complets doivent être transmis à la préfecture d'Arras, où le préfet délivre un récépissé sous forme de carte remise à chacun des jeunes, et sur présentation de laquelle leur seront remis les tickets de ravitaillement. Toute cette procédure devant déboucher sur une convocation afin de partir en Allemagne travailler dans le cadre du STO. Sauf que les documents n'arriveront jamais à la préfecture. Après plusieurs rappels, Fernand Holuigue reçoit la liste d'un inspecteur de la préfecture et, pour une deuxième fois, la procédure est relancée... mais, de nouveau, les dossiers n'arrivent pas à la préfecture... Cette fois, en 1943, c'est Paris qui dépêche un inspecteur au Touquet-Paris-Plage, les échanges sont vifs et menaçants des deux côtés, mais nous sommes en 1943, l'espoir a changé de camp, la guerre sera bientôt finie, et « L'on se retrouvera » dit-il à son interlocuteur lors du départ de celui-ci. Enfin, un commissaire de police est dépêché en mairie du Touquet-Paris-Plage, afin d'assister à la distribution des tickets de ravitaillement, et de nouveau, des échanges vifs et menaçants des deux côtés. Finalement, aucun jeune ne partit travailler en Allemagne. Fernand Holuigue, évitera de justesse, après dénonciation, l'arrestation et la déportation[49].
Construction du mur de l'Atlantique[e 15]. Installation de l’école des cadres de sous-mariniers de Hambourg à l'hôtel Westminster et dans les villas du quartier. Il y a de nombreux et fréquents bombardements de l’aéroport et des combats aériens au-dessus du Touquet. On comptabilise 350 femmes de ménage, payées par l’État français, dans les cantonnements allemands[5],[d 24].
En avril, on construit des abris pour les enfants des écoles et on procède à l'étaiement de nombreuses caves[5],[d 24].
Le , Gaston Brogniart, Roger Snoeck et André Baleuw sont fusillés au fort de Bondues (Nord).
En , les allemands détruisent le plongeoir de la piscine.
Le , dans la soirée, une bombe explosive tombe rue Joseph Duboc, derrière la clinique, ainsi que des chapelets de bombes incendiaires (ligne allant des rues de Londres et d’Étaples jusqu’au cimetière). Mme Maillot est tuée. Nombreux blessés. 106 familles à reloger. La clinique est gravement endommagée.
En décembre, on procède à la dispersion du matériel des pompiers[5],[d 24].
Le , Erwin Rommel arrive pour la première fois au Touquet pour inspecter le système de défense[j 3].
Le , devant les risques encourus par les élèves regroupés en un seul endroit lors des bombardements, le maire, Jules Pentier, décide la répartition suivante :
Le , l'accès des terrains entre le mur anti-tanks du boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui) et la mer est interdit.
Le , deuxième inspection du Maréchal Rommel, il en effectuera quatre en tout, il passe la nuit au soldatenheim de la villa « Rosetiles » avenue des Troènes.
Le , début de l'évacuation des femmes, des personnes âgées et des enfants dans la Nièvre, village de Poil et dans d'autres départements.
Le débute la pose de mines qui dure jusqu'en juin, d'abord boulevard de la Mer et rue de Paris, et ensuite rue de Londres et dans toutes les rues perpendiculaires à la mer, puis dans les dunes, au sud de l'avenue de l'Atlantique.
Le , face à la villa « La Forestière » avenue de l'Atlantique, Ernest Caloin et Robert Juilien sont blessés par un obus de DCA qui éclate sur la route.
Le , bombardement sur tout le secteur Royal Picardy et Hermitage-Hôtel, l'hôtel des Anglais est détruit par un incendie, de nombreux soldats allemands sont tués, en particulier à la villa « Rosetiles ».
Le , nouveau bombardement sur le secteur Royal Picardy et Hermitage-Hôtel, 4 civils tués et 32 soldats allemands.
Le , bombardement meurtrier, des centaines de bombes tombent en chapelet, en pleine ville, dans les rues Saint-Jean, rue Saint-Louis et de la Paix, l'église est durement touchée, plus tard dans la journée nouveau bombardement sur le Golf. Bilan de la journée 38 civils tués dont la moitié de Touquettois, parmi ceux-ci, Léonce Becquelin, le cordonnier et conseiller municipal et Michel Crépin et sa femme Rachel Foubert, qui sont morts en fuyant le bombardement, en sautant sur une mine, dans les dunes proche du camping Stoneham de l'avenue François Godin.
Le , bombardement du quartier nord.
Le , nouveau bombardement dans le quadrilatère situé entre les rues Metz, de Moscou, de Montreuil et Dorothée. On compte morts dont le maire Jules Pentier tué dans les bureaux de son entreprise, rue de Montreuil, il est enterré rapidement au cimetière par des Touquettois dont M. Muselet, gardien du cimetière et Robert Guiot, futur employé de mairie du Touquet-Paris-Plage. Jules Pentier est remplacé par Armand Durand, le doyen d'âge[50].
Au total, durant le mois de juin, il tombe 2 000 bombes et 49 civils sont tués. On compte 2 000 bâtiments de sinistrés.
Le , il y a encore 1 300 habitants, il n'en reste plus que 350, le .
Le , repli des derniers habitants vers Montreuil et ses environs, il ne reste, au Touquet-Paris-Plage, que 3 gendarmes et 2 gardiens de phare.
Le , le nombre de villas réquisitionnés par l'armée allemande ou situées en zone interdite s'élève à 546.
Le , les Allemands font sauter les deux phares, le beffroi de l'hôtel de ville échappe à la destruction grâce à une astuce du gardien de phare qui fait croire aux allemands que des blessés se trouvent dans les sous-sols de la mairie[50].
Le , la commune est libérée par l'armée canadienne[e 15].
Le , envoi d’une circulaire à toutes les familles évacuées.
Fin septembre, première réunion du conseil municipal avec 7 personnes[d 25],[5].
Le , retour du maire, Jules Pouget, qui avait été expulsé avec une partie du conseil municipal pour avoir refusé de se soumettre aux ordres des autorités occupantes.
À partir d'octobre, on utilise la grande salle de l'hôtel de ville comme église[50].
En novembre, démarrage des travaux de déminage par la rue Saint-Jean.
Le , l'électricité est rétablie.
Le , l'eau est rétablie[k 32].
Le , Aimé Pecceu et Eugène Dessouliers, démineurs bénévoles, sont tués par l’explosion d’une mine, rue Saint-Jean, près de l’angle de la rue de Londres. Depuis une plaque commémorative a été posée à cet endroit[d 25],[5].
En décembre est créé un service local de déminage et de désobusage sous la responsabilité de René Béchu (une rue du Touquet-Paris-Plage porte son nom), 7 volontaires démineurs sont morts pour la France[50].
On recense 106 745 mines[f 3] (38 620 en ville, 54 125 dans les dunes, le champ de course et l'aérodrome, 13 800 sous les maisons et 200 dans la piscine), ce qui fit du Touquet-Paris-Plage, la commune la plus minée de France[d 26].
La commune commence le déminage de l’agglomération principale et de la plage. Des démineurs sont tués : Pulido, le , Parédès le , Didderich et Piris, le , 4 civils seront également victimes des mines. 13 Touquettois sont morts pour la France pendant la guerre. La rue de Moscou, dont les Allemands avaient fait changer le nom, elle s'appelait rue de Cucq, retrouve son nom en présence de prisonniers russes[5],[d 25].
Le , le gaz est rétabli[k 32].
En , commence la destruction du mur de l'Atlantique, murs bétonnés qui obstruaient les accès des rues, à partir du boulevard de la Mer.
Les et , élections municipales, et le , le docteur Jules Pouget est réélu maire[5],[d 25].
Le , 150 prisonniers de guerre allemands arrivent pour participer au déminage et à la reconstruction de la ville, ils s'installent dans les blockhaus de l'avenue François Godin, ils sont suivis d'un autre groupe de 150 le puis d'un troisième groupe de 100 en septembre. Ils quittent le Touquet-Paris-Plage en . Sur les 400, 38 seront tués et 85 seront blessés lors du déminage, ils sont enterrés au cimetière militaire allemand, avenue de la Canche. En , les 238 corps qui s'y trouvent sont exhumés afin de les rassembler dans un autre cimetière[j 4].
En septembre, on replante le parc des Pins et le parc d’Artois.
Le , Jules Pouget est réélu conseiller général du canton[5],[d 25].
Le , le beffroi de l’hôtel de ville est utilisé comme phare[k 33].
Le déminage est terminé. On recense 3 296 habitants, 2 205 électeurs et électrices et 339 abonnés au téléphone, le produit des jeux s'élève à 13 459 370 francs[5],[d 25]. L'organisation de secours des sapeurs pompiers devient centre principal de secours, l'effectif est porté à 60 hommes disposant de 11 véhicules[k 10]. On dénombre, pour cette année 1946, 565 passagers et 161 atterrissages[i 21]. Roger Sueur est nommé président de TAC football, il aura deux périodes à ce poste, 1946 à 1966 et de 1972 à 1982[k 8]. Réouverture du cercle nautique. On établit l'avenue circulaire avec les prisonniers allemands[5],[d 25].
À Pâques, on compte 500 chambres dans les hôtels, l'hôtel Westminster, victime du bombardement, est rouvert avec 50 chambres.
Le , une partie de l’église Sainte-Jeanne-d’arc est utilisée à nouveau. On ré-inaugure l'aéroport, la piscine avec 50 cabines et un plongeoir provisoire, le golf avec 9 trous, le tennis avec 6 courts et le casino de la plage. 3 journées de course et de concours hippique sont organisées[e 15],[5],[d 25].
Le , le premier drag d'après guerre est organisé.
Le , l’aéroclub devient propriétaire d’un avion Stampe[5],[d 25].
Il y a 2 434 électeurs et électrices et 474 abonnés au téléphone. On enregistre 6 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 21 113 490 francs. On procède à la plantation d’oyats dans les dunes au sud de la commune. On enregistre à l’aéroport, 1 370 mouvements et 4 520 passagers. Temps magnifique pendant la saison, il y a de nombreux incendies de forêt. L'abbé Jean Bille est le vicaire de la paroisse de 1947 à 1961, il organise des colonies pour les enfants touquettois de 1955 à 1960, en France et en Suisse[k 34],[5],[d 27].
En juin, démarrage de la reconstruction du pont-route Le Touquet-Étaples qui avait été détruit par les Allemands le .
Les 19 et , élections municipales qui voient la réélection de Jules Pouget.
En novembre, congrès du Réarmement moral au casino de la plage[5],[d 27].
Il y a 2 439 électeurs et électrices et 557 abonnés au téléphone. On enregistre 31 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 39 095 800 francs. Le prix de l'eau est de 14,96 francs le m3.
Le , un arrêté préfectoral rattache les terrains de l'aéroport au territoire de la commune.
Le , le cargo anglais « bédale » s’échoue face à l’avenue de l’Atlantique mais peut repartir le lendemain.
En juillet, le conseil municipal décide la construction d’une nouvelle digue.
Le , réouverture de l'hôtel Bristol.
Le , atterrissage du premier hélicoptère (américain) à l’aéroport[5],[d 27].
Le , premiers atterrissage, en provenance de Lympne, d'un Bristol 170 de la compagnie Silver City Airways[i 22].
Le , inauguration d'un club-house au cercle nautique.
Le , un arrêté préfectoral approuve le plan d’aménagement et d’urbanisme de la commune.
Le , le maire, Jules Pouget, est élu sénateur[5],[d 27].
En décembre, un nouveau terrain de football est inauguré au centre sportif, avenue Joseph-Louis-Sanguet[k 8].
Il y a 2 428 électeurs et électrices, 598 abonnés au téléphone, 62 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 59 568 425 francs, le prix de l'eau est de 26,40 francs le m3 et l'essence est de nouveau en vente libre. Après la guerre, on refait les pelouses de la digue et on reconstruit le plongeoir de la piscine, sur les plans de l'architecte Louis Quételart. Le Royal Picardy est reconstruit partiellement, on réaménage 60 chambres. Flavio Cucco, venant de Monaco, transforme en restaurant une petite boîte de nuit, il propose des spaghettis et du foie gras. Rapidement, l'établissement s'agrandit et sa carte devient gastronomique. En 1968, le homard est proposé pour 32 francs, c'est dans ce restaurant que Serge Gainsbourg fait ses débuts au piano[k 11]. Naissance du Touquet-Athletic-Club (T.A.C.) Volley-ball sous l'impulsion de Paul Olombel[51]. Maxence Van der Meersch achète, en 1949, une villa au Touquet-Paris-Plage, il l'appelle La Maison dans la dune, (rebaptisée Sandhill aujourd'hui), du nom de son premier ouvrage, elle est située à l'angle de l'avenue Maxence Van der Meersch et de l'allée des Chèvrefeuilles[k 35].
Les 12 et , se déroule le congrès départemental des anciens prisonniers de guerre.
En avril, se déroule le congrès national des étudiants.
Le , adjudication par la coopérative de reconstruction de la première tranche de travaux (casino de la forêt, hôtel Westminster, hôtel Bristol et piscine).
Les 23 et , concours de la race chevaline boulonnaise à l’hippodrome.
Le , ouverture du pont rose d'Étaples après la destruction du précédent par les Allemands.
Il y a 2 485 électeurs et électrices, 628 abonnés au téléphone, 57 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 85 435 055 francs et le prix de l'eau est de 30,50 francs le m3[d 28],[5]. On procède à la remise en état de la digue, dallage et nouveau garde-corps[e 5], à la reconstitution du jardin d'Ypres et à la reconstruction du lavatory de la plage, face à la Grande-Rue (aujourd'hui rue Jean-Monnet)[d 28],[5]. La villa Les Drags anciennement Bel Mesnil est achetée par le docteur Pierre Fouchet, chirurgien et son épouse Christiane Motte, afin de réaliser la clinique des Drags[k 36].
Les religieuses de l'école de la rue de la Paix, aidées de la paroisse, rachètent la villa Wood Side à la famille Hoppenot. Elle prend le nom d'école Jeanne d'Arc[52].
En mars, l'aéro-club bâtit son troisième hangar.
Le , rallye aérien franco-britannique à l’occasion de l’inauguration du nouveau monument Douglas Haig à Montreuil.
Le , réouverture du casino de la forêt.
Le , inauguration du nouveau bar des tennis[d 28],[5].
Le , grande fantasia de spahis à l'hippodrome de la Canche[k 5].
Le , course d'avions Birmingham-Le Touquet[d 28],[5].
Il y a 2 561 électeurs et électrices, 77 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 110 341 430 francs, le prix de l'eau et du gaz sont, respectivement, de 32,20 francs et de 30,00 francs le m3. L'estacade du cercle nautique est reconstruite et on voit, de nouveau, des chars à voile[d 28],[5].
Le , Maxence Van der Meersch, soigné par le docteur Pierre Ferrier, meurt de la tuberculose dans sa villa La Maison dans la dune au Touquet-Paris-Plage. La commune lui rend hommage en donnant son nom au collège de la ville et à l'avenue où se trouvait sa villa[k 35].
Le , rétablissement de la fête des fleurs[d 28].
Il y a 2 549 électeurs et électrices, 663 abonnés au téléphone, 79 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 137 188 360 francs, le prix de l'eau est de 45,66 francs le m3[d 28],[5]. Construction de, 18 logements avenue de Picardie destinés aux cadres de la commune[k 37], de la tribune au centre sportif, avenue Joseph-Louis-Sanguet et achèvement des trottoirs gazonnés du boulevard Daloz. Arrêt définitif de la fabrication du gaz, avenue des Phares au Touquet[d 28],[5]. La commune vend 10 terrains situés avenue de Suffren, sur ces terrains sont construits des maisons pour la population permanente dans le cadre du « Groupe des Castors »[k 37]. Construction de 13 logements par le bureau d’aide sociale (le foyer Quentovic)[d 28],[5]. Une entreprise obtient l'autorisation d'araser le SOCOTRA[k 30].
Le , c'est la première distribution des prix aux écoliers qui marque le retour à la normale, après la guerre[k 1].
Le , inauguration du terrain de camping Stoneham, avenue François Godin[d 28],[5].
Le , voit le retour des concours d'élégance automobile, arrêtés en 1938[k 18].
En septembre, 1er grand tournoi international de bridge au casino de la forêt.
Le paraît le décret, au journal officiel, nommant chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur, Armand Durand, adjoint au maire et maire pendant l’occupation[d 28],[5].
Il y a 2 487 électeurs et électrices, 693 abonnés au téléphone, 97 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 130 335 840 francs[d 28],[5]. La ville cède le reste de terrains rue Ribot à la société d'H.L.M., qui réalise un programme de construction de maison pour la population permanente[k 37]. L'orgue de l'église Sainte Jeanne d'Arc est restauré par Jean Decroix, facteur d'orgue à Marles-les-Mines[k 20]. Exécution de la 1re partie de la nouvelle piste 07-25 (800 m) de l’aéroport. Installation du terrain de camping de la Canche[d 28],[5].
Pentecôte, premier tournoi international de hockey sur gazon.
Le , mort à Paris de Fernand Recoussine, maire de la commune de 1912 à 1925[d 28],[5].
On recense 3 625 habitants. Il y a 2 482 électeurs et électrices, 758 abonnés au téléphone, 122 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 164 880 070 francs, le prix de l'eau est de 47,06 francs le m3. Construction dans le cadre du « Groupe des Castors » de logements par les sapeurs-pompiers. Création d'un golf miniature sur la digue (ladies putting club). Construction des égouts pluviaux boulevard d'Artois. Exposition de documents pour le 10e anniversaire de la libération. Reprise du casino de la forêt par M. Abecassis. Exécution de la seconde partie de la nouvelle piste 07-25 de l’aéroport (de 800 m à 1 200 m), cela nécessite la création de l’avenue du Touquet[d 29],[5]. Fin de la reconstruction de l'église (garnitures du maître-autel en fer forgé dues au maître Jean Lambert-Rucki) et consécration de l'église par Victor-Jean Perrin[e 5], l'annexe sera construite entre le et le . Ouverture de la clinique Les Drags, avec un bloc opératoire et la possibilité d'accueillir vingt-six patients en hôtellerie, la maison du gardien a été agrandie et aménagée pour la résidence de la famille Fouchet et ses quatre enfants[k 36]. Le tournoi de Pentecôte de hockey sur gazon élit domicile au Touquet-Paris-Plage[k 38].
Le , inauguration du groupe de 18 logements, avenue de Picardie et inauguration du 1er groupe de logements pour personnes âgées (foyer Quentovic)[d 29],[5].
Il y a 2 466 électeurs et électrices, 770 abonnés au téléphone, 121 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 203 974 990 francs. On modernise l’ éclairage public (fluor) avec 671 points lumineux. Réalisation des trottoirs gazonnés boulevard d'Artois. Construction de 9 abris en forêt[d 29],[5]. On agrandit l’aérogare de l'aéroport[d 29],[5]. On procède au lotissement des terrains au sud de l’avenue de l’Atlantique.
En avril, Jules Pouget est réélu conseiller général.
À Pâques, remise en exploitation du 9 trous au golf.
Le , étape à l'aéroport du grand rallye aérien du cinquantenaire de la Fédération aéronautique internationale[d 29],[5].
Les 25 et , le 11e congrès des déportés du travail se réunit au cinéma le Djinn, rue de Metz[k 26].
Le , hippisme, grand prix de gentlemen avec le prince Ali Khan et le colonel Peter Townsend[k 5].
Le , grand festival interallié au champ de courses de l'hippodrome.
Le, mort d'Armand Durand qui fit fonction de maire, à deux reprises, entre 1942 et 1944[d 29],[5].
Il y a 2 576 électeurs et électrices, 869 abonnés au téléphone, 73 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 235 848 005 francs. Construction de 20 HLM dans le secteur de l'aéroport et de 20 autres au quartier quentovic. Transformation du Grand Hôtel en hôtel de la Mer. Construction d'une nouvelle serre. Établissement du jardin du phare. À la suite des bombardements pendant la guerre, démolition de l’hôtel des anglais. Surélévation de la tour de contrôle, à l’aéroport. Installation d'une statue intitulée « Femme nue », réalisée par le sculpteur Lucien Gibert, et d'un miroir d’eau, aux 18 magasins avenue du Verger. Éclairage public, 746 points lumineux[d 29],[5]. Le « Blériot Club » est le premier club d'aéroplage créé en France et qui est à l'origine de la fédération française de char à voile[k 39]. L'école publique voit s'ouvrir un cours complémentaire mixte[k 1]. L'école Jeanne d'Arc, avec ses quatre classes, est confiée aux religieuses de la Sainte-Union[k 1].
Le , le duc d'Edimbourg est à l'aéroport.
Le , pose de la 1re pierre du centre des sapeurs pompiers[d 29],[5].
Le , Bernard Chochoy, secrétaire d'État à la reconstruction et au logement, inaugure les motels de la « résidence du Golf » réalisés sur les plans de l'architecte Maurice Gridaine[k 40].
Le , pose de la 1re pierre du 2e groupe de logements pour personnes âgées (foyer d’Artois)[d 29],[5].
Le , le service Flèche d'argent, ancien service de la SNCF, qui reliait Paris à Londres en combinant le train et l'avion, est inauguré[53].
Le , rachat du domaine du Touquet syndicate Limited par M. Bell : Vincent Stoneham, fils d'Allen Stoneham, cède le domaine du Golf à des promoteurs britanniques, les Bell[k 24].
Il y a 2 509 électeurs et électrices, 915 abonnés au téléphone, 96 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 252 863 450 francs. Le prix de l'eau est de 46,40 francs le m3.
Naissance des Échos du Touquet dont le directeur-gérant est Léonce Deprez et Jules Pouget le rédacteur en chef.
L'église Jeanne d'Arc est agrandie sur l'avenue de la Paix.
Plantations de pins dans les dunes, devant la digue Ridoux, aujourd'hui boulevard Thierry-Sabine.
À l'aéroport, on procède à l'allongement de la piste 14-32 (devenue 13-31 dans les années 2000).
Premiers trottoirs en tarmacadam rouge.
Élargissement et trottoirs gazonnés avenue de l’Atlantique.
Réfection de l’avenue du Château.
Inauguration, fin juin, du centre des sapeurs-pompiers, rue Joseph-Duboc.
Construction de 2 classes provisoires à l’école des garçons[d 30],[5] par M. Leroy-Merlin, entrepreneur.
Les locaux de l'école Jeanne d'Arc, vite trop petits, suscitent un transfert dans la villa Wood Side avenue du Maréchal Foch. Les petits restent dans la garderie Sainte-Anne[k 1].
Il y a 2 752 électeurs et électrices, 989 abonnés au téléphone, 67 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 269 881 310 francs. Le prix de l'eau est de 50 francs le m3. Construction de l’établissement des bains-douches (ouvert en décembre), rue Joseph-Duboc et de la salle de gymnastique, rue de Moscou. Démolition de l’usine à gaz de l'avenue des Phares et de 9 blockhaus avenue François-Godin. Plantation d’un espace vert situé à l'angle sud-est de la rue de Metz et de la rue de Montreuil, aujourd'hui square Jules Pentier. Acquisition des terrains Ridoux, avenue Jean-Bart pour espace vert (6 100 000 F)[d 30],[5]. Depuis cette année, selon le projet de l'architecte anglais Trofimov, le « Touquet Syndicate Ltd » développe un nouveau plan général de lotissements, constitués de hameaux, desservis par des voies en impasse, en formes de raquettes[k 41]. La ville construit, pour la population permanente âgée, avenue Jeanne-d'Arc, la résidence Jeanne d'Arc[k 37]. Le service télégraphique du sémaphore est fermé[k 15]. La commune, sous l'égide de Fernand Holuigue, secrétaire général de mairie et de Robert Obert, président du syndicat d'initiative, accueille les 33e championnats de France d'Échecs[k 42].
Le , passage du tour de France cycliste.
Les 30 et , tournoi de tennis professionnel avec Ken Rosewall, Tony Trabert, Pancho Segura, Lew Hoad.
Le , décret de promotion de Jules Pouget au grade de commandeur dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
Le , la commune accueille une étape du tour de France automobile[d 30],[5].
Il y a 2 734 électeurs et électrices, 975 abonnés au téléphone, 60 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 302 408 045 francs. la commune est 1re ex-aequo des villes de France fleuries. Envoi de 7 000 cartes postales en moyenne par jour pendant la saison. Début de la construction de la nouvelle digue (761 cabines et 1 200 places de parking) et construction de la nouvelle aérogare de l'aéroport. La piste 14-32 de l'aéroport est portée à 1 500 m. L’aéroport est classé 2e de France en unités trafic et on y accueille les premiers no-passport. Acquisition, par la commune, d’une partie des terrains du phare et M. Guilhem-Pacquet fait don de terrains à la commune contre mise en état des routes de son lotissement. Extension du terrain du camping Stoneham. Création d'un parking rue de Montreuil[d 30],[5]. Naissance de la SATRT (société anonyme des transports routiers du Touquet) qui devient rapidement « Express Auto », cette société créée par J.H. Sainsard, RGJ Burrows et Cécil Judd dit Charly, a pour mission de transporter des véhicules neufs provenant d'Angleterre vers Paris, via l'aéroport du Touquet-Paris-Plage[i 23]. On ajoute quatre nouvelles classes à l'école Jeanne d'Arc[k 1].
Le , réélection, comme maire, du docteur Pouget.
Les 13 et , 1er rallye automobile du Touquet-auto-moto (TAM)[d 30],[5].
Le l'aéroport accueille le général de Gaulle en visite dans la région[i 24].
En décembre, la télévision au Touquet est captée depuis l’émetteur de Bouvigny-Boyeffles[d 30],[5].
Il y a 2 747 électeurs et électrices, 1 001 abonnés au téléphone, 10 constructions nouvelles, le produit des jeux s'élève à 3 344 316 nouveaux francs. Le prix de l'eau est de 50 nouveaux francs le m3. Établissement de l'avenue des Anglais. Achèvement du 1er tronçon de l’avenue Circulaire (aujourd'hui, avenue Louis-Quételart), entre les avenues François Godin et du Touquet. Établissement des trottoirs dans le quartier sud de l’avenue de l’Atlantique. Construction d’égouts-vannes dans le quartier Quentovic. L'éclairage public compte 1 175 points lumineux. Démolition de blockhaus avenue François Godin. Construction de la poissonnerie dans l'aile sud du marché couvert, de l’abattoir intercommunal d’Étaples et d'un préau à l’école des filles rue Saint-Georges. Création d'un 3e terrain de jeux au centre sportif, avenue Joseph-Louis-Sanguet. Acquisition et transformation de l’immeuble Sainte-Famille et acquisition d'un terrain à l'angle, sud-ouest, de la Grande-Rue (aujourd'hui rue Jean-Monnet) et de la rue de Metz pour un espace vert. Établissement d'un karting, par la famille Partouche, sur la nouvelle digue, côté nord[d 31],[5].
Le : inauguration de la nouvelle digue, dont les travaux avaient commencé en 1959, avec (1 200 places de stationnement et 761 cabines)[e 5]. Elle est large de 70 m et comporte 17 escaliers vers la plage, l'ouvrage est construit à 1,50 m en contrebas afin de préserver la visibilité des promeneurs et de rendre invisible les voitures[k 43].
Les 14 et , concours complet d’équitation[d 31],[5].
Le , pour la « Flèche d'argent », la SNCF décide de relier l'aéroport du Touquet-Paris-Plage à la ligne Paris– Boulogne-sur-Mer – Calais[53].
Il y a 2 805 électeurs et électrices, 1 050 abonnés au téléphone, 107 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 2 504 063 nouveaux francs. L'éclairage public compte 1 235 points lumineux. On compte 36 000 voitures lors du week-end des 12 et .
On achève l’avenue Circulaire (aujourd'hui, avenue Louis-Quételart), entre l’avenue du Touquet et l’avenue du Château et on établit les trottoirs dans le quartier des phares et avenue de Dunkerque. Pose de 3 km d’égouts dans le quartier Quentovic.
Constitution de la société d’économie mixte de l’aéroport du Touquet (SEMAT) et allongement à 1 800 mètres de la piste 14-32 de l’aéroport.
Ouverture du parc de la Canche et du parc des Pyroles (reboisés en 1945)[d 31],[5].
Construction, de la première résidence (premier immeuble) sur le boulevard de la Mer (Docteur Jules Pouget aujourd'hui), entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix, nommée « Dolce Vita » et comprenant 9 niveaux et 20 appartements, architecte Jacques Bouchardy et promoteur Philippe Faure[k 44], du 3e groupe de logements pour personnes âgées (17 logements) et de 2 lavatories aux extrémités de la nouvelle digue[d 31],[5].
La commune fête son cinquantenaire et, à l'hôtel de ville, à cette occasion, du 1er au , on expose des documents relatant l'histoire de la jeune commune, et du au , on y expose les peintures de l'école d'Étaples[d 32],[5].
On recense 4 064 habitants, 1 350 résidences principales et 2 455 résidences secondaires. Il y a 2 825 électeurs et électrices, 1 050 abonnés au téléphone, 171 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 2 230 968 nouveaux francs.
La commune, réalise la route en corniche, elle accueille une épreuve du rallye automobile du Touquet-Paris-Plage pendant plusieurs années, aujourd'hui uniquement piétonne et cyclable, elle améliore les installations du cercle nautique (parking, logements), acquiert et transforme l'hôtel Balmoral, elle procède à l'élargissement de l’avenue du Golf, entre les motels et l'avenue du Général-de-Gaulle, ainsi que de l'avenue Louis-Hubert et de l'avenue de Quentovic.
La commune acquiert le terrain Clarckarson, rue Dorothée, pour l'établissement d'un espace vert, aujourd'hui square Jules-Pentier, et un terrain à la dune-aux-loups et aux Mouettes pour création d'espace vert.
Construction, d'un logement de concierge et d’une station service à l’aéroport et de hangars, atelier, réfectoire, au grand dépôt de voirie, boulevard de la Canche. On lotit les secteurs de la Dune-aux-loups et des Mouettes[d 32],[5].
Émission d'un timbre représentant une vue aérienne, en plongée depuis le nord, et qui accorde une place de choix à la nouvelle digue. Cette image philatélique, gravée par Jean Pheulpin, est émise à l'occasion du cinquantenaire de la naissance administrative du Touquet-Paris-Plage[k 43].
Deux agriculteurs sortent de l'oubli une ancienne variété de pommes de terre qui deviendra en 1986 la Ratte du Touquet[k 11].
Les opérations de nivellement définitif du SOCOTRA ont lieu à marée basse[k 30].
Pendant l'été, Jean Dubuffet séjourne au Touquet-Paris-Plage, dans sa nouvelle villa-atelier Le Mirivis, allée des Chevreuils, dont la construction, commencée en 1961, s'est achevée en 1962[54], il y réalise, entre le 15 et le , une série de dessins au stylo bille rouge et bleu, qui accompagnés des noms et de textes dans un jargon imaginaire, deviendront un petit livre qui donnera son titre au cycle de L'Hourloupe (1962-1974). Durant l'été 1963, toujours au Touquet-Paris-Plage, il peint les grands Paysages du Pas-de-Calais, dont La route d'Étaples[55].
Du 19 au , le Blériot Club est champion d'Europe à Lytham St Annes en Angleterre[d 32],[5].
Il y a 2 808 électeurs et électrices, 132 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 1 823 978 nouveaux francs[d 32],[5].
Création, à l'initiative de Mme Houtmann, du « Comité des fêtes du Touquet » dont les statuts sont déposés à la sous-préfecture de Montreuil, Le président est Pierre Quételart et le secrétaire Philippe Bataille[k 45].
Sports :
Acquisitions et travaux de la commune :
En novembre, début des constructions du groupe de 29 lots ILN, près de l’aéroport[d 32],[5].
Il y a 2 853 électeurs et électrices, 151 permis de construire et le produit des jeux s'élève à 1 844 995 francs[d 33],[5].
L'aéroport enregistre 25 122 mouvements d'avions, 183 251 passagers et 48 055 voitures[i 25].
Travaux de la commune :
Le , Pierre Ferrier est élu maire et Léonce Deprez premier adjoint.
Il y a 2 986 électeurs et électrices, 128 permis de construire et le produit des jeux s'élève à 1 536 521 francs.
Atterrissage de la première caravelle à l'aéroport.
Travaux de la commune :
Calendrier
Il y a 2 928 électeurs et électrices, 128 permis de construire et le produit des jeux s'élève à 1 265 766 francs.
Cette année voit la reprise, sous l'impulsion de Fernand Holuigue, de l’activité de la Société académique du Touquet-Paris-Plage qui était arrêtée depuis le début de la guerre.
L'État décide, à l’aéroport, de la construction d’un bloc technique (avec tour de contrôle) et de l'installation d'un système de guidage ILS[d 34],[5]. La nouvelle aérogare est entièrement construite, les visiteurs payent pour accéder à l'immense terrasse qui surplombe et qui permet de voir les avions[i 1].
Travaux de la commune : la commune construit une classe supplémentaire provisoire à l’école maternelle et établit une allée piétons avenue du Golf, entre l'avenue Vincent et l'avenue du Touquet (aujourd'hui avenue du Général-de-Gaulle) ainsi qu'une allée piétons, avenue du Château entre l'avenue du Golf et l'aéroport.
Sports : la station accueille le championnat de France de chars à voile[d 34],[5].
Calendrier :
Il y a 3 000 électeurs et électrices, 141 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 1 560 877 francs.
Travaux de la commune :
Calendrier :
Il y a 3 018 électeurs et électrices, 160 constructions nouvelles et le produit des jeux s'élève à 1 685 621 francs[d 34],[5].
La chaine ITV tourne un film relatif au Royal Picardy avant sa destruction, intitulé « The most beautiful hôtel in the world »[e 19], le film est diffusé sur ITV le . Les travaux de démolition sont terminés le et ses ruines sont ensuite utilisées pour remblayer le futur lotissement de « Mayvillage »[e 5].
Travaux de la commune :
Sports : sous l'impulsion de Léonce Deprez, premier adjoint, et de Richard Burrows, L'ACT (avenir cycliste touquettois) s'implante durablement présidé par Yves Cousin pendant vingt ans[k 18].
Calendrier :
Le maire, Pierre Ferrier, meurt le à Puget-sur-Argens. Il est remplacé par Léonce Deprez élu maire le .
Le produit des jeux s'élève à 1 532 871 francs.
Le secrétaire d'état, Pierre Billecocq vient inaugurer le Palais des sports, avenue Joseph-Louis-Sanguet.
Les travaux de rénovation, à la suite des dommages de guerre, de l'hôtel Hermitage débutent.
La commune aménage un terrain de boules au square Édouard-Lévêque et débute les travaux d'extension du centre sportif[d 34]. Elle loue pour vingt ans, la partie du casino de la forêt, hors salles de jeux, afin de réaliser la création d'un palais des congrès et permettre l'adhésion à « France Congrès »[k 26].
-
Au début des années 1970, une horloge, visible de la plage, est installée au sommet du sémaphore, et rendra bien des services aux estivants[k 15].
Les nouvelles constructions totalisent, en résidences principales, 22 villas et 43 appartements HLM, et en résidence secondaires, 23 villas et 237 appartements.
La commune emploie 211 employés permanents et 71 saisonniers.
Le produit des jeux s'élève à 1 973 262 francs.
Évenements
Calendrier
Sports
Réélection de Léonce Deprez et de sa liste d'unions.
Le ministre de l'Éducation nationale, Olivier Guichard, remet la croix de l'ordre national du Mérite à Léonce Deprez.
Les nouvelles constructions totalisent 37 villas et 298 appartements dont 48 appartements HLM.
Le produit des jeux s'élève à 1 297 308 francs[d 35].
Réalisations
Sports
Les nouvelles constructions totalisent 49 villas et 236 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 884 915 francs[d 35].
Évenements
Réalisations
Les nouvelles constructions totalisent 47 villas et 167 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 1 319 088 francs[d 36].
Évenements
Réalisations
Les nouvelles constructions totalisent 41 villas et 257 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 1 581 353 francs[d 36].
Évenements
Réalisations
On recense 5 593 habitants.
Les nouvelles constructions totalisent 36 villas et 70 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 512 377 francs[d 36].
Évenements
Réalisations
Les nouvelles constructions totalisent 70 villas dont 47 coopartois et 737 appartements dont 34 HLM.
Le produit des jeux s'élève à 3 572 007 francs[d 37].
Évenements
Réalisations
Léonce Deprez est réélu maire.
Les nouvelles constructions totalisent 31 villas et 173 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 3 606 385 francs.
Les nouvelles constructions totalisent 33 villas et 63 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 3 451 664 francs.
On recense 6 200 habitants.
Les nouvelles constructions totalisent 41 villas et 11 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 4 176 339 francs.
Les nouvelles constructions totalisent 17 villas et 201 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 3 103 899 francs.
Les nouvelles constructions totalisent 19 villas et 456 appartements.
Le produit des jeux s'élève à 3 585 630 francs.
Le maire Léonce Deprez est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, au titre du Ministère de l'intérieur, médaille remise par Pierre Delmon, président des charbonnages de France.
Semaine du cinquantenaire de l'hôtel de ville.
On recense 5 600 habitants.
La moyenne de la fréquentation mensuelle de la station est de 25 000 et 50 000 aux semaines de plus grandes affluences.
De grands événements artistiques et une fête nocturne son et lumière commémore l'année 1982, année du nouveau siècle de la station, à cette occasion 10 000 arbres sont plantés.
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Création des Pianos folies, un grand festival de musique centré sur le piano, par Yvan Offroy[k 27].
La politique événementielle de la ville est recentrée autour du sport, de la culture, de la famille et de la gastronomie ; de nouvelles manifestations sont organisées[68].
Poursuite de la politique de végétalisation du front de mer, lancée durant le mandat de Philippe Cotrel ; et développement de dix kilomètres pistes cyclables.
Interventions pour le maintien des liaisons directes par trains Intercités avec Paris, pérennisées depuis novembre 2010, et le développement de TGV vers Lille.
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Le groupe Accor a investi 25 millions d’euros dans la rénovation complète du centre de thalassothérapie[e 28].
Le début de cette année est marquée par la pandémie de Covid-19 qui, pour une station essentiellement touristique comme le Touquet-Paris-Plage met à l'arrêt de nombreuses activités.
Livraison des premiers bâtiments de la ZAC sur la place Quentovic[e 27].
- en cours
La commune installe 33 armoires techniques pour le déploiement de la fibre optique par la société 59-62. La fibre sera disponible pour la fin 2021[e 32].
L'entrée de la commune par l'avenue du Touquet (aujourd'hui avenue du Général-de-Gaulle) voit son éclairage renforcé, par une mise en lumière plus spectaculaire, et prolongé dans l'avenue. La rue Saint-Jean voit également le remplacement des lanternes à iodure métallique par un éclairage plus discret et moins énergivore[e 36].
La nouvelle place Quentovic, située rue de Metz, accueille ses premiers promeneurs[e 27].
Un nouveau plan de circulation est établi, pour le quartier Quentovic, avec mise en sens unique de toutes les voies, sauf les avenues Quentovic, Jean Bart et Thierry Sabine et les boulevards d’Artois et de la Canche. Cela permet de proposer 353 places de parking supplémentaires[e 37].
Réfection et réhaussement des bancs Quételart au jardin d'Ypres.
La résidence « Le Président » (200 mètres de long), situé à l'extrémité sud du boulevard du Docteur Jules-Pouget, construit dans les années 1970, subit une rénovation pour un coût d'environ 6 000 000 euros[81].
Avec la course d'orientation, la commune va mettre en place une nouvelle manière, plus sportive, de découvrir le patrimoine de la station. Ce parcours sera jalonné de 56 « balises sportives » (petits poteaux en bois)[82].
La presse régionale annonce, en juillet, la naissance d'un complexe hôtelier, en lieu et place de l'Aqualud, pour une ouverture à l'horizon 2024. Le projet comporte un hôtel 5 étoiles de 130 chambres avec un restaurant gastronomique porté par le chef local doublement étoilé, Alexandre Gauthier, un restaurant bistronomique, un bar panoramique, une piscine et un espace bien-être, des boutiques et des parkings enterrés. Le plongeoir Louis Quételart est préservé[e 38].
Neuf ans après le slogan « Source de Lumières », la marque évolue, « Source de lumières » laisse place à « Nature & Élégance », nouvelle signature et nouvelle identité graphique pour Le Touquet-Paris-plage, le caddy, symbole de la station, est conservé[e 39].
La commune fête ses 110 ans (1912-2022) avec des festivités qui se déroulent du au . On peut assister, entre autres, à l'inauguration du carillon du beffroi, entièrement restauré, de l'hôtel de ville[87].
La commune se voit décerner le label « jardin remarquable » par le ministère de la Culture, pour ses neuf jardins et parcs publics[88],[89].
L’ouverture du complexe hôtelier, du groupe Accor, comprenant trois hôtels, situé dans le quartier de l’aéroport et commencé en 2018, est prévu avant l’été 2022[66].
Installation d'une grainothèque dans la médiathèque[90].
Aménagements routiers :
Janvier :
Février :
Mars : Après délibération du conseil municipal, la place située devant le palais des congrès portera le nom de Joséphine Baker, l'artiste avait chanté dans le restaurant de la Forêt les au [97].
Avril :
Mai :
Juillet :
Août : Le Touquet Music Beach Festival (TMB) se déroule, sur deux soirées, les 26 et 27 août, à côté du parc équestre, sur le bord de la Canche, où il attire 13 000 spectateurs la première soirée et 20 000 la deuxième soirée[111],[112].
Septembre :
Octobre : Du vendredi 28 au dimanche 30, le salon SO Brut, dédié au champagne, au vin et à la gastronomie, se déroule au palais des congrès[115].
Novembre :
Décembre :
En ce début d'année, la commune procède à différents travaux : réaménagement de l'accès au centre Léonce-Deprez, notamment pour les personnes à mobilité réduite et mise en lumière du centre ; aménagement d'un parking de 75 places et d'un stationnement pour les bus des sportifs devant la salle Paul-Olombel ; au centre tennistique Pierre de Coubertin, les deux terrains de padels sont terminés ; au palais des congrès, établissement d'une terrasse à l’arrière du palais au niveau du salon rouge ; à la maison médicale, aménagement d'un parking de douze places[120].
La première phase concernant la restauration du beffroi de l'hôtel de ville s'est achevée en 2022, suivie des tranches deux et trois. Les tranches quatre et cinq, la toiture et la façade est, débutent à l'été 2023 et doivent s'achever au printemps 2024[121].
Travaux de rénovation :
Présentation au touquettois, par la municipalité, des grands axes de réflexion du schéma général d’aménagement du front de mer. L'échéance de cette concertation est fixée printemps 2024 avec l'adoption par le conseil municipal[123].
L’aéroport du Touquet-Côte d'Opale, géré depuis 1961 par la société d'économie mixte de l'aéroport du Touquet (SEMAT), à la fois publique et privée, passe en fonctionnement sous régie municipale. L'aéroport, à la suite de la mort de la reine Élisabeth II et à la demande de la municipalité d'ajouter le nom de la reine au nom de l'aéroport, le roi Charles III ayant donné son accord, doit prendre le nom d'« aéroport international Le Touquet Élisabeth II »[124].
L'équipe d'Angleterre de rugby à XV choisit le Touquet-Paris-Plage comme camp de base pour la Coupe du monde de rugby à XV 2023 qui se déroule du au , la commune était en compétition avec Lille métropole et Arras[125].
Le bateau de promenade Baie de Canche, basé à Étaples et qui propose de découvrir la baie de la Canche, a, comme nouveau autre point de départ, la base nord du Touquet-Paris-Plage[126].
Rénovation des sept vitraux de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc du Touquet-Paris-Plage. Ces vitraux, représentant la vie de Jeanne d'Arc et réalisés par les vitraillistes Jacques Le Chevallier et Max Ingrand, sont rénovés dans l'atelier Pierre Brouard, à Ronchin[127].
La commune met en place une navette, entre la gare d'Étaples et le Touquet-Paris-Plage, le « Caddy Express », dotée de huit places, elle fonctionne uniquement sur résérvation[128].
Mars : Le commune rend hommage à Jacques Noyer en donnant son nom au parvis de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc[129].
Avril :
Juillet :
Septembre :
Novembre : le , la tempête Ciarán cause de nombreux dégâts dans la commune, plusieurs dizaines d’arbres sont tombés en forêt, entrainant dans leurs chutes les fils électriques privant d’électricité de nombreux foyers, jusqu’à quatre jours pour certains[135],[136].
Décembre :
La commune va expérimenter la location d'une trentaine de cabines de plage en bois réalisées par ses services techniques. Elle prévoit de proposer des locations de tentes et de corbeilles de plage[139].
Le 35e Airbus A220-300, Immatriculé F-HPNJ, sorti en 2024 de l'usine d’assemblage d’Airbus à Mirabel (Québec) porte, sur l'avant droit du fuselage, le nom de « Le Touquet-Paris-Plage ». La municipalité, qui avait été sollicitée par l'avionneur en 2022, avait donné son accord[140].
La municipalité se dote d’un plan communal de sauvegarde qui implique la création d’une réserve communale de sécurité civile. Ce plan a pour objectif l'information préventive et la protection de la population[141].
Des gendarmes de la Garde républicaine (GR) s'installent dans la commune avec pour mission d'empêcher les migrants de prendre la mer entre Camiers et la baie d’Authie. Ce sont quatre cavaliers qui seront portés à dix en [142].
Janvier : à la suite de fortes pluies, 100 mm d’eau tombés en quelques jours, trois avenues sont inondées, l'avenue du Golf, l'avenue des Canadiens et l'avenue du maréchal Joffre[143].
Mai - juin : réfection des chaussées de la rue de Paris, entre les rues Raymond-Lens et Saint-Louis, et de la rue de Londres, entre les rues Saint-Louis, Saint-Jean et de Bruxelles[144].
Juillet :
Août : Inauguration des illuminations entre le rond-point de la zone d’activité artisanale jusqu’au rond-point du polo. Ces illuminations ont pour objectif la sécurisation des pistes cyclables et la mise en valeur la forêt[148].
Septembre :
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