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université française située à Montpellier, fondée en 1289 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’université de Montpellier est un établissement d'enseignement supérieur et de recherche situé dans la ville de Montpellier, en Occitanie.
Fondation | |
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Dates-clés |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Philippe Augé (d) (depuis ) |
Directeur général des services | |
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Étudiants |
49 000 () |
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Rang national | |
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Active entre 1289 et 1793, puis entre 1896 et 1970, recréée en 2015, elle est connue comme possédant l'une des plus anciennes et des plus brillantes écoles de médecine du monde médiéval, et est également réputée pour l'enseignement du droit.
Dans sa forme actuelle, elle rassemble près de 40 000 étudiants.
L'université regroupe des disciplines diverses telles que les sciences, la chimie, la biologie, la médecine, le droit, l'économie, la gestion, les sciences pharmaceutiques ou les sciences du sport.
Elle est aujourd'hui l'établissement porteur d'une initiative d'excellence nationale, l'I-SITE MUSE, qui regroupe, outre l'université de Montpellier, le CNRS, le Cirad, INRAE, l'IRD, l'INSERM, le CEA Tech, l'IFREMER, INRIA, le BRGM, les CHU de Montpellier et de Nîmes, l'ICM, le CIHEAM-IAMM, et l'Institut Agro (ex-Montpellier SupAgro).
Les origines de l'École de médecine de Montpellier se confondent probablement avec celles de la ville elle-même qui naît vers le Xe siècle, autour d'un petit sanctuaire sur une voie du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. L'existence d'une école de médecine est attestée dès 1137[3].
Les raisons de sa fondation sont surtout d'ordre géographique : Montpellier est à quelques kilomètres de la mer, avec l'avant-port actif de Lattes, en contact avec le monde méditerranéen, notamment la Catalogne et les îles Baléares, ayant obtenu du Pape le privilège de commercer avec les musulmans. C'est un point de jonction entre deux courants d'échanges économiques et culturels : l'un occidental (Afrique du Nord, Espagne), l'autre oriental (Proche-Orient, Grèce, Italie du nord). La médecine à Montpellier aurait suivi les mêmes voies de diffusion que celles de l'art Roman[4].
Le seigneur de Montpellier Guilhem VIII promulgue un édit rendant totalement libre l'enseignement de la médecine en 1181[5],[6]. À la même époque l’école de droit est marquée par l’enseignement de Placentin, juriste venu de Bologne.
En 1220, le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III, accorde une reconnaissance pontificale à l'école de médecine, rendant caduc l'édit de Guilhem VIII puisque ces statuts font de l'évêque de Maguelone le chef suprême des écoles de médecine de Montpellier : « Qu'à l'avenir, personne ne se livre à l'enseignement public de la médecine sans avoir été préalablement examiné et approuvé par l'évêque de Maguelone qui, pour cet examen, s'adjoindra des professeurs de son choix »[7]. » La proximité de la cour pontificale d'Avignon accroît rapidement le rayonnement de l'université. En 1240, l’évêque de Maguelone, chancelier des écoles, confère des statuts complémentaires à l'Université de médecine. L’université de Montpellier elle-même est créée le 26 octobre 1289 par la bulle papale Quia Sapientia du pape Nicolas IV qui en fait un studium generale c’est-à-dire un centre d’enseignement de toutes les disciplines (Médecine, Droit, Arts libéraux). Cette bulle est actuellement conservée aux archives municipales de la ville de Montpellier. Après sa création, sa renommée et celle de la ville de Montpellier s'étend en Europe et de nombreux étrangers viennent y étudier, cherchant à acquérir le titre de « docteur de Montpellier ». Celui-ci offre le privilège d'exercer dans tout le royaume de France et seules les universités de Paris et de Montpellier peuvent accorder ce privilège. Sa création participera également au développement de la vie scientifique à Montpellier[8].
L’école de théologie resta indépendante jusqu'à une décision pontificale de 1421 qui la rattacha à l’école de droit. L’école des arts déclina dès le XIIIe siècle pour devenir une simple école municipale, dont le recteur était choisi par les consuls de la ville[9].
L’École de médecine a tenu à rester une Université à part, relativement indépendante du pape et du roi. Elle reçoit ses statuts particuliers en 1340. Elle est dirigée par un chancelier et se compose du Collège des Douze-Médecins. En 1452, un collège supplémentaire, d'origine laïque, est fondé, le collège de Girone, dit « Petit Collège[10] ». Il s'agit de locaux universitaires (maisons d'habitation en ville) servant de lieux d'enseignement et de pensionnat[11].
Elle jouit d’un grand prestige, fournissant des médecins auprès des rois[12], ayant la réputation d’avoir hérité du savoir des Andalous, et accueille des étudiants de toute l’Europe[13]. Au XIIIe siècle, les étudiants viennent d'Espagne, du Portugal, d'Italie, d'Allemagne et d'Angleterre. Au XIVe siècle, l'Allemagne est largement en tête, et de nouveaux pays sont représentés (Hollande, Belgique, Suisse, Pologne)[14]. La faculté attire par ailleurs des personnes devenues célèbres, telles que François Rabelais, Nostradamus ou Pierre Belon en tant qu'étudiants.
En 1498, quatre chaires médicales sont fondées, auxquelles seront rajoutées les chaires d'anatomie et de botanique à laquelle est associé un jardin botanique en 1593, l'actuel jardin des plantes de Montpellier. C'est le premier créé en France, sous l’influence de Guillaume Rondelet « qui a le souci de développer la santé par les plantes »[15] et à visée pédagogique pour un enseignement de terrain. Les autres chaires sont celles de chirurgie et de pharmacie en 1597, de chimie en 1676, où enseignent Arnaud Fonsorbe et Antoine Deidier[15], et de clinique en 1715. Grâce notamment à ses infrastructures destinées à l'enseignement, Montpellier devient une des principales villes universitaires de France, l'anatomie ayant une place importante dans la diversité des disciplines enseignées[8].
Une chaire de mathématiques et d’hydrographie est créée par ordonnance en 1682, dont le premier titulaire est Nicolas Fizes. Elle est rattachée à la faculté de droit et le restera jusqu'à l'expulsion en 1762 des jésuites qui y enseignaient[15].
Comme toutes les universités françaises, celle de Montpellier fut supprimée en 1793 pour être remplacée par un système d’écoles centrales et d’écoles spéciales[16]. Mais dès 1794, l'École de Médecine de Montpellier est rétablie avec celles de Paris et de Strasbourg.
Petit à petit les facultés vont se reformer au cours du XIXe siècle. Napoléon promulgua la loi du 21 germinal an XI () qui créa une école de pharmacie à Montpellier[17],[18]. Le 10 mai 1806 (décrets d'application votés le ), Napoléon crée l’université impériale[19]. Une faculté des sciences est ouverte en 1810[20],[21], il faut attendre 1878 pour que la faculté de droit soit rétablie.
En 1875, le ministère de l'Instruction publique propose de créer six grands centres universitaires en France dotés d'un personnel et de matériel important. Le conseil général des facultés de Montpellier demande ainsi la création d'une faculté de droit afin de pouvoir avoir une place parmi les six. En 1878, la proposition est acceptée par le ministère, ce qui fait de Montpellier un des plus grands centres universitaires du pays.
La même année, une convention permet la création de la nouvelle faculté ainsi que la mise à disposition des locaux dans l'ancien hôpital Saint-Éloi (jugé vétuste, un nouvel hôpital Saint-Éloi est alors construit) où les facultés se regrouperont, appelé alors « le palais des facultés ». Ce n'est qu'en 1890 que les travaux sont achevés, après quelques retardements, l'inauguration y a eu lieu le . Chaque faculté y est indépendante (lettres, droit et science), celle de science disposant de la plus grande surface. D'autres salles sont communes, comme la bibliothèque ou la salle des fêtes. L’université de Montpellier en fait son siège jusque dans les années 1960. Par la suite, le bâtiment devient le siège du rectorat. L'inauguration du palais universitaire se fait parallèlement à la commémoration du VIe centenaire de l'université de Montpellier (anniversaire de la bulle papale de 1289). S'y rendent alors les universités françaises et étrangères, le président Sadi Carnot ainsi que le directeur de l'enseignement supérieur Louis Liard et la communauté savante. La ville entière est décorée du 21 au 27 mai pour l'occasion, le but étant de faire de ces jours de fête un succès international. L’événement fut assez fortement médiatisé. Le but de cette grande fête était en particulier dans l’intérêt de mettre en avant la nouvelle université de Montpellier afin qu'elle devienne un des grands pôles universitaires de France. En effet, le gouvernement réfléchissait depuis plusieurs années déjà à réformer l'université afin de créer de tels centres pour concurrencer celui de Paris. Ainsi, le , un projet de loi est présenté dans le but de constituer officiellement des universités. Après de nombreux débats autour de cette réforme, une loi sera adoptée le , date à laquelle les différentes facultés montpelliéraines obtiennent officiellement le titre d'université. La célébration du VIe centenaire à Montpellier ainsi que l'unification des facultés dans le nouveau palais universitaire place la nouvelle université de Montpellier en tant qu'image d'exemple de ce projet de réforme national. Par ailleurs, en 1883, les facultés sont ouvertes au grand public grâce à l'autorisation de la mise en place de cours libres[22].
En 1890, une annexe de la faculté de Médecine nommée institut de Biologie est construite le long du boulevard Henri IV. L’institut de Botanique de la faculté de Sciences est également construit derrière le jardin des plantes. Ce dernier y rassemble l'ensemble des herbiers de Montpellier. En 1959, alors que l'institut de botanique devient trop petit pour accueillir l’ensemble des étudiants, celui-ci est reconstruit, se dotant de locaux plus spacieux et plus modernes. Il connaît alors un rayonnement scientifique international. Il s'y trouve aujourd'hui le deuxième herbier le plus grand de France.
L'institut de chimie est lui installé à l'école de pharmacie en 1889, rue de la Verrerie, fédérant les chaires de chimie de l'école de pharmacie et celle de la faculté des sciences. En 1922, l'institut est supprimé et remplacé par un institut des ingénieurs chimistes sous la direction de la faculté des sciences dont les locaux sont situés dans les bâtiments de l'ancien évêché. Après la Première Guerre mondiale, la faculté des sciences est mise à contribution, afin de rechercher des produits de substitution en cas de pénurie d'essence pour cause de guerre par exemple. C'est la première fois que l'institut est en partie destiné à l'industrie. En 1934 est construit rue de l'École normale un nouveau bâtiment afin d'y loger l'institut de chimie, qui deviendra en 1957 l'École nationale supérieure d'ingénieur[23].
En application de la loi du , l’ensemble de ces facultés est fédéré et l’université de Montpellier est enfin recréée. Cependant, l’université de Montpellier n’est qu’une simple addition de différentes facultés (lettres, médecine, pharmacie, sciences et droit) qui gardent leur autonomie, leur statut de personne morale et leur doyen.
La partition de l’université de Montpellier par la loi Faure () a donné naissance à trois nouvelles universités :
Les facultés (droit, lettres, médecine, sciences, pharmacie) cessent d’exister en tant que personnes morales et deviennent soit des UER (puis UFR en 1984) pour médecine, droit et pharmacie (UM1), soit des universités de plein exercice pour lettres (UM3) et sciences (UM2). Seules les trois universités existent en tant que personne morale et sont chacune dirigées par un président.
Les trois universités de Montpellier ont collaboré via la conférence académique des présidents des universités de l’académie de Montpellier (créé en 1990) ou le Pôle universitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon (créé en 1994) ou par la création de services inter-universitaires[34].
Le pôle de recherche et d'enseignement supérieur université Montpellier Sud de France, dont les trois universités sont membres fondateurs, est créé en 2009[35]. Ses objectifs sont la préparation de la fusion des universités, et les appels à projets. Le regroupement est un des lauréats nationaux du Plan campus en 2008, mais n’est pas retenu en tant qu’initiative d'excellence en 2011[36]. La fusion des établissements prend du retard[37]. Le , le PRES devient COMUE Languedoc-Roussillon Universités.
Ainsi, après l’université de Strasbourg, d’Aix-Marseille, de Lorraine et de Bordeaux entre 2009 et 2014, les universités Montpellier-I et Montpellier-II fusionnent au , pour créer à nouveau l’université de Montpellier[1]. L’université Montpellier-III, qui s’est éloignée des deux autres universités lors du concours des Idex en 2011 reste un établissement autonome[38].
En début d'années 2021, des étudiants de la Faculté de droit et science politique de Montpellier lancent le mouvement #EtudiantsFantomes qui dénonce l'oubli de l'enseignement supérieur dans les mesures prises par le gouvernement lors de Pandémie de Covid-19 en France. Plus tard le mouvement plaidera pour un retour en présentiel à l'université[39].
L'université est bloquée par les étudiants le , en réaction à la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (ORE) adoptée en mars[40]. Le , pendant les manifestations en opposition à la Loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, des violences éclatent à la faculté de droit de Montpellier[41]: un groupe d'individus cagoulés déloge violemment des étudiants grévistes d'un amphithéâtre. Deux professeurs de droit, Philippe Pétel et Jean-Luc Coronel, sont mis en examen le 29 mars, l'un pour « complicité d’intrusion », l'autre pour « violences en récidive »[42]. Un rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche publié le 28 mai[43] les accable[44]. En septembre, cinq personnes proches des milieux identitaires et régionalistes, parmi lesquelles un militaire à la retraite et la compagne de Jean-Luc Coronel, sont mises en examen pour « violences aggravées », « intrusion dans un établissement d’enseignement » ou pour complicité de ces délits[45]. De lourdes sanctions disciplinaires sont prononcées: interdiction d'enseigner pendant 5 ans pour Philippe Petel et révocation de Jean-Luc Coronel; l'avocate du premier promet de faire appel et « s'il le faut, d'aller jusqu'au Conseil d'État »[46],[47]. Conformément aux réquisitions du Parquet[48],[49], sept personnes, dont le doyen Philippe Petel, sont renvoyés en correctionnelle et seront jugés pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail n’excédant pas huit jours » et complicité de ces violences (avec une ou plusieurs circonstances aggravantes selon les cas : en réunion, avec arme et dissimulation de visage)[50]. Des peines allant jusqu’à un an de prison contre les sept prévenus sont requises le [51]. Les sept prévenus sont reconnus coupables en première instance le de violences volontaires en réunion et complicité; l’ancien doyen Philippe Pétel est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et l’ancien professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon à six mois ferme[52]. Les peines de tous les prévenus sont réduites en appel[53].
Sur le plan statutaire, l’université de Montpellier est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP), jouissant de la personnalité morale, de l’autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière[54].
L'Université est administrée par[55] :
L'université est implantée sur plusieurs sites dans la ville de Montpellier, la ligne 1 du tramway permet de relier la quasi-totalité des différents sites :
L'Université possède également des antennes délocalisées sur la région[source secondaire souhaitée] :
L'université de Montpellier dispose de 17 composantes[58] :
Les huit facultés ont le statut officiel d'« unité de formation et de recherche » (UFR).
L’UFR des sciences est située au nord de Montpellier sur le campus de Triolet (place Eugène Bataillon) ainsi que sur le campus de Saint-Priest (rue de Saint-Priest, rue Ada). La faculté des sciences est divisée en 12 départements : biologie–mécanisme du vivant (Bio-MV), biologie–écologie, chimie, enseignement des sciences et recherche de l’enseignement (DESciRE), enseignement des sciences de la terre de l’eau et de l’environnement de Montpellier (DESTEEM), électronique électrotechnique automatique (EEA), physique, informatique, département des langues (DDL), mathématiques, mécanique, parcours des écoles d’ingénieurs de Polytech (PEIP).
L'UFR médecine est située en centre-ville de Montpellier pour les bâtiments historiques (« bâtiment historique » : rue de l’École-de-Médecine, institut de biologie : boulevard Henri-IV), à proximité des hôpitaux au nord de Montpellier (unité pédagogique médicale et institut universitaire de recherche clinique : Avenue du Doyen-Giraud) et possède une antenne sur Nîmes (Chemin du Carreau-de-Lanes), à proximité du CHU Carémeau.
L'UFR droit et science politique est située en centre-ville de Montpellier sur 3 bâtiments (Bâtiment 1 : rue de l'Université, Bâtiment 2 : rue du Cardinal-de-Cabrières, Bâtiment 3 : rue de l'Arc-des-Mourgues).
L'UFR pharmacie (ou des sciences pharmaceutiques et biologiques) est située sur un campus dans le quartier de Boutonnet (avenue Charles-Flahault). Un musée de la pharmacie est créé sur le site en 1972, et prend le nom d’Albert Ciurana. La faculté de pharmacie abrite également dans ses locaux un droguier qui regroupe près de 10 000 échantillons, classé aux monuments historiques depuis 2009[59],[60].
L'UFR STAPS est située sur 3 bâtiments (bâtiment A, Bâtiment P1, palais universitaire des Sports) et terrains de sports au domaine de Veyrassi au nord de Montpellier dans le quartier « Plan des 4 Seigneurs » (Avenue du Pic Saint Loup), ainsi qu'au stade d'athlétisme « Philippidès ».
L'UFR d'éducation intervient, pour certains enseignements-, au sein des cinq sites départementaux de l'ESPE-LR : Montpellier, Mende, Nîmes, Carcassonne -et Perpignan-.
L'UFR d'économie est située au sud de Montpellier dans le campus de Richter (Bâtiment C : avenue Raymond-Dugrand).
L'UFR odontologie est située au nord de Montpellier au parc Euromédecine (avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala). Créée en 1958, la faculté d'odontologie prépare les futurs chirurgiens-dentistes, les enseignants-chercheurs et praticiens-hospitaliers.
L’Institut Montpellier Management (union de l'ISEM et de l'AES) est situé au Sud de Montpellier sur le campus de Richter (Bâtiment B & D), et possède également une antenne à Albaret-Sainte-Marie (Lozère) sur le site d'« Orfeuillette » (à proximité du château du même nom).
L'Institut d'administration des entreprises de Montpellier est basé à Montpellier sur le campus de Triolet (Place Eugène Bataillon). Il propose des diplômes de niveau Licence et Master. En 2005, l'IAE de Montpellier a obtenu la certification de services Qualicert par SGS. Depuis cette 1re obtention, la certification a été reconduite chaque année à la suite d’un audit de vérification.
L'IUT de Montpellier-Sète est un institut d'enseignement technologique basé à Montpellier (Avenue d'Occitanie) ainsi qu'une antenne délocalisée à Sète (Chemin de la poule d’eau, carrefour de l’Europe). Il propose des formations techniques de niveau bac+3 (Bachelor Universitaire de Technologie, BUT) et de niveau bac+3 (Licence professionnelle).
L'IUT de Nîmes est un institut d'enseignement technologique basé à Nîmes (8 rue Jules-Raimu) dans le quartier de Saint-Césaire. Créé en 1968, l'IUT de Nîmes propose des formations techniques de niveau BAC+2 (DUT), BAC+3 (Licence professionnelle) et une formation d'ingénieur.
L'IUT de Béziers est un institut d'enseignement technologique basé à Béziers (3 place du 14 juillet) près du Centre Universitaire Du Guesclin. Il propose des formations techniques de niveau bac+3 : Bachelor Universitaire de Technologie, BUT, Licence professionnelle, Diplômes d'Etablissement Métiers de la Médiation, ainsi que des formations courtes de niveau bac (DAEU-B).
L’Institut de Préparation à l'administration Générale (IPAG) est situé sur le campus de Richter (Bâtiment B : Avenue Raymond Dugrand). Il prépare aux concours de la fonction publique (Institut national des études territoriales (INET), Institut régional d'administration (IRA), EHESP, inspecteur des impôts, concours des douanes, etc.).
Polytech Montpellier, anciennement Institut des Sciences de l'Ingénieur de Montpellier (ISIM), est une école de formation d'ingénieurs (baccalauréat +5) et de recherche fondée en 1970. L'école a été officiellement reconnue par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI) en 1974 et fait partie de la Conférence des grandes écoles et du réseau Polytech. Polytech Montpellier est située au nord de Montpellier sur le campus de Triolet (Place Eugène-Bataillon).
L’Observatoire de Recherche Montpelliérain de l’Environnement (OREME) est une école interne de l’Université de Montpellier, et également un observatoire des Sciences de l’Univers (OSU). Ses recherches scientifiques sont concentrées sur les risques naturels et l’impact des changements globaux et anthropiques, grâce à des compétences scientifiques dans des domaines tels que les géosciences, les hydrosciences, et les sciences de la biodiversité et de l'écologie[61],[62]. Il comprend 8 unités de recherche rattachées, 3 plateformes techniques et une station marine à Sète[63].
L'École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM) est une école de formation d'ingénieurs fondée en 1889. Elle a été rattachée en 1969 à l'Université de Montpellier-II, en tant que UER, rattachement supprimé en 2015[64]. Depuis 2022, elle est devenue un établissement-composante de l'Université de Montpellier[65]. L'ENSCM est accréditée par la CTI et fait partie de la fédération Gay-Lussac. Les bâtiments de l'ENSCM sont situés au nord du campus Triolet, avenue du professeur Émile Jeanbrau.
Réparties en 9 départements scientifiques, les quelque 70 structures de recherche de l’Université de Montpellier sont tournées vers les défis émergents d’un monde en mouvement. De l’exploration spatiale à la robotique, en passant par l’ingénierie écologique ou les maladies chroniques, ses chercheurs mènent des travaux susceptibles d’apporter des réponses inédites au service de l’Homme et de son environnement. Partenaire des CHRU de Montpellier et Nîmes et des organismes de recherche, l’Université de Montpellier offre à ses chercheurs des plateformes technologiques de haut niveau indispensables à une recherche de pointe : Centre Spatial Universitaire (CSU), plateforme intégrée d’études du mouvement humain (Euromov)[66], le Centre d’Etudes des Maladies Infectieuses et Pharmacologie Anti-Infectieuse (CEMIPAI) qui contient (entre autres) un labo BSL3[67], l'Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) qui contient lui aussi un labo BSL3[68].
Grâce à son ancienneté, le patrimoine de l'université Montpellier revêt un caractère exceptionnel. Depuis la Révolution française, ce dernier s’est enrichi de très beaux bâtiments allant de la Renaissance pour la faculté de médecine jusqu’aux bâtiments d’architectures contemporaines, comme la faculté d'administration économique et sociale (AES) sur le campus de Richter et la faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) du campus de Veyrassi[69].
L’université dispose du plus ancien jardin botanique de France (1593), le « jardin des plantes de Montpellier » et d'espaces consacrés à l'univers de la médecine, tels que :
1966 : Alexandre Grothendieck, géométrie algébrique (professeur à l'Université de Montpellier de 1973 à 1988)
- Médailles de l'Innovation du CNRS
2020 : Franck Molina, biologie synthétique (laboratoire : Sys2Diag - CNRS, ALCEN, laboratoire intégré à l'initiative d'excellence I-SITE MUSE)
2017 : Jamal Tazi, génomique fonctionnelle (laboratoire : IGMM - CNRS, Université de Montpellier)
2014 : Claude Grison, chimie (laboratoire : ChimEco- CNRS, Université de Montpellier)
2011 : François Pierrot, robotique (laboratoire : LIRMM - CNRS, Université de Montpellier)
- Prix de l'innovation Inria – Académie des sciences
2014 : Patrick Valduriez, informatique (Equipe ZENITH - INRIA, Université de Montpellier)
2020 : Andréa Tommasi, géodynamique (laboratoire : Géosciences Montpellier - CNRS, Université de Montpellier)
2020 : Isabelle Chuine, écologie (laboratoire : CEFE - CNRS, Université de Montpellier, IRD, EPHE, INRAE, Institut Agro, Université Paul Valéry)
2018 : Martine Simonelig, génétique (laboratoire : IGH - CNRS, Université de Montpellier)
2015 : Monsef Benkirane, virologie moléculaire (laboratoire : IGH - CNRS, Université de Montpellier)
2012 : Frédéric Thomas, biologie évolutive (laboratoire : MIVEGEC – CNRS, Université de Montpellier, IRD)
2010 : François Renaud, biologie de l’évolution (laboratoire : MIVEGEC – CNRS, Université de Montpellier, IRD)
2009 : Olivier Gascuel, bioinformatique (laboratoire : LIRMM - CNRS, Université de Montpellier)
2008 : Stéphanie Thiébault, paléo-archéobotanique (laboratoire : ISEM - CNRS, Université de Montpellier, IRD, EPHE, CIRAD, INRAP)
2007 : Isabelle Olivieri, écologie (laboratoire : ISEM) - CNRS, Université de Montpellier, IRD, EPHE, CIRAD, INRAP)
2006 : Alexei Baranov, physique des semi-conducteurs (laboratoire : IES - CNRS, Université de Montpellier)
2003 : Joseph Gril, biomécanique de l'arbre (laboratoire : LMGC - CNRS, Université de Montpellier)
Enseignant | Nationalité | Années | Domaine de compétences |
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Raymond Lulle[77] | Royaume de Majorque Couronne d'Aragon |
vers 1232-1316 | philosophe et poète mystique majorquin |
Arnaud de Villeneuve | 1238-1311 | médecin et théologien valencien | |
Guillaume de Nogaret | 1287-1293 | professeur de droit | |
Guy de Chauliac | 1325 | Maître en médecine en 1325 | |
Urbain V, Guillaume de Grimoard | 1342 | Etudiant puis docteur en droit, Pape d'Avignon. | |
Benoît XIII, Pedro de Luna | Docteur en droit, antipape d'Avignon de 1394 à 1423 | ||
Adam Fumée | Professeur de faculté de médecine puis conseiller et médecin des rois de France Charles VII et Louis XI ; | ||
Félix Platter | 1554 | Docteur en médecine en 1554 ; | |
Guillaume Rondelet ; | Chancelier de la faculté de médecine en 1566 | ||
Joseph Diez Gergonne | Fondateur des Annales de Mathématiques pures et appliquées | ||
Germain Dupré (1811-1893) | professeur de clinique médicale, homme politique français | ||
Antoine Estève Baissie | professeur de théologie | ||
Antoine-Jérôme Balard | 1819-1841 | chimiste, découvreur du brome (Royal Medal de la Royal Society de Londres en 1830) | |
Édouard Roche | Astrophysicien, professeur de mathématiques entre 1853 et 1883 et membre correspondant de l'académie des sciences | ||
Jacques Curie | 1883- 1920 | physicien, professeur de minéralogie | |
François Gigot de Lapeyronie | chirurgien de renommée, il fit des démonstrations de dissection devant les étudiants. | ||
Paul Jaulmes | 1904-1993 | Professeur de pharmacie, à l'origine de l'enseignement universitaire de l’œnologie. | |
Robert Reix | 1973-2006 | Chef du département informatique de l'iut de Montpellier dans les années 70, puis président de l'IAE de Montpellier pendant 10 ans. Il marque la discipline des Système d'information, dont il a été en France un des pionniers. | |
Michel Miaille | Professeur émérite de droit et de sciences politiques de l'Université Montpellier 1, ancien directeur de l'UFR AES (Administration économique et sociale) (1990-1995), auteur de livres sur le droit et la laïcité. | ||
Georges Frêche | professeur de droit, homme politique, maire de Montpellier | ||
Paul Alliès | professeur de sciences politiques, homme politique, président de la Convention pour la 6e République | ||
Francis Hallé | 1971-1999 | Professeur de botanique[78] |
Élève | Nationalité | Années | Domaine de compétences |
---|---|---|---|
Jean XXI | vers 1240 | médecin, théologien, pape | |
Pétrarque | 1317-1320 | étudiant en droit, poète et humaniste florentin. | |
Nostradamus | 1529-1530 | étudiant en médecine | |
François Rabelais | 1530 | bachelier en médecine, écrivain français humaniste de la Renaissance | |
Conrad Gessner | 1540-1541 | étudiant en médecine, naturaliste suisse. | |
Prince Frédéric-Guillaume de Schaumbourg-Lippe | Principauté de Schaumbourg-Lippe | 1720-1721 | grand théoricien militaire |
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès | 1772 | licencié en droit puis jurisconsulte et homme d'État français | |
Pierre Marie Auguste Broussonet | 1779 | médecin, naturaliste (Ichtyologue et botaniste) et homme politique | |
Thomas Browne | médecin et écrivain | ||
François-Alphonse Forel | 1862 | Licencié ès Sciences naturelles à la Faculté des Sciences[79], naturaliste, physiologiste, limnologue, sismologue et enseignant vaudois, il est le fondateur et précurseur de la limnologie. | |
Paul Valéry | 1894 | licencié en droit, écrivain, poète et philosophe | |
Taha Hussein | Sultanat d'Égypte | 1914-1915 | universitaire, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien |
Docteur en droit, homme politique et résistant, sénateur du Tarn | |||
Enver Hodja (1908-1985) | 1931-1933 | homme politique et président albanais jusqu'en 1985 | |
Jean Moulin | 1917-1921 | Inscrit à la faculté de droit en 1917 dont il obtient la licence en 1921 et Vice-Président de l'Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM). | |
Bonaventure Soh Bejeng Ndikung | 1977 | Conservateur et commissaire d'exposition, titulaire d'un post-doctorat en biophysique. | |
Germaine Cauquil | Première femme titulaire d'une chaire de chimie en 1948 | ||
Bernard Pons | 1946-1952 | Inscrit à la faculté de médecine en 1946 dont il obtient le doctorat en 1952 et Résistant, homme politique, Président de Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM), puis Vice-Président de l'UNEF[80]. | |
Denis Boubals | œnologue | ||
Michel Henry | philosophe | ||
Valdiodio N'diaye | 1951 | avocat et ministre sénégalais, Docteur en droit. | |
Khieu Samphân | docteur en économie en 1955, militant communiste, président du Kampuchéa démocratique de 1976 à 1979. | ||
Jacques Bompard | homme politique | ||
Hélène Mandroux | Médecin anesthésiste, femme politique française. Elle est maire de Montpellier de 2004 à 2014. | ||
Yves Pozzo di Borgo | homme politique, Président de Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM) de 1970 à 1972 | ||
Jean-Luc Gréau | économiste | ||
Alexandre Grothendieck | mathématicien, médaille Fields 1966 | ||
Thierry Ardisson (né en 1949) | animateur et producteur de télévision, Deug d'anglais en 1971 | ||
Mohed Altrad | / | Homme d'affaires et homme politique français d'origine syrienne, dirigeant du groupe Altrad. Il est également président du Montpellier Hérault rugby. | |
Philippe Saurel | 1984 | Chirurgien-dentiste, homme politique et maire de Montpellier. | |
Marielle Montginoul (née en 1971) | économiste chercheuse au sein de l'IRSTEA | ||
Tarik Brahmi | 1991 | député canadien, diplômé en microélectronique et automatique | |
Sahle-Work Zewde | présidente de la République démocratique fédérale d’Éthiopie depuis le . | ||
Jeanne-Louise Djanga | Poète et romancière | ||
Julien Sanchez | Maire de Beaucaire et Vice-président du Rassemblement Rassemblement National |
Nom | Nationalité | Années | Domaine de compétences |
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Pierre Richer de Belleval | 1555-1632 | fondateur du jardin des plantes de Montpellier | |
Augustin Pyramus de Candolle | botaniste genevois | ||
François Toussaint Node-Véran | Peintre du jardin des plantes | ||
Michel Félix Dunal | botaniste et directeur du Jardin des Plantes |
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