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université à Québec De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Université Laval est une université canadienne, située à Québec, et est l'une des plus importantes universités du Canada. Elle a été fondée en 1852 à l'initiative du Séminaire de Québec, lui-même fondé en 1663, et constitue ainsi le plus ancien établissement d’enseignement supérieur francophone en Amérique, et la sixième plus ancienne université du Canada[2]. Son principal campus est situé au cœur de la ville de Québec[3], dans la Cité-Universitaire de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge Québec.
Fondation |
1852 (172 ans) |
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Type |
Université de recherche publique (d) |
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Nom officiel | |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Rectrice | |
Devise |
Deo favente haud pluribus impar (Avec la grâce de Dieu, à nul autre comparable) |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
56 000[1] (voir aussi texte) |
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Enseignants |
4 075, soit 1 665 professeurs et 2 410 autres membres du personnel enseignant[1] |
Budget |
700 millions $CAN |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
En 2022, l'Université Laval offrait quelque 550 programmes d'études du premier au troisième cycle[4] à 46 586 étudiants et étudiantes. Elle fait partie des dix plus importantes universités canadiennes en matière de recherche avec plus de 500 millions de dollars en fonds de recherche et coopération internationale[1].
L'université attire également près de 6 600 étudiants étrangers chaque année, et environ 1 000 étudiants du Canada anglais et de l'Acadie. En outre, le programme « Français langue étrangère »[5] offre une formation aux étudiants canadiens anglophones ou étrangers qui désirent apprendre ou parfaire leur connaissance du français.
En plus d'être le deuxième établissement d'enseignement supérieur au Québec, l'Université Laval a également été la première université francophone en Amérique.
L'origine de l'université remonte à 1663 avec la fondation du Séminaire de Québec par François de Montmorency-Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France, (la création du séminaire est confirmée par le roi Louis XIV[6]). À l'époque du Régime français, l'institution avait pour rôle de former des prêtres pour les villages de la Nouvelle-France. Après la Conquête, en 1759, les Britanniques décident d'élargir les formations offertes aux professions libérales. En 1852, alors que les Canadiens français n'avaient pas encore accès à l'éducation supérieure, l'abbé Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyée par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'Université Laval, en l'honneur du fondateur du Séminaire de Québec, en tant qu'université le [7]. Ce sera désormais cette date qui sera la date anniversaire de l'Université.
Cette charte est un texte juridique qui établit les droits de propriétés, les privilèges, les pouvoirs et l’organisation d’une personne morale, appelée corporation, qui, de ce fait, a la capacité d’une personne physique. Dans ce cas-ci, c’est une corporation déjà existante, le Séminaire de Québec, qui reçoit le droit de « conférer des degrés » et « tous les droits, pouvoirs et privilèges d’universités ». La charte ne crée pas une nouvelle corporation, mais étend les droits et privilèges d’une corporation existante[8].
Ainsi, dès le début et pour longtemps, la distinction entre le Séminaire de Québec et l’Université Laval demeure floue, particulièrement concernant la Faculté de théologie. Par la charte, « […] le Séminaire de Québec et ses directeurs reçoivent, […], le droit, les pouvoirs et les privilèges d’une université, c’est-à-dire la possibilité de décerner des grades académiques dans les arts et les autres Facultés[9]. » Pendant longtemps, les mêmes personnes ont géré les deux entités[10] et, ainsi que l'affirme Mgr Ferdinand Vandry ancien recteur de l'Université :
L’Université Laval doit sa naissance et son existence au Séminaire Québec, et comme le déclare la Sacré Congrégation des Séminaires et Universités, il n’y a pas à s’étonner que ces deux Institutions, bien que complètement distinctes, soient tellement unies entre elles qu’on ne puisse les séparer. Cette union est reconnue en terme exprès dans la Charte royale de Londres, et le Saint-Siège, dans la Bulle canonique d’érection de l’Université, n’a voulu s’y opposer en aucune façon[7].
Jusqu’à la création de la Division des archives de l'Université Laval au milieu des années 1960, la gestion des archives du Séminaire et de l’Université était confiée à une entité administrative unique. De fait, le papier à lettre avec en-tête faisait jusqu’alors référence aux deux institutions[11].
Le 15 mai 1876 l’Université obtient, par la bulle Inter Varias Sollicitudines du pape Pie IX, le statut d’université pontificale[12]. En 1878, le Séminaire ouvre une « succursale » de l'Université Laval à Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920[13].
Au début du XXe siècle, l'Université compte seulement quatre facultés, à l'image des universités françaises sur le modèle desquelles elle est conçue : Médecine, Droit, Théologie et Arts[7]. Bientôt par la suite seront créées plusieurs facultés et écoles dont celles de Musique, de Philosophie, des Lettres, des Sciences et du Génie, de l'Agriculture puis Sciences sociales. Cependant, à partir de 1925, l'Université manque cruellement d'espace dans son campus initial du Vieux-Québec. Elle ne peut pas construire de nouveaux bâtiments dans cette section de la ville la plus urbanisée de l'époque. Certaines nouvelles écoles doivent loger dans des édifices existants du quartier. Après plus d'un siècle d'existence, l'Université Laval décide de sortir des murs de Québec pour s'installer plus à l'ouest, à Sainte-Foy. Un premier site est temporairement occupé au milieu du XXe siècle sur la terrasse Dandurand[14]. L'École de chimie, construite entre 1923 et 1925, l'École des mines, construite entre 1939 et 1941 ainsi que le pavillon Monseigneur-Vachon, construit en 1949, deviendront plus tard respectivement le pavillon Jacques-Marquette, le pavillon Irma-Levasseur et le pavillon Simonne-Monet-Chartrand du Cégep Garneau. C'est en 1950 qu'on dessine les plans d'un vaste campus qui est devenu de nos jours la cité universitaire[14] (à ne pas confondre avec le quartier du même nom où s'insère le campus).
Jusqu’au début du XXe siècle, les activités se limitent à l’enseignement. La Première Guerre mondiale provoque une prise de conscience de l’importance des techniques et des sciences. À l’Université Laval, ceci a pour conséquence la création en 1920 de l’École supérieure de chimie avec l'intégration de la recherche comme seconde mission pour l'établissement[15],[16].
Durant la Révolution tranquille, l'effectif des étudiants croît de façon importante à la suite de la réforme de l’éducation au Québec et à la fin du monopole de l'Église catholique romaine sur la gestion de l'instruction publique. L'université, désormais non confessionnelle depuis qu'elle a adopté une nouvelle charte en 1971, voit augmenter ses rangs de près de 10 000 étudiants entre 1960 et 1970. Les premiers centres de recherche sont fondés. En 1972, son recteur sera désormais élu.
En 1978, l’Université achète l’édifice du Grand Séminaire – le futur pavillon Louis-Jacques-Casault – ainsi que le terrain adjacent (correspondant environ à la zone entre l’avenue du Séminaire et l'avenue Myrand) de la Corporation de l’œuvre du Grand Séminaire. Ceci rend l'Université propriétaire de l'ensemble du campus[17].
De 1980 à 2000, l'université développe la collaboration internationale en augmentant sa notoriété à l'étranger et en attirant des chercheurs et des étudiants d'ailleurs. À l'aube du XXIe siècle, la population étudiante est maintenant majoritairement composée de femmes.
En 2020, la proportion de femmes aux études tous cycles confondus se situait autour de 60% et le niveau de diplomation frôlait 60%[18], ce qui situe l'Université Laval environ dans la moyenne provinciale[19]. À Laval, le point de bascule se situe en 1984[20] où la proportion de femmes aux études atteint celle des hommes.
L'admission des femmes à l’université, en augmentation constante depuis la fin du XIXe siècle, affiche un retard du côté des établissements francophones au Québec[21]. À l’origine de cette particularité se trouve l’importance historique de l’Église catholique dans la société québécoise, notamment dans le cas de l’Université Laval pour laquelle la direction, jusqu’en 1971, n’est nul autre que le Séminaire de Québec[22]. Aussi, au cours de la première moitié du XXe siècle, « l'Université Laval, fidèle aux préceptes de l'Église catholique, s’opposera à l’accession des femmes aux hautes sphères du savoir et maintiendra une différence délibérée entre éducation féminine et instruction »[23].
« L'admission des femmes à l'Université Laval se démarque du processus occidental général à cause du maintien des obstacles idéologiques et structurels posés aux ambitions scolaires féminines. […] les dirigeants de Laval vont réussir à maintenir le statu quo sur le non-accès des femmes à l'étude de la médecine jusqu'en 1936. L'admission des femmes à l'Université Laval est marquée par l'obstruction. »[25]
Sous la gouvernance du Séminaire de Québec, les avancées observées sur la condition féminine à l'Université Laval ne sont pas l’expression d’un changement de paradigme dans la conception de la vie sociale des dirigeants. Elles sont issues de l’impossibilité de freiner complètement l’influence de pressions sociales externes et la détermination des étudiantes[26]. Cette conception est illustrée dans ce passage publié en 1944 par Gonzalve Poulin, alors directeur de l’École de service social :
« L'intégration désirable de la femme moderne exige non seulement qu'on tienne compte de ses accomplissements nouveaux, mais encore et surtout de sa nature, de l'idéal féminin et des valeurs féminines qui ont prévalu après vingt siècles de christianisme. »[27]
« [L]es pédagogues de l'Université Laval se vanteront longtemps d'avoir éliminé des programmes féminins tout ce qui pourrait détourner les jeunes filles de leur mission première », mission qui se limite aux rôles d’épouse, de mère et d’être l’âme de la famille[28],[29]. L’obédience à la hiérarchie catholique des dirigeants de l’Université ne montre pas beaucoup de faiblesse. Ceux-ci imposeront aux professeurs et aux étudiants la profession de foi et le serment antimoderniste jusqu’au début des années 1960[30].
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La devise de l'Université Laval est « Deo favente haud pluribus impar », ce qui signifie « Avec la grâce de Dieu, à nul autre comparable. »[45] Elle est inspirée par celle de Louis XIV, « Nec pluribus impar ».
Les armes actuelles, adoptées en 1951, reproduisent les traits du blason de Montmorency-Laval, fondateur du Séminaire de Québec : un écu rouge orné d'une croix d'or chargée de cinq coquilles et cantonnée de seize alérions (aiglons sans bec ni pattes)[46], symbolisant les ennemis vaincus lors de pèlerinages auxquels avaient pris part les ancêtres de Laval. Toutefois, les couleurs du blason de l'Université sont inversées par rapport à celles du blason de Montmorency-Laval, qui sont utilisées par le Séminaire de Québec ainsi que le Collège François-de-Laval[47].
Adopté après la fondation de l'université, le premier blason est blasonné ainsi : écartelé au 1, d'azur à la croix latine d'or (Théologie), au 2, de gueules au livre ouvert d'argent (Lettres), au 3, de gueules à la balance d'argent (Droit), au 4, d'azur au bâton d'Esculape d'or (Médecine)[48]. L’origine de ce blason remonte aux Montmorency, une ancienne famille française dont la lignée date de l’époque médiévale[47].
Il est heureux que l'université francophone la plus ancienne du Canada ait accepté de se faire concéder des armoiries officielles. Elles sont, à plus d'un titre, l'un des plus beaux spécimens de notre armorial national et un exemple pour d'autres institutions d'enseignement au Québec. Elles continuent de nous rappeler une figure marquante de notre histoire, tout en maintenant vivant un art né avec les cathédrales[49].
Le drapeau de l'Université est une bannière aux armes de l'écu. L'hymne de l'Université s'intitule « Savoir et beauté », une œuvre de Jeanne Landry, professeure émérite de la Faculté de musique[50].
Les couleurs primaires sont le rouge (#e30513) et l'or (#ffc103). Les couleurs secondaires comprennent le noir et diverses teintes de gris (#d9d9d9, #7f7f7f et #515151)[51].
Le campus de l'Université Laval est composé d'une trentaine de pavillons sur une surface totale de 1,8 km2 au cœur de l'agglomération québécoise, véritable ville dans la ville.
La cité universitaire est un quadrilatère délimité grosso modo au nord par le Chemin des Quatre-Bourgeois et le Chemin Sainte-Foy, au sud par le Boulevard Laurier, à l'est par l'avenue Myrand et, à l'ouest, par l'autoroute Robert-Bourassa (le Pavillon des Services, l'Envirotron et le Pavillon de l'Est font toutefois exception, les deux premiers étant situés à l'ouest de l'autoroute et le troisième au nord du Chemin Sainte-Foy). De nombreux espaces de stationnement sont disponibles à proximité de la plupart des pavillons. Une piste cyclable passe par le campus, lequel est également desservi par des parcours d'autobus.
Le campus possède un service permanent de sécurité et quatre résidences étudiantes (2 400 chambres au total). Trois des résidences sont mixtes et une autre réservée aux femmes. Les cégeps de Sainte-Foy, François-Xavier-Garneau et St. Lawrence, étant également localisés dans le quartier de la Cité-Universitaire, se trouvent à distance de marche de l’Université.
C’est au cours des années 1940 que germe l’idée du déménagement de l’Université du Vieux-Québec à son emplacement actuel. Au départ, il ne s’agissait pas de l’édification d’une cité universitaire, mais bien d’une cité épiscopale comprenant à terme un grand séminaire, une cathédrale, un évêché, une maison de religieuses et une autre pour les séminaristes. L’espace étant jugé insuffisant à la terrasse Dandurand pour ce projet, où se trouvaient déjà trois pavillons de l’Université, on décida d’acquérir des terrains plus vastes à proximité sur les hauteurs de Sainte-Foy. Ce n’est que par la suite que la décision fut prise de rassembler la cité universitaire avec la cité épiscopale dans un ensemble qui se voulait majestueux[52],[53].
À l’origine, la cité épiscopale devait occuper la portion est du territoire, à l’est de l’avenue du Séminaire. Le déclin rapide des vocations sacerdotales dans la deuxième moitié du XXe siècle interdit la réalisation de ce projet. Seul le Grand Séminaire fut construit, mais il ne servit à sa vocation de départ que pour une brève période, étant beaucoup trop grand[52]. Il fut finalement acquis par l’Université Laval pour devenir le pavillon Louis-Jacques-Casault[54].
Ce qui était prévu dans les plans d’origine, et qui fut effectivement réalisé, est la construction des pavillons de sciences sociales et humaines au centre du campus, entre l’avenue du Séminaire et le Grand Axe et, à l’ouest de ce dernier, la construction des pavillons des sciences, des sciences de la santé et d’ingénierie[55].
Le Grand Axe est coupé perpendiculairement par un axe secondaire pour former une croix, représentée également dans le blason de l’Université. À l’ouest de l’axe se trouve le pavillon des sciences de la santé – la représentation du corps dans la conception d’origine – et à l’est se trouve ce qui était le Grand Séminaire – la représentation de l’esprit dans la conception d’origine.
Conçus par des clercs, les plans du campus intègrent les idéaux chrétiens, mais s’inspirent également des jardins français – notamment de Versailles et des Champs Élysées qui ont servi de modèle pour le Grand Axe[55]. Les concepteurs avaient aussi à cœur la transmission de la culture française[56]. Le site du campus sur les hauteurs de Sainte-Foy fut choisi notamment par son relief relativement plat, mais nécessita néanmoins des travaux de terrassement substantiels avec le déplacement de 69 000 verges cubes de terre et de 210 000 verges cubes de tuf et de roc sautés[55].
Au milieu du XXe siècle, les prévisions de croissance pour la région de Québec anticipaient une population d’environ 1 million au tournant des années 2000, bien au-delà de la réalité[57]. La superficie du campus, prévue en fonction d'une croissance correspondante de la population étudiante et des infrastructures, a plutôt servi au maintien de nombreux boisés et d’espaces verts qui donnent des allures de parc urbain au campus. Elle a aussi permis, entre autres choses, l’installation d’espaces sportifs importants – incluant une aire de pratique de golf –, d’un dépôt à neige, d’un jardin communautaire, d’un jardin botanique et, à proximité du côté ouest, une petite ferme de 12 hectares.
L'Université Laval est carboneutre depuis 2015, grâce notamment au puits de carbone que constitue la Forêt Montmorency[58].
Étant donné le chevauchement du territoire de la cité sur ceux de Sainte-Foy et Sillery et afin de donner aux dirigeants de l’Université suffisamment d’autonomie pour son développement, on conféra à l’établissement des pouvoirs analogues à ceux d’une municipalité. Le concept est calqué sur le fonctionnement des municipalités religieuses créées au cours du siècle précédent au Québec et où il existe peu d’équivalents[59],[60]. L’Université Laval peut, notamment :
édicter des règlements de construction, de zonage, de cheminées et de clôtures, applicables aux seuls immeubles de la corporation sans que les municipalités de Sillery, de Sainte-Foy, ou de Québec puissent étendre ou appliquer auxdits immeubles les règlements par elles adoptés aux mêmes fins si ce n'est sur une lisière de cent pieds en bordure des immeubles de la corporation[61].
Par ailleurs, l’Université est exemptée « de toutes taxes, permis, licences ou cotisations, contributions ou impôts quelconques pour fins municipales et scolaires […] comme s'ils n'étaient pas compris dans les limites des municipalités où ils sont situés[61]. »
L’Université Laval est l’un des seuls établissements universitaires en Amérique du Nord (avec l’Université de Sherbrooke) à élire le recteur au terme d’une véritable campagne électorale engageant un collège électoral[62],[63].
Un tiers de la surface occupée par le campus a été pris sur le territoire de l’ancienne ville de Sillery et les deux autres tiers proviennent de l’ancienne ville de Sainte-Foy. L’ancien chemin Gomin servait de ligne de démarcation entre les deux municipalités. Au moment de l’acquisition des terrains par le Séminaire de Québec, le territoire était utilisé pour l’agriculture, surtout du côté nord. Le côté sud était occupé par une partie de l’ancien boisé Gomin[64]. Ce sont les vestiges de ce dernier qu’on retrouve encore aujourd’hui, séparé en deux principaux boisés : le long du boulevard Laurier et entre le pavillon Casault et l'avenue Myrand. Les surfaces et alignements boisés occupent près de 30% de la superficie totale du campus[65].
L’épaisseur du sol meuble sur le campus varie entre 1 et 2 mètres, exception faite d’affleurements rocheux (schiste) à quelques endroits. Les boisés du campus appartiennent à l’érablière laurentienne, principalement l’érablière à érable rouge. L’érablière à érable à sucre occupe quelques endroits restreints dans les zones plus sèches. Le territoire du campus affiche une légère pente en direction nord-ouest qui l’expose au vent. Ceci n’est pas sans affecter certaines espèces végétales qui croissent comparativement mieux dans les zones plus abritées ailleurs sur le promontoire de Québec[64].
Plus de 1300 taxons furent recensés lors d’un inventaire floristique du campus. On dénombre notamment près de 70 espèces de feuillus et de conifères[64]. Il s’agit toutefois d’un portrait toujours sujet à changement en fonction de l’évolution naturelle ainsi que des impacts directs et indirects des activités humaines[66],[67].
Près d’une dizaine d’espèces de mammifères ont déjà été observées sur le campus. Les observations les plus communes concernent la marmotte commune, l’écureuil gris, l’écureuil roux et le tamia rayé. La salamandre cendrée a été observée en 2013 dans les boisés environnant le sud du Grand Axe et plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux ont été observées sur le campus[68]. Une des espèces les plus manifestes est la corneille d’Amérique qui forme parfois des attroupements de plusieurs centaines d’individus[69].
Le Jardin botanique Roger-Van den Hende situé à l’ouest du campus regroupe à la fois des plantes indigènes au Québec et des plantes originaires d'Europe, d'Amérique et d'Asie, compte au total près de 4 000 espèces et cultivars.
On compte de nos jours une trentaine de pavillons. Le plan de l'actuel campus et ses tout premiers bâtiments a été dessiné à partir de 1946 par l'architecte-urbaniste Édouard Fiset. Celui-ci propose de séparer les pavillons de sciences humaines de ceux de sciences dites exactes par une allée, qui porte le nom de « grand axe »[70]. La première construction est le pavillon d’Arpentage et de génie forestier, devenu l'Abitibi-Price (faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), qui est d'architecture classique. Puis, le pavillon Palasis-Prince (sciences administratives) illustre en 1950 la transition avec l'architecture moderne (Art déco, volume symétrique et de grandes colonnes). Le pavillon H.-Biermans-L.-Moraud (1957), de nos jours une résidence, marque le début du modernisme avec le dépouillement du décor et l'ajout de grandes parois en verre à l'intérieur.
En 1964, le pavillon Charles-De-Koninck (sciences sociales et droit) se distingue par l'utilisation du béton, mais par la suite d'autres matériaux seront utilisés sur le campus, comme le bois, le verre et l'acier. Par exemple, le pavillon J.-A.-DeSève/La Laurentienne (1990) ou Ferdinand-Vandry (complètement rénové et agrandi en 2008). Dans les années 1980, un atrium baigné de lumière et végétalisé est annexé à l'Abitibi-Price[71]. À partir des années 2000, l'architecture sur le campus incorpore une dimension plus verte : utilisation de matériaux recyclés et renouvelables dont le bois, mais aussi éclairage naturel, réduction des coûts énergétiques, etc., tel qu'illustré par le pavillon Gene-H.-Kruger (2000)[72] ou par l'agrandissement du PEPS en 2010.
L'art public est « l’art localisé à l’extérieur des espaces et des conventions des galeries et des musées »[73]. En 2008, selon cette définition, la collection d’art public de l’Université Laval comptait 96 œuvres, réparties sur son campus principal situé à Sainte-Foy et sur le site de la Forêt Montmorency[74]. Cette collection s’est depuis enrichie de plusieurs œuvres, par exemple lors de l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics dans le cadre de l’agrandissement du pavillon Ferdinand-Vandry en 2009.
Plusieurs efforts de catalogage et de mise en valeur de cette collection ont été accomplis au fil des ans. Les plus récentes initiatives ont concerné la publication, en 2008, du répertoire « L’art public sur le campus de l’Université Laval » par le Comité d’aménagement et de mise en œuvre[74]. On note également la création d’un parcours de découverte de l’art public, animé par le Bureau de la vie étudiante de l’Université Laval. Ce parcours peut être réalisé en tout temps, mais fait l’objet d’un concours annuel dans le cadre des Journées de la culture qui ont lieu chaque année au mois de septembre[75].
Les premières œuvres d’art public du campus datent de 1949, soit à l’occasion de la construction du pavillon d’Arpentage et de génie forestier (maintenant Abitibi-Price), le premier à avoir été construit sur le campus de Sainte-Foy[74]. La collection comprend des contributions d’artistes de renom, tels Jordi Bonet, Omer Parent ou Armand Vaillancourt. La presque totalité de la collection est accessible en tout temps aux visiteurs.
Pratiquement tous les édifices sont reliés par un réseau de tunnels longs d'un peu plus de 10 km. Près de 4 km de ce réseau sont accessibles au public[76] et sont très fréquentés, surtout en hiver ou lors d'intempéries. Les résidences de l'Université Laval sont reliées à ce réseau ce qui permet aux locataires de se rendre à leurs cours sans devoir aller à l'extérieur. L’ensemble des pavillons du campus bénéficie d’un système de chauffage et de refroidissement central. C’est la raison d’être du reste du réseau de tunnels, soit 7 km, qui sert au passage des conduits, du réseau électrique et des employés d’entretien[77],[78].
Les murs de ces tunnels sont souvent couverts de fresques représentant des comités ou des associations de l'université voulant laisser leur trace. On en retrouve aussi d'autres réalisées par des particuliers visant à faire rire ou faire passer un message aux utilisateurs des souterrains.
En 2008, un sondage effectué auprès de 2 700 répondants a montré que 30 % d'entre eux, et 42 % des femmes, ne s'y sentait pas en sécurité après 18 h[79]. Un réseau de caméras et quarante téléphones d'urgence y étant installés et des agents de sécurité les patrouillant, les crimes qui s'y produisent sont en réalité principalement du vandalisme[79].
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Le drapeau de l'Université Laval flotte également à divers endroits en dehors de la cité universitaire. L'École d'architecture est installée depuis 1988 dans le Vieux-Séminaire de Québec, plus précisément dans l'Aile de la Congrégation, l'Aile de la Procure et l'Aile des Parloirs[80]. L'École d'art (anciennement l'École des arts visuels) est établie dans l'édifice La Fabrique sur le boulevard Charest dans le quartier Saint-Roch[81].
L’Université Laval a maintenu une école d’été, l’École internationale d’été de Percé, pendant près de 20 ans de 2002 à 2021. Pour répondre aux besoins de l’école, l’Université fut propriétaire de la maison Biard de 2003 à 2022 et de la villa Frederick-James de 2007 à 2021[82],[83],[84],[85],[86].
En dehors de la ville de Québec, la Station agronomique de l'Université Laval à Saint-Augustin-de-Desmaures (en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada) avec une superficie de 280 ha est consacrée à la recherche en agronomie, notamment la gestion des sols, l'agroenvironnement et les grandes cultures[87].
Le Centre hospitalier universitaire de Québec composé de cinq établissements est affilié à l'Université Laval. En plus de dispenser des soins généraux et spécialisés, il comporte une mission d'enseignement et de recherche.
Située à environ 75 km au nord de la ville de Québec, la Forêt Montmorency, d'une superficie de 397 km2, est destinée à l’enseignement et à la recherche en sciences forestières[88].
Le Complexe de recherche Whapmagoostui-Kuujjuarapik fait partie du réseau Qaujisarvik du Centre d’études nordiques. Il s’agit de bâtiments de recherche appartenant à l’origine au Ministère des Ressources naturelles qui ont été transférés à la fin des années 1960 à l’Université Laval. Le centre est localisé à proximité des villages Whapmagoostui et Kuujjuarapik[89].
Les collections de la Bibliothèque sont situées principalement au pavillon Jean-Charles-Bonenfant. Les collections scientifiques sont regroupées à la Bibliothèque au pavillon Alexandre-Vachon.
En 2022, 13 045 diplômes ont été remis, dans une proportion de 61,3 % à des femmes. À l'automne 2023, la moyenne d'âge des étudiants inscrits, tout cycles confondus, était de 28 ans. Environ 84 % possédaient la citoyenneté canadienne et 58,3 % étudiaient à temps plein (c'est-à-dire au moins douze crédits en cours)[90].
L'Université propose des cours à distance depuis 1984 et a entamé un virage en ce sens à la fin des années 1990, de telle sorte qu'elle est aujourd'hui considérée comme une université bimodale[91]. En 2018, environ mille cours et 101 programmes (dont 87 % sont des certificats ou des microprogrammes) sont offerts à distance, en plus de trois formations en ligne ouvertes à tous (MOOC)[92]. D'ailleurs, à l'automne 2018, près de la moitié de tous les étudiants étaient inscrit à au moins un cours à distance[91].
L'Université compte dix-sept facultés et une école[93] :
L'université compte 67 départements, écoles et instituts, représentant diverses disciplines comme l'actuariat, l'anthropologie, l'architecture, les arts visuels, les sciences exactes, l'économique, l'éducation physique, la géographie, l'ingénierie, etc.
L'Université Laval dispose de quatre chaires d'excellence en recherche du Canada (le plus grand nombre au pays) :
On y trouve également quatre-vingts chaires de recherche du Canada et une quarantaine de centres de recherche.
À l'issue du Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu de Québec à partir des années 1970, officiellement inauguré en 1983 et soutenu par le Fonds de recherche en cancérologie (FRC), le Centre de recherche en cancérologie se spécialise dans le domaine de l'oncologie[98]. Il se situe dans deux édifices, celui où se trouvait anciennement l'école McMahon[99] et le St-Patrick[100],[101], construit dans les vestiges de l'ancienne église du même nom du Vieux-Québec. Le CRC constitue un regroupement interfacultaire et multidisciplinaire[98].
Le Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux (CRIV, anciennement le Centre de recherche en horticulture (CRH)) œuvre dans les secteurs de la productivité et de la protection des plantes horticoles depuis 1990[102]. Localisé au Pavillon Envirotron, le centre collabore en partenariat avec plusieurs entreprises, dont, entre autres, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le Fonds Québécois de la recherche sur la nature et les technologies. Les recherches du CRIV portent sur la résolution de problèmes agronomiques et horticoles.
L’INAF, ou l’Institut sur la Nutrition et les Aliments Fonctionnels, est un centre de recherche consacré à l’étude des aliments et de leurs composantes en lien avec la nutrition, la santé la prévention des maladies chroniques[103]. En plus des chercheurs de l’Université Laval, le centre regroupe des scientifiques de l’Université de Sherbrooke, de l’Université de Montréal, de l’UQAR, de l’INRS Institut Armand-Frappier, de l’Université McGill, de l’UQAM, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de TransBioTech[104].
Le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA) est un centre de recherche de la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, situé dans le Pavillon Paul-Comtois. Sa mission est de contribuer à l'avancement des connaissances fondamentales et appliquées en sciences et technologie du lait, former des chercheurs hautement qualifiés et de participer au transfert technologique vers les utilisateurs[105].
Fondé en 1985, il est depuis 2004 sous la direction de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’université et intègre un volet santé dans sa démarche de recherche fondamentale et appliquée sur le lait. L'équipe multidisciplinaire du STELA se compose de chercheurs réguliers et associés, en collaboration avec des étudiants du doctorat et de la maîtrise[106],[105].
Le centre présente son curriculum en trois axes de recherche sur le lait, soit sa composition, ses procédés de transformation, ainsi que son impact nutritif (ou sur la santé des individus) et socio-économique[105].
En partenariat avec le gouvernement du Québec et l'industrie laitière, le STELA contribue au progrès des techniques de transformation des produits laitiers (comme la microfiltration) et le développement de produits à valeur ajoutée (comme le lait à longue durée de conservation). On a entre autres réalisé des études sur les procédés de transformation et sur la caractérisation des produits industriels comme les yogourts et les fromages[107],[105].
Le Centre d’optique, photonique et laser (COPL), fondé en 1989, est un centre de recherche multidisciplinaire voué au développement de l’optique-photonique et à ses applications. Il est situé dans le pavillon d'optique photonique laser. Il regroupe des scientifiques de sept universités québécoises[108]. À l'Université Laval, 21 équipes de recherche en font partie. Les travaux du centre portent sur les matériaux photoniques, les communications optiques, les laser et impulsions brèves, l'optique guidée et les fibres optiques, la biophotonique et l'ingénierie optique[109]. L'Université Laval reçoit notamment des contributions de la part du géant chinois des télécommunications Huawei, dont les ententes sont confidentielles[110],[111],[112]. De plus, en 2022, l'Université aurait pour 13M$ de projets actifs en partenariat avec Huawei[113].
Différents programmes de recherche en lien avec la nordicité existent à l'université.
Le Centre d'études nordiques (CEN), fondé en 1961 par Louis-Edmond Hamelin, est un centre de recherche multidisciplinaire et interuniversitaire situé à l'Université Laval, mais dont les membres proviennent également de l'Université du Québec à Rimouski et de l'INRS-Eau, Terre et Environnement, ainsi que d'autres institutions du Québec[114].
ArcticNet est un réseau de centres d’excellence du Canada dont l'objectif est d'étudier les impacts des changements climatiques et de la modernisation dans l'Arctique Canadien côtier[115].
L’Institut nordique du Québec (INQ) est un regroupement pour la promotion de la recherche nordique et arctique au Québec et au Canada avec un objectif de développement durable. L’INQ rassemble des chercheurs de divers horizons (environnement, culture, santé, économie) s’intéressant à la recherche nordique et la nordicité.
Takuvik est une Unité mixte de recherche internationale reliant le CNRS (plus spécifiquement l'INSU et l'INEE) et l'Université Laval. Le premier mandat, d'une durée de quatre ans, a commencé en 2011 et le second, d'une durée de cinq ans, se terminera en 2019. Cette unité de recherche s'intéresse aux impacts des changements climatiques et des activités de développement dans l'environnement Arctique[116].
Sentinelle Nord est une stratégie mise en place en 2017 par l’Université afin de favoriser l’interdisciplinarité[117] de la recherche sur le nord dans le but de faire progresser les connaissances du milieu et de son impact sur l’être humain et sa santé. Sentinelle Nord rassemble en réseaux des centaines d’étudiants et de chercheurs provenant de divers horizons publics et privés[118]. Bien que le noyau soit de l’Université Laval, des partenariats existent au niveau provincial, national et international[119]. Sentinelle Nord adopte une politique de libre accès et encourage la publication dans CorpusUL[120].
L’Herbier Louis-Marie est situé dans les locaux du pavillon Charles-Eugène-Marchand et contient plus de 790 000 spécimens provenant principalement du Québec[121].
Le Trésor de la langue française au Québec est un centre de recherche sur le français québécois.
Le Centre de recherche Cultures Arts Sociétés (CELAT) est un regroupement stratégique fondé en 1975 et subventionné par le Fonds de Recherche du Québec Société et Culture. Il fut le premier à être reconnu par l’Université Laval dans le domaine des sciences humaines et sociales.
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En date de 2008 et depuis 1864, l'Université Laval a décerné près de 1 100 diplômes honorifiques[122].
Les équipes sportives d'élite de l'université sont appelées Rouge et Or. Elles s'entraînent et jouent leur match à domicile principalement au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS). Actuellement, il y a quatorze clubs Rouge et Or.
Le club de football Rouge et Or génère un fort engouement, notamment pour avoir remporté onze fois la Coupe Vanier et dix-sept fois la Coupe Dunsmore[123].
La coopérative de l'Université Laval (souvent désigné par son diminutif commercial « Coop Zone ») est une entreprise coopérative œuvrant dans la vente de produits destinés à toute la clientèle universitaire, tels que les livres, les notes de cours et le matériel informatique.
Elle est composée de cinq points de vente dont un principal situé dans le pavillon Maurice-Pollack.
La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), fondée en 1981, est un regroupement des 88 associations étudiantes de premier cycle de l'Université Laval. Sa mission est de défendre et promouvoir les intérêts de ses membres, d'offrir des services à la communauté étudiante universitaire et de dynamiser la vie de campus.
Le Groupe gai de l'Université Laval, ou GGUL, est une association universitaire LGBTAQ québécoise fondée en 1978. Il est le plus ancien groupe gai universitaire toujours actif au Québec. En 2018, le GGUL change de nom et devient l'Association étudiante pour la diversité sexuelle et de genre de l’Université Laval (ADSGUL)
CHYZ-FM est, depuis 1997, la radio officielle de l’Université. Elle diffuse à la fréquence 94,3 FM un choix musical et éditorial destiné non seulement à la population étudiante de l'Université mais aussi au public en général.
Le Festival de Sciences et Génie (FSG) est un festival étudiant ayant lieu sur le campus à chaque année au mois de janvier. La première édition a eu lieu en 1976.
Impact Campus est le journal indépendant des étudiants de l’Université. Il publie six numéros réguliers par année en plus d'un numéro consacré à la rentrée scolaire, Université 101, en collaboration avec l'Université Laval et les deux associations étudiantes. Dès son premier numéro, Impact Campus accueille la série de bande dessinée intitulée Réflexions estudiantines de l'auteur Marc Pageau, alors étudiant à l'Université au baccalauréat en Arts visuels. Cette série avait été créée deux ans auparavant pour le journal Matricule et mettait en vedette un étudiant imaginaire, Simon Simoneau.
Depuis 2022, le Cercle des Premiers Peuples – un espace destiné aux étudiants des nations autochtones – est aménagé à la Bibliothèque au pavillon Jean-Charles-Bonenfant[124]. Plusieurs services y sont offerts, comme la reconnaissance culturelle, l’intégration dans le milieu urbain, l’aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses, la recherche d’hébergement et l’accompagnement dans les procédures administratives[125].
Les Presses de l'Université Laval (PUL) sont une maison d'édition universitaire fondée en 1950 par l'Université Laval.
Le Dictionnaire biographique du Canada est un dictionnaire biographique sur les personnalités qui ont contribué à l’histoire du Canada. Entrepris en 1959, il est le fruit d’une collaboration entre l'Université de Toronto et l'Université Laval. Sa première édition fut publiée en 1966.
Diverses distinctions sont remises par différentes instances du campus.
La médaille Gloire de l'Escolle est remise par l'Association des diplômés de l'Université Laval pour rendre hommage à d'anciens diplômés pour leur contribution exceptionnelle à leur profession et à la société.
La Médaille Georges-Henri-Lévesque est remise depuis 1989 par la Faculté des sciences sociales en l'honneur du Révérend Père Georges-Henri Lévesque.
Les prix Hermès sont des distinctions décernées par la Faculté des sciences de l'administration.
Le Prix Summa est un prix remis par la Faculté des sciences et de génie pour souligner le travail exceptionnel de l'un de ses professeurs.
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