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université française publique ayant son siège à Besançon De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université de Franche-Comté (uFC) est une université française fondée en 1423, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), dont le siège est à Besançon. Elle est constituée de 12 composantes qui sont soit des unités de formation et de recherche (UFR), plus communément appelées facultés, soit des écoles ou des instituts. Elle est répartie sur six sites en Franche-Comté : Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul, Lons-le-Saunier et Dole.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Fondateur | |
Président |
Marie-Christine Woronoff-Lemsi |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
21 677 () |
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Enseignants |
1 420 (en 2014)[2] |
Enseignants-chercheurs |
673 (en 2014)[2] |
Pays | |
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Campus |
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Ville |
Elle comprend 28 unités de recherche qui sont soit des équipes d'accueil (EA), soit des unités mixtes avec de grands organismes de recherche comme le CNRS et l'INSERM, et parfois avec d'autres établissements d'enseignement supérieur. Les thématiques de recherche se répartissent entre les sciences de l'environnement et de la santé, les sciences de l'homme et de la société et les sciences pour l'ingénieur et sciences fondamentales.
Elle délivre des diplômes de DUT, licence, licence professionnelle, master, doctorat, ainsi que des diplômes d'université (DU ou DIU), et un diplôme d'ingénieur. Certains de ces cursus peuvent s'effectuer en alternance et tous sont ouverts à la formation continue.
Elle compte 29 000 étudiants, dont près d'un tiers de boursiers et 12 % d'étudiants étrangers.
Depuis le , l'université de Franche-Comté est membre fondateur de la communauté d'universités et établissements Université Bourgogne - Franche-Comté (COMUE UBFC)[3], dont le siège est à Besançon.
L'université de Franche-Comté a été fondée en 1423 à Dole[4] par le duc-comte de Bourgogne Philippe le Bon comme université des deux Bourgognes (la ducale, l'actuelle Bourgogne et la comtale, l'actuelle Franche-Comté) et comprenait trois facultés : théologie, droit canon et droit civil, médecine. Le , le pape Nicolas V donne une bulle portant érection de l'université de Besançon[5], mais le duc de Bourgogne et l'empereur rejettent ce projet. Après la mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, le roi de France Louis XI attaque puis occupe le comté de Bourgogne et la ville de Besançon. Ne pardonnant pas aux Dolois l'humiliation qu'ils infligèrent à son armée lors du siège de Dole (1477), Louis XI interdit la reconstruction de la ville à la suite du siège de 1479 et ordonne le transfert de l'université de Franche-Comté vers Besançon en 1481, puis donne des lettres pour le transfert de l'université de Dole à Poligny en . À la suite de la mort du roi en , la fille de Louis XI[6], Anne de Beaujeu, qui assure la régence du royaume, autorise la reconstruction de Dole et l'université y est retransférée en 1484[7]. C'est en 1691 que Louis XIV décide de transférer la capitale de la Franche-Comté et l'université à Besançon[1], comme mesure de rétorsion après une résistance trop farouche de Dole lors des guerres d'annexion de la région et notamment le siège de Dole de 1636.
La suppression des anciennes universités à la révolution en 1793 n'est que de courte durée, et Napoléon décrète l'ouverture de facultés de Lettres, de Sciences (qui n'ouvrira dans les faits qu'en 1845) et de Théologie alors que le Droit s'est lui entre-temps installé à la nouvelle université de Dijon qui avait été fondée en 1722.
Il faudra attendre 1964, et la création d'un Collège universitaire de droit, à l'origine placé sous la tutelle scientifique de la faculté de droit de Dijon[8] pour que Besançon retrouve enfin une Faculté de Droit.
Portrait | Identité | Période | Durée | |
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Début | Fin | |||
Jean Thiébaut (d)[9],[10] ( - ) | 4 ans | |||
Pierre Lévêque[11],[9] ( - ) | 5 ans | |||
Jacques Robert (d)[11] (né en années 1920) | 6 ans | |||
Jean-François Robert (d)[12],[13] (né en ) | 5 ans | |||
Michel Woronoff (d)[14] (né en ) | 5 ans | |||
Claude Oytana (d)[15],[16] ( - ) | 5 ans | |||
Françoise Bévalot (d)[17],[18] (née en ) | 5 ans | |||
Claude Condé (d)[19],[20] ( - ) | 6 ans | |||
Jacques Bahi (d)[21],[22] (né en ) | 8 ans | |||
Macha Woronoff (d)[23] | En cours | 3 ans, 9 mois et 28 jours |
L'Université de Franche-Comté compte 6 unités de formation et de recherche, plus communément appelées facultés[24] :
L'université se compose de deux instituts universitaires de technologie[24] :
Par ailleurs, on compte quatre autres instituts :
La politique doctorale est définie par le collège doctoral d'UBFC, dont dépendent six écoles doctorales, communes à l'Université de Franche-Comté et à l'Université de Bourgogne :
L'université est distribuée sur différents secteurs géographiques à travers la région[27].
La Bouloie est le principal campus de Besançon, situé dans la zone nord-ouest de la ville, entre les Tilleroyes, Saint-Claude, Montrapon et à moins de deux kilomètres du centre-ville de Besançon. Il regroupe l'ENSMM (École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques) et les UFR Sciences et Techniques, Sciences juridiques et économiques, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et l'IUT de Besançon, l'Observatoire astronomique ainsi que les bâtiments du CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires), deux restaurants et la plupart des logements étudiants. L'UFR Sciences et Techniques comporte deux bâtiments principaux, historiquement nommés métrologie et propédeutique. Le site compte également les bibliothèques universitaires Claude-Oytana et Proudhon, La Fabrikà, l'Institut supérieur d'ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC), une agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), un centre de formation d'apprentis des travaux publics de Franche-Comté, l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM), l'Institut supérieur des beaux-arts de Besançon Franche-Comté (ISBA), l'Inspection académique du Doubs.
De nombreuses associations étudiantes proposent une large gamme d'activités, des cafétérias associatives (l'Aquarium pour l'UFR ST, la Corpo pour l'UFR SJEPG) à l'expérimentation et l'animation scientifique (Projet Aurore), en passant par l'animation d'une radio étudiante (Radio Campus).
Le campus de Vesoul porte le nom de pôle universitaire de Vesoul. Inauguré le , il résulte d'un regroupement au sein d'un même site géographique de l'antenne de Vesoul de l'institut universitaire de technologie de Besançon-Vesoul (déjà présent depuis 1988) et de l'institut national supérieur du professorat et de l'éducation de Vesoul (ajouté en 2013).
Il compte environ 400 étudiants chaque année.
Voir : Les Portes du Jura
L'université de Franche-Comté délivre tous les niveaux de diplômes (tous reconnus par l’État français), du DUT au doctorat, dans de nombreux domaines :
L'université de Franche-Comté dispose de 23 unités de recherche, structurées autour de 6 domaines[28] :
Les activités de recherche de l'université s'effectuent en lien étroit avec le CNRS, l'INSERM, l'EFS, le CEA et le Centre hospitalier régional universitaire de Besançon.
L'université de Franche-Comté participe dans le cadre des programmes d'investissement d'avenir (PIA) à trois laboratoires d'excellence (LabEx), cinq équipements d'excellence (EquipEx) et à l'I-SITE Bourgogne-Franche-Comté porté par la COMUE UBFC.
Elle porte et accompagne la Communauté du savoir, une structure qui vise à développer et consolider la recherche transfrontalière avec la Suisse.
Elle a obtenu le label européen « HR Excellence in research » le [31].
L'université de Franche-Comté compte 300 partenariats dans le monde et 130 nationalités sont représentées. Ils sont pilotés par la Direction des Relations internationales et de la Francophonie (DRIF) qui développe la coopération internationale à caractère institutionnel ou en matière de formation. La DRIF accompagne les enseignants-chercheurs dans le montage et la réalisation de projets de coopération.
La DRIF pilote les conventions de coopération et les accords de mobilité à l'international. Elle coordonne les programmes de mobilités (stages ou études) pour les étudiants et le personnel : accords bilatéraux, Erasmus +, Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), International Student Exchange Program (ISEP). Les bourses Victor Hugo financées chaque année par l'uFC avec le concours de Grand Besançon Métropole permettent chaque année à des étudiants en provenance d'Amérique latine et des Caraïbes de venir étudier à l’université.
Les étudiants internationaux peuvent suivre des cours de FLE (français langue étrangère) au CLA (Centre de linguistique appliquée) pour préparer leur intégration dans le milieu universitaire.
L'université de Franche-Comté compte en son sein un Centre d’études et de recherches olympiques universitaires (CEROU)[32], créé sous le haut patronage du ministère de la jeunesse et du sport avec le soutien du Comité international olympique, du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et du Comité International des jeux de la francophonie.
Onze langues sont enseignées au CLA : l'anglais, l'allemand, l'espagnol, le portugais, le russe, l'italien, le japonais, le chinois, l'arabe, le français langue étrangère, le coréen[33]. Des cours sont également donnés en langue des signes.
(Classement effectué en ordre croissant d'années de naissance).
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