Walcourt

ville de Wallonie (Belgique) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Walcourt (prononcer [walkuʁ] Écouter ; en wallon Walcoû) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur, au confluent de l'Eau d'Heure et de l'Yves. Elle est célèbre pour sa basilique et la marche de la Trinité.

Faits en bref Administration, Pays ...
Walcourt
Walcourt
Vue de Walcourt et de sa basilique.
Blason de Walcourt
Héraldique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Bourgmestre Christine Poulin (PS)
Majorité PS - MR
Sièges
Ecolo
PS
MR-EC
UNION
25
1
11
10
3
Section Code postal
Walcourt
Berzée
Castillon
Chastrès
Clermont
Fontenelle
Fraire
Gourdinne
Laneffe
Pry
Rognée
Somzée
Tarcienne
Thy-le-Château
Vogenée
Yves-Gomezée
5650
5651
5650
5650
5650
5650
5650
5651
5651
5650
5651
5651
5651
5651
5650
5650
Code INS 93088
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Walcourien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
18 465 ()
49,16 %
50,84 %
149,34 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
18,33 %
60,48 %
21,19 %
Étrangers 4,01 % ()
Taux de chômage 12,23 % (2022)
Revenu annuel moyen 20 768 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 15′ 24″ nord, 4° 26′ 06″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
123,64 km2 (2022)
87,76 %
5,6 %
6,64 %
Localisation
Localisation de Walcourt
Situation de la ville dans l'arrondissement de Philippeville et la province de Namur
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Walcourt
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Walcourt
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Walcourt
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Walcourt
Liens
Site officiel walcourt.be
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    Toponymie

    Le toponyme de Walcourt est construit à partir de de « wal » (gaulois/wallon) ou « vallis » (vallée) et « curtus » (ferme ou manoir). En 1024, on relève la mention « villa Walcuriensis » et en 1200 et 1209 « Walecourt »[1].

    Géographie

    Topographie

    Hydrographie

    Communes limitrophes

    Sections

    Davantage d’informations #, Nom ...
    #NomSuperficie.
    (km²)
    Habitants
    (2020)
    Habitants
    par km²
    Code INS
    1Walcourt8,292.07325093088A
    2Pry7,025437793088B
    3Fontenelle4,011694293088C
    4Castillon9,823964093088D
    5Clermont13,117695993088E
    6Rognée5,823055293088F
    7Berzée6,1888114393088G
    8Thy-le-Château8,422.34727993088H
    9Gourdinne5,6098917793088J
    10Somzée5,991.63927493088K
    11Tarcienne9,462.24223793088L
    12Laneffe6,652.01130293088M
    13Chastrès6,7874511093088N
    14Fraire7,961.47318593088P
    15Yves-Gomezée14,041.68112093088R
    16Vogenée4,491443293088S
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    Morphologie urbaine

    Quartiers

    • Gerlimpont.
    • Domaine de Pûmont.
    • Lennery.
    • La Maladrie.
    • Le Jardinet.
    • Tivoli.

    Lieux-dits

    • Fond de Fairoul.
    • La Toffette.
    • Les Boulîs.
    • Campagne de Maisoncelle.

    Bois

    • Bois Cambier.
    • Bois de Terginsart.

    Démographie

    Résumé
    Contexte

    Démographie: Avant la fusion des communes

    • Source: DGS recensements population

    Démographie : Commune fusionnée

    En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

    Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[2]
    Davantage d’informations Année, Population ...
    Évolution démographique[2]
    AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
    199215 897100,0
    199316 121101,4
    199416 180101,8
    199516 238102,1
    199616 405103,2
    199716 544104,1
    199816 634104,6
    199916 667104,8
    200016 840105,9
    200116 868106,1
    200216 927106,5
    200317 120107,7
    200417 327109,0
    200517 471109,9
    200617 516110,2
    200717 652111,0
    200817 798112,0
    200917 907112,6
    201017 951112,9
    201118 092113,8
    201218 193114,4
    201318 215114,6
    201418 319115,2
    201518 477116,2
    201618 390115,7
    201718 353115,4
    201818 376115,6
    201918 430115,9
    202018 407115,8
    202118 355115,5
    202218 429115,9
    202318 398115,7
    202418 465116,2
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    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Moyen Âge

    Walcourt viendrait de l’appellation « villa Walcortensis » signifiant « la ferme du wallon » où Materne de Cologne aurait jeté les premiers fondements d’une chapelle au IVe siècle. En fait, à l’exception de quelques monnaies et poteries romaines, on ne trouve trace du bourg qu’à partir du Xe siècle où les Walcourt sont de puissants seigneurs qui tiennent leur fief des comtes de Namur auxquels ils l’allient. Ils possèdent d’importantes terres en Lorraine et dotent généreusement l’abbaye du Jardinet et l’actuelle Basilique.

    Thumb
    Plan de Walcourt publié en 1645.

    Le premier document écrit de Walcourt date du par lequel le seigneur Oduin et son épouse, firent de larges libéralités au sanctuaire Notre-Dame, dont la construction venait d’être achevée. Walcourt restera la propriété de ses seigneurs jusqu’en 1363, époque où elle fut vendue par Wéry VI à Guillaume Ier, comte de Namur.

    Entourée de murailles et de tours défensives, Walcourt constitue un maillon de grande importance dans le système défensif de la frontière sud du comté de Namur. Dans les années qui suivirent, la terre de Walcourt fut cédée, vendue, rachetée, engagée et dégagée. Finalement en 1438, elle fut réunie au namurois qu’avait acquis en 1421 Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne. De la maison de Bourgogne, elle passa à la Maison d’Espagne pour enfin revenir aux abbés du Jardinet, qui en 1686, devinrent les véritables seigneurs de Walcourt.

    Temps modernes

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    Vue de Walcourt (province de Namur, Belgique). Gravure emblématique avec des vers en latin et en allemand, parue dans: Daniel Meisner, Thesaurus Philopoliticus, Livre II, livraison 5, image n° 47, Francfort-sur-le-Main, 1630.

    Il est à noter que pendant la période des guerres civiles et des guerres étrangères survenues durant les XVe, XVIe et XVIIe siècles et au début du XVIIIe, Walcourt a souffert soit de l’occupation, soit du passage presque continuel des armées ennemies. Elle fut saccagée de nombreuses fois, incendiée et soumise à des déprédations de toutes sortes, à des réquisitions et à de lourdes contributions de guerre pour l’entretien des armées en campagne.

    La bataille de Walcourt, le 25 août 1689

    La politique impérialiste de Louis XIV provoque un mouvement général de résistance : la Hollande, la Suède, des princes allemands, l’Espagne, la Savoie, la Bavière, le Vatican se groupent dans la ligue d'Augsbourg en 1686. Guillaume III débarque en Angleterre et renverse Jacques II qui se réfugie en France. Louis XIV fait débarquer des troupes en Irlande d’où l’adhésion en 1688 de l’Angleterre à la coalition. La guerre va durer neuf ans. Bruxelles est bombardé, plus de 3 000 maisons sont détruites.

    L’armée alliée est composée de bataillons anglais, allemands et hollandais, 30 000 hommes au total, commandée par le prince de Waldeck, cette troupe va le au matin d’Ham-sur-Heure à Thy-le-Château, Pry et Walcourt. Le maréchal d'Humières, qui se trouve à Boussu-lez-Walcourt, dispose de 40 000 soldats, il estime que l’ennemi ne fait pas le poids et décide d’attaquer. L’adversaire se replie et tend une embuscade dans la place de Walcourt bien fortifiée. Après trois heures de combats inutiles, les Français doivent se replier.

    John Churchill, duc de Marlborough, dirigeait les troupes anglaises lors de cette la bataille. C’est d’ailleurs de cette époque que date la célèbre chanson “Malbrough s’en va-t-en guerre”[3].

    De 1792 à 1815, se trouvant sur le passage des troupes allemandes allant de France en Belgique et inversement, elle est une nouvelle fois saccagée et pillée.

    Époque contemporaine

    Vient ensuite une période de paix avec l’indépendance du pays que viendront interrompre la 1re guerre mondiale et l’invasion de l’armée allemande. Walcourt, défendue par le 6e Régiment d’Infanterie française qui couvre la retraite de la 38e division, est occupée par les Allemands après les combats du au cours desquels furent tués un officier et 20 soldats français. Ce jour-là, le clocher et la toiture de la Basilique (à l’époque Collégiale) sont détruits par un incendie. Treize maisons voisines de l’édifice subissent le même sort. Lors du dernier conflit, le , 27 soldats furent tués dont l’aspirant français Vincent Dauchez reposant dans la cour du cloître au pied de la Basilique.

    En 1977, à la suite de la loi sur les fusions des communes, Walcourt a été fusionnée avec 15 autres communes.

    Légendes

    Résumé
    Contexte

    Le miracle du jardinet

    En 1228 un immense incendie ravagea la ville de Walcourt, Thierry II, Seigneur de Walcourt dont la cité fut détruite, crut que la statue de Notre-Dame fut également détruite dans les flammes. Mais les prêtres venus à sa rencontre lui firent savoir qu'ils avaient vu la statue, sortant de la ville au milieu des flammes, et se poser sur l'arbre dans le jardin proche de la cité appelé Jardinet. Thierry II la retrouva au sommet d'un bouleau, au pied duquel il s'agenouilla et promit que si elle descendait, il ferait construire l'abbaye du Jardinet en ce lieu[4].

    Le pot de Charles Quint

    Thumb
    Le pot de Charles Quint.

    L'Empereur Charles Quint, en visite dans ses Provinces du Nord, s'arrêta dans une auberge à Walcourt, pour se désaltérer. Grand amateur de bière, il demanda de pouvoir goûter la bière du pays. La patronne s'empressa d'apporter le breuvage, mais sans doute très intimidée par le prestigieux personnage, elle lui tendit le pot en le tenant par l’anse. Charles Quint ne put donc s'en saisir. Il ordonna à son serviteur de faire livrer à l'aubergiste un pot à deux anses pour que, lors d'une prochaine visite, il puisse prendre le pot de bière d'une seule main. À quelque temps de là, de nouveau de passage à Walcourt, il fit halte dans l'auberge. Mais la tenancière encore tout émue lui tendit son pot à bière, tenant fermement les deux anses. Charles Quint s'en saisit difficilement à deux mains, et loin de se décourager ordonna à son serviteur de faire livrer un pot à trois anses. L'année suivante, plus par curiosité que par la soif, il fit une nouvelle halte dans l'auberge, pour vérifier que ses ordres avaient été suivis, et réclama son pot de bière. La serveuse intimidée et sans doute un peu sotte, lui tendit le pot fermement maintenu par les deux anses, mais avec la troisième dirigée vers elle ! Charles Quint, autant amusé qu'agacé dut donc passer sa main entre la chope et la poitrine de l'aubergiste pour se saisir du pot, il garda toutefois son calme et ordonna à son fidèle serviteur de faire livrer un pot à quatre anses. Lorsqu'il revint à l'auberge, le pot avait quatre anses opposées. L'empereur pouvait enfin prendre correctement sa bière et la déguster tranquillement.

    Enseignement

    Walcourt possède deux écoles primaires :

    • École Saint-Materne.
    • École autonome de Walcourt.

    Armoiries

    Résumé
    Contexte
    Thumb

    Le blason ci-contre est le blason des seigneurs de Walcourt. Le blason de la ville ci-dessous est différent : il représente une ville stylisée argent sur fond azur avec sur le côté droit le blason représenté ici.

    Héraldique

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    La ville possède des armoiries qui lui sont octroyées le 14 décembre 1874. Elles ont été modifiées en leur présentation actuelle le 9 septembre 1980.

    Les armoiries originelles étaient blasonnées : D'azur, à une ville close d'argent, ajourée et maçonnée de sable; au canton senestre d'or, à l'aigle éployée à dextre, de gueules, becquée et membrée d'azur.

    Les armoiries sont inspirées du plus vieux sceau de la ville, daté du XVIe siècle. Le sceau montrait un château et dans le coin supérieur gauche les armoiries de Namur. La ville à l'époque était une possession des Comtes de Namur. Au XVIe siècle la ville a été acquise par Charles Quint et le lion a été remplacé par l'aigle impérial, noir sur or. En 1874, l'ancienne composition a été maintenue mais l'aigle impérial a été remplace par l'aigle des Seigneurs de Walcourt, les plus anciens seigneurs de la ville (voir aussi Rochefort)
    Blasonnement : D'argent à l'aigle de gueules, languée et membrée d'azur au vol abaissé.
    Source du blasonnement : Heraldy of the World.



    Galerie

    Culture et patrimoine local

    Résumé
    Contexte

    Patrimoine

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      La basilique Saint-Materne et Notre-Dame.
      Basilique Saint-Materne. Consacrée à Saint-Materne par Oduin, seigneur du lieu en 1026 puis incendiée en 1220 et rebâtie à neuf depuis le deuxième quart du XIIIe siècle jusqu'au XVIe siècle, en commençant par le chœur et terminant par les chapelles latérales des bas-côtés au milieu du XIVe siècle. Entre 1852 et 1902, une longue restauration de l'église sous la direction de l'architecte P. Langerock et élevée en rang de basilique consacrée à Notre-Dame en 1950[5].
    • Ferme de Baileu. Ruinée en 1603, c'était une ancienne propriété de l'abbaye du Jardinet depuis 1232 jusqu'à la fin de l'Ancien Régime[6].
    • Ancien moulin de la Fenderie, bâti au XVie et au XVIIe siècle[6].
    • Ancienne fenderie, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle[6].
    • Ferme de la Haute Abbaye, exploitation créée par Jacques Rosa, abbé du Jardinet de 1530 à 1562, reconstruite en plusieurs étapes dans la première moitié du XVIIe siècle[7].
    • Ancienne abbaye du Jardinet. Fondée par Thierry II, comte de Rochefort et seigneur de Walcourt au XIIIe siècle pour les moniales de l'ordre de Citeaux. Reprise par les moines en 1438 dont le premier abbé Jean Eustache, mourut en 1481. L'abbaye fut vendue comme bien national et détruite partiellement en 1796[8].
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      Porte d'entrée de l'ancienne abbaye du Jardinet, datant de la 2e moitié du XVie siècle et modernisée en 1713[9].
    • Château de Lennery. Édifié par Pierre-François-Louis Dupont en 1846 et 1847, devenu propriété des Ursulines en 1905 qui ont construit une grosse chapelle de style néo-gothique jouxtant le château au sud[10].
    • Ancien hôpital Saint-Nicolas. Vestige d'un complexe d'origine médiévale, qui longe l'Eau d'Yves[10].

    Culture

    Folklore

    Trinité 2012, reportage vidéo.
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    Pèlerinage de la Trinité de 1912.

    Chaque année se déroule une procession en l'honneur de Notre-Dame-de-Walcourt ; elle accomplit un périple autour de la ville appelé « Le Grand Tour ». Elle est rehaussée d'une escorte ou « marche militaire », comprenant des soldats de l'époque napoléonienne et de zouaves, accompagnés de fifres et de tambours. Au milieu de la journée, autour d'un bouleau, « Le miracle du Jardinet » commémore le miracle de la statue de la Vierge qui, fuyant la basilique incendiée au XIIIe siècle, aurait été retrouvée sur un arbre par Thierry de Walcourt.

    Cette marche de la Trinité tout comme celles de Laneffe, Tarcienne et Thy-le-Château fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO[11].

    Poème

    Walcourt est le titre d'un poème de Verlaine des Paysages belges tiré du recueil Romances sans paroles.

    Politique et administration

    Conseil et collège communal 2024-2030

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    L'hôtel de ville.
    Davantage d’informations Collège communal ...
    Collège communal
    BourgmestreChristine PoulinPS
    1er ÉchevinNicolas PreyatMR-EC
    2e ÉchevinMatthieu LiessensPS
    3e ÉchevinAlbert NavauxMR-EC
    4e ÉchevineCindy DocqMR-EC
    5e ÉchevinMarc GeubelPS
    Président du CPASSerge GoffinPS
    Fermer

    Liste des bourgmestres

    • Marcel Leclercq 20??-2010, (PS).
    • Christine Poulin, de 2010 à aujourd'hui, (PS).

    Jumelages

    Tourismes dans les environs

    Communications

    Résumé
    Contexte
    Thumb
    La gare.

    La ville de Walcourt est desservie par les trains circulant sur la ligne 132 allant de Charleroi à Couvin.

    Le chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse

    Vers la fin du régime hollandais, la Chambre de Commerce de Charleroi présente au roi des Pays-Bas une requête sur l'état de la forgerie, en demandant d'imposer fortement l'importation de fers étrangers, en vue de défendre cette industrie.

    En 1831, ce projet est remanié, on évacue désormais l'idée de nouveaux droits de douane et insiste sur les bas prix des transports. Dans le cadre de Projets de canaux pour le bassin de la Meuse, un ingénieur propose de créer un canal qui suivrait le cours de l'Eau d'Heure pour relier au Pays Noir la région de Couvin et de Chimay.

    Assez bizarrement, le titre donné à sa proposition est Le canal de Chimay. Était-ce pour rendre hommage au prince de Chimay qui pouvait être un des instigateurs de la requête au roi Guillaume Ier ou, peut-être, parce que ledit prince était un personnage marquant de son époque, qui pouvait user de son influence pour la réalisation[12]. Ce canal resta à l'état de projet.

    C’est le 1erdécembre 1848, au départ de Marchienne, que le chemin de fer de la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse atteint Walcourt, et de là, Morialmé au centre de la région où les mines de fer étaient encore en pleine activité.

    Une autre section entre Berzée et Laneffe est également ouverte, avec des wagons tractés par des chevaux.

    Ces travaux sont supervisés par Eugène Gremez, de Cerfontaine, contrôleur du Service des Transports, placé directement sous les ordres de George Sheward, administrateur anglais de la ligne, dont l’adresse n’est autre que Jardinet-lez-Walcourt, c-à-d à l’ancienne abbaye.

    Gremez multiplie les visites non seulement aux diverses stations de ligne mais entretemps, il s’enquiert des multiples développements commerciaux possibles, étudie les prix de revient, passe commande de tous les instruments et objets nécessaires, nomme des responsables à tous les niveaux.

    Le jour même de l’ouverture de la section, il fait déjà rapport à son supérieur à qui il peut signaler que « nous avons eu une grande quantité de voyageurs et aucun trouble, aucune entrave n’a eu lieu, les gardes ont bien fonctionné et pas une plainte ne s’est échappée de la part des voyageurs. ».

    À cette occasion, le doyen de Walcourt, l’abbé Lambert Parmentier, vient bénir une locomotive qui porte le nom de Notre-Dame, en l’honneur de la Vierge invoquée de tout temps dans la ville. Les neuf autres locomotives portent les noms suivants : Bois des Minières, Eau d’Heure, Entre-Sambre-et-Meuse, Fer, Loi du (date de l’octroi de la concession en 1845), Mineur, Morialmé, Thyria (rivière qui passe à Thy-le-Château), Vallée d’Yves.

    La gare de Walcourt, dotée d'un bâtiment principal beaucoup plus grand que les autres de ce réseau, abrite alors les bureaux et le siège de la Compagnie de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Elle jouxte un dépôt de locomotives et une gare de triage qui ne cesseront de grandir.

    Quatre ans plus tard, la ligne continue vers le sud. Elle atteindra Vireux, en France, le , puis vers Florennes et Philippeville. L’Entre-Sambre-et-Meuse est désormais désenclavée.

    La ligne est fusionnée le avec les Sociétés de l’Est belge et d’Anvers à Rotterdam sous le nom de Grand Central Belge. Cette dernière est reprise par l’État au [13].

    La ligne de Charleroi à Walcourt, Mariembourg et Treignes (frontière) a été classée ligne 132, celle vers Morialmé, que l’État belge prolongea plus tard vers Florennes, est devenue la ligne 135 et celle vers Florennes-Sud, que l’État belge a prolongé de part en part de Florennes avec une gare centrale, est devenue la ligne 136, avec un embranchement vers Philippeville puis Senzeille (ligne 136B).

    La gare de Walcourt a été incendiée complètement le , seuls subsistaient les murs calcinés[14]. Elle fut cependant réparée.

    Durant les années 1950-1960, toutes les lignes de chemin de fer rayonnant autour de Florennes ont été fermées, d'abord aux voyageurs puis, progressivement, aux marchandises, sauf la section de Charleroi à Walcourt et Mariembourg de la ligne 132.

    En 1970, la portion de la ligne 132 située entre Walcourt et Mariembourg a dû être fermée, car vouée à être noyée sous les eaux des lacs de l'Eau d'Heure. Après avoir envisagé sa suppression pure et simple, le gouvernement et la SNCB ont choisi de remettre en service plusieurs sections des lignes 135, 136 et 136B reliées entre elles par une ligne nouvelle rejoignant Mariembourg. Cette nouvelle ligne, désignée ligne 132N, est toujours en service en 2021, tout comme la gare de Walcourt.

    Personnalités liées à Walcourt

    Notes et références

    Voir aussi

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