Jean-Marie Géhu
botaniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Marie Géhu, né le à Landrecies et mort le à Dunkerque[1],[2], est un botaniste français[3], professeur de botanique à l'université de Lille. Il est surtout connu pour ses travaux en phytosociologie et en écologie végétale.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jean-Marie Paul Louis Géhu |
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Académie royale nationale de pharmacie (en) |
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Abréviation en botanique |
Géhu |
Jean-Marie Géhu présente sa thèse de doctorat en 1961 à la faculté de médecine et de pharmacie de Lille, sur les groupements végétaux du bassin de la Sambre française[4]. Il enseigne à partir de 1963 à l’université de Besançon, avant de retourner en 1968 à la faculté de pharmacie de Lille et d'y être nommé professeur de botanique. En 1975, avec son épouse Jeannette Géhu-Franck (1922-2019), au Hameau de Haendries, à Bailleul, il fonde le Centre régional de phytosociologie, agréé Conservatoire botanique national de Bailleul depuis 1991[3]. Il y transfère en 1994 la bibliothèque de la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine de Montpellier[5].
À partir de 1981, il achève sa carrière d’enseignant-chercheur à la tête du laboratoire de botanique et de phytocœnologie de la faculté de pharmacie de l’université Paris Descartes[5].
Le , l’université de Camerino le nomme docteur honoris causa en sciences naturelles[5]. Il est chevalier de la Légion d'honneur depuis le [6].
Dans la ligne de ses maîtres Reinhold Tüxen et Josias Braun-Blanquet, Jean-Marie Géhu est connu principalement pour ses travaux de phytosociologie et d'écologie végétale et d'étude de la végétation appliquée à la conservation de l'environnement. Il est le fondateur de l’Amicale internationale de phytosociologie[7]. Il soutient la création d'associations nationales de phytosociologie dans des pays d'Europe, en Argentine ou en Algérie et participe ainsi à la création de la Fédération internationale de phytosociologie[5]. En 2002, il est également cofondateur de la Société française de phytosociologie.
Il joue un grand rôle dans la caractérisation des communautés végétales d'Algérie[8].
Avec Franco Pedrotti, il s'occupe de la publication de deux revues internationales sur les végétations européennes. À partir de 1971, l'Amicale de phytosociologie publie les vingt-neuf volumes de Colloques phytosociologiques, actes de vingt-sept rencontres de dimension internationale organisée par elle, puis, à partir de 1969, les Documents phytosociologiques, sous l’impulsion de Jean-Marie Géhu et le parrainage de Josias Braun-Blanquet et Reinhold Tüxen. Jusqu’en 1976, la première série compte vingt fascicules. En 1982, elle devient la revue officielle de l’Association amicale francophone de phytosociologie[5].
Avec une dizaine d’autres phytosociologues français, Géhu est le fondateur du Prodrome des végétations de France[5].
En 1992, Géhu se voit décerner le diplôme de docteur honoris causa en sciences naturelles par l’université de Camerino avec laquelle il collabore depuis de nombreuses années et, en , la même université inaugure une plaque à sa mémoire à la bibliothèque du Département de botanique et d’écologie[9].
Jean-Marie Géhu est l'auteur de plus de 480 documents, articles ou livres[10].
Jean-Marie Géhu est l'auteur de plusieurs centaines d'articles. Parmi les principaux on peut citer :
Jean-Marie Géhu est aussi l'éditeur des Documents phytosociologiques (vol. 1, 1972 à 20, 1977) et de la collection des « Colloques phytosociologiques » :
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