Remove ads
commune de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Courcelles (en wallon Courcele) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, ainsi qu’une localité où siège son administration.
Courcelles | |||||
Église Saint-Lambert. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Charleroi | ||||
Bourgmestre | Caroline Taquin (liste « Bourgmestre ») | ||||
Majorité | Bourgmestre, Les Engagés, Ecolo | ||||
Sièges Bourgmestre PS Les Engagés Ecolo |
31 20 8 2 1 |
||||
Section | Code postal | ||||
Courcelles Gouy-lez-Piéton Souvret Trazegnies |
6180 6181 6182 6183 | ||||
Code INS | 52015 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courcellois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
31 337 () 48,51 % 51,49 % 703,81 hab./km2 |
||||
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 20,96 % 60,19 % 18,85 % | ||||
Étrangers | 10,57 % () | ||||
Taux de chômage | 19,75 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 17 197 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 27′ nord, 4° 23′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
44,52 km2 (2021) 67,92 % 14,81 % 17,27 % |
||||
Localisation | |||||
Situation de la commune dans l'arrondissement de Charleroi et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
| |||||
Liens | |||||
Site officiel | www.courcelles.eu | ||||
modifier |
Le nom Courcelles est probablement venu de Curticella ou Curtis, qui signifie contrée ou endroit propre à l'exploitation agricole[1].
Courcelles est traversé par neuf cours d'eau[2],[3]:
# | Nom | Superf. (km²)[4] | Habitants (2020)[4] | Habitants par km² | Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Courcelles | 15,29 | 16.988 | 1.111 | 52015A |
2 | Souvret | 3,80 | 4.140 | 1.090 | 52015B |
3 | Trazegnies | 8,92 | 6.711 | 753 | 52015C |
4 | Gouy-lez-Piéton | 16,53 | 3.348 | 203 | 52015D |
Avec une superficie de 44,24 km2 et 31 309 habitants (au 1/1/2018)[5], Courcelles est une des cités importantes du bassin carolorégien et elle a, à ce titre, largement contribué au développement industriel de la région[6].
Le relief de Courcelles se caractérise par une série d'ondulations formant cinq dépressions ou vallées, allant du Nord au Sud. La première, celle des Claires-Fontaines, s'étend vers l'Est, réunissant les autres à sa base. Suivent ensuite les vallées du Chenoit, de Forrière, de la rue Royale et enfin de la rue Friot. À l'exception de celle du Chenoit, ces vallées prennent leur source sur le plateau de Sart-lez-Moulin[7].
D'un autre côté, le « Trieu » occupe le sommet d'un mamelon, d'où des terrains en pente descendent vers Rianwelz, Miaucourt et Wartonlieu. Vers le Nord, le sol s'étend en plateau vers Hamal, le Brébant, Reguignies, avant de s'élever légèrement vers le petit Courcelles et les campagnes de la Croisette[7].
Les altitudes du sol de Courcelles, par rapport au niveau de la mer, sont les suivantes pour les principaux points de la commune : église Saint-Lambert 169,09 m, seuil des écoles Trieu 166,59 m, canal de la Motte (route) 115,21 m, station de Courcelles-Centre 140 m, jonction des rues Coupe et Rianwelz 145,81 m, quatre chemins de Forrière 175,77 m, sommet de la rue de Forchies 187 m, pont du numéro 6 au-dessus du chemin de fer 161 m, pont du chemin de fer rue de Gouy 165,57 m, ferme de Grand Hamal 145 m, quatre chemins de Wartonlieu 155 m, Bon pont 129,92 m[7].
Le sous-sol de Courcelles est constitué d'argile et de sable. Dans les zones basses et le long des cours d'eau, on trouve des alluvions modernes. Le sable recouvre le sol au-dessus de l'altitude de 140 mètres, tandis qu'en dessous de ce niveau, on trouve des argiles Yprésiennes ou bleues, dont l'épaisseur varie de 1 à 36 mètres. Les eaux contenues dans les sables glissent sur cette couche imperméable et émergent en certains points pour former des sources[7].
Courcelles marque l'extrémité nord du bassin houiller. Les couches de charbon affleurent en de nombreux endroits, ce qui a conduit aux premières exploitations par cayat. Le grès houiller affleure au Brébant, où l'on exploite les parties superficielles[7].
Courcelles-Centre, Sarti ou Sarty, Petit-Courcelles, Le Trieu, La Motte, Miaucourt, Forrière, Reguignies, Wartonlieu, La Glacerie et Rianwelz.
Les Goutteaux, Nouveau Monde, Bois du Sart, Le Sècheron, Benne sans Fosse, Le Hannoy, Les Fonds du Corbeau, Braibant, Bon Pont, Mandat, Sainte-Rosette, Clos du Pèlerin, Le Nord, Scaud, La Tannerie, Taillis, Champ Falnuée, Trieu des Agneaux, Les Culots, Les Gaux, Hulet, Basse Hollande, Wilbauroux et La Jonquière.
Cité André Renard, Cité Gueméné Penfao, Cité René Thône, Cité Constant Druine, Cité du Confort et Cité Spartacus Hart.
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 29 449 | 100,0 |
1993 | 29 616 | 100,6 |
1994 | 29 620 | 100,6 |
1995 | 29 651 | 100,7 |
1996 | 29 600 | 100,5 |
1997 | 29 802 | 101,2 |
1998 | 29 751 | 101,0 |
1999 | 29 704 | 100,9 |
2000 | 29 706 | 100,9 |
2001 | 29 613 | 100,6 |
2002 | 29 624 | 100,6 |
2003 | 29 578 | 100,4 |
2004 | 29 465 | 100,1 |
2005 | 29 462 | 100,0 |
2006 | 29 626 | 100,6 |
2007 | 29 724 | 100,9 |
2008 | 30 032 | 102,0 |
2009 | 30 058 | 102,1 |
2010 | 30 218 | 102,6 |
2011 | 30 356 | 103,1 |
2012 | 30 502 | 103,6 |
2013 | 30 708 | 104,3 |
2014 | 30 735 | 104,4 |
2015 | 30 960 | 105,1 |
2016 | 31 217 | 106,0 |
2017 | 31 347 | 106,4 |
2018 | 31 376 | 106,5 |
2019 | 31 299 | 106,3 |
2020 | 31 197 | 105,9 |
2021 | 31 053 | 105,4 |
2022 | 31 148 | 105,8 |
2023 | 31 299 | 106,3 |
2024 | 31 337 | 106,4 |
Courcelles aurait vu le jour au lieu-dit « Marais Colau », où l'on a découvert un atelier de pierres et d'outils datant de la préhistoire[9].
À l'époque gallo-romaine, Courcelles faisait partie d'un vaste domaine foncier traversé par le Piéton et englobant le territoire de Roux, Jumet, Ransart, Gosselies, Souvret et Thiméon[10]. Un village gallo-romain s'est ensuite développé à la rue de Viesville. Trazegnies a également une histoire romaine puisqu'on y a découvert les traces d'une villa construite entre 268 et 275.
En 1873 ont trouva 4 vases et 4 tuiles romaines et en 1876, ont découvrit un cimetière belgo-romain. En 1877, des sépultures ont été découvert, quelques tombes étaient remplis de vases et autres objets funéraires, tandis qui d'autres, celles des pauvres n'en renfermaient que quelques-uns par des membre de la Société d'Archéologie de Charleroi. Dans la première tombe, on découvrit une cruche et huit soucoupes, dont l'une dans l'autre, la plus luxueuse étaient de couleur noire très fine, qui contenait encore des cendres et des clous réduits en oxyde[11].
Au moi d'août 1884, où se trouvait le cimetière romain et à 3 ou 400 mètres de ce dernier vers Trazegnies, on a découvert, à 0,60 m de profondeur un pavement composé de gros moellons maçonnés et au milieu, un puits fort profond, de 1 mètre 20 de diamètre, de construction admirable, que l'on croit romain, en moellons calcaires taillés régulièrement à parement concave, pour le cintrage du puits romain[12].
Les premiers écrits indiquant l'existence de Courcelles datent de 960[13],[14].
Courcelles est mentionné dans le mandement de Nodger en 980, et on signal dans certains documents de l'époque, l'abbaye de Lobbes reçoit les offrandes des différentes paroisses de Fleurus, dont Courcelles faisait partie. Le comté de Namur possédait les fiefs de Rianwelz et Erguignies ; Courcelles et Hamal dépendait de Bonne-Espérance. En 1257, il y a des difficulté entre les habitants de Courcelles et le religieux de Bonne-Espérance qui occupèrent le bois de Miaucourt et la ferme, d'autre part, au sujet du territoire et des usagés tels que les pâturages, les profits des morts bois abattus par les vents, sur 62 bonniers près de la cense de Miaucourt[1].
Un accord avait été établit et il était résulté que les Courcellois avaient obtenu 12 bonniers ont formé des terrains communaux, de même que quarantaine de bonniers ont été arrachés aux seigneurs de Rianwelz, comme gage de tranquillités, vers 1450 ; ils ont formé les biens communaux appelés « Les communes »[15].
Des discutions sont survenu avec les religieuses de Bonne-Espérance, a propos de ponts au-dessus de certains chemins, de réparations de l'église de la levée de la dîme sur la bonne terre… et les Courcellois ont souvent eu gain de cause dans leur revendications. La petite chapelle qui avait été établie sur le haut de Courcelles, fut démolie et sur son emplacement les religieux de Bonne-Espérance bâtirent une église en style roman. La paroisse de Courcelles s'étendait jusqu'à Souvret, dont la communauté avait été établie le , par la Duchesse Marguerite d'York[15].
Sous le règne de Charles-Quint, des chartes générales furent établies. En vertu de celles édictée les et , les religieux de Bonne-Espérence avaient le droit de lever la dîme sur le territoire de Courcelles[15].
En l'année 1556, plusieurs courcellois s'engagèrent dans l'infanterie et se distinguèrent comme guerriers. Sur un compte de la communauté, nous trouvont que sur ordonnance des mayeurs et échevins, on a distribué, le jour de la Saint-Thomas, du blé, du bois et des souliers aux pauvres atteints par les grandes misères de l'époque. En 1674, la sauvegarde d'Espagne était campée à Piéton, l'armée hollandaise se trouvait à Nivelles, tandis que les français s'occupaient la ville de Charleroi[16].
En 1672, le Prince Charles de Lorraine passa au château de Rianwelz, il s'en allait avec ses troupes à Namur. On signale qu'en passant sur le pont de "bon pont", les soldats l'ont rompu et que le maïeur Rachart Laurent n'eut que deux heures pour le faire réparer[17].
Le , les hollandais envahirent le village de Courcelles, le Seigneur Jean de la Hamaide était impuissant à maintenir la paix, mais le sous-lieutenant Adam et son fils, à la tête de 10 soldats de Charles de Lorraine eurent tôt de faire rétablir l'ordre. Tout l'année 1673, les troupes se continuèrent, les manants firent le guet, à tour de rôle, du haut du clocher de l'église. Le guetteur annonçait tous les évènements importants ; à la moindre alerte, les habitants se réfugièrent dans le fond des vallées des bois de Miaucourt et de Rianwelz avec leurs bétail et leurs provisions, la population n'étaient guère que de 300 habitants. On signale, en 1673, l'arrivé d'une marquise à la cour d'Amal, seigneurie situé au nord de Courcelles, déjà citée en 1145[18].
Le , on réuni tous les citoyens en état de porté les armes. Courcelles, Rianwelz et Hamal, firent partie du canton de Mariemont, avec 10 autres localités. On nomma un commandant par canton, un capitaine, un lieutenant et un sous-lieutenant pour chaque village. Au premier signal, on devait se réunir près de l'église et partie pour Mariemont[19]. Le sol de Courcelles se révélait riche en charbon et certaines familles exploitaient et vendaient la terre-houille[20].
Le mercredi 19 et jeudi , les dragons français, avec leurs batteries, se retirant de l'est, sous la poussée de l'ennemi, vinrent camper à Courcelles. On les fêta et on ne voulut pas croire à l'avance allemande, car les journaux disaient que Liège tenait toujours bon. Le 21 août au matin, plusieurs trains de munitions, approvisionnements et chevaux, arrivèrent en gare de Courcelles-Centre ; les déchargements s'opérèrent avec célérité sous le bruit du canon et le ronflement des avions. Á 2 heures de relevée, les trois compagnies de la garde-civique furent licenciées ; les armes et munitions déposées dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville[21]. A l'aube du samedi 22, les uhlans allemands arrivèrent de Pont-à-Celles et Viesville, passèrent par le chemin de l'hôtel de ville, la rue du Temple et suivirent la rue de Marchiennes vers Roux ; les sentinelles françaises venaient de partir de quelques minutes, il en est même qui furent talonnées par leurs ennemis. Bientôt l'infanterie allemande, la cavalerie, l'artillerie, débouchèrent de Pont-à-Celles et de Gosselies, se réunissant à la rue de Marchiennes pour se diriger vers Roux[22]. Les glaces de Courcelles sont occupés par l'armée allemande, pour y fabriquer des fibres de bois. Ils en profitèrent pour enlever toutes les machines et anéantir 1 usine, causant un dommage de plus de deux millions. Dans la verrerie de Courcelles, ils avaient installé un immense dépôt de munitions qui connut jusque 40,000 obus[23].
En , des collaborateurs des Allemands, les rexistes, se livrent à Courcelles à un massacre de civils.
À la suite de la fusion des communes, Courcelles a été fusionnée avec Gouy-lez-Piéton, Souvret et Trazegnies.
Blason de Courcelles, accordé en 1914, confirmé après la fusion de communes. Ce sont les armoiries des derniers seigneurs de Courcelles, les marquis de Chasteler, seigneurs du lieu de la fin du XVIIe siècle à 1795[24].
Blasonnement : D'argent à la bande de gueules accompagnée en chef d'un lion de sable armé, lampassé et couronné d'or[25].
|
La ville est jumelée avec :
Club Philatélique « Phila 2000 Courcelles », fondé le , un club qui était affilié à la fédération Royale des Cercles Philatélique de Belgique.
La Posterie, centre culturel[52].
Bibliothèque communale[53], rue Philippe Monnoyer.
Au mois de décembre se déroule des Fééries de Courcelles (marché de Noël et artisanal)[54].
La commune est traversée par le Tour de la Madeleine, procession qui se déroule le dimanche le plus proche du 22 juillet.
Vers 1650, dans le bois de Miaucourt on commença à tirer de la terre-houille, plus tard à Wartonlieu, La Motte, Sartis et Nolichamps on découvrit des affleurements de charbon et les anciens Courcellois creusèrent de petit puits, appelés « cayats », pour exploiter les têtes des veines[55].
En 1853, une puissante société se forma pour réunir les divers concessions situées sous Courcelles. Elle fut constituée sous le titre de Société Anonyme des Charbonnages du Nord de Charleroi, et ses statuts approuvés par Arrêté Royal du . Cette société, établit son siège à Sart-lez-Moulin. La concession comprenait 729 hectares environ, plus celle de Miaucourt et Gripelotte, 127 ha, et Trieu de la Motte, 218 ha. En ajoutant pour Monceau-Fontaine, 30 hectares, apport de la société générale, on obtient un ensemble de 1 104 hectares environ[56].
La Société du Nord de Charleroi possédait au début 3 puits : 1, 2 et 3. Le puits no 1, sans importance, était déjà abandonné en 1850 ; il datait de 1833 et avait 207 mètres de profondeur. Le puits no 3 fut enfoncé en 1843, d'abord à 210 mètres, ensuite à 410 et dernièrement à environ 700 mètres[56].
Le siège no 4 comprend 2 puits creusés en 1854. Ils sont abrités dans le même bâtiment ; le puits servait à l'extraction du charbon, a été successivement enfoncé à 240, 370 et 500 mètres. Le puits no 5, situé à Reguignies, fut enfoncé jusqu'à 136 mètres en 1856 et cédé à la société de Falnuée en 1895. Le puits no 6, dit « Joseph Périer », en souvenir du président du conseil d'administration fut « avalé » sur le territoire de Souvret en 1867. Tous les sièges d'extraction de cette puissance société sont reliés par des chemins de fer aux stations de Monceau, Roux et de Courcelles-Centre[57].
La société qui était connue sous le nom de « Falnuée » avait obtenu une concession de 1736 et une extension par décret impérial des 11 janvier et (concession de Reguingnies et de Wartonlieu). La Société de la « Motte » était dirigée par M. Hubeau, l'un des concessionaire en 1815 ; elle n'eut qu'une vie très courte, car elle fut absorbée par celle de Falnuée[57].
La Société de « Benne sans Fosse », fut concédée par le marquis de Chasteler, seigneur de Courcelles, en 1776 mais l'exploitation avait commencé par Philippe Mascaux et Adrien Lemaître en 1757[57].
En 1900, trois sociétés anonymes exploitaient à grande profondeur, savoir : Sart-lez-Moulin par les puits numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 6 (ce dernier sur Souvret). Le puits no 1 fut abandonner et le no 5 fut cédé à la société de Falnuée. Cette dernière avait creusé des puits, mais il n'en est resté que trois ; Sainte-Rosette, rue du Nord ; Saint-Nicolas, à Réguignies et Saint-Hyppolite, à Wartonlieu. Quant au puits des Rosières, qui avait été creusé en 1902 fut fermé en 1908, lorsque la société entra en liquidation et la société de Courcelles-Nord, elle avait enfoncé les puits numérotés de 1 à 8. Seuls les 1, 3, 6 et 8 exploitèrent le charbon, le no 1 devint fosse de réserve. En 1926, la société de Courcelles-Nord a extrait 308 430 tonnes de charbon et le Nord de Charleroi, 417 000[58].
Dans les temps anciens les habitants se livraient à la fabrications de clous. Annexée à la plupart de leurs maisons, une petite forge permettait aux courcellois de produire leur propre clous. Cette petite industrie artisanale a périclité vers 1840 pour disparaître totalement en 1850 avec l'ouverture d'une clouterie mécanique[14].
En 1853, fut fondée la société premièrement connue sous le nom des Verreries de Gosselies. En 1870, fut érigée une glacerie mais la concurrence et le nombre de glaceries augmente, les glaces de Courcelles durent déposé leur bilan, la société fut racheté par un groupe américain[14].
La commune de Courcelles est l'une des communes du bassin de Charleroi dont le sous-sol contient la plus grande quantité d'argile propre à la fabrication de briques. En 1860, tous les hommes étaient briquetiers[14].
Au XIXe siècle, on comptait également quelques brasseries renommées[14].
La commune a largement contribué au développement industriel de la région, Courcelles est devenue une commune à vocation résidentielle et un parc d'activités économique comprenant des PME dynamique en plein développent[14].
Résidence Ernest Glinne[59], rue de la Jonquière. Maison de repos, maison de repos et de soins L'Heureux Séjour[60], rue de la Ferme, Centre Spartacus Huart[61], rue Baudouin 1er.
Centre Médical de Courcelles, faisant partie du Grand Hôpital de Charleroi, rue Philippe Monnoyer.
Courcelles est desservie par les autoroutes[14] :
Courcelles est desservie par les nationales[14] :
TEC Charleroi[14] :
TEC Hainaut[14] :
Le Six Périer Funday, Journée de la jeunesse et des sports, organisée le premier week-end de septembre sur le site de l'ancien Terril du "Six Périer" Six Périer funday.
Castel Padel Courcelles, padel, Judo club Souvretois est un club de judo affilié à la fédération belge de judo qui lui a alloué le matricule 5071. Cette ASBL d’art martial est reconnue officiellement par le COIB (comité olympique et interfédéral belge), R. U. C. Courcelloise (football), rue champ Falnuée.
Stade de football, rue Champ Falnuée, piscine Hisého, rue Émile Bronchain, inauguré le [62],[63].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.