Les zones de secours (en néerlandais : Hulpverleningszones, en allemand: Hilfeleistungszone) sont le nom donné au regroupement des services d'incendies belges en zones géographiques, à l'instar des zones de police.
Depuis la loi du [1], le pays est subdivisé en 34 zones de secours[2], au vu de la réforme de la sécurité civile belge[3]. Ces nouvelles zones de secours sont opérationnelles depuis 2014[4], mais certaines fonctionnaient d'ores et déjà en « prézones opérationnelles »[5]. Le but de ces zones et de la réforme est de mieux coordonner les interventions des services d'incendie et des services de la protection civile (surtout en cas de renforts pour d'autres services) ainsi que d'améliorer la formation et le statut légal et juridique des agents, de répartir plus équitablement les moyens et leur financement et de créer un organisme de gestion de ces deux services: la Direction générale de la sécurité civile. Le SIAMU de Bruxelles est intégré au système en 2014 et en forme la 35e zone.
Avant la réforme
Auparavant les communes possédaient leur propre service d'incendie ou se mettaient sous la protection du corps communal le plus proche. Il existait 251 services d'incendie en Belgique[6] sous l'autorité du bourgmestre de la commune où ils se situent avec deux services intercommunaux faisant exception : le SIAMU de la Région de Bruxelles-Capitale et l'Intercommunale d'incendie de Liège et environs. Cela totalise plus ou moins 17 000 sapeurs-pompiers hommes ou femmes, dont 12 000 volontaires (ayant un autre travail et exerçant le métier de pompier, rémunéré, en dehors de leurs heures) et 5 000 professionnels. Après plusieurs catastrophes ayant entraîné la mort de soldats du feu dans l'exercice de leur fonction et plus spécialement après la catastrophe de Ghislenghien survenue le , les pompiers belges décidèrent de monter au créneau et de faire accélérer la mise en œuvre d'une réforme tant attendue surtout vu les efforts investis dans celle des services de police.
Organisation territoriale
Le territoire belge est dès lors divisé en 34 zones de secours basées sur les frontières des provinces, chaque Province étant divisée en un certain nombre de zones selon les risques et la population à protéger (excepté la province de Luxembourg et la province du Brabant wallon qui sont sous le couvert d'une seule zone de secours représentant l’entièreté de leur territoire)[7]. Chaque zone se voit attribuer un État-major ainsi qu'un chef de zone. En 2014, le Service d'incendie et d'aide médicale urgente de la région de Bruxelles-Capitale est intégré au système et en forme la 35e zone[8].
Liste des zones de secours
Voici la liste des 35 zones de secours[9], dont le SIAMU de Bruxelles, intégré au système en 2014[8].
Pour une liste détaillée des casernes, voir l'article Liste des services de la sécurité civile belge.
Région wallonne
La Région wallonne est subdivisée en 14 zones de secours :
Région de Bruxelles-Capitale
La Région de Bruxelles-Capitale est subdivisée en une zone de secours :
Nom | Nombre de casernes | Communes protégées | État-major |
---|---|---|---|
Bruxelles | 8 | Les 19 communes que compte la région | Ville de Bruxelles |
Région flamande
La Région flamande est subdivisée en 20 zones de secours :
Notes et références
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