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université française située à Montpellier, créée en 1970 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Paul-Valéry-Montpellier-III est une université française créée en 1970, héritière de l'université de Montpellier fondée en 1289[4]. Elle est spécialisée dans les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales.
Fondation | |
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Dates-clés | 1289-1793 : première Université de Montpellier
depuis 1970 : Université de Montpellier III puis renommé Université Paul-Valéry Montpellier III (ou Montpellier 3) |
Type | |
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Forme juridique | |
Disciplines | |
Fondateur | |
Président |
Anne Fraïsse (depuis ) |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
21 623 (2022)[1] |
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Effectif |
663 () |
Enseignants-chercheurs |
774 (2021)[2] |
Budget |
109 264 916 € (2018)[3] |
Rang national |
26e/85 QS (2024)
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Rang international |
1001-1200e/1 498 QS (2024)
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Pays | |
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Localisation |
Elle est l'un des membres fondateurs du PRES Sud de France puis de la COMUE Languedoc-Roussillon Universités.
Son campus principal se situe route de Mende, au nord de Montpellier avec une antenne à Béziers au centre universitaire Du-Guesclin, et trois antennes délocalisées à Montpellier : Saint-Charles (rue du Professeur-Henri-Serre), Saint-Louis (rue Saint-Louis) et Boutonnet (rue de l'École-Normale).
En 2023, elle regroupe 21 623 étudiants répartis dans six UFR et deux instituts[5].
L'université de Montpellier, parente de l'actuelle université Paul-Valéry-Montpellier-III, est l'une des plus anciennes universités d'Europe. Fondée le par la bulle pontificale Quia Sapientia du pape Nicolas IV, elle regroupe alors des écoles de médecine, d'arts et de droit, devenant la troisième université créée en France, après l'université de Paris et l'université de Toulouse et ce jusqu'à sa dissolution en 1793 comme les autres institutions de l'Ancien Régime.
En 1808, le décret qui fonda l'Université impériale prescrit l'établissement d'une faculté des lettres à Montpellier. Celle ci fut constituée par arrêté ministériel en 1809 avant d'être dissoute pour des raisons économique en 1816.
La faculté est rétablie en 1838 par ordonnance de Louis-Philippe. Elle se situe dans la maison Plantade, situé place de la Canourgue[6], lieu qu'elle partage (non sans mal)[réf. nécessaire] avec la faculté des sciences de l'époque jusqu'en 1840, avant de déménager au rez-de-chaussé du Musée Fabre.
En 1890, comme les autres facultés, elle rejoint le Palais universitaire inauguré rue de l'Université.
En 1939, une faculté de lettres est construite en centre-ville de Montpellier, face à la Cathédrale Saint-Pierre, rue du Cardinal de Cabrières, qui comprenait notamment une pièce pour le musée des moulages. La faculté est inaugurée par le doyen d'alors, Augustin Fliche.
Devenue trop exiguë, la faculté déménage ensuite en 1966 et s'installe sur un campus de dix hectares au nord de Montpellier, route de Mende, à proximité du campus de la future université Montpellier-II. Souhaitant éviter certaines erreurs d'aménagement de l'université Montpellier-II, l'esthétique architecturale se veut particulièrement soignée et de grands espaces verts sont créés.
En 1970, à la suite de la loi Faure, les anciennes facultés de l'université historique de Montpellier sont scindées en trois universités distinctes (Montpellier I, II et III). En 1985 l’université de Montpellier III prend l'intitulé d'université Paul-Valéry Montpellier III, en hommage à l'écrivain né à Sète, qui réalisa ses études à Montpellier. Les disciplines principales y étant enseignées sont la littérature, la psychologie, la philosophie, les arts et langues ainsi que les sciences humaines et sociales.
En 1986, un nouveau bâtiment comprenant trois amphithéâtres dont un de 900 places est construit au sein de l'université Paul-Valéry.
En 1998, une antenne de l'université est construite à Béziers sur le site de l'ancienne caserne Du Guesclin.
En 2007, l'université de Nîmes devient indépendante et ne fait plus partie de l'université Paul-Valéry-Montpellier-III.
En 2011, un nouveau site de l’université, Saint-Charles, ouvre ses portes en centre-ville de Montpellier dans les bâtiments historiques de l'ancien hôpital du même nom, qui sera agrandi en 2017. Ce site est consacré à la recherche en Sciences de l’Homme et de la société.
En 2015, suite de la fusion des universités Montpellier-I et II qui deviennent l'université de Montpellier contemporaine, l'université Paul-Valéry garde son nom entier « université Paul-Valéry-Montpellier-III ».
L'université Paul-Valéry-Montpellier-III possède un musée de moulages inauguré le , jour de la célébration du sixième centenaire de l’université[7] au sein de l'université de Montpellier d'alors. Créé dans un but éducatif, il fut implanté dans un immeuble commun aux facultés de droit et des lettres, le Palais de l'université, actuels locaux de l'académie de Montpellier, avant de déménager dans le site contemporain de l'université Paul-Valéry Montpellier, route de Mende.
En 1904, la faculté de lettres acquiert la collection Charles Didelot, chanoine de Valence, constituée pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Cet homme, ayant voyagé en Espagne et en Italie et désireux d’illustrer l’évolution de la sculpture chrétienne du IVe au XIIe siècle, décida de réaliser des moulages des sculptures qu'il considérait comme les plus remarquables conservées dans la sud-est de la France, de la Catalogne à l’Auvergne et de la Provence au Lyonnais. À sa mort, en 1900, grâce à une subvention de l'Association des Amis de l'université, ses héritiers cèdent la collection à la faculté de lettres aux conditions qu’elle prenne l’ensemble de la collection et qu’elle l’expose sous le nom de « collection Didelot »[8].
Sont exposées dans ce musée plus de trois cents pièces de sculptures antiques, cent cinquante pièces d’art médiéval de la période romaine de la vallée du Rhône, de la Provence, du Roussillon et de l’Auvergne, des sarcophages paléochrétiens, frises, et chapiteaux romains[réf. souhaitée].
L'équipe de direction est composée, depuis 2023, de la présidente de l'université Anne Fraïsse ainsi que douze vice-présidents.
L'université Paul-Valéry-Montpellier-III dispose de huit composantes :
Elle est composée des sept départements suivants :
Elle est composée des sept départements suivants :
Elle est composée des sept départements suivants :
Elle est composée des deux départements suivants :
Elle est composée des trois départements suivants :
Elle est composée des quatre départements suivants :
Il est composé des trois départements suivants :
L'université possède aussi un institut universitaire d’enseignement du français langue étrangère[9].
La recherche, à l'université Paul-Valéry-Montpellier-III, est composée de :
L'ED 58 propose des doctorats en études néo-helléniques, en architecture, en arts, en philosophie, en épistémologie, en didactique, en sciences de l'éducation, en sciences du langage, en esthétique, en études culturelles, en études linguistiques et littératures, en histoire de l'art, en histoire.
L'ED 60 propose des doctorats en archéologie, en aménagement, en biologie des populations et écologie, en égyptologie, en éthique, en ethnologie, en géographie, en psychologie, en science politique, en sciences de gestion, en sciences de l'information, de la communication et de la documentation et en sociologie.
En 2021, elle dispose de[22] :
La vie étudiante s'organise autour de la Maison des étudiants. La Maison des étudiants est un lieu d'animation, de leurs syndicats (on peut trouver sur le campus des sections de Solidaires Étudiant-e-s et du SCUM, membre de la CNT-SO) et de leurs associations qui disposent pour la plupart de locaux au sein de la MDE.
Son but est d'aider les étudiants à réaliser leurs projets permettant ainsi d'ouvrir et de développer des lieux de création, de pratique culturelle et d'animation du campus.
Nom | Domaine de compétences | Mandat | |
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Doyens | Faculté des lettres de Montpellier sous l'Université impériale (1809-1816) | ||
Jean-Alexandre de Carney | professeur de littérature latine | 1809-1816 | |
Faculté des lettres de Montpellier (1838-1870) | |||
Louis Siguy | professeur de littérature ancienne | 1838-1861 | |
Alexandre Germain | professeur d'histoire | 1861-1878 | |
Désiré Nolen | professeur de philosophie | 1878-1881 | |
Ferdinand Castets | professeur de littérature étrangère | 1881-1902 | |
Paul Gachon | professeur d'histoire | 1902-1908 | |
Léon Pélissier | professeur d'histoire | 1908-1912 | |
Joseph Vianey | professeur de littérature française | 1912-1934 | |
Augustin Fliche | professeur d'histoire de Moyen Âge | 1934-1946 | |
Jean Bourcier | professeur de langue et littérature romanes | 1946-1957 | |
Pierre Jourda | professeur de littérature française | 1957-1966 | |
Hubert Gallet de Santerre | professeur d'archéologie | 1966-1968 | |
Pierre Laubriet | professeur de littérature française | 1968-1970 | |
Présidents | Université Paul-Valéry-Montpellier-III (depuis 1970) | ||
Pierre Laubriet | professeur de littérature française | 1970-1975 | |
André Martel | professeur d'histoire contemporaine | 1975-1982 | |
Pierre Vitoux | professeur de littérature anglaise | 1982-1987 | |
Michel Gayraud | professeur d'histoire ancienne | 1987-1990 | |
Jules Maurin | professeur d'histoire contemporaine | 1990-1998 | |
Pierre Benedetto | professeur de psychologie | 1995-1998 | |
Michèle Weil | professeur de littérature française | 1998-2003 | |
Jean-Marie Miossec | professeur de géographie | 2003-2008 | |
Anne Fraïsse | professeur de littérature ancienne | 2008-2016 | |
Patrick Gilli | professeur d'histoire médiévale | 2016-2020 | |
Anne Fraïsse | professeur de littérature ancienne | Depuis 2020 |
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