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Famille bruxelloise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Van Dievoet[1] est une famille belge inscrite aux registres de la bourgeoisie de Bruxelles dès le XVIIe siècle[2] et issue des sept Lignages de Bruxelles[3]. Sa filiation suivie est établie depuis 1650[4]. Elle forma à la fin du XVIIe siècle un rameau parisien connu sous le nom de Vandive[5], éteint en 1802[6].
Famille Van Dievoet | |
Armes | |
Blasonnement | Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ, crénelée de quatre pièces de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti d’or et de gueules, à la plante d'un pied dextre humain, aussi de l'un en l'autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre. |
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Devise | « Pes meus in directo ». |
Lignées | Lignages de Bruxelles |
Branches | Vandive (éteinte) |
Période | XVIIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Duché de Brabant |
Pays | Pays-Bas autrichiens États belgiques unis Royaume de France Première République Premier Empire Royaume uni des Pays-Bas Royaume de Belgique |
Fiefs tenus | Roetaert |
Demeures | château du Moisnil |
Charges | officier de la Garde-Robe du roi, consul de Paris, conseiller de la ville de Bruxelles, greffier de l'Audience au Grand Conseil, conseiller-notaire-secrétaire du roi Maison et Couronne de France, secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation, avocat à la Cour de Cassation de Belgique, avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles. |
Fonctions militaires | major du génie, capitaine de la Résistance, chef d'État Major adjoint de la Zone III de l'Armée Secrète (Flandre). |
Fonctions ecclésiastiques | chanoine au chapitre Saint-Pierre d'Anderlecht, vice-pléban et secrétaire du chapitre d'Anderlecht. |
Récompenses civiles | Liste
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Cette famille descend de Gilles van Dievoet, né en 1627 et décédé avant 1672[8], bourgeois de Bruxelles, qui avait épousé :
I. Gilles van Dievoet, épousa N***. Dont :
II. Gilles van Dievoet, épousa N***. Dont :
III. Sieur Gilles van Dievoet[15], né en 1627 et décédé avant 1672, bourgeois de la ville de Bruxelles, épousa en premières noces à Bruxelles, en l’église Notre-Dame de la Chapelle, le 13 novembre 1650, (tt. D. Jean Kelegom, Pierre Rossum, et plusieurs autres[alpha 1]), Damoiselle Catherine Slachmeulder, fille de Marc Slachmolder[16] et de Catherine Sarter, décédée à Bruxelles (Ste Gudule) le 24 juin 1660, rue de la Madeleine, près l'église de la Madeleine[alpha 2], enterrée dans le cimetière du couvent des Fransicains Récollets[17], et en secondes noces à Bruxelles à Sainte-Gudule, le 31 juillet 1660, (tt. Augustin Neetens, Jean Zeevart, frère de la future, François Jacobs, Nicolas van der Borcht, Joachim Zeevart, frère de la future, Marie de Smet, Carole La Croix[alpha 3], et Elisabeth Hannart), Damoiselle Gertrude Zeevaert, décédée à Bruxelles le 22 juillet 1705, rue de la Madeleine au « Roi d'Espagne[18] », elle fut enterrée le 24 dito dans l’église de la Madeleine (service à seize prêtres)[19], après s’être remariée le 28 août 1672 en l’église Saint-Géry (tt. Joachim Zeevaert et Pierre van Assche) avec Charles de Lens[20], bourgeois de Bruxelles et « mr cuyper » (maître tonnelier), décédé le 16 avril 1701 avec funérailles à Saint-Géry, enterré dans l’église[21].
Gilles van Dievoet eut de son premier mariage avec Catherine Slachmeulder trois enfants nés à Bruxelles :
Gilles van Dievoet eut de son second mariage avec Gertrude Zeevaert, trois enfants nés à Bruxelles :
IV. Jean-Baptiste van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, négociant en vins, admis à la maîtrise 4 juillet 1696, après avoir fait son apprentissage dans le Métier des Vins (Wijntaverniers ambacht) auprès du Sr. Laurent De Hulster[34], et maître de la corporation des tonneliers[35], doyen de la Corporation des Tonneliers[36] en 1703, maître d'église[37] (marguillier) de Sainte-Gudule en 1706, baptisé à Sainte-Gudule le 6 mars 1663 et mort dans sa ville natale[38] le 4 avril 1751 au Marché aux Fromages, dans la grande et belle maison appelée « Den Eyseren Draeck » ("Le Dragon de fer") ou « Den Draeck[39] » qu'il y avait fait édifier en 1709. Il habitait auparavant rue de la Madeleine, la maison appelée « Den Coninck van Spanien[40] » "le Roi d'Espagne"). Les funérailles avec service à seize prêtres, eurent lieu en l'église des Récollets, où il fut enterré dans la tombe familiale située devant l'autel de Saint-François[41]. Il avait épousé à Bruxelles à Saint-Jacques-sur-Coudenberg, le 7 juin 1696, Anne van der Borcht[42], baptisée à Sainte-Gudule le 16 avril 1670, morte le 26 septembre 1707 et enterrée dans le caveau situé dans l'église des Récollets, fille de Jacques van der Borcht et de Dorothée de Witte (qui épousera en secondes noces le sculpteur Pierre van Dievoet, frère de Jean-Baptiste). Jean-Baptiste van Dievoet épousa en secondes noces à Sainte-Gudule le 16 novembre 1709, Suzanne van der Bierstraete, veuve de Jean-Baptiste Seghers, apothicaire, fille de Léonard van der Biestraeten et de Josine van Schoonendonck, décédée le 16 décembre 1732 dont il n'eut point d'enfants.
Par son codicille du 4 décembre 1742, Jean-Baptiste van Dievoet ordonna à ses descendant à perpétuité, en en donnant le soin et la direction chaque fois à l'aîné de ses descendants, et ainsi de suite sans interruption, de célébrer à son intention le jour de l'anniversaire de son décès, qui surviendra le 4 avril 1751, une messe avec distribution de pain et d'argent aux pauvres[43].
Jean-Baptiste van Dievoet et Anne van der Borcht eurent neuf enfants, tous nés à Bruxelles rue de la Madeleine, en la maison appelée « Den Coninck van Spanien[44] » :
V. Jean-Baptiste van Dievoet, fils de Jean-Baptiste et d'Anne van der Borcht, négociant en vins[60], doyen de la corporation des marchands de vin, Nation Saint-Jacques, en 1742 et 1756, et maître (proviseur) des pauvres à la Suprême Charité de la paroisse Saint-Nicolas[61], baptisé à Ste-Gudule le 30 mai 1704 (ss. Jean Prévost et Catherine Bayens), décédé à Bruxelles « in den Draeck » le 9 janvier 1776 et enterré le 13 courant dans l'église des Récollets (Service à seize prêtres). Il épousa à Bruxelles à Saint-Géry, le 27 décembre 1739 (tt. R.D. Jacques van Dievoet et Lambert van der Meulen), Élisabeth van der Meulen[62], baptisée à Saint-Géry le 24 janvier 1720 (ss. Philippe, baron de Villegas, Marguerite Spoelbergh), fille de Lambert van der Meulen et d'Elisabeth Cosijns[63], petite-fille de Francis van der Meulen et de Pétronille de Bleser, arrière-petite-fille de Jean van der Meulen et d'Elisabeth Govaerts, arrière-arrière-petite-fille de Francis van der Meulen et d'Anne de Beckers, ce dernier, fils d'Ingelberts van der Meulen (fils de Vranck van der Molen[64] et de Gudule Comperis) et de Cathelyne Verluytgaerde dit Winnepenninckx[65]. Les van der Meulen étaient négociants en poissons d'eau douce au Visscher Zenne, la plupart étaient doyens de la corporation des poissonniers d'eau douce. Ils possédaient un grand nombre de viviers et d'étangs, notamment dans la forêt de Soignes. Elisabeth van der Meulen femme de Jean-Baptiste van Dievoet, possédait les célèbres étangs des Enfants noyés, c'est elle qui les vendit à l'État[66] en 1744. Elle acquit d'autre part par transmission successorale, le fief du Roetaert à Uccle-Stalle qui, après sa mort, passa à sa descendance[67].Sa nièce Catherine-Josine van der Meulen, épousa le docteur Martin van der Belen, primus de l'Université de Louvain[68]. Élisabeth van der Meulen, épouse de Jean-Baptiste van Dievoet, décéda « in den Draeck » le 16 juin 1769. Les funérailles avec seize prêtres, suivies de l'inhumation en l'église des Récollets, sous la dalle familiale, eurent lieu le lundi 19 à dix heures et demie[69].
VI. Jean-Baptiste van Dievoet, fils de Jean-Baptiste van Dievoet et d'Élisabeth van der Meulen, négociant en vins, reçu maître en la corporation des marchands de vin le 26 mai 1774 et maître en la corporation des tonneliers[70] le 28 février 1777, né à Bruxelles le 24 janvier 1747, baptisé à Saint-Nicolas (ss. Jean-Baptiste van Dievoet et Suzanne van der Meulen) et décédé à Bruxelles le 30 décembre 1821 demeurant rue des Sœurs-Noires[71], section 3, no 946. Il fut franc-maçon[72], membre de la Loge de « La constance de L'Union », constituée en 1769. Il épousa en premières noces à Bruxelles à Sainte-Catherine le 12 septembre 1774 (tt. Jean-Louis Lambrechts père de la future et Jean-Baptiste van Dievoet, père du futur), Anne-Marie Françoise Lambrechts, fille de Jean-Louis Lambrechts, bourgeois de Bruxelles, négociant en épices et raffineur de sucre[73], et de Marie François, née à Bruxelles le 22 février 1753, baptisée à Sainte-Catherine (ss. Gérard-Joseph Galliau et Anne-Marie-Françoise Lambrechts), décédée à Bruxelles le 23 septembre 1781 «in den Draeck» et enterrée dans l'église de Saint-Nicolas (Service à seize prêtres). Jean-Baptiste van Dievoet épousa en secondes noces à Bruxelles en l'église de Saint-Géry le 9 août 1784 (tt. Jean-François (sic) van den Velden père de la future et Jean-Louis Lambrechts), Marie-Pétronille-Catherine Van den Velden, née à Bruxelles, baptisée le 23 février 1751 à Saint-Géry et décédée à Bruxelles le 2 juin 1836, fille de Jean-Baptiste-Dominique et de Marie-Catherine-Claire Huybrechts.
Cette tombe était située dans l'église des Récollets en face de l'autel de Saint-François[74].
La famille Van Dievoet forma un rameau établi à Paris à la fin du XVIIe siècle. Deux de ses membres bénéficièrent d'anoblissements personnels ou héréditaires, par fonction ou par charge. Ce rameau s'éteignit en 1802.
Cet arbre généalogique est incomplet et sert à situer les liens familiaux existant entre les personnes citées dans cet article et dans les articles connexes.
Les armes parlantes[alpha 5] des Van Dievoet furent reconnues dans l'attestation d'armoiries familiales que le 14 octobre 1698, Jean-Baptiste van Dievoet, époux d'Anne van der Borcht[107], se fit délivrer par Joseph van den Leene, premier roi d'armes des Pays-Bas et du duché de Bourgogne, dit Toison d'Or. Elles furent ensuite reconnues par le conseil d'héraldique et de vexillologie[108],[109]. Selon l'armorial de la Gilde drapière, le sculpteur Pierre Van Dievoet, frère de Jean-Baptiste ci-dessus, portait une variante des armes familiales où l'écusson en cœur est un parti de gueules et d'or à la bordure de l'un en l'autre. Comme il n'eut n'eut pas de descendance aucun Van Dievoet ne les porte aujourd'hui.
Figure | Porteur | Blasonnement |
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Famille Van Dievoet | Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ, crénelée de quatre pièces de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti d’or et de gueules, à la plante d'un pied dextre humain[111], aussi de l'un en l'autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre[112],[113]; l'écu surmonté d'un heaume d'argent, grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules, aux bourrelet et lambrequins de sable et d'argent[114]. Cimier : un dragon issant de sable armé et langué de gueules Devise : pes meus in directo, en lettres de sable sur un listel d'argent. | |
Pierre Van Dievoet | Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti de gueules et d’or à la bordure de l’un en l’autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre. |
L'on peut relever les alliances suivantes[115] :
van der Borcht (1696) ; Godo (1673) ; Martinot ; Slachmeulder (1650) ; De Smet (1700) ; Zeevaert (1660) ; de Witte (1697).
André (1709) ; Annemans (1798) ; Beau de la Passutière (1718) ; van der Biestraete (1709) ; Bodesse (1746) ; van der Borcht (1766) ; Bougier ; Clément (1732) ; David (1718) ; de La Haye (1711) ; Lambrechts (1774) ; Lepape (1730) ; Le Prieur (1705) ; Leyniers (1780) ; Lopinot (1717) ; Meskens (1775) ; van der Meulen (1739) ; Musschebroeck (1776) ; Peyrard (1718) ; Pralard (1717) ; van den Velde (1727) ; van den Velden (1784).
Aerts (1820) ; Anspach (1874) ; Braeckmans (1851) ; Brice (1825) ; Buschbeck-Von Döring ; Chevalier ; Cochet (1802) ; Coniart (1839) ; Cuerens (1804) ; van Dyck (1861) ; van de Gejuchte (1872) ; Hendrickx (1838) ; Jaqué (1826) ; Jonskin ; Leyniers (1803) ; Leyniers (1813) ; Masson (1894) ; van Meeuwen (1822) ; Most (1861) ; De Pauw (1831) ; Pecher (1866) ; Peleman (1838) ; Poelaert (1834) ; Quarez (1896) ; Sancke (1874) ; Straatman (1867) ; Wittouck (1803).
Beauclercq (1941) ; Borèque ; Braem(t) (1954) ; van den Bulcke (1931) ; Demets (1905) ; Descampe ; Dessecker (1937) ; Dulait (1949) ; della Faille d'Huysse ; Farkas (1963) ; Froment (1936) ; Gachassin-Lafite d’Orthez (1905) ; François (1923) ; Goossens ; Guinotte (1924) ; Helbig de Balzac (1965) ; Herz (1902) ; van Innis ; Jaumoulle ; Lechat ; Leclercq (1903) ; Mathieu (1920) ; Morand (1939) ; Mund (1935) ; Muron ; Parot (1974) ; de Potter d’Indoye ; van Reysschoot ; Sépulchre ; Serruys (1938) ; Sgaramella ; Termote ; Tinchant ; Vande Weyer (1943).
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