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personnalité politique canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Raymond Garneau, né le à Plessisville, est un homme politique et un homme d'affaires québécois.
Raymond Garneau | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre de l'Éducation du Québec | |
– (3 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Jérôme Choquette |
Successeur | Jean Bienvenue |
Ministre des Finances du Québec | |
– (6 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Robert Bourassa |
Successeur | Jacques Parizeau |
Député de Laval-des-Rapides | |
– (4 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Jeanne Sauvé |
Successeur | Jacques Tétreault |
Député de Jean-Talon | |
– (8 ans, 7 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Henri Beaupré |
Successeur | Jean-Claude Rivest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Plessisville |
Parti politique | Parti libéral du Canada et du Québec |
Diplômé de | Université de Genève, Université Laval |
Profession | Économiste |
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Natif de Plessisville, il étudia au collège Mont-Saint-Louis et à l'Université Laval, où il enseigna l'économie. Il fut l'un des secrétaires de la Fédération libérale du Québec et devint le conseiller de Jean Lesage lorsque celui-ci était dans l'opposition face à Daniel Johnson.
En 1994, il a été fait Officier de l'Ordre du Canada pour s'être acquitté de ses responsabilités avec la plus grande compétence, efficacité, jugement et intégrité, en cherchant toujours à contribuer à l'amélioration du bien-être économique et social de ses concitoyens[1].
Député libéral de 1970 à 1978, Garneau a exercé différentes fonctions ministérielles dans le premier gouvernement Bourassa. Il fut brièvement ministre de la fonction publique, avant d'être nommé ministre des Finances, le . Il sera également ministre de l'Éducation, lors du remaniement ministériel de 1975, et président du Conseil du Trésor.
Candidat à la succession de Robert Bourassa à la direction du Parti libéral du Québec, il est défait par Claude Ryan, le . Il quitte la vie politique et est remplacé dans Jean-Talon par Jean-Claude Rivest lors d'une élection partielle.
Il tente un retour sur la scène politique quelques années plus tard. Il est élu député du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Laval-des-Rapides lors de l'élection fédérale canadienne de 1984. Le chef libéral John Turner le nomme lieutenant du Québec de sa formation politique, le , un poste qu'il occupera jusqu'à sa défaite dans Ahuntsic, lors de l'élection fédérale canadienne de 1988[2].
Lors de son départ de la vie politique, Garneau a orienté sa carrière dans le domaine bancaire. En , il devient vice-président du Groupe La Laurentienne et Président du conseil et chef de la direction de la Banque d'Épargne de la Cité et du District de Montréal et président du conseil de Crédit foncier de 1980 à 1984[2]. Dans un livre publié en 2002, le journaliste d'enquête L. Ian Macdonald indique que Garneau a été mêlé à une affaire de blanchiment de narcodollars, alors qu'il était à la tête de la Banque d'Épargne[3].
Depuis le , il est président de l'Industrielle Alliance, une compagnie d'assurance qui a son siège social à Québec[2].
En 2004, il fut nommé président de la société du 400e anniversaire de Québec.
Depuis 2002, il occupe de poste de président de l'Institut du cancer de Montréal.
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