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La route du bord de mer est une route touristique de la Côte d'Azur qui longe la mer Méditerranée, depuis Le Trayas à l'est de Saint-Raphaël (dans le département du Var) jusqu'à Menton et la frontière italienne, sur une longueur d'une centaine de kilomètres, en passant par les communes de Saint-Raphaël (village du Trayas), Théoule-sur-Mer, Mandelieu-la-Napoule, La Bocca, Cannes, Vallauris, Antibes, Villeneuve-Loubet, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Nice, Villefranche-sur-Mer, Pont Saint-Jean, Beaulieu-sur-Mer, Èze-sur-mer, Cap-d'Ail, la principauté de Monaco, Roquebrune-Cap-Martin et Menton. Elle est une partie de l'ancienne route nationale 98 devenue route départementale 6098 dans les Alpes-Maritimes ou route métropolitaine 6098 dans la Métropole Nice Côte d'Azur (de Cagnes sur mer à Cap d'Ail).
Route départementale 6098 | ||
Côte d'Azur est | ||
Caractéristiques | ||
---|---|---|
Longueur | 98 km | |
Direction | sud-ouest/nord-est | |
Extrémité ouest | Le Trayas (Saint-Raphaël) | |
Intersections | N 7 A8 | |
Extrémité est | Menton | |
Réseau | Route départementale | |
Territoire traversé | ||
1 région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
1 département | Alpes-Maritimes | |
Villes principales | Mandelieu-la-Napoule, Cannes, Vallauris, Antibes, Villeneuve-Loubet, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton | |
Notes | ||
Traverse également la principauté de Monaco | ||
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Entre Nice et Roquebrune-Cap-Martin, la D 6098 porte également le nom de Basse corniche.
Du fait du relief tourmenté dans cette région des Préalpes de Nice, la route ne longe pas toujours le bord de mer, mais s'en éloigne parfois, positionnée en corniche à des altitudes assez variées. Son point culminant se situe dans le massif de l'Esterel, à une altitude de 110 m, au droit de la pointe de la Galère. Les divers cols rencontrés sont bien connus des cyclistes amateurs.
Compte tenu d’une importante urbanisation en bordure de côte — on parle même de artificialisation du littoral —, la route est presque entièrement en agglomération, imposant une vitesse de 50 km/h. À de rares exceptions, des vitesses supérieures sont autorisées sur certains tronçons. Inversement certaines traversées de villes ont imposé des zones 30[1].
Sur son parcours, un tronçon de la voie romaine Via Aurelia est identifié[2] le long du parc de Vaugrenier entre Villeneuve-Loubet et Antibes. Sous l’Empire, cette voie romaine est aménagée en Via Julia Augusta. Pendant de nombreux siècles, le littoral demeure quadrillé de nombreux chemins vicinaux, souvent en mauvais état. Ils sont plus ou moins entretenus par les autorités locales. Au XIXe siècle, l’avènement du chemin de fer freine le développement du réseau routier. La route par le bord de mer est créée en 1933, et elle est définie, alors, comme la route de Marseille à Menton. Elle se confond par endroits avec la mythique Nationale 7 (ou N7 ou RN7). À la suite de la réforme de 1972[3], son tracé a alors été presque intégralement repris par la RN98 dans les Alpes-Maritimes (à l'exception du pourtour du Cap d'Antibes, inscrit D2559), avant son déclassement définitif en 2006 et de porter la numérotation D6098.
Cette symbiose a de bons côtés avec la présence, tout au long de la Route, de nombreuses plages et ports de plaisance ; elle présente également les inconvénients d'une mer qui peut se rendre agressive et destructrice à son encontre[4].
De très nombreux kilomètres de plages bordent la route permettant à ses usagers de s'adonner aux plaisirs de la natation et autres activités nautiques. La route longe 29 ports de plaisance sur une centaine de kilomètres, offrant un total de plus de 15 000 places, ce qui en fait une densité kilométrique des plus élevées en Europe. Ces ports sont aussi un moyen d'accès à la route, en de nombreux points, pour les plaisanciers cabotant le long de la côte. Ces ports offrent aussi des animations aux utilisateurs de la route, des commerces, des restaurants, des parkings, avec également la possibilité de s'évader en mer, soit sur des navires de commerce soit en louant des bateaux auprès de loueurs présents sur presque tous les ports.
La mer recouvre parfois la route lors de tempêtes, lui causant de graves dégâts, avec, parfois, des victimes[5]. Elle commence à être — et va être de plus en plus — soumise aux effets du réchauffement climatique avec une montée des eaux qui finira par rendre impraticables certaines portions, ou nécessiter d'importants travaux de surélévation. Des tempêtes plus importantes, dès le début du XXIe siècle, ont causé des dégâts de plus en plus fréquents à la route elle-même, aux véhicules y circulant et aux installations construites entre la route et la mer, dont les restaurants de plage. Des fermetures temporaires de portions de la route, lors de ces tempêtes, ont été décrétées créant des embouteillages gigantesques, le trafic devant être reporté sur la Nationale 7.
Les principales portions concernées se trouvent sur la commune de Cannes, par coups de labbé[6],[7], à hauteur du quai Laubeuf à l'entrée du Vieux-Port de Cannes[8],[9] ; sur La Croisette, par vent violent de sud-ouest, phénomène rare le jour de l'an 2010, valant aux restaurants de plage des dégâts considérables[5],[10],[11] — Cette vague dévastatrice devait être la dernière, un système de protection devant être installé au mois d'avril suivant[12], malheureusement le système installé fonctionne mal et fait polémique[13] — sur les boulevards Eugène-Gazagnaire, à la sortie de Cannes, par coup de Levant[14], du Littoral à Golfe-Juan, James-Wyllie à Antibes, par vent d'Est ; sur la portion d'Antibes à Villeneuve-Loubet ; sur le boulevard de la Plage à Cagnes-sur-Mer[15],[5],[16].
Les autres vents méditerranéens, mistral, ponant, libeccio, soufflant de terre, ne lèvent pas un fetch suffisant pour créer des vagues balayant la route. Par contre, ils peuvent être gênants pour ses usagers, surtout en deux-roues.
Les tempêtes ont des effets néfastes et dévastateurs sur la route elle-même, sur les plages qui la bordent et aussi, parfois, dans les ports de plaisance. Historiquement les événements qui font référence datent des mois de novembre et . Ces intempéries hors normes précèdent la rupture du barrage de Malpasset le et provoquent la destruction complète de la route entre Antibes et Villeneuve-Loubet, quartiers envahis par les fleuves en crue dont le Paillon qui inquiète beaucoup Nice, raz de marée sur Nice, etc.
Plus récemment, la Côte d'Azur a été particulièrement affectée par des coups de mer à des dates parfois inattendues :
Le bilan de la sécurité routière place le département des Alpes-Maritimes au 6e rang des départements les plus accidentogènes au plan national[24]. Les deux-tiers des accidents se produisent sur la frange littorale, où l'on retrouve l'essentiel de l'urbanisation. La route y participe pour une bonne partie, compte tenu de la circulation de centaines de milliers de touristes, et du profil de la route mélangeant des parcours sinueux et de longues lignes droites sources d'excès de vitesse.
Le climat méditerranéen favorise une population importante de deux-roues, représentant 8 % du parc national, alors que celui des voitures n'est que 2 %, qui paient un lourd tribut, représentant près de 50 % des victimes[25]. D'ailleurs, la route est bordée de nombreux ex-votos à la mémoire de ces disparus, parfois un simple bouquet de fleurs accroché à une palissade ou un arbre. Quant aux blessés polytraumatisés, certains sont soignés dans le centre héliomarin de Vallauris situé sur une colline dominant la route.
Les piétons sont aussi souvent les victimes de ces accidents — plusieurs morts chaque année[26] —, même traversant un passage protégé, à cause de graves fautes de conduite et de non-respect du code de la route, ou de simples règles de civisme, de véhicules en excès de vitesse[27], aggravés par des conducteurs sous l'emprise de boissons alcoolisées ou de stupéfiants. Il n'est pas rare, alors, de voir sur la route, en plus des ambulances du SAMU, un hélicoptère de la Sécurité civile posé sur la chaussée prêt à emporter les blessés vers l'hôpital le plus proche.
Début 2009, deux radars fixes sont installés sur la centaine de kilomètres de la Route[28] : en face du port de Saint-Laurent-du-Var, un radar dans chaque sens de circulation et sur la Promenade des Anglais au niveau de la sortie de l’aéroport, entre le pont Napoléon-III et la bretelle d’accès à la RN 202 (sens Cagnes-Nice). Mais les sept radars mobiles de la gendarmerie et les six de la police veillent, ainsi que voitures[27] et motos[29] banalisées, jumelles laser et même hélicoptère, voient leurs infractions grimper de 60 % par rapport à l'année précédente — même pour les cyclistes[30] —, avec plus de 400 000 PV dressés[31].
Un aussi long parcours touristique de 100 km, probablement l'un des plus longs au monde, est forcément bordé de dizaines d'hôtels et restaurants. Il est hors de question de les lister tous. On ne mentionne que les palaces et restaurants réputés, nombre d'entre eux ayant déjà un article dans l'encyclopédie.
Sont marqués (5*) ceux qui ont obtenu ce label[32], le département des Alpes-Maritimes en détenant le record en France[33].
Autant de haltes possibles pour les très nombreux touristes la parcourant, concourant au patrimoine culinaire; ne sont cités, au cours de la description du parcours, que ceux éminemment distingués par des étoiles (*) du Guide Michelin, citées en ligne sur le site ViaMichelin[37], ainsi que leurs chefs, ou au moins deux palmes (##) du Guide Gantié[38] (voir références bibliographiques). La liste en est évolutive annuellement lors des sorties des ouvrages de références, très attendus des restaurateurs car faisant ou défaisant leur renommée et... leur chiffre d'affaires[39].
La description qui suit est faite dans le sens ouest-est depuis le début de la route à la sortie du Trayas, jusqu'à la frontière italienne. La route ne suit pas toujours le bord de mer, des digressions sont proposées permettant de suivre, ou aller voir, cette mare nostrum au plus près. Son parcours peut être visualisé sur Internet dans divers sites comme Google Maps, dont certaines portions de la route sont complètement décrites avec des photos visibles avec la fonction Street View, ViaMichelin qui fournit des informations touristiques sur les hôtels, les restaurants et les itinéraires routiers[37], le site routes.wikia.com[40] qui en donne le tracé précis, Géoportail donnant des informations supplémentaires telles que le réseau hydrographique[41]. La route est caractérisée par un grand nombre de ports de plaisance. Ils sont cités avec références à leurs caractéristiques. Elle est bordée de dizaines de monuments du patrimoine national, bâtiments répertoriés aux Monuments historiques[42], dont les grands palaces
43° 28′ 51,67″ N, 6° 55′ 48,76″ E - km 0, altitude 23 m
La route, entre dans les Alpes-Maritimes en sortant du Trayas dans le massif de l'Esterel, au droit de la pointe Notre-Dame. Elle s'appelle la Corniche d'Or depuis Fréjus. Elle devient avenue du Trayas sur la commune de Théoule-sur-Mer.
À partir du centre de Théoule, et sa place Charles Dahon, du nom d'un ancien maire de Théoule de 1929 à 1971, la route devient avenue de Lérins.
L'entrée sur la commune de Cannes se fait par le quartier de La Bocca.
Laisser son véhicule sur le parking permet de visiter :
Poursuivant la route, celle-ci devient :
Cette zone de la Route, du quai Saint-Pierre jusqu'à l'hôtel Majestic, est la plus animée à longueur d'année, en toutes saisons, du fait de l'activité quasiment continue du palais des congrès drainant des milliers de visiteurs en permanence ; avec comme point d'orgue la période du Festival de Cannes.
À la fin du port, sur la jetée Albert Edouard, une plaque commémorative rappelle l'exploit d'Alain Gerbault, navigateur solitaire qui entama son tour du monde le depuis ce port[64] ; et une stèle rend hommage à la grande navigatrice Virginie Hériot.
Au bout du port, à la place du Général De Gaulle, la route devient la fameuse Croisette, classée MH, contenant :
Juste avant le port Pierre-Canto, la D6098 quitte le bord de mer, passe sous la voie ferrée sous le pont Alexandre-III, devient le boulevard Alexandre-III bordé par la belle église orthodoxe[Laquelle ?], et rejoint la mer au droit de la villa Gould, 1,2 km plus loin. Pour rester en bord de mer, il faut continuer sur La Croisette et faire le tour du cap.
43° 32′ 06,32″ N, 7° 02′ 15,45″ E
Au km 20, un cap : la pointe de la Croisette ferme la baie de Cannes. Le boulevard de la Croisette se termine sur la place Franklin Roosevelt et son Palm Beach casino du groupe Partouche.
À quelques encâblures au large : les îles de Lérins, les seules îles des Alpes-Maritimes.
La route longe le golfe Juan jusqu'au cap d'Antibes.
À l'entrée de l'agglomération, la route prend le nom de boulevard Charles-Guillaumont. Dans le centre de Juan-les-Pins, la D6098 quitte le bord de mer pour se diriger vers le centre d'Antibes.
Poursuivre le bord de mer implique de prendre la D2559 qui fait le tour du cap d'Antibes : une étape à ne pas manquer[80].
43° 32′ 32,33″ N, 7° 07′ 17,65″ E km 31
Un peu avant d'atteindre la pointe de l'Ilette, fermant le golfe Juan, la tour du Graillon abrite les salles du musée Napoléonien[85], dernier vestige d'une batterie mise en état de défense par le jeune général Bonaparte, qui fut un temps l'hôte d'Antibes. La route devient boulevard John-Fitzgerald-Kennedy quitte le bord de mer pour 1,5 km, laissant sur sa droite le bout du cap d'Antibes et ses très belles villas et hôtels réputés.
Partant de la plage de la Garoupe un sentier — dénommé aussi sentier des douaniers — longe le littoral, permettant d'apercevoir quelques-unes des belles villas bordant ce cap. En 2010, il est prolongé de 500 m, faisant maintenant le tour de la villa Eilenroc et l'anse de l'Argent-Faux, dite baie des milliardaires[89].
À la pointe Bacon, la route est devenue boulevard de Bacon. Un restaurant étoilé : de Bacon et ses chefs père et fils Sordello[90](##)[91].
43° 34′ 58,65″ N, 7° 07′ 43,55″ E - km 37
La route sur les remparts étroits de la Citadelle[94] est en sens unique, dans le sens Nice-Cannes. En sens inverse, on passe sur le cours Massena, et son très pittoresque marché provençal.
C'est l'un des plus grands ports de plaisance d'Europe, comportant le quai des milliardaires où sont fréquemment amarrés les plus grands yachts du monde[96], dont le Phocéa de Mouna Ayoub ; le Lady Moura de Nasser al-Rashid ; Octopus de Paul Allen, cofondateur de Microsoft ; Kingdom 5KR, du prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud ; le Pelorus le Luna et le Susurro de Roman Abramovitch, propriétaire également du château de la Croë, le long de cette même route au cap d'Antibes ; l'Indian Empress, dont le propriétaire Vijay Mallya possède aussi la seule propriété privée de l'île Sainte-Marguerite, Le Grand Jardin ; le Carinthia VII de l'Allemande Heidi Horten ; le Christina O de John-Paul Papanicolau[97].
Un fleuve abondant de 114 km de long, ayant déjà débordé de son lit causant de graves inondations, y compris sur l'aéroport voisin.
43° 38′ 52,46″ N, 7° 12′ 46,3″ E
Immédiatement après le pont, sur la droite de la route, pendant 3,5 km, c'est le deuxième aéroport de France (après ceux de Paris), desservant près de 100 capitales dans le monde. La double voie, dans le sens ouest-est s'appelle la promenade Édouard Corniglion-Molinier.
Le port de Nice est un port de commerce et de plaisance[109]. Il est le point de départ pour les traversées vers la Corse pour plusieurs compagnies maritimes, dont les car ferries blancs de la SNCM et les jaunes de Corsica Ferries.
43° 41′ 07,67″ N, 7° 17′ 43,84″ E - km 60
Du carrefour de l'Octroi, descendre visiter la citadelle Saint-Elme et les ports.
43° 40′ 27,67″ N, 7° 19′ 36,79″ E - km 68
Il faut franchir le pont Saint-Jean et se diriger vers le bout du cap Ferrat par l'avenue de Grasseuil, l'avenue Albert-Ier et le boulevard du Général-de-Gaulle faisant une boucle autour du cap.
Le retour par la côte Est fait traverser Saint-Jean-Cap-Ferrat et :
On ferme la boucle en revenant au pont Saint-Jean.
Un sentier pédestre dit du littoral permet de faire le tour du cap depuis la plage de Passable sur la Rade de Villefranche jusqu’au port du village de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le sentier aménagé, d’une longueur de onze kilomètres[125], est jalonné de criques de calcaire au relief acéré. Les anfractuosités de ses rochers abritent une flore typique du bord de mer Méditerranéen comme la criste marine et l’anthyllis barba-jovis. Mais ce sentier peut devenir très dangereux par fort coup de mer[5].
De nouveau au pont Saint-Jean, le bord de mer se poursuit, à droite, par la D125 sous les noms de :
La D125 rejoint la D6098 dans le centre de Beaulieu qui devient :
C'est la partie basse de la très escarpée commune d'Èze et son jardin exotique.
Toujours « basse corniche », la D6098 est nommée avenue de la Liberté. Elle passe dans le tunnel du cap Estel, d'où elle ressort sous le nom d'avenue Raymond Poincaré. Cette avenue, une digression par rapport au tunnel, passe en bord de mer à la pointe de Cabuel bordée de belles villas et d'hôtels, dont le palace Cap Estel (5*), répertorié au patrimoine[130]. À partir de là, la route domine la mer d'une centaine de mètres d'altitude jusqu'à la principauté de Monaco.
C'est la commune frontalière avec la principauté de Monaco. À l'entrée de la commune, la D6098 prend le nom d'avenue du 3 septembre. Elle possède aussi son port de plaisance juste à la frontière de la principauté de Monaco.
43° 43′ 50,48″ N, 7° 25′ 37,68″ E - km 80
La D6098 traverse la principauté se dénommant successivement : boulevard Charles-III, rue Grimaldi, avenue d'Ostende, boulevard des Moulins, boulevard d'Italie, jusqu'au retour en France à la place Antoine Repaire.
La D6098 quitte la principauté et entre de nouveau dans les Alpes-Maritimes, sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin, place Antoine-Repaire, et devient l'avenue de France, puis l'avenue Jean-Jaurès.
43° 45′ 37,02″ N, 7° 27′ 08,83″ E
La D6098 se termine peu après en rejoignant la RN 7, devenant l'avenue de la Côte d'Azur, traversant le cap Martin.
Pour rester au plus près du bord de mer, la D52 — avenue Paul-Doumer — permet de s'en rapprocher.
43° 44′ 57,87″ N, 7° 29′ 13,91″ E km 89
Très escarpé sur sa face ouest, la route ne s'en approche pas. Elle rejoint la mer sur la côte est, par l'avenue Sir-Winston-Churchill, passant proche du sémaphore, du Grand Hôtel du Cap-Martin et son square Sissi comportant un monument dédié au souvenir de l'impératrice d'Autriche, ainsi que de l'ouvrage de Cap-Martin (une partie de la ligne Maginot[131].
Au sortir du cap, le bord de mer se poursuit sur la D52 sous les noms de promenade du Cap Martin, puis promenade Robert-Schumann jusqu'à la limite de la commune de Menton.
D'une longueur de sept kilomètres, dit le Corbusier, du nom du célèbre architecte mort de noyade à cet endroit, il permet, outre une belle vue mer, de voir les très belles villas qui bordent le cap, dont la villa Torre Clementina, la villa E-1027 d'Eileen Gray et le Site corbuséen du Cap Martin.
Il démarre sur la côte est du cap et se poursuit jusqu'à Monte-Carlo ; la durée de marche annoncée étant de 2 heures.
Le départ est clairement indiqué à côté du restaurant Le Pirate[132], une étape sympathique dans un restaurant accolé aux rochers, et aux murs décorés de nombreuses photos, collationées par son propriétaire Charles Viale, dit Robert le Pirate, décédé le [133] : un vrai musée où l'on retrouve des illustres clients depuis l'année 1945, dont entre autres Harry Belafonte, Frank Sinatra, Ingrid Bergman, Lauren Bacall, La Callas, Aristote Onassis, Jane Fonda, Alain Delon, Gregory Peck, Kirk Douglas, le prince Charles, Roger Moore, Jean Cocteau, Brigitte Bardot et Gunter Sachs la veille de leur mariage[134]…
La D52 se poursuit tout le long du bord de mer dans Menton, sous les noms de Promenade du Soleil, esplanade Francis Palmero, quai de Monléon, puis quai Bonaparte. Depuis le parking du port, on ne manque pas de visiter :
À la sortie du vieux port, la D52 rejoint la RN 7 au square Victoria et se poursuit sous le nom de Porte de France, puis promenade de la reine Astrid jusqu’au carrefour Robert-Schumann, frontière italienne, fin de la route. À l’époque de l’empire romain, c’est le lieu de passage de la Via Julia Augusta qui permet de rejoindre La Turbie.
43° 47′ 03,94″ N, 7° 31′ 47,21″ E km 96
La route se termine au poste frontière italien du pont Saint-Louis, connu aussi pour sa bataille en 1940. Son début est à 59 km de là, à vol d'oiseau, dans le SW.
La route de bord de mer se poursuit, pratiquement sans interruptions, pendant des milliers de kilomètres faisant le tour de l'Italie, puis longeant les côtes d'Istrie, de la Slovénie, de la Croatie et du Monténégro.
Le conseil général des Alpes-Maritimes a l'ambition de réaliser une piste cyclable bidirectionnelle de 3 m de large, séparée et protégée de la route, de Théoule à Menton, soit 74 km entièrement réservée aux cyclistes : La Littorale, s'inscrivant dans un vaste projet européen visant à permettre à terme de traverser les pays de l'arc méditerranéen de l'Espagne à la Grèce. Les travaux de la portion Cannes-Vallauris sont engagés en , venant compléter des petites portions déjà réalisées sur d'autres communes[139],[140].
Les bâtiments et monuments suivants, situés le long de la Route, sont répertoriés dans l’Inventaire général du patrimoine de la base Mérimée du Ministère de la Culture. Cette base recense et identifie aussi les monuments historiques (MH) du patrimoine français par un titre et une date de protection « inscrits MH » ou « protégé MH » ou « classés MH ». Un fichier régional est tenu également par la Direction régionale des Affaires culturelles (Drac) Paca, dont un tableau résumé permet une consultation rapide[141].
Château de la Napoule et le jardin du château[142].
[143] Square Frédéric-Mistral (ex square Brougham) et sa fontaine ; abreuvoir et fontaine du square Jean Hibert ; Radisson blu 1835 Hotel & Thalasso ; port de Cannes ; tour du Suquet, chapelle Sainte-Anne et église Notre-Dame-d'Espérance ; Hôtel de ville et le monument aux morts ; marché Forville ; promenade des Allées de la Liberté et son kiosque à musique ; hôtel Spendid ; fontaine de la place Général-de-Gaulle ; gare maritime.
Casino municipal dans le Palais des Festivals; Café de Paris (ex Hôtel Edouard-VII et Brasserie de Genève) ; Hôtel Majestic ; Hôtel Gray et d'Albion ; Hôtel Gonnet et de la Reine ; Palais Croisette (ex cinéma dit Palais des Festivals) ; Grand hôtel ; Hôtel Carlton ; Résidence Miramar ; Hôtel Martinez ; immeuble dit Le Régent ; Cercle nautique ; casino d'été du Palm Beach.
Colonne commémorative du débarquement de Napoléon[145].
[146] Villa Le Bungalow ; Villa El Djézaïr ; boulodrome dit bowling de la villa Médy Roc ; conciergerie dite loge de la villa La Presqu'île de l'Ilette actuellement villa Aigue-Marine ; Cottage de la Villa Eilenroc ; Église Notre-Dame de la Garoupe ; Phare de la Garoupe ; maison d'artiste dite Clos de la Garoupe ; immeuble Eden Beach ; maison (pavillon de bord de mer) dite Soleil Levant ; villa La Gardiolette.
Enceinte gréco-romaine ; Remparts et demi-bastion 17 dit Fort Saint-André ; Château des Grimaldi, actuellement musée Picasso ; Porte de France ; Fort-Carré ; Pont romain sur la Brague.
[148] Palais de l'Agriculture ; Palais de la Méditerranée ; Hôtel Negresco ; Fontaine des Phocéens dite des Tritons, dans le jardin public Albert-Ier ; Opéra ; monument aux morts ; Ensemble concerté constitué au fond du port Lympia, dont l'église Notre-Dame du Port ; phare de Nice.
[149] Chapelle Saint-Pierre ; Citadelle ; Vieille ville (Église Saint-Michel, Rue Obscure), Darse de Villefranche-sur-Mer ; Remparts (vestige dit Le Bastionnet) ; Tour dite Torre Vecchia ; douane puis établissement portuaire dit Gare maritime ; Hôtel Welcome ; La Réserve ; établissement de bains de Malariba ; promenade des Marinières.
[150] Chapelle de Saint-Hospice ; phare du cap Ferrat ; tour génoise de Saint-Hospice ; villa Ephrussi de Rothschild, dite villa Île-de-France et son jardin ; batterie du cap Ferrat ; Grand Hôtel du Cap-Ferrat ; Hôtel Savoye ; palais Mont-Fleuri ; fort-tour du Saint-Hospice ; Yacht Club ; villa Les Cèdres et son jardin ; palais Mont-Fleuri ; villa La Mauresque et son jardin ; monument à Léopold II ; villa Thalassa ; église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
[151] Casino municipal ; Hôtel Métropole ; villa grecque Kerylos ; La Réserve de Beaulieu ; Hôtel Bristol et son restaurant dit La Rotonde.
[152] Hôtel Cap Estel ; Villa Casa Mayon.
[153] Caserne ; château de l'Hermitage ; château des Terrasses ; place dite square Baeverbrook.
[154] Villa Cypris et son jardin ; villa Torre Clementina et son jardin ; site corbuséen du Cap Martin[155] ; villa E-1027 d'Eileen Gray.
[156] Chapelle Saint-Jacques ; Le palais Carnolès.
La route peut être parcourue à peu de frais.
La route longe divers marchés, autant de haltes prisées des voyageurs, voire des buts de visites.
Plusieurs épreuves sportives se déroulent en tout ou partie sur la Route :
Parmi les très nombreuses manifestations culturelles des Alpes-Maritimes beaucoup se tiennent au bord de la Route, la fermant parfois temporairement.
Le record des manifestations est trouvé au Palais des Festivals de Cannes qui voit se dérouler :
Cannes héberge aussi l'Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont les nombreux concerts de saison[173] sont donnés dans deux des salles de La Croisette : le théâtre Debussy, au palais des festivals et le théâtre Croisette dans l'hôtel Palais Stéphanie.
À Cannes aussi sont organisées :
La Malmaison, sur la Croisette, est un centre d'art contemporain[174].
L'espace culturel du palais Miramar, sur la Croisette également, organise des expositions et son auditorium accueille de nombreuses conférences, dont celles de Connaissance du Monde.
Le festival des Musiques au Cœur d'Ève Ruggiéri se tient :
Les Nuits Carrées, sont un festival de spectacles vivants, théâtre et concerts se déroulant au Fort Carré.
De très nombreux films sont tournés sur la Côte d'Azur, les personnages empruntant peu ou prou la route et plus particulièrement à Cannes[176]. La liste suivante se limite aux plus réputés, c'est-à-dire notés au-dessus de la moyenne (> 5,0/10) dans l'encyclopédie mondiale du cinéma IMDB[177].
La route est bordée de nombreux immeubles d'habitation et de villas recherchés par une clientèle européenne ou internationale motivée par l’haliotropisme. Dans ses endroits les plus remarquables, les prix peuvent atteindre des sommets, et parfois, parmi les plus onéreux au monde[178]. On y rencontre de nombreuses personnalités y ayant une résidence, telles que : Pierre Cardin, Serge Dassault, à Théoule-sur-Mer ; Roman Abramovitch, le Château de la Croë au Cap d'Antibes ; Tina Turner, à Villefranche-sur-Mer, Paul Allen, Jack Nicholson, à Saint-Jean-Cap-Ferrat ; Bono, à Èze ; Arsène Wenger, à Roquebrune-Cap-Martin[179].
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