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compétition automobile (1899-1986) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Tour de France automobile est une compétition constituée de courses à étapes à travers la France en automobile. Cette épreuve fut créée en 1899 par l'Automobile Club de France et organisée par le journal Le Matin[1]. La première édition se courut du 16 au 24 juillet 1899. Dix-neuf voitures au départ, neuf à l’arrivée. Vingt-cinq motos prennent également part à l’épreuve qui compte sept étapes sur 2 216 km. René de Knyff s’impose sur une Panhard & Levassor.
La course succède en 1951 sous le nom de Tour de France de Nice à Nice / Critérium International de Tourisme à 18 éditions du Grand Critérium international de tourisme Paris-Nice, étalées de 1921 à 1939 et également organisées par l'Automobile Club de Nice et Côte d’Azur.
Cette épreuve connaît des sommets de popularité quand les meilleurs pilotes sur les meilleures autos du moment s'y affrontent, suivis de creux abyssaux quand l'épreuve devient presque anecdotique.
De 1970 à 1974, le Tour de France automobile fut organisé en parallèle avec le « Grand National », épreuve réservée aux licenciés français, se disputant aux mêmes dates et sur le même parcours, quoique réduit[2].
Le Tour cesse d'exister dans sa version de l’époque en 1986. Il aura entraîné des déclinaisons belge et italienne.
Une nouvelle épreuve baptisée « Tour de France automobile historique » est mise en place de 1992 à 1998 par Peter Auto et l'Automobile Club de et Côte d’Azur. C'est une épreuve de véhicules historiques. Mais en 1998, Amaury Sport Organisation, organisateur du Tour de France cycliste, imposa l'abandon de l'appellation « Tour de France automobile », qui fut rebaptisé « Tour auto ». Cette épreuve réunit chaque année 230 voitures historiques, dont au moins un modèle du même type a participé au Tour de France automobile entre 1951 et 1973. En 2009, le Tour Auto prend le nom de Tour Auto Optic 2000.
Ce premier Tour de France[3] , disputé en sept étapes du 16 au , est considérée comme étant le IVe Grand Prix automobile de l'ACF. Il est également ouvert aux motos, avec classements séparés. D'après Edmond Cohin, la distance à parcourir est de 2 216 km, à relativiser car le calcul des distances et des moyennes n'était pas très précis à cette époque. Certains historiens indiquent une distance inférieure (2 172,5 km[4]), ou supérieure de l'ordre de 2 500 km en incluant les « kilomètres neutralisés ».
(Panhard remporte six des sept étapes, hormis Nantes - Cabourg pour Mors)
19 voitures sont vérifiées au pesage le :
Les Panhard & Levassor, en majorité au départ, dominent, et le franco-belge René de Knyff mène de bout en bout, enlevant trois des sept étapes. Il remporte l'épreuve à la moyenne de 49,5 km/h. Sur les neuf voitures à l'arrivée, on[Qui ?] trouve six Panhard, dont quatre aux quatre premières places.
Au classement général final :
(vainqueur motos Georges Teste, sur De Dion-Bouton, et Voiturettes Fernand Gabriel, sur Decauville devant son équipier Léon Théry; abandons notables Fernand Charron, François/Étienne Giraud, Georges Richard, Paul Jamin, Antony.)
Le Tour de France &utomobile verra sa deuxième édition en 1906, sur l'initiative de l'Auto-Cycle-Club de France par le biais du journal « Les Sports ». Grillet sur Fouillaron à moteur De Dion et Barriaux sur Vulpes y sont notamment distingués chacun dans sa catégorie[5], et il se dispute sous la forme d'une épreuve de régularité. En 1907 a lieu un simple Critérium de France tourisme du 2 au grâce à la Commission des Concours de l'ACF (la Peugeot d'Eugène Regnaux se classe première[6]). Disputé à nouveau en 1908 (du 11 au grâce au Tour de France Autocycle club et à l’Automobile-Club, sur un parcours Paris-Dijon-Clermont-Limoges-Bordeaux-Tours-Paris avec une victoire de Grillet au classement général sur voiturette Fouillaron[7], une autre victoire Clément-Bayard pour J. Dacier[8], les coureurs René Champoiseau sur Demeester, Schweitzer sur Sinpar, et Pellegrin sur Delâge-Ducasble, n'ayant également aucun point de pénalités[9]), puis en 1912 (vainqueur Joseph Collomb sur Corre La Licorne[10]), 1913 (vainqueurs et médaillés d'or le marquis D'Avaray et l'ingénieur anglais Brown, ex æquo sans pénalité sur Anagasti après plus de 5 000 kilomètres[11]) et 1914 (pas de classement car peu d'engagés : tous ex-æquos[12]) sous l'égide du journal « L'Auto », le Tour de France est alors plus considéré comme un « rallye promenade » que comme une véritable épreuve sportive[2].
Toujours patronné par le journal L'Auto, le Tour reprend en 1922 en version Cyclecariste (0,75 à 1,1L., 30 partants, mais aussi présence de motos et sidecars), organisée par la Motocycle Club de France et disputé en douze étapes pour un total de 3 687 km. Les conditions météo rendront finalement cette épreuve de régularité très difficile, l'édition étant remportée par Césure sur Peugeot "Quadrilette" d'à peine 750cm3, Philippe de Marne sur Bignan et Lombard et Bueno sur Salmson s'imposant en 1,1L[13].
L'épreuve est de nouveau disputée sous cette formule de 1923 (année où les quatre cyclecars "Quadrillette" Peugeot 0.75L. trustent les quatre premières places et enlèvent toutes les coupes de cette catégorie, dont la Coupe Challenge du TdF[14], et où Berliet obtient les trois premières places des grosses voitures de plus de 2L. avec Jacquot, Redon et Chabaud[15]) à 1926 (victoire notamment d'Henri Stoffel en 1925 sur Chrysler-Six[16]), puis de 1929 à 1937, mais ne connaît pas un franc succès[2].
Après guerre, le Tour de France automobile est relancé grâce à l'Automobile Club de Nice Côte d’Azur. Il est désormais réservé aux voitures, et adopte la formule qui fera son succès, avec de réelles épreuves de vitesse. D'ailleurs, l'édition 1951 sera désignée sous le nom de 1er Tour de France automobile : Critérium international[17] (en fait le quinzième en comptant les épreuves d'avant-guerre).
Le Tour sera disputé treize fois lors de cette période, seule l'édition de 1955 étant annulée pour cause d'interdiction du sport automobile en France, après la catastrophe du Mans.
Avec un parcours global de 5 239 km divisé en six étapes, le Tour Auto 1951 part de Nice le . Il comprend seulement 16,38 km d'épreuves de classement. Sur 97 engagés au départ, ils seront 77 à rallier l'arrivée à Nice le , avec un triplé pour les Ferrari 212, "Pagnibon" (de son vrai nom Pierre Boncompagni[18]) s'installant rapidement en tête sur sa barquette 212, dominant la 212 berlinette de Péron, la Porsche 356 de Picard et la Jaguar de Crespin[19].
Au classement général final[20] :
Coupe des dames : Mme Hammersley - Mlle Hammersley (Peugeot 203), 40e au général
Légère augmentation de la distance pour cette deuxième édition sous cette forme, 5 533 km en trois étapes seulement, avec sept épreuves spéciales. L'instauration d'un classement à l'indice donne toutes leurs chances aux petites cylindrées, et permet à Gignoux d'imposer sa DB, devant le précédent vainqueur Pagnibon[21].
108 équipages au départ de Nice, 58 à l'arrivée au terme de cette boucle.
Du 9 au , 3 étapes (environ 5 533 km), avec 7 épreuves de classement (116,38 km):
Au classement général final[20] :
Coupe des dames : Mme Pochon- Mme Trott - Mme Boucher (Renault 4 CV 1063), 17e au général
Lors de cette édition, création de deux classements séparés : un pour les voitures de sport ou « haute performance », un pour les voitures de série. Jean Behra sur Gordini est le plus rapide dans la catégorie Sport, remportant huit des neuf épreuves chronométrées, mais le classement général tient compte de la cylindrée et la victoire finale revient à l'O.S.C.A. 1 100 cm3 de Péron. Condrillier sur Renault 4CV l'emporte dans la catégorie « Voitures de série ». 114 équipages au départ, 59 à l'arrivée[23].
Du 6 au , 3 étapes (environ 5 900 km), avec 9 épreuves de classement :
Au classement général final :
Coupe des dames : non attribuée (aucun équipage féminin à l'arrivée)
Retour au classement scratch pour cette édition, avec un parcours de plus de 6 000 km, toujours réparti en trois étapes. 124 équipages au départ le , 55 à l'arrivée le . L'épreuve est dominée par les deux Gordini de Pollet et Guelfi, une erreur de parcours de ce dernier dans la troisième étape assurant la victoire définitive pour l'équipage Pollet-Gauthier[24].
Du 3 au [25], 3 étapes (environ 6 041 km), avec 9 épreuves de classement :
Au classement général final :
Coupe des dames : Gilberte Thirion - Ingeborg Polensky (Porsche 356), 5e au général
Environ 5 380 km pour le Tour de France automobile 1956, toujours réparti en trois étapes, mais si le départ s'effectue toujours de Nice, l'arrivée est maintenant jugée à Paris. La Mercedes 300 SL de Moss étant retardée d'emblée, Pollet prend d'abord la tête sur une voiture identique, et lutte pour la victoire avec la Ferrari d'Alfonso de Portago. Ce dernier prend définitivement le dessus à partir de Saint-Étienne, Pollet ayant cassé un culbuteur.
103 équipages au départ, 37 à l'arrivée le [26].
Au classement général final :
Coupe des dames : Gilberte Thirion - Ingeborg Polensky (Porsche 356 Carrera), 11e au général
À nouveau deux classements distincts (une catégorie GT, une catégorie Tourisme) à partir de cette édition 1957, cette formule perdurera jusqu'en 1964. Le parcours, toujours au départ de Nice, comporte environ 5 500 km en trois étapes, l'arrivée étant jugée à Reims le . La Ferrari 250 GT du favori Trintignant ayant été endommagée lors de l'ultime reconnaissance, c'est l'équipage Gendebien-Bianchi qui domine la catégorie GT sur une voiture identique. En Tourisme, victoire de l'Alfa Romeo de Jean Hébert. Sur 113 partants, seulement 37 équipages seront classés[27].
Du 15 au [28], 3 étapes (environ 5 507 km), avec 10 épreuves de classement (625 km[29]) :
Au classement général final :
Coupe des dames : Annie Soisbault - Michèle Cancre (Triumph TR3), 21e au classement GT
Même formule que l'année précédente, mais si le départ s'effectue toujours de Nice, l'arrivée a lieu à Pau, le . Le parcours, divisé en quatre étapes, comporte 5 935 km. En GT, l'épreuve est marquée par l'affrontement Gendebien / Trintignant, tous deux sur Ferrari, et qui terminent dans cet ordre. En tourisme, victoire de l'Alfa Romeo de Hébert-Consten. Dans cette catégorie, le pilote Peter Whitehead sur Jaguar, alors en tête, est victime d'un accident mortel dans les Cévennes, son coéquipier et demi-frère Graham étant grièvement blessé. 113 pilotes au départ, 37 à l'arrivée.
Du 14 au [30], 4 étapes (environ 5 936 km), avec 10 épreuves de classement (environ 687 km) :
Au classement général final[31] :
Coupe des dames GT : Nadège Ferrier - Alicia Paolozzi (Porsche 356 Carrera), 12e au classement GT
Coupe des dames tourisme : Mlle Archambault - Yoliana Pare (Alfa Romeo Giulietta), 15e au classement tourisme
Nouvelle domination des Ferrari en GT, avec un duel Gendebien / Mairesse. Gendebien l'emporte une nouvelle fois, l'éclatement d'un pneu sur la voiture de Mairesse lors de l'épreuve du Mans lui donnant un avantage décisif au début de la troisième étape. En tourisme, victoire de la Jaguar de Silva Ramos. Beaucoup d'abandons lors de cette édition, avec seulement 29 équipages classés pour 106 participants. Sur les 77 abandons, 45 ont lieu lors de la première étape, principalement pour casses mécaniques. De nombreux pilotes avaient privilégié la performance en vue des 1 200 km chronométrés, au détriment de la fiabilité des moteurs. Un des rescapés du tour disait au départ: « J'ai laissé une dizaine de chevaux chez moi, ils me permettront peut-être d'arriver à Nice[32] ».
Du 18 au , 4 étapes (environ 5 549 km), avec 10 épreuves de classement (environ 1 206 km) :
Au classement général final :
Coupe des dames GT : Annie Soisbault - Michèle Cancre (Triumph TR3), 13e au classement GT
Coupe des dames tourisme : Liliane Aumas - Renée Wagner (Alfa Romeo Giulietta), 4e au classement tourisme
Pour cette neuvième édition, le parcours devient encore plus sélectif, comptant 14 épreuves de classement. En GT, le début de course voit la Porsche de Buchet-Walter mener dans les Alpes et les Vosges, mais les Ferrari dominent à nouveau à partir du Mont Ventoux. Nouveau duel Gendebien / Mairesse, ce dernier tient la tête et s'assure une avance définitive sur le circuit du Mans, où Gendebien est victime d'un piston crevé. En tourisme, victoire de Consten, après une belle lutte avec Jopp, tous deux sur Jaguar. 48 équipages atteignent l'arrivée, pour 116 au départ[33].
Du 15 au , 4 étapes (environ 5 080 km), avec 14 épreuves de classement :
Au classement général final[35] :
Coupe des dames : Annie Soisbault - Michèle Cancre (Porsche 356B S90), 16e au classement GT
Le parcours compte désormais cinq étapes, avec un passage par la Corse. En GT, domination sans partage des Ferrari, avec une seconde victoire pour Willy Mairesse devant Gendebien-Bianchi. De même pour les Jaguar en tourisme, où Consten l'emporte une nouvelle fois devant Jopp. 116 équipages au départ, 47 à l'arrivée[36].
Du 14 au [37], 5 étapes (environ 5 860 km), avec 16 épreuves de classement
Au classement général final :
Coupe des dames GT : Nadège Ferrier - Ginette Derolland (Porsche 356B S90), 6e au classement GT
Coupe des dames tourisme : Claudine Vanson - Alexandra Kissel (Citroën ID19), 6e au classement tourisme
Les Ferrari restent souveraines en GT, les Jaguar en tourisme. L'épreuve est cependant très disputée, surtout en GT, avec de nombreux changements de leaders. Favoris, Schlesser-Oreiller sur GTO ouvrent le bal, mais la bagarre sur le circuit du Mans leur coûtera cher (54 minutes pour sortir du sable de Mulsanne !). Parmi les autres GTO, Abate, puis Berney et enfin Bianchi se succèdent au commandement, mais la rencontre avec un camion laitier au début de la dernière étape ruinera les espoirs de ce dernier. La victoire échoit finalement à l'ancienne 250 GT de Simon, auteur d'une belle prestation avec une voiture dépassée en performance pure par les GTO. À souligner la magnifique remontée de la 30e à la 2e place de Schlesser-Oreiller, Jo se réservant les épreuves sur circuit tandis que l'ancien champion de ski affole les chronos lors des épreuves en côte[source secondaire souhaitée].
En tourisme, les deux Jaguar des Britanniques Sears et Jopp, plus puissantes car équipées de gros carburateurs, sont les plus rapides, mais après leur élimination sur accident lors de la deuxième étape, c'est la Jaguar de Consten qui l'emporte à nouveau[source secondaire souhaitée].
116 équipages au départ, 46 à l'arrivée.
Du 15 au [38], 5 étapes (environ 5 979 km), avec 14 épreuves de classement
À noter que les étapes mentionnées correspondent à la catégorie GT. Pour la catégorie tourisme (prenant le départ 18 heures avant les GT), la première ville étape est Montluçon, et non pas Tours, le parcours global étant identique.
Au classement général final[39] :
Coupe des dames tourisme : Rosemary Smith - Rosemary Seers (Sunbeam Rapier), 12e au classement tourisme
Avec l'importance accrue des « spéciales routières », de plus en plus d'équipages sont formés de pilotes complémentaires, plutôt que sur le schéma pilote/copilote[source secondaire souhaitée]. Si les Ferrari 250 GTO se montrent sans rivales en GT, en tourisme les Jaguar doivent désormais compter avec les Ford Galaxie, de 7 000 cm3[source secondaire souhaitée].
Finalement, triplé Ferrari en GT, Guichet-Behra l'emportant après l'élimination des favoris Bandini-Tavano et Schlesser-Leguézec, et une cinquième victoire en tourisme pour la Jaguar de Consten à la suite des incidents ayant écarté les grosses Ford de la lutte en tête.
122 équipages au départ pour 31 à l'arrivée.
Du 13 au [40], 5 étapes (environ 5 850 km), avec 16 épreuves de classement
À noter que les étapes mentionnées correspondent à la catégorie GT. Pour la catégorie tourisme, la troisième ville étape est Albi, et non pas Bagnères, le parcours global étant identique.
Au classement général final[41] :
Coupe des dames GT : Rosemary Smith - Margaret Mackenzie (Sunbeam Alpine), 6e au classement GT
Coupe des dames tourisme : Annie Soisbault - Louisette Texier (Jaguar MK2), 2e au classement tourisme
Avec la venue des Cobra Daytona en GT, les Ferrari 250 GTO ne sont plus sans rivale. Les Américaines, emmenées par Trintignant, Simon et Bondurant se montrent effectivement très rapides en début d'épreuve, mais la troisième étape leur sera fatale[source secondaire souhaitée]. Doublé final des GTO, Lucien Bianchi devant Guichet.
En tourisme, les Jaguar, invaincues depuis 1959, doivent cette fois affronter les rapides Ford Mustang. Malgré la belle résistance de Bernard Consten, qui remporte tout de même quatre épreuves en côte, la Jaguar du quintuple vainqueur est cette fois battue, troisième néanmoins derrière les deux Mustang de Procter et Harper[source secondaire souhaitée].
117 équipages au départ de Lille, 36 classés à l'arrivée à Nice.
Du 11 au [42], 6 étapes (environ 6 060 km), avec 17 épreuves de classement
Au classement général final[43] :
Coupe des dames GT : Annie Soisbault - Nicole Roure (Ferrari 250 GTO), 9e au classement GT
Coupe des dames tourisme : Louisette Texier - Marie-Thérèse Mermod (Jaguar MK2), 6e au classement tourisme
Non disputé depuis 1965, l'Automobile Club de Nice ayant renoncé à organiser l'épreuve à cause de difficultés d'ordre matériel[44], le Tour renaît en 1969, sous l'égide de Bernard Consten, avec le concours de l'AS de l'A-C de Nice et les AS affiliées FFSA, qui en restera l'organisateur jusqu'en 1980[2].
Peu d'équipes officielles participent à cette renaissance. L'épreuve connaît néanmoins un beau succès populaire, et se révèle une réussite sportive. Il n'y a plus désormais qu'un seul classement général, toutes catégories confondues. La lutte en tête se résume très rapidement à un affrontement entre Larrousse, sur Porsche 911, et Henry Greder sur Chevrolet Corvette, qui termineront dans cet ordre.
106 équipages au départ de Nice, 49 à l'arrivée à Biarritz.
Du 18 au [45], 6 étapes (environ 4 936 km), avec 20 épreuves de classement
Au classement général final[46] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Michèle Dubosc (Chevrolet Camaro), 11e au classement général
L'édition 1970 suscite un véritable engouement auprès du public[source secondaire souhaitée]. L'engagement des deux prototypes Matra d'usine (qui domineront la course) attire les foules[source secondaire souhaitée]. Vainqueur l'année précédente, Larrousse, sur Porsche, malgré de très belles performances, ne peut que subir la loi des deux Matra 650 de Beltoise et Pescarolo, qui terminent dans cet ordre[source secondaire souhaitée]. Ce sont d'ailleurs Depailler et Jabouille qui avaient effectué les deux premières étapes, Beltoise et Pescarolo disputant alors le Grand Prix du Canada.
99 équipages au départ de Bandol, 42 à l'arrivée à Nice.
Du 19 au [47], 8 étapes (environ 4 525 km), avec 20 épreuves de classement
Au classement général final[48] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marie-Pierre Palayer - Ginette Derolland (Porsche 911 S), 15e au classement général
A nouveau présentes, les deux Matra sont les favorites, mais ne sont plus inaccessibles. Pilotées cette fois par Larrousse et Fiorentino, elles doivent également compter avec la présence d'une Ferrari 512 M (Jabouille) et d'une Ford GT70 (Mazet), sans oublier les deux Ferrari Daytona d'Andruet et d'Elford en embuscade. D'emblée, Larrousse domine, et on s'oriente à nouveau vers un doublé des Matra 650 quand une sortie de Fiorentino en fin de parcours offre la seconde place à Jabouille. À noter que Juncadella avait effectué les deux premières étapes avant d'être relayé par Jabouille.
96 équipages au départ, 49 à l'arrivée à Nice.
Du 17 au [49], 7 étapes (environ 5 089 km), avec 20 épreuves de classement
Au classement général final[50] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Martine de la Grandrive (Chevrolet Camaro Z28), 18e au classement général
La course compte pour le championnat d'Europe des conducteurs. Les prototypes n'étant plus admis[source secondaire souhaitée], les Ferrari Daytona emmenées par Vic Elford et Jean-Claude Andruet sont logiquement favorites, ainsi que la Ford Capri groupe 2 (300 chevaux - 900 kg) de Larrousse.
Thérier, impressionnant sur son Alpine[source secondaire souhaitée], prend la tête lors de la première spéciale, mais dès les épreuves sur circuit la puissance parle : Larrousse domine les deux premières étapes, avant d'être trahi par sa mécanique dans la troisième, laissant se battre pour la victoire les Daytona d'Elford et Andruet[source secondaire souhaitée]. Ce dernier l'emporte après l'élimination accidentelle du pilote anglais.
80 équipages au départ, 36 classés à l'arrivée à Nice.
Du 15 au [51], 8 étapes plus prologue (environ 4 950 km), avec 18 épreuves de classement (sur 20 initialement prévues)
Prologue Biarritz - Biarritz (environ 50 km), comprenant 1 épreuve chronométrée : Bois de Saint-Pée (21,5 km)
Au classement général final[52] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Chevrolet Corvette), 5e au classement général
Pour relancer l'intérêt de l'épreuve, les organisateurs autorisent l'engagement d'une catégorie 'Groupe 5 TA'[source secondaire souhaitée], incluant les Lancia Stratos, pas encore homologuées en groupe 4, et les Ligier JS2. La formule fait recette, l'édition 73 est un succès[source secondaire souhaitée]. La Ligier de Chasseuil est la plus rapide, mais un incident technique sur le circuit de Charade, lors de la première étape, lui fait perdre 43 minutes et toute chance de victoire. L'autre Ligier de Larrousse mène ensuite avant de casser sa chaîne de distribution. La première place se joue alors entre la Porsche de Ballot-Léna et la Stratos de Munari, qui prend le dessus lors des épreuves sur route et emporte la course. Une panne d'embrayage dans la dernière étape prive 'Ballot' de sa seconde place.
77 équipages au départ, 32 à l'arrivée.
Du 14 au [53], 5 étapes (environ 5 500 km), avec 17 épreuves de classement
Au classement général final[54] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Opel Commodore GSE), 12e au classement général
Malgré la morosité que connaît le sport automobile français en cette année 1974, le Tour Auto résiste bien à la crise[source secondaire souhaitée], gardant la même formule que l'an passé (acceptation des 'groupe 5 TA', ou 'Sport TA'). Les Ligier JS2 et les Lancia Stratos (dont celle de Munari équipée d'un turbo) sont favorites. Finalement, les Ligier, dominatrices, réalisent le doublé (Larrousse-Nicolas devant Darniche), la Stratos d'Andruet prenant la troisième place. (Nicolas a remplacé Larrousse, pris par son programme d'essais, au cours de la cinquième étape, après l'épreuve de Charade).
92 équipages au départ, 42 classés.
Du 13 au [55], 6 étapes plus prologue (environ 3 526 km), avec 14 épreuves de classement
Prologue Tarbes - Tarbes (environ 145 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : côte d'Argelès-Hautacam (8 km) et col du Tourmalet (8,3 km)
Au classement général final[56] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Marianne Hoepfner - Marie Laurent (Alpine A310 1800), 13e au classement général
L'édition 1975, avec 127 partants, connaît une participation accrue par rapport à la précédente. Malheureusement l'orage du début de parcours décimera bon nombre de favoris, laissant Darniche et sa Lancia Stratos sans concurrence, hormis celle de la Porsche d'Egreteaud. Darniche domine de bout en bout, malgré des ennuis de boîte de vitesses et de carburation. Après l'abandon d'Egreteaud, belle lutte pour la seconde place entre les Porsche de Mas et de Rouget, qui terminent dans cet ordre. 59 équipages classés à l'arrivée.
Du 15 au [57], 6 étapes plus prologue (environ 4 200 km), avec 22 épreuves de classement
Prologue Nice - Nice, comprenant 6 épreuves chronométrées
Au classement général final[58] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Christine Dacremont – « Ganaëlle » (Alpine A310), 6e au classement général
Pour dénommer cette édition 1976, les organisateurs ont décidé de comptabiliser les épreuves d'avant-guerre. Officiellement, c'est donc le 35e Tour de France automobile (et non le 21e)[source secondaire souhaitée]. Favorites, les Porsche, nombreuses au départ, sont rapidement débarrassées de toute concurrence : tout d'abord Ragnotti sur Alpine A310 V6 est éliminé dès le départ, puis Andruet sur Lancia Stratos, leader de la première étape, est accablé d'ennuis dès la seconde. Leader du prologue, puis perdant 14 minutes à cause d'un accélérateur cassé, Fréquelin (Porsche Carrera) effectue une remontée, reprenant la tête lors de la quatrième étape, avant qu'une voiture mal garée ne provoque son élimination[source secondaire souhaitée]. La Carrera de Jacques Henry l'emporte finalement, devant trois autres Porsche.
119 équipages au départ, 50 classés.
Du 17 au [59], 5 étapes plus prologue (environ 4 000 km), avec 17 épreuves de classement
Prologue Nancy - Nancy, comprenant 3 épreuves chronométrées
Au classement général final[60] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Christine Dacremont – « Ganaëlle » - Yveline Vanoni (Alpine A310), 6e au classement général
Bien que comptant pour le championnat d'Europe et pour la Coupe FIA des pilotes, aucun pilote étranger de notoriété ne participe à cette édition 1977[source secondaire souhaitée]. Largement favorite, la Lancia Stratos de Darniche s'impose, après une brève apparition en tête de la Porsche de Jacques Alméras lors du prologue. À noter[style à revoir] la performance de Michèle Mouton, seconde sur une Carrera groupe 3, qui se montre la meilleure sprinteuse en remportant 10 épreuves de classement[source secondaire souhaitée].
112 équipages au départ, 48 classés.
Du 15 au [61], 5 étapes plus prologue (environ 4 500 km), avec 27 épreuves de classement
Prologue Nice - Nice, comprenant 3 épreuves chronométrées
Au classement général final[62] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Michèle Mouton - Françoise Conconi (Porsche Carrera), 2e au classement général
Le tour 78 présente un plateau plus riche que les précédentes éditions[réf. souhaitée]. Il compte de nouveau pour la Coupe FIA des pilotes. Parmi les favoris, outre la Lancia Stratos de Darniche, on[Qui ?] trouve les deux Fiat 131 Abarth d'Andruet et de Michèle Mouton, la Vauxhall Chevette de Sclater, la Ford Escort RS de Nicolas et la puissante Porsche de Béguin. Andruet et Béguin, leader initial, très tôt écartés, Darniche mène les débats, avant que son abandon (joint de culasse) dans la dernière étape ne permette à Michèle Mouton de remporter une victoire, devant l'Opel Kadett groupe 1 de Clarr[réf. nécessaire].
74 équipages au départ, 27 classés.
Du 16 au [63], 5 étapes plus prologue (environ 4 150 km), avec 48 épreuves de classement (certaines épreuves sont à parcours secret)
Prologue Biarritz - Biarritz (environ 350 km)
Au classement général final[64] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth), 1er au classement général
L'épreuve est longtemps dominée par la Porsche de Béguin, mais il sort de la route dans l'épreuve de Burzet, permettant à Darniche, sur Lancia Stratos de remporter une troisième victoire, devant les deux Fiat 131 Abarth d'Andruet et Mouton.
62 équipages au départ, 19 à l'arrivée.
Du 16 au [65], 3 étapes (environ 4 000 km), avec 41 épreuves de classement
Au classement général final[66] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Michèle Mouton - Françoise Conconi (Fiat 131 Abarth), 3e au classement général
L'engagement de Ragnotti sur la Renault 5 Turbo, dont c'est la première apparition en groupe 4, constitue l'attraction de l'épreuve. (Une version groupe 5 avait participé au Tour d'Italie 1979). Jeannot domine nettement la première étape, mais des ennuis de transmission permettent à Darniche (Lancia Stratos) de revenir à sa hauteur. Un beau duel s'engage dans la deuxième étape, avant qu'un allumage défaillant ne mette un terme à la prestation de la 5 Turbo. Darniche l'emporte devant la Porsche 911 de Béguin et la Fiat 131 Abarth de Michèle Mouton, auteur d'une belle remontée après de gros ennuis de transmission en tout début d'épreuve.
112 équipages au départ, 55 à l'arrivée.
Du 17 au [67], 2 étapes (environ 2 644 km), avec 35 épreuves de classement
Au classement général final[68] :
Vainqueurs par catégorie :
Coupe des dames : Michèle Mouton - Annie Arrii (Fiat 131 Abarth), 3e au classement général
L'épreuve fait toujours partie du Championnat d'Europe des rallyes, mais depuis quelques années n'attire plus les pilotes étrangers. L'organisation est désormais assurée par l'ASAC de Nice et le journal « L'Équipe ».
Nette domination de la Ferrari 308 GTB d'Andruet, qui prend la tête dès le départ et termine vainqueur devant la Lancia Stratos de Darniche et la Porsche 911 de Béguin.
80 équipages au départ.
Du 13 au , 3 étapes, avec 43 épreuves de classement (994 km de secteurs chronométrés)
Au classement général final[70] :
Vainqueurs par catégorie :
L'épreuve comptant également pour le championnat de France, 6 spéciales sur terre sont au programme, en plus des 23 épreuves sur asphalte, la réglementation imposant 20 % de spéciales sur terre. Parmi les favoris, on compte notamment les Renault 5 Turbo de Thérier et Saby, la BMW M1 de Darniche, les Lancia 037 de Vudafieri et Clarr, la Porsche 911 de Béguin ainsi que la Ferrari 308 d'Andruet. Thérier prend d'abord la tête, mais est rapidement débordé par Andruet qui l'emporte une nouvelle fois. À noter la belle remontée de Darniche, victime d'ennuis d'injection au départ, qui, remportant 14 spéciales, réduit son retard sur Andruet de quatre à deux minutes, avant d'être lâché par son moteur.
Du 17 au . 87 équipages au départ de Paris, 38 à l'arrivée à Nice.
Au classement général final[71] :
Vainqueurs par catégorie :
Comme l'année précédente, l'épreuve compte pour le championnat d'Europe et pour le championnat de France. La puissante BMW M1 de Béguin est donnée favorite, challengée par les Lancia 037 d'Andruet et Darniche, les Renault 5 Turbo de Ragnotti, Saby et Chatriot et l'Opel Manta de Fréquelin. Premier leader, Andruet est aussitôt lâché par sa pompe à injection. Fréquelin et Saby le relaient en tête, bientôt dépassés par Béguin qui, avantagé par le tracé très rapide des deux premières étapes, aligne les meilleurs temps. Il continue à dominer au début de la troisième et dernière étape, portant son avance à près de deux minutes et demie sur Ragnotti. Il a pratiquement victoire assurée, mais une pénalisation de quarante minutes (pointage vingt minutes trop tôt à un contrôle horaire, à la suite d'une erreur de calcul de son copilote Lenne) anéantit sa course. Ragnotti éliminé au même moment par une casse mécanique, Fréquelin prend la tête et l'emporte devant Chatriot.
Du 19 au . 84 équipages au départ de Paris, 37 à l'arrivée à Nice.
Au classement général final[72] :
Vainqueurs par catégorie :
L'épreuve, une nouvelle fois disputée entre Paris et Nice, est dominée par les Renault 5 Turbo de Ragnotti et Saby et la Lancia 037 d'Andruet. Saby mène la course à la fin de la première étape, puis Andruet prend la tête, mais des ennuis de freins en fin de parcours l'empêchent de contrer la remontée de Ragnotti, qui l'emporte de 21 secondes.
Au classement général final[73] :
Vainqueurs par catégorie :
Le plateau est peu étoffé pour cette édition, l'épreuve suscite moins d'intérêt, et cela se traduit par quelques articles dans la presse spécialisée... Les Renault 5 Maxi Turbo de Ragnotti et Auriol sont très largement favorites. Auriol éliminé en début d'épreuve, la course est une promenade de santé pour Ragnotti qui l'emporte devant la Porsche 911 de Béguin.
Au classement général final[74] :
Vainqueurs par catégorie :
Avec un plateau moins fourni, l'édition 1986 sera la dernière du Tour de France automobile. Chatriot (Renault 5 Maxi Turbo) l'emporte devant l'étonnante Mercedes 190 groupe A d'Auriol.
Au classement général final[75] :
Vainqueurs par catégorie :
En 1992, l'Automobile Club de Nice et Côte d'Azur aidé par l’agence Peter Auto fait renaître l'événement, sous le nom de « Tour de France Auto ». Il prend la forme d'une rétrospective tout en s’attelant à conserver ce qui a contribué à faire sa renommée mondiale et en innovant chaque année (nouvel itinéraire, épreuves spéciales nocturnes...).
En 1997, à la suite d'un différend commercial entre la société qui gère le Tour de France Cycliste, Peter Auto et l'Automobile Club de Nice et Côte d'Azur, 2 Tours concurrents ont lieu, le « Tour Automobile Historique » organisé par l'Automobile Club de Nice et Côte d'Azur et le Tour Auto organisé par Peter Auto.
En 1998, le Tour Auto de Peter Auto subsiste ; l'Automobile Club de Nice et Côte d'Azur organise le 57e Tour de France Automobile Historique avec le concours de Nicexpo du 21 au au départ de Strasbourg et arrivée à Nice.
En 2004, Lissac Opticien, racheté en 2005 par Optic 2000, rejoint le rallye pour y associer son nom comme sponsor principal. Le Tour Auto change alors de nom et devient « Tour Auto Lissac ».
En 2009, le Tour Auto prend le nom de Tour Auto Optic 2000[76]. L'enseigne d'optique devient alors le sponsor principal de l'événement et entend lui donner une nouvelle dimension, en commençant par un départ donné du Jardin des Tuileries à Paris.
Depuis quelques éditions, les véhicules participants sont exposés une journée sous la verrière du Grand Palais, avant de prendre la route pour leur Tour de France.
L'épreuve se dispute généralement en six étapes, alliant courses sur circuit, épreuves spéciales, et parcs fermés dans les villes-étapes. Avec un parcours global de 2 100 kilomètres, l'événement rassemble en moyenne 250 véhicules.
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