Fleurus
ville de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Fleurus (prononcer [flœʁys] Écouter ; en wallon : Fleuru) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut au nord-est de Charleroi.
Fleurus | |||||
Château de la Paix, hôtel de ville. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Charleroi | ||||
Bourgmestre | Loïc D'Haeyer (PS) | ||||
Majorité | PS - DéFI | ||||
Sièges PS DéFI AGIR (Belgique) FLEUR"U" |
27 12 2 1 12 |
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Section | Code postal | ||||
Fleurus Heppignies Lambusart Wangenies Saint-Amand Brye Wagnelée Wanfercée-Baulet |
6220 6220 6220 6220 6221 6222 6223 6224 | ||||
Code INS | 52021 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fleurusien(ne)[1],[2] | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
22 915 () 48,36 % 51,64 % 385,28 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 19,99 % 60,02 % 19,99 % | ||||
Étrangers | 11,46 % () | ||||
Taux de chômage | 19,01 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 17 826 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 29′ nord, 4° 33′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
59,48 km2 (2021) 76,02 % 8,15 % 15,83 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Charleroi et de la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | www.fleurus.be | ||||
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Elle compte 22 915 habitants[3] au premier janvier 2024, sa superficie est de 5 948 ha et l'altitude moyenne est de 156 m. La densité est de 385,26 habitants/km2. La commune est située dans l'arrondissement de Charleroi. Fleurus est souvent appelée la « cité des Bernardins ».
Outre la ville de Fleurus, la commune est composée de sept villages : Brye, Heppignies, Lambusart, Saint-Amand, Wagnelée, Wanfercée-Baulet et Wangenies.
La première mention du toponyme date de 868-869 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes, sous la forme Fledelciolum ou Flederciolum qui est devenu Fleurjoux (petit Fleurus). Au Xe siècle, dans la Chronique de Waulsort, on trouve Flerus et dans le décret de Notger en 980, Flerosium. On rencontre aussi la forme Flerusium en 1033, latinisation de la forme romane de Flerus. Quant à la Charte des libertés communales de 1155, elle mentionne Flerus, et celle de 1247, Fleru[4].
Le toponyme Fleurus viendrait de Fleder ou Fledera augmentée du suffixe celtique aus, qui a donné Flederaus, par contraction Fleeraus, Fleraus, puis plus tard Flerues, Fleruis, Flerus, et finalement Fleurus. En bon latin, le nom de l'entité était Flerosium ou Flerosiensis, mais on trouve aussi notamment Flerucensis, Flerucensium. Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'apparaît le toponyme Fleurus, antérieurement c'était généralement Fleruis, Flerues et Fleru qui étaient utilisés ou l'une de ses nombreuses variantes. Le mot celtique Fledera, formé du radical Fled et du suffixe hydronymique era, affaiblissement de ara, était utilisé pour désigner un cours d'eau. Fledera désignait probablement le ruisseau qui traversait la ville de Fleurus et qui était plus important que de nos jours. Au Moyen Âge, il était appelé li riu, puis li ry, puis le ry et le rieu[5].
# | Nom | Superf. (km²)[6] | Habitants (2020)[6] | Habitants par km² | Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Fleurus | 15,16 | 8.047 | 531 | 52021A |
2 | Wanfercée-Baulet | 9,64 | 7.228 | 750 | 52021B |
3 | Lambusart | 4,54 | 3.082 | 678 | 52021C |
4 | Wangenies | 3,69 | 1.185 | 321 | 52021D |
5 | Heppignies | 7,90 | 1.206 | 153 | 52021E |
6 | Saint-Amand | 10,54 | 1.059 | 100 | 52021F |
7 | Wagnelée | 3,50 | 896 | 256 | 52021G |
8 | Brye | 4,51 | 348 | 77 | 52021H |
Blason de Fleurus. Il lui avait originellement octroyé le 14 janvier 1902.
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Des traces d'agriculture datant du Néolithique ont été retrouvées, notamment dans les lieux-dits de Fleurjoux et de Neuve Baraque. Sous la domination romaine, grâce à la construction d'une chaussée romaine (la chaussée Brunehaut, reliant Bavay à Cologne), nous retrouvons les premières traces d'activités à Fleurus.
En octobre 1155, Henri l'Aveugle, comte de Namur, affranchit la commune qui devient la ville franche de Fleurus. Henri l'Aveugle possédait le château d'Heppignies. C'est de ce moment-là que date le premier étage de l'église Saint-Victor. Sa Charte fut confirmée en 1247 par Baudouin de Constantinople, et son sceau, au XIVe siècle, « écu au lion à une cotice brochant, accompagnée dans le champ de deux crosses adossées » témoigne de ses appartenances au comté de Namur. En effet, le lion (de sable) à une cotice (de gueules, sur fond d'or) était le blason des comtes de Namur, les crosses rappelant la juridiction et les droits seigneuriaux qu'y possédait le chapitre de Saint-Lambert de Liège, après l'abbaye de Lobbes.
Du fait de son emplacement stratégique, la ville fut le théâtre de nombreuses batailles (on en connaît plus de 140, et 31 dévastèrent la ville). Les plus connues eurent lieu :
La dernière bataille (de l'époque française) dite de Fleurus a lieu en 1815 à Ligny. C'est en effet de Fleurus que Napoléon Ier emporte sa dernière victoire avant la défaite de Waterloo. La chambre où l'empereur a passé la nuit précédant cette bataille a été reconstituée au Château de la Paix, aujourd'hui siège de l'administration communale fleurusienne.
Les batailles de Fleurus les plus connues sont les plus récentes, il n'en est généralement cité que trois. Encore pendant les deux guerres mondiales, Fleurus fut le théâtre d'affrontements, mais pas de bataille à proprement parler sauf au Vieux Campinaire où eut lieu une bataille de chars en septembre 1944.
L'Institut national des radioéléments (IRE) se trouve à Fleurus. Créée en 1971, cette institution d'utilité publique produit des radio-isotopes à usages médicaux.
Le , un travailleur qui intervenait dans une installation de stérilisation par rayonnements ionisants chez Sterigenics à Fleurus, a été irradié par une source de cobalt 60. Cet accident a été classé au niveau 4 de l'Échelle internationale des événements nucléaires.
Le , une fuite d'iode-131 radioactif s'est produite dans les installations de l'IRE, qui a été critiqué pour sa réaction tardive, le manque d'information au public et une série d'erreurs commises pendant et après cette fuite. Cette fuite a été classée au niveau 3 sur une échelle de gravité qui va jusque 7[27]. Depuis ce jour, des mesures de sécurité supplémentaires sont prises pour éviter tout autre fuite.
Fleurus devait en grande partie sa richesse aux mines de charbon installées sur sont territoire depuis le XVIIIe siècle et exploitées dans le hameau du Vieux-Campinaire[28].
Parmi ces puits, il y avait :
Ligne | Terminus | Jours de service |
---|---|---|
A2 | Fleurus Gare Sncb - Quai A-Charleroi Airport | Lu, Ma, Me, Je, Sa, Di[29]. |
17 | Châtelineau Place Destrée Châtelet Saint-Roch | Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa[30]. |
67 | Jumet (Madeleine) - Fleurus (Champs Elysées) | Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di[31]. |
163 | Fleurus - Ransart - Gosselies | Lu, Ma, Me, Je, Ve[32]. |
710 | Fleurus - Charleroi | Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di[33]. |
Fleurus, Couëron et Wexford constituent un cas de jumelage tripartite[41].
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 22 522 | 100,0 |
1993 | 22 559 | 100,2 |
1994 | 22 628 | 100,5 |
1995 | 22 629 | 100,1 |
1996 | 22 537 | 100,1 |
1997 | 22 512 | 100,0 |
1998 | 22 535 | 100,1 |
1999 | 22 366 | 99,3 |
2000 | 22 380 | 99,4 |
2001 | 22 313 | 99,1 |
2002 | 22 324 | 99,1 |
2003 | 22 245 | 98,8 |
2004 | 22 209 | 98,6 |
2005 | 22 264 | 98,9 |
2006 | 22 221 | 98,7 |
2007 | 22 272 | 98,9 |
2008 | 22 260 | 98,8 |
2009 | 22 409 | 99,5 |
2010 | 22 358 | 99,3 |
2011 | 22 480 | 99,8 |
2012 | 22 594 | 100,3 |
2013 | 22 666 | 100,6 |
2014 | 22 805 | 101,3 |
2015 | 22 859 | 101,5 |
2016 | 22 802 | 101,2 |
2017 | 22 624 | 100,5 |
2018 | 22 738 | 101,0 |
2019 | 22 918 | 101,8 |
2020 | 23 056 | 102,4 |
2021 | 22 975 | 102,0 |
2022 | 22 923 | 101,8 |
2023 | 22 832 | 101,4 |
2024 | 22 915 | 101,7 |
La Ville de Fleurus dispose de plusieurs centres sportifs gérés par une ASBL communale, FleuruSports, dont le président est l'Échevin des Sports. Le principal, la "Plaine des Sports", comporte, outre différents terrains et salles dédiés notamment au football, tennis, athlétisme, arts martiaux ou pétanque, une piscine. Elle accueille par ailleurs un club proposant différents sports pour personnes handicapées : tennis de table, natation, psychomotricité, haltérophilie et water-polo[42],[43].
Course cycliste : Traditionnellement, le GP Albert Fauville est organisé sur la commune de Fleurus au mois de juillet.
Les bernardins, biscuits typiques de Fleurus, semblables à des macarons aux amandes, s'appellent les « sans pareils »[44]. Ils existent depuis plus d'un siècle et sont toujours vendus dans quelques pâtisseries de la rue des Bourgeois.
La cavalcade de Fleurus est un festival folklorique international qui se tient annuellement à Pâques. Organisée par quatre sociétés de Gilles, une vingtaine de groupes de danse et de musique paradent dans les rues du bourg[45].
Henri Pétrez (wa), un des plus grands auteurs wallons du XXe siècle, né et mort à Fleurus, est connu pour ses cinq recueils de fables, les « Fauves du Baron d' Fleûru », écrites sous un pseudonyme (Baron d' Fleûru) qui était le sobriquet de sa maman, Cicîle du Baron. Il a également publié ses souvenirs dans un ouvrage intitulé « Fleûru dins m' vikérîye ».
Son tombeau, dans le cimetière de Fleurus, porte la maxime suivante : « Passant, eûchîz ène pinséye an walon » (Passant, ayez une pensée en wallon).
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