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entreprise médiatique belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sudmedia (appelée Sudpresse jusqu'en octobre 2021) est une société de presse écrite belge. Le groupe est leader de la presse quotidienne en Belgique francophone avec une audience cumulée de 1 200 000 personnes touchées par jour.
Sudmedia | ||
Logo du groupe Sudmedia | ||
Logo de Sudinfo, marque principale du groupe | ||
Création | 16 décembre 1998 | |
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Dates clés | Deux restructurations en 1999 et 2002. | |
Fondateurs | Michel Fromont, Pierre-Alain Thibaut. | |
Personnages clés | Pierre Leerschool, Directeur Général et Directeur des Ressources Humaines ;
Demetrio Scagliola, Rédacteur en Chef ; Rodolphe Magis, Michel Royer et Cédric Baufayt, Rédacteurs en Chef adjoints |
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Forme juridique | Société Anonyme | |
Siège social | Rue de Coquelet, 134 5000 Namur Belgique |
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Direction | Pierre Leerschool | |
Actionnaires | Rossel à 100 % | |
Activité | Presse régionale | |
Produits | Quotidiens, magazines (sport, lifestyle, cinéma, télévision), sites web. | |
Société mère | Groupe Rossel | |
Filiales | Le groupe Nord Éclair (détenu à 100 % par Rossel) est adossé à Sudmedia sans en être une filiale proprement dite. À noter : Nord Éclair France est détenu par La Voix du Nord, également propriété de Rossel. Les Nord Éclair français et belge ne collaborent plus, si ce n'est épisodiquement. | |
Effectif | 150 journalistes et près de 400 collaborateurs | |
Site web | www.sudinfo.be | |
Capitalisation | La société n'est pas cotée. | |
Dette | 11,27 millions d'euros (2021). | |
Chiffre d'affaires | 41,65 millions d'euros (2021). 39,69 millions d'euros (2020). |
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Sudmedia constitue la filiale du groupe Rossel spécialisée dans l’information de proximité qui se décline dans les journaux, magazines et supports électroniques. Le groupe Sudmedia rassemble à la fois la marque Sudinfo et ses quotidiens régionaux — La Meuse, La Nouvelle Gazette, La Province, Nord Éclair et La Capitale — mais aussi le magazine Ciné Télé Revue, le supplément du week-end Max, ou les hebdomadaires Vlan et 7 Dimanche.
Le groupe Rossel, quant à lui, est également propriétaire du journal Le Soir, du groupe de presse régionale français La Voix du Nord et du seul quotidien belge germanophone, Grenz-Echo.
Selon le site internet du groupe, Sudinfo édite cinq titres régionaux et douze éditions locales, quotidiennement lus par 1,2 million de personnes :
Le , le journal La Meuse, appartenant au groupe Sudpresse, publie un article ayant pour titre « Invasion de migrants : la côte belge menacée ». À la suite de cela, le média satirique Nordpresse, par ailleurs parodie de Sudpresse, décide de porter plainte contre le groupe pour incitation à la haine[1]. En octobre de la même année, Sudpresse attaque à son tour Nordpresse à cause d'une de leurs parodies à propos d'un autre article litigieux publié par Sudpresse présentant une carte des musulmans en Belgique[2]. Sudpresse perd ce procès à la suite de la décision de justice du tribunal de première instance de Bruxelles [3]. En novembre 2020, la Cour d'appel de Bruxelles annule ce premier jugement et condamne Nordpresse[4].
Le , Sudpresse engage une action en cessation devant le Tribunal de Commerce de Liège à l'encontre de Nordpresse, concernant un boycott afin de dénoncer de la déontologie journalistique du groupe[5]. Ces publications font suite à un article publié par SudInfo titré « Laura a crié après sa maman » : les détails sordides du viol collectif d'une jeune fille de 13 ans à Hensies », et critiquent la façon de traiter les faits divers des différents journaux de Sudpresse. Le tribunal ayant retenu le caractère lucratif de la société Vincestonian qui gère le site satirique, Nordpresse est condamné pour dénigrement et pour pratiques commerciales malhonnêtes[6].
En 2013, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) condamne sept fois Sudpresse pour manquement à la déontologie. En 2014, Le CDJ rend une nouvelle fois un avis condamnant Sudpresse pour la titraille de sa Une du après une plainte de l’Association des journalistes professionnels[7].
En , le tribunal civil d’Arlon condamne Sudpresse pour avoir diffusé le suicide par immolation d'un homme d'Houdrigny[8]. Le groupe de presse et l'auteure de la vidéo sont condamnés à indemniser le frère de la personne qui s’est donnée la mort. L’organe de presse qui invoque la liberté de la presse et le droit d’informer le public, mais le tribunal estime, lui, que « la diffusion de la vidéo sous la mention 'vidéo choc' permet de considérer que c’est la recherche du sensationnalisme qui a guidé une volonté d’exploitation d’un épisode humain à des fins commerciales. » et que l'article a pu causer « des souffrances morales de nature à entraver son travail de deuil »[9].
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