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professeur d'université De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Denis Saint-Jacques, né à Québec le est le fils de l'ingénieur Jean St-Jacques et de Louise Roy, sœur de Mgr Maurice Roy. À cette époque, les bonnes familles de Québec, les Des Rivières, Germain, de Koninck, Saint-Jacques, Lamontagne, Lesage et autres, se fréquentent.
Naissance | |
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A travaillé pour |
Université Laval (- Université de Toronto (jusqu'en ) |
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Distinctions |
Professeur émérite (en) () Prix Raymond-Klibansky |
Il est actuellement professeur associé au département de littérature, théâtre et cinéma de l'Université Laval et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) qu’il a cofondé avec Micheline Cambron en 2003.
Il se destine d'abord à la carrière d'ingénieur, tout en collaborant au Théâtre de L’Estoc, mais s’inscrit bientôt en licence à la Faculté des Lettres de l’Université Laval, licence qu’il obtient en 1963. Après un Doctorat en littérature française à l'Université de Strasbourg (1965), avec une thèse sur Antonin Artaud et le théâtre, il est professeur au Saint Michael’s College[1] de l'Université de Toronto de 1965 à 1970, puis à l'Université Laval de 1970 à 2005 et devient Professeur émérite en 2008.
Il a été directeur du Centre de recherche sur la littérature québécoise de l’Université Laval (CRELIQ) de 1986 à 2003 et directeur associé au Centre de sociologie européenne du CNRS à l’invitation de Gisèle Sapiro en 2003.
Ses travaux ont porté notamment sur l’histoire et la sociologie de la littérature québécoise des XIXe et XXe siècles, sur la littérature de grande consommation, romans en fascicules, best-sellers et magazines, au Québec.
Denis Saint-Jacques a d'abord enseigné la littérature, française et québécoise, et le théâtre, à l'Université de Toronto (Saint Michael's College); il y dirige la troupe des étudiants du programme de français de 1967 à 1970*. À l'Université Laval, il est recruté comme professeur de théâtre; il tient une chronique sur le théâtre de Québec à la CBC[réf. nécessaire] et publie des recensions de pièces de théâtre dans Lettres québécoises [réf. nécessaire][2]. Il se consacre depuis lors à l'enseignement de la littérature québécoise.
Il supervise à l'Université Laval de nombreux étudiants dont plusieurs publieront la thèse réalisée sous sa direction, notamment Esther Pelletier, Chantal Hébert, Marie-José Des Rivières et Chantal Savoie et Marie-Frédérique Desbiens[réf. nécessaire].
On a donné le nom de Denis Saint-Jacques à une bourse qui vise à favoriser la complétion d'une maîtrise ou d'un doctorat : Bourse Denis Saint-Jacques du CRILCQ[3].
Après avoir organisé, avec Marc Angenot et Alain Viala, le colloque international La littérature comme objet social (Université Laval, 26 au ), s’est posée la question d’un prolongement utile, visant à approfondir l’apport d’une perspective sociologique pour les études littéraires. Sous la direction de Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala, s’est mise en place une équipe d’une soixantaine de chercheurs internationaux. Au cours de nombreuses réunions, le modèle des notices et le format définitif du Dictionnaire du littérairea ainsi pris forme. Une liste de 500 entrées a été définie, attribuée à un ou plusieurs auteurs, relue ensuite par l’équipe éditoriale, avant d’être validée pour publication. En 2002 est alors parue la première édition de ce qui allait devenir un « classique » des études littéraires au début du XXIe siècle avec plus de 15000 exemplaires vendus en trois éditions, 2002[4], 2004[5] la dernière, en format de poche (Quatro) a été publiée en 2010[6]).
A la fin des années 1980, les chercheurs du CRELIQ s’attèlent à un projet scientifique de grande ampleur : retracer l’avènement des pratiques littéraires francophones au Canada, des débuts jusqu’en 1970. Rédigé dans un premier temps par Maurice Lemire comme chercheur principal, codirigé par Denis Saint-Jacques et Lucie Robert, La Vie littéraire au Québec compte actuellement 6 volumes. Il propose une lecture globale, historique, de l’ensemble des textes et procède à un examen approfondi de leurs conditions de production, de diffusion et de consommation[7].
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