Mouscron
ville de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ville de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mouscron (/mu.kʁɔ̃/[1] ; en néerlandais : Moeskroen ; en picard : Moucron) est une ville francophone à facilités de Belgique située en Wallonie picarde, également ancien chef-lieu d'arrondissement dans la province de Hainaut. La commune de Mouscron accorde des facilités linguistiques pour les néerlandophones[2].
Mouscron (nl) Moeskroen | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Tournai-Mouscron | ||||
Bourgmestre | Brigitte Aubert (Les Engagés) | ||||
Majorité | Les Engagés-MR | ||||
Sièges MR ECOLO PS Les Engagés PP |
37 5 6 6 19 1 |
||||
Section | Code postal | ||||
Mouscron Dottignies Herseaux Luingne |
7700 7711 7712 7700 | ||||
Code INS | 57096 | ||||
Zone téléphonique | 056 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mouscronnois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
59 987 () 48,72 % 51,28 % 1 476,66 hab./km2 |
||||
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 22,07 % 58,47 % 19,46 % | ||||
Étrangers | 27,51 % () | ||||
Taux de chômage | 15,72 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 16 750 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 44′ nord, 3° 13′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
40,62 km2 (2021) 43,7 % 23,39 % 32,92 % |
||||
Localisation | |||||
Situation de la ville dans l’arrondissement de Tournai-Mouscron et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
| |||||
Liens | |||||
Site officiel | www.mouscron.be/fr | ||||
modifier |
Mouscron fait partie du Hainaut Occidental, mais aussi de la région culturelle de la Flandre romane. Le symbole de la ville est le Hurlu, personnage qui écumait les campagnes de la région lors des guerres de Religion et vivait de vols et exactions en tout genre. La Fête des Hurlus ou Fête de la ville est célébrée chaque année lors du premier week-end d'octobre. La ville a connu un essor important au XIXe siècle et surtout au début du XXe siècle avec le développement de l'industrie textile dans le nord de la France. Ses habitants et habitantes s'appellent les Mouscronnois et les Mouscronnoises. Avec Lille et les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle intègre aussi un ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants, appelé en France « aire métropolitaine de Lille », qui s'organise autour de Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai.
La ville est divisée en sept quartiers, le Centre, la Gare, le Mont-à-Leux, le Tuquet, le Risquons-Tout, le Nouveau-Monde et la Coquinie[3]. Pour être précis, il s'agit des quartiers de la ville de Mouscron, pas du « Grand Mouscron ».
Mouscron est située à 110 kilomètres à l'ouest de Bruxelles, à l'ouest de la province de Hainaut depuis le , à la frontière entre la Belgique et la France. Avant cette date, elle faisait partie de la province de Flandre-Occidentale.
Le territoire de la commune touche à la fois la frontière française, Neuville-en-Ferrain, Tourcoing et Wattrelos et la frontière linguistique, Aalbeke et Rekkem (qui la sépare de la Région flamande). Elle connaît cependant toujours un régime de facilités linguistiques pour les néerlandophones.
Les villes françaises de Roubaix et Lille se trouvent respectivement à 9 et 23 km de Mouscron, les villes néerlandophones de Menin et Courtrai à 11 et 13 km, et la ville francophone de Tournai à 25 km.
Elle comptait, au , 60 889 habitants (29 823 hommes et 31 066 femmes), soit une densité de 1 498,99 habitants/km²[4].
Depuis 1976, année de la fusion des communes en Belgique, la commune de Mouscron ou « Grand Mouscron » regroupe les localités suivantes:
# | Nom | Superf. (km²)[5]. | Habitants (2020)[5]. | Habitants par km² | Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Mouscron | 13,90 | 36.536 | 2.628 | 57096A |
2 | Luingne | 5,62 | 4.749 | 845 | 57096B |
3 | Herseaux | 6,78 | 9.082 | 1.340 | 57096C |
4 | Dottignies | 14,32 | 8.359 | 584 | 57096D |
TOTAL | 40,62 | 58.710 | 1445,35 | 57096 |
Un aspect original de l'environnement mouscronnois est un jardin de 1 800 m2 planté (à partir des années 1970 avec un objectif d’éducation populaire, qui a évolué vers un principe de potager urbain[6] et presque d'agrosylviculture urbaine de « forêt comestible ») de 2 000 variétés d’arbres et plantes comestibles (néflier du Japon, figuiers, pommiers, pêchers et nashis...), de buissons et plantes grimpantes produisant aussi des fruits comestibles (mûriers, groseilliers...) et herbacées comestibles (ail des ours)[7]... Ce jardin a fait l'objet d'un documentaire intitulé « La Jungle étroite »[8],[7]. Le jardin peut être visité et les propriétaires, Josine et Gilbert Cardon, donnent des cours de jardinage (mis en ligne sur YouTube), avec un accès pour les adhérents à une « grainothèque » de plus de 6 500 variétés, parfois rares[7].
De son côté la ville de Mouscron a offert des poules aux habitants le souhaitant pour les aider à réduire leur production de déchets alimentaires et de cuisine, et initier une certaine dynamique d'économie circulaire[9].
Certains documents attestent de Moscheron, dès 1060, ce qui signifie petite (suffixe -eron) terre humide (germanique *muska « humide, moisi », ou roman muscus « mousse, humidité »)[10],[11].
Ou Mons Ceuteron, dès 944, du nom d’une divinité celtique que les Gaulois vénéraient sur une colline de la région où elle avait un autel. C’est en 1386 que l’on trouve pour la première fois l’orthographe Mouscron[12].
L'arrêté de l'Exécutif de la Communauté française du reconnait à la ville de Mouscron l'usage d'armoiries particulières, d'un sceau et d'un drapeau.
Blasonnement : Écartelé aux 1 et 4 de gueules au chevalier armé de toutes pièces d'azur monté sur un cheval cabré d'argent et brandissant une épée de même, aux 2 et 3 d'argent à une barre hérissée de flammes de gueules, sur le tout, d'or à l'aigle bicéphale de sable, becquée, languée, membrée et diadémée de gueules, surmontée de la couronne impériale[13].
Par un acte daté de son château de Mouscron le , Nicolas-Ferdinand Basta, comte d'Hust et de Mouscron déclare « faire tradition aux bourguemaistre et eschevins de son comté de Mouscron des sceaux de ses armes, pour à l'advenir et dèz à présent leur en servir aux actes judiciaires collégialement délibéréz et par eux despéchéz ou à despécher par leur ordonnance ».
En 1885, le conseil communal souhaita doter la commune des armoiries Basta, en invoquant le document de 1676, mais cette requête fut refusée car l'archiviste général n'admettait pas d'armoiries familiales pour les communes.
L'administration communale utilisa donc ces armoiries officieusement jusqu'à leur concession effective[13].
Le comte de Flandre attribue, à la collégiale Saint-Pierre de Lille, des terres de Mouscron en l'an 1066. L'abbaye Saint-Barthélemy de l'Eeckhout de Bruges, propriétaire de l'autel de Mouscron, à l'origine de la paroisse, le céda par échange à l'abbaye Saint-Martin de Tournai en 1149 avec une partie des dîmes qui appartenaient au chapitre cathédral de Tournai. Mouscron qui faisait partie de la châtellenie de Courtrai devint territoire français entre les traités d'Aix-la-Chapelle en 1668 et de Nimègue en 1678 puis revint aux Provinces Unies après le traité d'Utrecht de 1713. Mouscron était alors partagé par trois seigneuries : la seigneurie de Mouscron relevant de la cour féodale d'Harelbeke, la seigneurie du fief du Val dépendant de Warcoing, et la seigneurie de Saint-Pierre de Lille[14].
Les seigneurs d'Audenarde (1154-1243), branche cadette de la maison de Louvain, étaient en possession de la seigneurie de Mouscron qui s'étendait sur la presque totalité de la paroisse. Le , Béatrice de Louvain vendit Mouscron à un bourgeois tournaisien, Bernard de la Barre, pour la somme de 1 400 livres parisis[15]. Le domaine passa par mariage aux Liedekerke en 1592. L'un d'eux, Ferdinand, baron de Hucle[16], acquit le privilège le de voir sa seigneurie instaurée en comté par le roi d'Espagne Philippe IV. Faute de descendance directe, Mouscron passa en 1645 aux mains des Basta[14]. Par l'intermédiaire du mariage d'Hippolyte d'Ennetières avec Alexandrine Françoise Basta le , la seigneurie fut transférée aux Marquis d'Ennetières en 1682. Cette famille s'éteignit avec la mort de Frédéric d'Ennetières au château de Duras (province de Limbourg) le [15]. À la suite de la confiscation de la ferme des Ramées transformée alors en demeure seigneuriale, la seigneurie de Mouscron, ensemble de terres et de fiefs au XIVe siècle, vit apparaître son château aux alentours de 1430, le château des Comtes. Petit à petit, ses propriétaires acquirent tous les fiefs situés sur la paroisse, dont, en 1481, celui du Val[14]. La fin du XVe siècle se singularisa par des guerres qui marquèrent Mouscron et toute la région, qui dut subir les attaques et les saccages de la garnison de Tournai. Ce sont les guerres de religion de la fin du XVIe siècle qui permirent aux Hurlus d'accaparer un court moment du château en 1579. La seconde moitié du XVIIe siècle, fut dramatique pour le village qui souffrit beaucoup des guerres de Louis XIV. Il s'y déroula le une bataille entre Français du général Pichegru et Autrichiens du général Clerfayt. Le dernier évènement guerrier que vit Mouscron, nonobstant l'occupation allemande lors des deux guerres mondiales, reste l'échauffourée du Risquons-Tout en 1848.
Jusqu'au milieu de XVIIIe siècle, Mouscron restera un village agricole. L'industrie textile ne prendra son extension qu'en 1769, quand Lille interdira la fabrication du molleton, un tissu fabriqué à partir d'un mélange de lin et de laine, aux Roubaisiens et aux Tourquennois, qui prendront la route vers les Pays-Bas autrichiens. Il est à souligner que cette fabrication est autorisée à Mouscron depuis 1758[14].
Un arrêté du comité de salut du , réglemente le statut administratif de la Belgique. Mouscron fera partie du canton judiciaire de Bellegem et du département de la Lys[17].
L'activité textile prendra une plus grande importance entre 1800 et 1815, elle s'ouvrira alors au coton. Vers 1850, le manque de main-d'œuvre dans le nord de la France attirera un grand nombre d'ouvriers flamands à Mouscron. C'est, vers 1890-1900 et entre les deux guerres mondiales, que des patrons français investissent sur place et construisent filatures et usines de tapis. Cela aura pour effet de fixer une importante partie des très nombreux travailleurs frontaliers du côté belge. Par le biais de cette industrie, Mouscron gardera, sur le plan économique, une place prépondérante[14].
En 1910 la statistique indique que 7 318 personnes de Mouscron, Dottignies, Herseaux et Luingne passent quotidiennement la frontière pour aller travailler dans l'industrie du Nord, pour le plus grand nombre dans l'industrie textile. Plus de 5 000 travailleurs rien que pour Mouscron font cette navette[15].
L'expansion démographique de l'entre-deux-guerres suscite l'évêché de Bruges à continuer d'augmenter le nombre de paroisses et érige même en 1932 la région de Mouscron en doyenné[3].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre le 22 et le , des duels d’artillerie et des combats opposent soldats britanniques et allemands dans le quartier du Risquons-Tout. 15 Britanniques, 10 Allemands et 5 civils y sont tués[18]. Un mémorial situé près du cimetière du Risquons-Tout rappelle cet évènement, il est inauguré le , et est composé d'une pierre et d'un Bren Gun Carrier Mark 1.
Le village rural traditionnel se verra bien sûr modifié radicalement par cette expansion. C'est entre 1919 et 1939 que des quartiers urbains entiers surgissent de terre, exigeant par cela une nouvelle structure socio-culturelle.
Quelques moments de la vie de la cité :
Langues connues
Année | uniq. NL
Nombre |
NL & FR
Nombre |
uniq. FR
Nombre |
FR & D
Nombre |
uniq. D
Nombre |
D & NL
Nombre |
NL & F & D
Nombre |
Aucune
Nombre |
uniq. NL
Part |
NL & FR
Part |
uniq. FR
Part |
FR & D
Part |
uniq. D
Part |
D & NL
Part |
NL& FR & D
Part |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1846 | 831 | 12 882 | 0 | 6,1 % | 93,9 % | 0,0 % | |||||||||
1866 | 2 049 | 1 488 | 11 860 | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 | 13,3 % | 9,7 % | 77,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
1880 | 1 517 | 5 653 | 11 025 | 17 | 1 | 0 | 6 | 0 | 8,3 % | 31,0 % | 60,5 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
1890 | 1 792 | 6 706 | 13 554 | 21 | 5 | 0 | 11 | 4 | 8,1 % | 30,4 % | 61,4 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
1900 | 3 202 | 10 507 | 13 578 | 18 | 0 | 0 | 24 | 1 444 | 11,7 % | 38,4 % | 49,7 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,1 % |
1910 | 2 474 | 14 104 | 16 528 | 55 | 0 | 1 | 43 | 1 517 | 7,5 % | 42,5 % | 49,8 % | 0,2 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,1 % |
1920 | 2 923 | 13 913 | 17 357 | 23 | 2 | 1 | 36 | 1 564 | 8,5 % | 40,6 % | 50,7 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,1 % |
1930 | 5 829 | 18 614 | 21 081 | 30 | 6 | 4 | 83 | 1 968 | 12,8 % | 40,8 % | 46,2 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,2 % |
1947 | 3 979 | 20 792 | 24 994 | 99 | 6 | 30 | 666 | 1 679 | 7,9 % | 41,1 % | 49,4 % | 0,2 % | 0,0 % | 0,1 % | 1,3 % |
Langue exclusivement ou le plus fréquemment parlée.
En 1962, les travaux de la commission ont abouti à la loi sur la fixation de la frontière linguistique proposée par le ministre de l'Intérieur, Arthur Gilson, selon laquelle Mouscron et Comines-Warneton seraient officiellement francophones avec facilités linguistiques pour la communauté néerlandophone, mais resteraient une partie de la province néerlandophone de Flandre-Occidentale. La même solution a été proposée pour les municipalités de Fourons où les municipalités resteraient une partie de la province de la province francophone de Liège mais deviendraient des municipalités néerlandophones avec des facilités pour les francophones[21],[22].
Après un débat acharné au Parlement, cette proposition de loi a été approuvée, mais sous réserve de l'amendement selon lequel Mouscron et Comines-Warneton feraient partie de la province francophone du Hainaut et Fourons ferait partie de la province néerlandophone du Limbourg. Cet amendement a été introduit par l'homme politique socialiste wallon et ancien bourgmestre de Liège Paul Gruselin qui voulait transférer les villes flamandes à majorité francophone Comines-Warneton et Mouscron à la province wallonne du Hainaut et a proposé de transférer la région de Fourons à la province néerlandophone du Limbourg à titre de compensation[23],[22].
Pour comprendre cette réaction spontanée des socialistes liégeois et mouscronnois, il faut tenir compte du fait que les 75 000 habitants de Mouscron-Comines apportaient un siège de député tandis que les 4 000 habitants des Fourons étaient loin d'en valoir autant[22] et que l'on peut déduire des résultats des recensements linguistiques que la région mouscronnoise devenait lentement bilingue.
Ce passage de la Province de Flandre-Occidentale au Hainaut a été mal accueilli par de nombreux habitants à Comines-Warneton et Mouscron où une grande majorité souhaite rester avec la Province de Flandre-Occidentale[24] ou à tout le moins devenir une nouvelle province francophone avec la ville de Tournai, le Tournaisis, parce qu'ils s'identifient comme des Flamands francisés, ayant partagé une histoire avec les autres régions de l'ancien Comté de Flandre et se sentant culturellement plus proches de la Flandre française que de la Province de Hainaut[25]. Tout comme une majorité des Fourounais voulaient rester en province de Liège en raison de la dépendance de la région vis-à-vis de Liège. Les francophones des Fourons, en particulier, font campagne pour que la région revienne à la province de Liège[22].
En 1963 la commune de Mouscron a été rattachée à la Province de Hainaut à la suite de la fixation définitive de la frontière linguistique en Belgique cette même année et est devenue la première ville du Hainaut par le nombre de ses habitants avant les fusions de communes de 1977[14].
Aujourd'hui, l'agglomération de Mouscron forme une conurbation avec la métropole européenne de Lille.
Mouscron était la ville la plus peuplée du Hainaut avant la fusion des communes en 1977.
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 53 774 | 100,0 |
1993 | 53 606 | 99,7 |
1994 | 53 386 | 99,3 |
1995 | 52 987 | 98,5 |
1996 | 52 756 | 98,1 |
1997 | 52 764 | 98,1 |
1998 | 52 638 | 97,9 |
1999 | 52 482 | 97,6 |
2000 | 52 492 | 97,6 |
2001 | 52 475 | 97,6 |
2002 | 52 293 | 97,2 |
2003 | 52 226 | 97,1 |
2004 | 52 290 | 97,2 |
2005 | 52 534 | 97,7 |
2006 | 52 825 | 98,2 |
2007 | 53 174 | 98,9 |
2008 | 53 788 | 100,0 |
2009 | 54 326 | 101,0 |
2010 | 54 651 | 101,6 |
2011 | 55 249 | 102,7 |
2012 | 56 011 | 104,2 |
2013 | 56 407 | 104,9 |
2014 | 56 626 | 105,3 |
2015 | 57 068 | 106,1 |
2016 | 57 391 | 106,7 |
2017 | 57 773 | 107,4 |
2018 | 58 234 | 108,3 |
2019 | 58 474 | 108,7 |
2020 | 58 767 | 109,3 |
2021 | 58 862 | 109,5 |
2022 | 59 179 | 110,1 |
2023 | 59 563 | 110,8 |
2024 | 59 987 | 111,6 |
Résultats des élections et répartitions des sièges au conseil communal depuis la fusion des communes (1977) et la création du « Grand Mouscron »[27].
Résultats des élections de 1976 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (32 678) | Sièges |
PSC | 13 520 (41,37 %) | 17 |
PS | 9 034 (27,65 %) | 11 |
DC | 4 118 (12,60 %) | 4 |
PCB | 3 363 (10,29 %) | 3 |
PRL | 2 213 (6,37 %) | 2 |
Résultats des élections de 1982 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (31 700) | Sièges |
PSC | 14 095 (44,46 %) | 20 |
PS | 10 460 (33,00 %) | 14 |
PRL | 2 399 (7,57 %) | 2 |
Ecolo | 2 001 (6,31 %) | 1 |
Résultats des élections de 1988 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (31 635) | Sièges |
PSC | 16 209 (51,24 %) | 21 |
PS | 10 879 (34,39 %) | 13 |
Ecolo | 2 478 (7,83 %) | 2 |
PRL | 1 076 (5,39 %) | 1 |
Résultats des élections de 1994 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (30 478) | Sièges |
PSC | 10 599 (34,78 %) | 15 |
PS | 8 119 (26,64 %) | 11 |
Ecolo | 4 613 (15,14 %) | 5 |
PRL | 3 495 (11,47 %) | 4 |
ADM | 1 711 (5,61 %) | 1 |
Agir | 1 509 (4,95 %) | 1 |
Résultats des élections de 2000 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (30 230) | Sièges |
PSC | 11 586 (38,33 %) | 15 |
PS | 7 999 (26,46 %) | 10 |
Ecolo | 5 014 (16,59 %) | 6 |
PRL-MCC | 4 255 (14,08 %) | 5 |
FNB | 1 376 (4,55 %) | 1 |
Résultats des élections de 2006 | ||
---|---|---|
Parti | Voix (30 762) | Sièges |
Cdh | 13 457 (43,75 %) | 17 |
PS | 9 591 (31,18 %) | 12 |
MR | 4 058 (13,19 %) | 4 |
Ecolo | 3 656 (11,88 %) | 4 |
Résultats des élections de 2012[28] | ||
---|---|---|
Parti | Voix (29 461) | Sièges |
Cdh | 13 416 (45,54 %) | 19 |
PS | 7 854 (26,66 %) | 10 |
MR | 4 251 (14,43 %) | 5 |
Ecolo | 3 055 (10,37 %) | 3 |
Résultats des élections de 2018[29] | ||
---|---|---|
Parti | Voix (28 921) | Sièges |
Cdh | 13 723 (47,45 %) | 19 |
PS | 5 044 (17,44 %) | 6 |
Ecolo | 4 787 (16,55 %) | 6 |
MR | 3 929 (13,59 %) | 5 |
PP | 1 438 (4,97 %) | 1 |
Sous les DE LIEDEKERKE 1592-1645 :
Sous les BASTA 1645-1682 :
Sous les D'ENNETIERES 1682-1794 :
Par ordre chronologique de construction :
La Fête des Hurlus, créée en 1973 pour maintenir le folklore et donner un coup de pouce au commerce[38], se déroule au début du mois d'octobre. Elle débute le vendredi soir par le cortège des allumoirs. Venus des quatre coins de Mouscron, des centaines d'enfants costumés de la tête aux pieds, se donnent rendez-vous sur la Grand-Place. Les enfants sont accompagnés par des fanfares, musiciens, et autres groupes folkloriques. À l'unisson, ils déambulent dans les rues de la cité, chantant le refrain de l'hymne du jour : « Vivent les allumoirs, ma mère, vivent les allumoirs. On les allume quand il fait noir, Vivent les allumoirs ! »[39].
Le samedi matin, tous les habitants gagnent le centre-ville, à la rencontre des groupes folkloriques, des majorettes, des commerçants ambulants, des musiciens et des artisans. Un concours géant de pétanque y est organisé tous les ans. C'est le samedi qu'a lieu le Cortège Historique dans les rues de la ville. Il est centré sur deux éléments légendaires majeurs : l’enlèvement du Curé Adins, poursuivi par les Hurlus alors qu’il sortait du château, montrant ainsi sa soumission au pouvoir, le curé se réfugie dans le clocher de son église dont il sera délogé par les Hurlus.
Deuxième évènement : la présence espagnole, à l’espace des Fontaines, le combat entre Don Ferrante de la Plancha y otros barrios et le chef des Hurlus à travers cinq épreuves d’adresse et de spectacle. Si le Hurlu l’emporte, le cortège jettera à la population des clopinettes, petites poupées Hurlus boiteuses censées protéger celui qui les détient contre la grosse tête.
La fête bat au rythme des tambours et des trompettes, jusqu'au dimanche où se situe un épisode majeur de la fête quand, sur la Grand-Place, du haut d'une longue échelle a lieu le "lancer des Hurlus" vers des milliers de mains tendues.
Mouscron a été des années 1960 à 1980 un lieu d'où bon nombre de tubes et musiques populaires ont fait leur apparition. Notamment grâce à l'éditeur-producteur Marcel De Keukeleire et Jean Van Loo. Les studios artistiques et de production de Mouscron (principalement l'arrière-boutique du magasin de disque de Marcel De Keukeleire, situé rue de La Marlière) ont fourni les hit-parade du monde entier avec des artistes tels que: Chocolat's (Brasilia Carnaval), Patrick Hernandez (Born to Be Alive), Amadeo (Moving Like A Superstar), J.J. Lionel (La Danse des canards) et le groupe Crazy Horse, composé en partie de Mouscronnois. Un documentaire d'Olivier Monssens a été réalisé en 2004 sur l'œuvre de De Keukeleire : « Marcel Superstar »[42].
Le , Jimi Hendrix a donné son seul concert en Belgique à Mouscron, au Twenty (Relais de la Poste)[43]. Lieu où de nombreux groupes désormais célèbres se sont produits dans les sixties, parmi lesquels : The Animals, The Small Faces, The Kinks, The Yardbirds, Gene Vincent[44],The Moody Blues. Ces derniers s'étaient d'ailleurs exilés à Mouscron pour l'écriture de l'album « Days of Future Passed » en 1967. Un clin d'œil à la ville sera également fait en 1978 dans la chanson « Top rank suite » de l'album Octave avec cette phrase : « They played a good game of football in Mucron ». Les Moody Blues étant des fans de football, ont certainement un souvenir ayant un rapport avec le football à Mouscron. Souvenir quelque peu flou au moment de l'écriture au vu de l'orthographe de « Mucron ».
La légende veut que Madonna ait séjourné à Mouscron en 1979, séjour qui fut l'initiative de Jean Van Loo et Patrick Hernandez, qui l'avaient repérée lors d'un casting à New-York et souhaitaient lui proposer des chansons pour faire d'elle une star. Chansons qu'elle refusera, car trop « commercial ».
La chanteuse américaine se serait inspirée d'une chanson du Mouscronnois Salvatore Acquaviva pour l'écriture de son titre « Frozen » 19 ans plus tard. En 2005, Madonna est accusée de plagiat par le compositeur belge au Tribunal de Mons. Le tribunal décida que plusieurs mesures des deux chansons sont identiques. La diffusion du titre est désormais interdite sur les télévisions et radios belges. Madonna a toujours démenti s'être rendue à Mouscron.
Le début de la chanson « Les Bourgeois » de Jacques Brel, « Le cœur bien au chaud, les yeux dans la bière, chez la grosse Adrienne de Montalant », fait référence à Adrienne du Mont-à-Leux (quartier de Mouscron), la tenancière d'un café populaire du quartier à l'époque. Le nom ayant été modifié pour faciliter la rime[45].
La ville est jumelée avec :
(Par ordre chronologique)
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.