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Cette liste chronologique de familles belges reprend de façon non exhaustive des familles belges sans distinction sociale dont l'ascendance prouvée est antérieure au XIXesiècle et qui ont fait l'objet d'une publication historique.
Les familles sont ici classées par ordre chronologique d'après la plus ancienne trace écrite prouvée les concernant.
Comme il s'agit de familles qui ont eu le loisir d'entreprendre ou les moyens de faire entreprendre des recherches sur leurs origines dans le cours du vingtième siècle cette liste mentionne de ce fait souvent des lignées devenues notables voire ayant été anoblies au cours de ce siècle.
Seules sont ici prises en compte les familles subsistantes qui ont pu prouver leur filiation sans interruption jusqu'à un ancêtre donné et cela d'après des sources d'archives précises et publiées avec preuves dans des revues ou des ouvrages historiques sérieux selon la méthodologie suivie par Jean-François Houtart, qui précise dans la préface de son ouvrage[1] que:
«Les familles envisagées ici sont celles qui ont été belges pendant le XXesiècle au moins et dont l'ancienneté est antérieure à 1801. Elles doivent également avoir fait l'objet d'une publication scientifique, avec sources et références accessible aux chercheurs dans une bibliothèque généalogique belge.»
Cette liste s'occupe uniquement de la date chronologique d'apparition des familles dans les documents écrits, et non de leur ancienneté. D'après l'usage de la langue française, en effet, l'ancienneté[2] d'une famille concerne la date où celle-ci est arrivée aux honneurs, c'est-à-dire soit à la noblesse, soit à un statut comparable par les illustrations ou les hautes charges.
Cette liste a été établie de manière plus exhaustive par Jean-François Houtart pour son ouvrage Anciennes Familles de Belgique[1]. Sauf indication contraire, les données sont tirées de cet ouvrage.
La date d'ancienneté de chaque famille présente dans cet ouvrage est disponible sur le site de l'OGHB[34].
Félix-Victor Goethals, Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, Pays-Bas, Nord de la France, Imprimerie De Polack-Duvivier, Bruxelles, 1857 & 1862, 2 tomes.
Jean-Paul Springael, Armoiries de personnes physiques et d’associations familiales en Communauté française. 2012-2013, 2014 (ISBN978-2-930624-09-9).
«tombée en quenouille», elle est relevée par les comtes de La Marck au XIVesiècle, puis par la maison de Ligne au XVIesiècle. Cette date correspond donc à celle de la famille de Ligne dont la famille d'Arenberg contemporaine est issue.
Famille absente de l'article d'Hervé Douxchamps: Les 40 familles belges les plus anciennes subsistantes, classement 2016 publié dans Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, no426, novembre-décembre 2016, p.591. Cette liste commence en 1068 avec les Limburg Stirum et s'arrête en 1357 avec les Croÿ.
Houtart référence cette famille à l'année 1480 (voir AFB2008, p.107) alors que Goffin remonte lui jusqu'au XIVe siècle. Houtart donne pourtant l'ouvrage de Goffin comme référence.
Houtart mentionne 1499 en se basant sur l'ouvrage de René Goffin, Compère, Coppe et de Prelle, dans Généalogies Nivelloises, parues dans Annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A. S. B. L., première partie, tome XV, 1951, p.162-163. La date de 1430 est mentionnée par le même auteur dans l'ouvrage correctif en suivant la même méthodologie: René Goffin, Généalogies nivelloises, deuxième partie, p.313 (corrections).
issue de Gilles (dit aussi Gillechon) Gillion, bourgeois de Trélon, juré de la ville de Trélon le 11 mars 1431 dans le bail à cense de la maison Saint-Lambert de Trélon appartenant à l'abbaye de Liessies à Pierre Wibault de Glageon (ADN, archives de l'abbaye de Liessies, série 9 H 605) . Gilles tient le fief de "dame Aelis" , fief direct de la pairie de Chimay à Momignies, † 1 mai 1482, il est inhumé dans l'Eglise Saint-Germain de Mons. Mathieu GILLION, "Testament de maître Jehan Gillion, chanoine de Sainte-Waudru à Mons (1496), compléments à la généalogie de la famille Gillion de Trélon", Le Parchemin n°427, Jan-Fev 2017, pp. 77-86 voir aussi: Mathieu GILLION, "Descendance de la famille Gillion, magistrats et bourgeois de la ville de Trélon (Nord) du XVe au XVIIIe siècle", Le Parchemin n°421, Jan-Fev 2016, pp. 2–45
Gaspard Maigret de Priches, La Famille Maigret, Maigret de Priches, Histoire et Généalogie, 1958, p. 7, qui renvoie à l’Annuaire de la Noblesse belge 1910, 1re partie, p. 105 et 1940-1950, 1re partie, p. 88 ainsi qu’à F. met den Ancxt, Recueil Nobiliaire belge, tome II, p. 75. Voir aussi Parch., 2013 p. 433 et p. 447. F. Koller et S. Melia in, Armorial Général de Belgique, écartèlent curieusement les armoiries Maigret avec celles des Priches alors que les Maigret de Priches ont toujours porté publiquement leurs armes pleines. À ce sujet, voyez Gaspard Maigret de Priches, Nos familles de maîtres de Forges, 1937 et Gaspard Maigret de Priches, Les de Priches dans l’ancien comté de Hainaut, sous les auspices du Cercle archéologique de Mons, 1950, deux ouvrages dont les couvertures arborent les trois flammes, sans écartelé.
L'un des deux ouvrages sur lequel se base Jean-François Houtart, à savoir, Pierre-Théodore VERHAEGEN (1796-1862): son ascendance et sa descendance, par Charles Verhaegen et paru en 1972, fait remonter la famille Verhaegen à Jean Vander Hagen, cité à Malines en 1356.
M. P. Poitevin, Nouveau dictionnaire universel de la langue française, tome premier, Paris, 1869, p.133: "Ancienneté: En parl. d'une famille, d'une maison illustre, Antiquité d'origine: L'ancienneté des maisons est une marque de leur noblesse. (Trévoux)".
Hervé DOUXCHAMPS, Les 40 familles belges les plus anciennes subsistantes, classement 2015, dans Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, no420, novembre-décembre 2015, p.615.
Hervé DOUXCHAMPS, Les 40 familles belges les plus anciennes subsistantes, classement 2016, dans Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, no426, novembre-décembre 2016, p.591.
Notice généalogique sur la famille Van der Haeghen (Flandre et Brabant) (par Philippe Van der Haeghen), Florence: A. Cecchi, Paris: A. Derenne, 1883, p. 11: charte de Jean Ier de Pamel (décrite d'après le cartulaire de Gaesbeck par Alphonse Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, t. 1, 1855, p. 287) où intervient une certaine «Heinrike Vanderhaghen» = Henri van der Haeghen (±1290-1354), ancêtre de la famille des barons d’Eesbeke (Eesbeek) dite van der Haeghen de Mussain (sur laquelle, cf. par exemple l’Annuaire de la noblesse de Belgique de 1857, Bruxelles: Aug. Decq, p. 23, ou Philibert van der Haeghen de Mussain(nl)).
Hervé Douxchamps, Les 40 familles belges les plus anciennes subsistantes, dans Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, no438, novembre-décembre 2018, pp.626-633.
René Goffin, de le Bruyère, dans Généalogies Nivelloises, parues dans Annales de la Société Archéologique et Folklorique de Nivelles et du Brabant Wallon A. S. B. L., première partie, tome XV, 1951, p.133-150.
Pierre-Marie Cambier, Publications concernant la famille Cambier, dans Le Parchemin, 2002, pages 332 et 333, et spécialement: Colonel de Lannoy, Les origines tournaisiennes de la famille Cambier, de Renaix, dans Le Parchemin, 1982, pages 126 à 145, ainsi que Pierre-Marie Cambier, Héraldique vivante, famille Cambier, dans Le Parchemin, 1997, pages 1 à 39
Javier Castillo Fernández, Los Mármol, un linaje de origen converso al servicio de la Monarquía española (siglos XV-XVIII), Historia y Genealogía Nº4 (2014), p. 193-234 et José Manuel Castellano Oñate, 40 Linajes Madrileños, Real Academia Matritense de Heráldica y Genealogia et Real Cuerpo de la Nobleza de Madrid, 2017, p. 167-174
Roland Iweins d'Eeckhoutte, Iweins, 1440-2000: Généalogie, histoire familiale, mémoire d'une région, Bruxelles, , 829p. (lire en ligne), livre publié à l'occasion du tricentenaire du décès d'Adrien Iweins, dit le Jeune 1640-1700 dernier ancêtre commun à tous les Iweins, ce livre a reçu le Prix Prince Alexandre de Mérode 2000 par la Fédération Généalogique et Héraldique de Belgique.
Jean de Witte (évêque), dominicain, nommé évêque de Cuba en 1528 sous Charles-Quint. Luc Devliegher, Les maisons à Bruges page 86, chez Pierre Mardaga, Liège, 1975. Voir général-baron Léon de Witte de Haelen
Famille dont le premier ancêtre connu est Merten de Wever fils de feu Joes (1598), né vers 1558 et mort à Lombeek-Sainte-Catherine en 1627 et qui est reconnu comme maisnier le 11 janvier 1575, résidant dans ce même village proche de Ternat. De lui descendent en ligne directe le professeur d'Histoire Bruno De Wever et son frère l'homme politique Bart De Wever. Leur généalogie est attestée par la
Genootschap van Meiseniers uit het land van Grimbergen, et est publiée sous le lien .
: Notice génalogique concernant la famille de Knyff par le baron de Herckenrode dans Complément au nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne, pp. 75 à 82, Gand, 1862.
Famille Thomaes dite de la châtellenie d'Audenarde, qui descend de Marcus (ou Marc) Thomaes (ou Thomas), né vers 1540, dont le fils Pauwel (ou Paulus, Paul) Thomaes, né vers 1565, eut de sa femme Maria Ziels, son premier enfant baptisé le 23 novembre 1594 à Huysse, où il fut recensé en 1600 au lieu-dit la Keithulle (Keitel). La généalogie de cette famille n'a pas encore fait l'objet d'une publication "en papier" mais seulement d'une publication électronique par l'Historien et archiviste Rafaël (Raf) van der Donckt: . A cette famille appartient l'industriel renaisien Oscar Thomaes (Gand 1867 - Renaix 1937). Il ne faut pas confondre cette famille Thomaes avec la famille homonyme (1596) avec laquelle aucun lien n'a été encore trouvé.
Prof. Dr. Carl B.A.J. Puylaert, Een legendarisch man: De Rijke Thomaes, dans Vlaamse Stam, 2001, pp. 560 - 572. Cette famille Thomaes descend de Jaspar Thomaes, marié à Catharina de Neufville, cité de 1596 à 1603 au Christoffelpolder de Watervliet et mort le 3 mars 1626 à Waterland-Oudeman. A cette famille appartient Rudolf (dit Rudi) Thomaes (Anvers 21 août 1952 - Knokke-Heist 25 juillet 2018) qui fut anobli avec le titre de baron en 2014.
En réalité 1593. Bartholomé de Werbomont, grand-père de Jacques Bartholomé de Neuville, rachète une terre le 21 avril 1593 à Richard de la Vaulx (AEL Principauté de Stavelot, œuvres é& reliefs 78, f°211 et Parch. 2007-244)
À propos des origines palatines de la famille Rosman qui, avant de s'installer à Bruxelles en 1852, échoue à Vlaardingen en 1709 en tentant de rejoindre la Pennsylvanie sous l’égide d’Anne Stuart, voyez Stadsarchief Vlaardingen, Religieuze vluchtelingen uit de Pfalz stranden in Vlaardingen.