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poétesse Innu-québécoise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maya Cousineau Mollen est une auteure et poète engagée innue d'Ekuanitshit (Mingan).
Maya Cousineau Mollen est née à Ekuanitshit (Mingan)[1],[2]. Ses parents biologiques sont innus et ses parents adoptifs québécois[3] : dès le jeune âge, elle est plongée dans un mélange intime de ces cultures[4]. Sa famille adoptive garde le lien entre Maya Cousineau Mollen et sa famille biologique et veut lui permettre d'être connectée avec la nature[5]. Également, son grand père adoptif Jack Monoloy entretenait un lien avec Sylvestre Mollen, son grand-père biologique et ancien leader innu[6] à qui il écrivait et parlait[4],[5].
Elle détient un baccalauréat en sciences politiques et études autochtones de l'Université Laval[7].
Activiste et engagée, Maya Cousineau Mollen œuvre dans diverses domaines afin de défendre la cause des femmes autochtones et celle de son peuple Innu[2],[4]. Elle détient un baccalauréat en sciences politiques et études autochtones de l'Université Laval[7]. À l'université, elle fonde l'association autochtone de l'université[4].
Lors de ses études à l’Université Laval, Cousineau Mollen fait la rencontre de son « mentor » Claude Picard[8],[9], de la nation Wendat, qui lui donne la « piqûre de la question autochtone[2] ».
De 2007 à 2013, elle travaille en tant qu'agente de liaison des Affaires Autochtones pour la Commission de la construction du Québec[10]. De 2013 à 2016, elle devient agente de développement en projet communautaire à la Commission de la Santé et des Services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador[11]. En 2016, Cousineau Mollen se joint à l'équipe derrière l'« Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées[12] ». Dès 2017, Cousineau Mollen s'implique chez Projets autochtones du Québec en tant qu'administratrice[13]. Elle a également été co-présidente de RÉSEAU, un organisme qui « soutient l’éco-système formé d’individus et organismes engagés à améliorer la qualité de vie de la communauté autochtone à Montréal[14] ». Elle s'implique aussi, dès 2018, en tant que bénévole chez Wolf Pack Street Patrol, une OSBL venant en aide aux personnes itinérantes la nuit[11]. Cousineau Mollen est aujourd'hui conseillère en développement communautaire pour les Premières Nations et les Innus chez la firme d'architecture montréalaise EVOQ et ce, depuis 2017[15],[16].
Conférencière, Cousineau Mollen sensibilise différentes communautés à la réalité autochtone[17]. En février 2020, elle présente « L'architecture, la diversité oubliée des peuples autochtones » au Salon Tedx à Montréal[18]. Elle parle de l'architecture innue et démontre des exemples de projets architecturaux nés d'un mélange des cultures autochtone et québécoise. Elle participe également à divers événements tels que les conférences hors mur du Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean[19].
Elle participe à la rédaction d’articles engagés. En 2018, elle co-signe l’article « Encore une fois, l’aventure se passera entre nous, les Autochtones ? » et « À propos de “Kanata, épisode 1, la controverse” » dans le journal Le Devoir[20],[21].
Poète, Maya Cousineau Mollen écrit depuis l'âge de quatorze ans[3],[22]. En 2007, elle participe à une résidence d'écrivains à Banff, en Alberta[10]. Elle offre souvent des performances audio et/ou vidéo en plus de ses textes écrits. Par exemple, elle performe à CIBL 101.5 en 2017, au Festival Présence autochtone en 2019 et à la deuxième émission de la série sur la solitude « C'est Fou », émission de ICI Première en 2019[3],[22]. En 2019, Cousineau Mollen publie son premier recueil de poésie où elle écrit sur la femme, la colère identitaire, le corps de la femme innue, l'amour des amants et la colonisation[23]. Son recueil est écrit en français avec plusieurs mots innus et quelques anglais[23].
En 2020, elle prend part à une autre résidence d'artiste au Théâtre du Soleil à Paris où elle poursuit l'écriture d'un roman[24]. En juin 2020, elle participe à la résidence Acadie-Québec, dont le spectacle final sera annulé, mais la performance de textes est publiée en ligne[25]. Durant la même année, elle publie un poème, « L’Appel », en hommage à Rémi Savard, décédé en 2019, dans la revue Recherches amérindiennes au Québec[26]. Avec Louis Hamelin, Erwan Gavelle, Nathalie Lasselin, Paul Duncombe et Marty-Kanatakhatsus Meunier, elle participe au Projet Manicouagan[27], lequel « vise la diffusion d’un corpus d’oeuvres plastiques, audiovisuelles et littéraires ainsi que le partage de données scientifiques et de découvertes culturelles[27]. » En 2022, elle est écrivaine en résidence à McGill dans le cadre du programme Mellon ISCEI Writer in Residence program[28].
Pour Maya Cousineau Mollen, la poésie lui permet d’ouvrir le dialogue sur les enjeux sociaux. La poésie lui permet « de trouver des façons de formuler des choses difficiles dans des termes qui vont toucher le cœur, et non la colère de l’autre[29]. »
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