Famille Van Dievoet

famille bruxelloise De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Famille Van Dievoet

La famille Van Dievoet[1] est une famille belge inscrite aux registres de la bourgeoisie de Bruxelles dès le XVIIe siècle[2] et issue des sept Lignages de Bruxelles[3]. Sa filiation suivie est établie depuis 1650[4]. Elle forma à la fin du XVIIe siècle un rameau parisien connu sous le nom de Vandive[5], éteint en 1802[6].

Faits en bref Blasonnement, Devise ...
Famille Van Dievoet
Thumb
Armes

Blasonnement Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ, crénelée de quatre pièces de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti d’or et de gueules, à la plante d'un pied dextre humain, aussi de l'un en l'autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre.
Devise « Pes meus in directo ».
Lignées Lignages de Bruxelles
Branches Vandive (éteinte)
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Duché de Brabant
Bruxelles
Pays Pays-Bas autrichiens
États belgiques unis
Royaume de France
Première République
Premier Empire
Royaume uni des Pays-Bas
Royaume de Belgique
Fiefs tenus Roetaert
Demeures château du Moisnil
Charges officier de la Garde-Robe du roi, consul de Paris, conseiller de la ville de Bruxelles, greffier de l'Audience au Grand Conseil, conseiller-notaire-secrétaire du roi Maison et Couronne de France, secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation, avocat à la Cour de Cassation de Belgique, avocat à la Cour d’Appel de Bruxelles.
Fonctions militaires major du génie, capitaine de la Résistance, chef d'État Major adjoint de la Zone III de l'Armée Secrète (Flandre).
Fonctions ecclésiastiques chanoine au chapitre Saint-Pierre d'Anderlecht, vice-pléban et secrétaire du chapitre d'Anderlecht.
Récompenses civiles
Fermer

Origine

Thumb
Statue de Jacques II, Trafalgar Square, Londres, par Pierre van Dievoet pour l'atelier de Grinling Gibbons, 1686[7].

Cette famille descend de Gilles van Dievoet, né en 1627 et décédé avant 1672[8], bourgeois de Bruxelles, qui avait épousé :

  • en premières noces à Bruxelles, en l'église Notre-Dame-de-la-Chapelle, le 13 novembre 1650[9], Catherine Slachmeulder[10], enterrée à Bruxelles dans le cimetière du couvent des frères mineurs Récollets[11] le 24 juin 1660, et
  • en secondes noces à Bruxelles en la collégiale de Sainte-Gudule, le 31 juillet 1660[12], damoiselle Gertrude Zeevaert, décédée à Bruxelles le 22 juillet 1705[13], enterrée le 24 suivant dans l'église de la Madeleine à Bruxelles[14].

Généalogie

Résumé
Contexte

I. Gilles van Dievoet, épousa N***. Dont :

1) Gilles van Dievoet, suit sous II.
2) Jean van Dievoet.

II. Gilles van Dievoet, épousa N***. Dont :

1) Catherine van Dievoet, épousa le 2 mai 1649 à Bruxelles, Saint-Michel et Gudule (témoins : Pierre Vander Elst et Paul Van Steenacker), Jean Vander Elst né vers 1621.
2) Gilles van Dievoet, suit sous III.
3) Michel van Dievoet, mort le 10 novembre 1661 (Sainte-Gudule), épousa le 9 février 1653 à Bruxelles, église Sainte Catherine (témoins : Pierre Wets et Jean Vander Elst), Marie Vanden Eynden.
4) Jérôme van Dievoet, mort le 29 mai 1670 (La Chapelle), épousa le 2 juin 1658, à Bruxelles, église de la Chapelle (témoins : Jean Van Kelegom et Jean Van Dievoet), Marie de Mol.
5) Anne van Dievoet, fiançailles le 26 avril 1659 à Bruxelles, Sainte Gudule (témoins : Marie Vanden Eynden, Gilles Van Dievoet, Jean Vlogaert, Augustin Neetens, Catherine Vandevelde, Anne Hassaert), épousa le 4 mai 1659 à Bruxelles, collégiale Sainte Gudule, François Jacobs.

III. Sieur Gilles van Dievoet[15], né en 1627 et décédé avant 1672, bourgeois de la ville de Bruxelles, épousa en premières noces à Bruxelles, en l’église Notre-Dame de la Chapelle, le 13 novembre 1650, (tt. D. Jean Kelegom, Pierre Rossum, et plusieurs autres[a]), Damoiselle Catherine Slachmeulder, fille de Marc Slachmolder[16] et de Catherine Sarter, décédée à Bruxelles (Ste Gudule) le 24 juin 1660, rue de la Madeleine, près l'église de la Madeleine[b], enterrée dans le cimetière du couvent des Fransicains Récollets[17], et en secondes noces à Bruxelles à Sainte-Gudule, le 31 juillet 1660, (tt. Augustin Neetens, Jean Zeevart, frère de la future, François Jacobs, Nicolas van der Borcht, Joachim Zeevart, frère de la future, Marie de Smet, Carole La Croix[c], et Elisabeth Hannart), Damoiselle Gertrude Zeevaert, décédée à Bruxelles le 22 juillet 1705, rue de la Madeleine au « Roi d'Espagne[18] », elle fut enterrée le 24 dito dans l’église de la Madeleine (service à seize prêtres)[19], après s’être remariée le 28 août 1672 en l’église Saint-Géry (tt. Joachim Zeevaert et Pierre van Assche) avec Charles de Lens[20], bourgeois de Bruxelles et « mr cuyper » (maître tonnelier), décédé le 16 avril 1701 avec funérailles à Saint-Géry, enterré dans l’église[21].

Gilles van Dievoet eut de son premier mariage avec Catherine Slachmeulder trois enfants nés à Bruxelles :

1) Anne-Marie van Dievoet, qui épousa à Bruxelles, St-Géry, le 22 avril 1673 (tt. Gerard Stevens, Charles Delens, et d’autres), le Sieur Pierre Godo, né à Bruxelles (St-Géry), le 26 mai 1648, décédé à Bruxelles (St-Géry), le 13 juin 1695, fils de Pierre Godo et de Catherine Stevens, (conjoints mariés à N. D. de la Chapelle le 11 février 1638.), dont : Catherine et Jeanne Godo.
2) Philippe van Dievoet, dit Vandive, né à Bruxelles et baptisé à Sainte-Gudule le 9 janvier 1654 (ss. Philippe Slachmeulder et Catherine Verhasselt)[22], enterré à Paris à Saint-Barthélemy, le 2 février 1738, bourgeois de Paris, marchand orfèvre et joaillier, Conseiller du Roi, Officier de la Garde-Robe du roi, syndic général des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris, consul de Paris, grand garde du Corps des Orfèvres de Paris. Il épousa en premières noces Anne Martinot décédée en 1707, fille du fameux horloger Balthazar Martinot (1636-1716), écuyer, valet de chambre-horloger ordinaire de la reine Anne d’Autriche puis horloger ordinaire du roi, et d’Anne Belon. Philippe van Dievoet épousa en secondes noces en 1717, Catherine Lopinot, décédée quai des Orfèvres le 6 décembre 1735, dont il n’eut point d’enfants. La descendance de Philippe van Dievoet et Anne Martinot se continua à Paris sous le nom Vandivout puis Vandive.
3) Jean van Dievoet, né à Bruxelles et baptisé à Sainte-Gudule 19 juin 1660 (ss. Jean Gilio et Lambertine van Nuwenhueven)[23]. Il coûta la vie à sa mère qui mourut le 24 juin suivant.

Gilles van Dievoet eut de son second mariage avec Gertrude Zeevaert, trois enfants nés à Bruxelles :

4) Pierre van Dievoet, né à Bruxelles et baptisé à Sainte-Gudule le 29 juin 1661 (ss. le jurisconsulte Pierre Stockmans, conseiller de Brabant, et Damoiselle Marie de Smet[24]), bourgeois de la ville de Bruxelles, célèbre sculpteur bruxellois, après un séjour en Angleterre, où il fut disciple de Grinling Gibbons, revint à Bruxelles lors de la révolution de 1688. Doyen des Quatre-Couronnés à Bruxelles en 1703, marguillier de Sainte-Gudule, doyen puis octovir de la gilde drapière (1713 à 1723) et conseiller de la ville de Bruxelles (1723 à 1724)[25].
Il épousa à 36 ans, en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, le 19 juin 1697 (tt. Pierre Grenus[26] et François Thibaut)[27], Dorothée de Witte, âgée de 48 ans, née le 22 juin 1649 et morte en 1718, veuve avec plusieurs enfants de Jacques van der Borcht, fabricant de fils d’or et d’argent. Elle était fille de Jean-Charles de Witte, et de Dorothée van Buyseghem dit Buys, issue des lignages Sweerts et Sleeus. Pierre van Dievoet mourut le 2 mars 1729, à Bruxelles en son domicile, la maison du Marché aux Herbes ("Gersemerkt") appelée « l'Aisguière d'Or » ou « de Gulde Lampet[28] » située à gauche de la maison "Wit Vosken" formant l'angle avec la rue de la Putterie, rue disparue. Il n'eut point d'enfants.
5) Jean-Baptiste van Dievoet, qui suit sous IV.
6) Nicolas Charles van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, cité en 1702 comme habitant place de la Vieille Halle aux Blés « Inden Pellicaen[29] » (« au Pélican »), il habita ensuite rue du Chêne « in den Engel[30] » (Maison de l'Ange), négociant en vins, doyen de la corporation des marchands de vin (« Wijntaverniers ambacht »), nation Saint-Jacques, en 1711, fut baptisé à Sainte-Gudule le 7 mai 1669 (ss. Nicolas van der Borcht et Godelieve Zeevaert)[31] et mourut le 6 janvier 1735 avec funérailles[32] le 14 en l’église de la Chapelle, enterré dans l’église, épousa à Ste-Gudule le 25 avril 1700 (tt. Pierre van Dievoet et Henri de Nayere), Anne de Smet, fille de Charles de Smet et de Catherine Aertssens, fille de Sr. Léonard Aertssens, distillateur de brandevin[33], né à Anvers, et de damoiselle Marie Mertens, et petite fille de feu Peeter Aertssens.

IV. Jean-Baptiste van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, négociant en vins, admis à la maîtrise 4 juillet 1696, après avoir fait son apprentissage dans le Métier des Vins (Wijntaverniers ambacht) auprès du Sr. Laurent De Hulster[34], et maître de la corporation des tonneliers[35], doyen de la Corporation des Tonneliers[36] en 1703, maître d'église[37] (marguillier) de Sainte-Gudule en 1706, baptisé à Sainte-Gudule le 6 mars 1663 et mort dans sa ville natale[38] le 4 avril 1751 au Marché aux Fromages, dans la grande et belle maison appelée « Den Eyseren Draeck » ("Le Dragon de fer") ou « Den Draeck[39] » qu'il y avait fait édifier en 1709. Il habitait auparavant rue de la Madeleine, la maison appelée « Den Coninck van Spanien[40] » "le Roi d'Espagne"). Les funérailles avec service à seize prêtres, eurent lieu en l'église des Récollets, où il fut enterré dans la tombe familiale située devant l'autel de Saint-François[41]. Il avait épousé à Bruxelles à Saint-Jacques-sur-Coudenberg, le 7 juin 1696, Anne van der Borcht[42], baptisée à Sainte-Gudule le 16 avril 1670, morte le 26 septembre 1707 et enterrée dans le caveau situé dans l'église des Récollets, fille de Jacques van der Borcht et de Dorothée de Witte (qui épousera en secondes noces le sculpteur Pierre van Dievoet, frère de Jean-Baptiste). Jean-Baptiste van Dievoet épousa en secondes noces à Sainte-Gudule le 16 novembre 1709, Suzanne van der Bierstraete, veuve de Jean-Baptiste Seghers, apothicaire, fille de Léonard van der Biestraeten et de Josine van Schoonendonck, décédée le 16 décembre 1732 dont il n'eut point d'enfants.
Par son codicille du 4 décembre 1742, Jean-Baptiste van Dievoet ordonna à ses descendant à perpétuité, en en donnant le soin et la direction chaque fois à l'aîné de ses descendants, et ainsi de suite sans interruption, de célébrer à son intention le jour de l'anniversaire de son décès, qui surviendra le 4 avril 1751, une messe avec distribution de pain et d'argent aux pauvres[43].

Jean-Baptiste van Dievoet et Anne van der Borcht eurent neuf enfants, tous nés à Bruxelles rue de la Madeleine, en la maison appelée « Den Coninck van Spanien[44] » :

Thumb
Tombe dans la Collégiale Saints-Pierre-et-Guidon d'Anderlecht de Pierre Van Dievoet (1697-1740), vice-pléban et secrétaire du chapitre d'Anderlecht, et de son frère le chanoine Pierre-Jacques-Joseph Van Dievoet (1706-1764)[7].
1) R. D[45]. Pierre van Dievoet, né le 3 mars 1697 (ss. Pierre van Dievoet et Dorothée de Witte), inscrit à la Pédagogie du Château de l’Université de Louvain[46] en 1714-1715[47], il suivit les cours de la faculté de droit civil, fut prêtre, vice-pléban à Anderlecht, secrétaire du chapitre d'Anderlecht, décédé à Anderlecht le 26 janvier 1740 et enterré dans l'église d'Anderlecht[48].
2) Gertrude van Dievoet, née le 24 mars 1698 (ss. Jean-Charles van der Borcht et Gertrude Zeevaert) et décédée célibataire le 1er avril 1731 au Marché-au-Fromage. Funérailles le 3 dito aux Récollets[49].
3) Catherine van Dievoet, née le 12 avril 1699 (ss. Pierre van der Borcht et Catherine Baeyens), décédée célibataire et enterrée le 4 octobre 1745 dans la tombe familiale dans l'église des Récollets. Elle habitait rue du Long Chariot.
4) Sœur Dorothée-Philippine van Dievoet, née le 21 novembre 1700 (ss. Philippe de Becker et Dorothée de Witte), religieuse bénédictine à l'abbaye de Cortenberg, décédée le 1er mai 1722.
5) Anne-Marie van Dievoet, née le 23 mai 1702 (ss. Pierre van Dievoet et Anne-Marie de Smet), décédée à Bruxelles, demeurant Marché au Bois, le 7 avril 1792, avec enterrement avec seize prêtres le 10 avril 1792 à Sainte-Gudule[50] et funérailles à Sainte-Gudule avec seize prêtres le 16 avril 1792[51]. Elle épousa à Ste-Gudule le 13 mars 1746 (tt. Philippe van der Borcht et Denys Suys), Jean-Noël Bodesse, notaire à Bruxelles, admis par le Conseil de Brabant le 25 février 1734, procureur postulant par-devant ledit conseil et mayeur de Jauche[52], né à Jauche, baptisé le 25 décembre 1704 en l’église Saint-Martin (ss. Jean Scaltin et Marie Augustine Bodes au nom de Marie Françoise de Hemptines)[53] et décédé à Jauche (Brabant wallon) le 13 mars 1772, enterré dans l’église Saint-Martin[54], fils de Charles Bodes et Marie Catherine de Hemptinne. Ils n'eurent point de progéniture. Anne-Marie van Dievoet et Jean-Noël Bodesse testèrent mutuellement le 4 octobre 1760[55] demeurant alors en leur maison sur le Vieux Marché[56].
6) Marie-Anne-Thérèse van Dievoet, née le 12 juin 1703 (ss. Michel van der Borcht et Marie Anne van der Borcht), décédée à Bruxelles le 17 décembre 1738 aux Récollets le 20 dito (service à seize prêtres), épousa en l'église de Saint-Nicolas le 27 décembre 1727 (tt. Jean-Baptiste van Dievoet et Ignace van den Velde), Jean-François vanden Velde[57], reçu maître orfèvre le 25 avril 1725, doyen de la corporation des orfèvres de 1742 à 1745, Nation Notre-Dame. Ils eurent huit enfants, tous religieux et religieuses, notamment aux Riches-Claires, à l'exception de Pierre-Jacques-Joseph van den Velde, apprenti chez son père le 20 juillet 1742, reçu maître le 21 avril 1762, doyen de la Corporation des Orfèvres en 1776 et 1782-1783 et octovir de la gilde drapière de 1788 à 1790 qui épousa Anne de Cachiopin et en eut plusieurs enfants, notamment François-Joseph van den Velde qui était platineur rue de la Révolution et qui épousa à Bruxelles l'an X Marie de Blaes.
7) Jean-Baptiste van Dievoet, suit sous V.
8) R. D. Pierre-Jacques-Joseph van Dievoet, né à Bruxelles le 12 février 1706 (ss. R.D. Pierre Petit, prêtre et Jeanne Antoni), inscrit à la Pédagogie du Château[58] de l’Université de Louvain en 1725-1726, suivit les cours de la Faculté des Arts, prêtre et chanoine au chapitre Saint-Pierre d'Anderlecht[7], dont il fut trésorier, mort à Anderlecht 29 décembre 1764 et inhumé dans la collégiale Saint-Pierre dans le même caveau que son frère Pierre van Dievoet, secrétaire du chapitre[59].
9) Nicolas van Dievoet, né 19 septembre 1707 (ss. Nicolas van Dievoet et Marguerite Caroline vanderBorcht), enterré le 25 septembre 1708 dans la chapelle de la Madeleine.

V. Jean-Baptiste van Dievoet, fils de Jean-Baptiste et d'Anne van der Borcht, négociant en vins[60], doyen de la corporation des marchands de vin, Nation Saint-Jacques, en 1742 et 1756, et maître (proviseur) des pauvres à la Suprême Charité de la paroisse Saint-Nicolas[61], baptisé à Ste-Gudule le 30 mai 1704 (ss. Jean Prévost et Catherine Bayens), décédé à Bruxelles « in den Draeck » le 9 janvier 1776 et enterré le 13 courant dans l'église des Récollets (Service à seize prêtres). Il épousa à Bruxelles à Saint-Géry, le 27 décembre 1739 (tt. R.D. Jacques van Dievoet et Lambert van der Meulen), Élisabeth van der Meulen[62], baptisée à Saint-Géry le 24 janvier 1720 (ss. Philippe, baron de Villegas, Marguerite Spoelbergh), fille de Lambert van der Meulen et d'Elisabeth Cosijns[63], petite-fille de Francis van der Meulen et de Pétronille de Bleser, arrière-petite-fille de Jean van der Meulen et d'Elisabeth Govaerts, arrière-arrière-petite-fille de Francis van der Meulen et d'Anne de Beckers, ce dernier, fils d'Ingelberts van der Meulen (fils de Vranck van der Molen[64] et de Gudule Comperis) et de Cathelyne Verluytgaerde dit Winnepenninckx[65]. Les van der Meulen étaient négociants en poissons d'eau douce au Visscher Zenne, la plupart étaient doyens de la corporation des poissonniers d'eau douce. Ils possédaient un grand nombre de viviers et d'étangs, notamment dans la forêt de Soignes. Elisabeth van der Meulen femme de Jean-Baptiste van Dievoet, possédait les célèbres étangs des Enfants noyés, c'est elle qui les vendit à l'État[66] en 1744. Elle acquit d'autre part par transmission successorale, le fief du Roetaert à Uccle-Stalle qui, après sa mort, passa à sa descendance[67].Sa nièce Catherine-Josine van der Meulen, épousa le docteur Martin van der Belen, primus de l'Université de Louvain[68]. Élisabeth van der Meulen, épouse de Jean-Baptiste van Dievoet, décéda « in den Draeck » le 16 juin 1769. Les funérailles avec seize prêtres, suivies de l'inhumation en l'église des Récollets, sous la dalle familiale, eurent lieu le lundi 19 à dix heures et demie[69].

VI. Jean-Baptiste van Dievoet, fils de Jean-Baptiste van Dievoet et d'Élisabeth van der Meulen, négociant en vins, reçu maître en la corporation des marchands de vin le 26 mai 1774 et maître en la corporation des tonneliers[70] le 28 février 1777, né à Bruxelles le 24 janvier 1747, baptisé à Saint-Nicolas (ss. Jean-Baptiste van Dievoet et Suzanne van der Meulen) et décédé à Bruxelles le 30 décembre 1821 demeurant rue des Sœurs-Noires[71], section 3, no 946. Il fut franc-maçon[72], membre de la Loge de « La constance de L'Union », constituée en 1769. Il épousa en premières noces à Bruxelles à Sainte-Catherine le 12 septembre 1774 (tt. Jean-Louis Lambrechts père de la future et Jean-Baptiste van Dievoet, père du futur), Anne-Marie Françoise Lambrechts, fille de Jean-Louis Lambrechts, bourgeois de Bruxelles, négociant en épices et raffineur de sucre[73], et de Marie François, née à Bruxelles le 22 février 1753, baptisée à Sainte-Catherine (ss. Gérard-Joseph Galliau et Anne-Marie-Françoise Lambrechts), décédée à Bruxelles le 23 septembre 1781 «in den Draeck» et enterrée dans l'église de Saint-Nicolas (Service à seize prêtres). Jean-Baptiste van Dievoet épousa en secondes noces à Bruxelles en l'église de Saint-Géry le 9 août 1784 (tt. Jean-François (sic) van den Velden père de la future et Jean-Louis Lambrechts), Marie-Pétronille-Catherine Van den Velden, née à Bruxelles, baptisée le 23 février 1751 à Saint-Géry et décédée à Bruxelles le 2 juin 1836, fille de Jean-Baptiste-Dominique et de Marie-Catherine-Claire Huybrechts.

Tombe familiale dans l'église des Récollets

Cette tombe était située dans l'église des Récollets en face de l'autel de Saint-François[74].

D.O.M.
MONUMENTUM
JACOBI VAN DER BORCHT
ET
DOROTHEAE DE WITTE
SVAE VXORIS
NEC NON
JOANNIS BAPTISTAE
VAN DIEVOET
ET
ANNAE VAN DER BORCHT
CONJUGUM
AC POSTERORUM
R.I.P.

Anoblissements en France

Résumé
Contexte
Thumb
1743 : Greffiers au Grand Conseil. 26 avril 1743. Nicolas-Felix Vandive, Greffier de l'Audience. Le Roi a accordé la Noblesse pour toujours à l'ancien de ces deux Greffiers mourant dans sa charge, ou qui l'aura exercée durant vingt ans[75].
Thumb
Exemple imprimé d'explicit dans un document du Parlement de Paris signé par Nicolas Félix van Dievoet dit Vandive, Écuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, Maison, Couronne de France, et l'un des deux servans près la Cour de Parlement[76].
Thumb
Marque typographique de Guillaume van Dievoet dit Vandive, imprimeur libraire de Monseigneur le Dauphin, avec sa devise personnelle : « HOC DUCE TUTA SALUS », 1704.

La famille Van Dievoet forma un rameau établi à Paris à la fin du XVIIe siècle. Deux de ses membres bénéficièrent d'anoblissements personnels ou héréditaires, par fonction ou par charge. Ce rameau s'éteignit en 1802.

Personnalités et membres notables

Thumb
Jean-Louis Van Dievoet (1777-1854), époux de Jeanne Wittouck, dans l' Almanach Royal du Royaume des Pays-Bas de 1826.
  • Jean-Louis van Dievoet (1777-1854), secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation.
  • Auguste van Dievoet (Bruxelles, 3 mai 1803 - Bruxelles, 31 octobre 1865), époux d'Antoinette Coniart (1819-1885), docteur en droit de l'Université d'État de Louvain, historien du droit, jurisconsulte et avocat à la Cour de cassation, magistrat, juge suppléant au tribunal de première instance de Bruxelles, membre du conseil de l’ordre des avocats de 1838 à 1848, membre du Conseil de Discipline des avocats près la Cour de cassation, membre du conseil supérieur de l'École centrale du commerce et de l'industrie[84]. Auguste Van Dievoet figure avec ses confrères Auguste Orts et Hubert Dolez parmi les plus éminents avocats de son temps. Auguste van Dievoet est membre aussi de la "Société pour la propagation des bons livres"[85], il est créateur en 1842 de la bibliothèque du barreau de Bruxelles[86], membre de la Société des douze.
  • Eugène van Dievoet (1804-1858), juge au tribunal de Commerce de Bruxelles[87].
Thumb
Annuaire du Commerce et de l'Industrie, Bruxelles, année 1870 : Lambert Straatman CN (Commerçant Notable) et Léon Van Dievoet (expéditeurs par eau), Quai au Bois-à-Brûler, 37.
Thumb
Annuaire du Commerce et de l'Industrie, Bruxelles, année 1880 : Straatman (Lambert). Associé de Léon Van Dievoet, quai au Bois à Brûler, 37.
  • Georges van Dievoet (1876-1932), ingénieur, administrateur de sociétés, délégué du Comité National de la province de Namur pendant la guerre de 14-18[91], chevalier de l'ordre de Léopold.
  • Paul van Dievoet (1896-1947), architecte, architecte de la commune de Schaerbeek[95],[96].

Portraits

Généalogie simplifiée

Résumé
Contexte

Cet arbre généalogique est incomplet et sert à situer les liens familiaux existant entre les personnes citées dans cet article et dans les articles connexes.

Héraldique

Les armes parlantes[e] des Van Dievoet furent reconnues dans l'attestation d'armoiries familiales que le 14 octobre 1698, Jean-Baptiste van Dievoet, époux d'Anne van der Borcht[107], se fit délivrer par Joseph van den Leene, premier roi d'armes des Pays-Bas et du duché de Bourgogne, dit Toison d'Or. Elles furent ensuite reconnues par le conseil d'héraldique et de vexillologie[108],[109]. Selon l'armorial de la Gilde drapière, le sculpteur Pierre van Dievoet, frère de Jean-Baptiste ci-dessus, portait une variante des armes familiales où l'écusson en cœur est un parti de gueules et d'or à la bordure de l'un en l'autre. Comme il n'eut n'eut pas de descendance aucun Van Dievoet ne les porte aujourd'hui.

Armorial

Davantage d’informations Figure, Porteur ...
Figure Porteur Blasonnement

Thumb

Famille Van Dievoet Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ, crénelée de quatre pièces de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti d’or et de gueules, à la plante d'un pied dextre humain[111], aussi de l'un en l'autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre[112],[113]; l'écu surmonté d'un heaume d'argent, grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules, aux bourrelet et lambrequins de sable et d'argent[114]. Cimier : un dragon issant de sable armé et langué de gueules Devise : pes meus in directo, en lettres de sable sur un listel d'argent.
Thumb
Pierre Van Dievoet Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti de gueules et d’or à la bordure de l’un en l’autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre.
Fermer

Alliances

Résumé
Contexte

L'on peut relever les alliances suivantes[115] :

XVIIe siècle

van der Borcht (1696) ; Godo (1673) ; Martinot ; Slachmeulder (1650) ; De Smet (1700) ; Zeevaert (1660) ; de Witte (1697).

XVIIIe siècle

André (1709) ; Annemans (1798) ; Beau de la Passutière (1718) ; van der Biestraete (1709) ; Bodesse (1746) ; van der Borcht (1766) ; Bougier ; Clément (1732) ; David (1718) ; de La Haye (1711) ; Lambrechts (1774) ; Lepape (1730) ; Le Prieur (1705) ; Leyniers (1780) ; Lopinot (1717) ; Meskens (1775) ; van der Meulen (1739) ; Musschebroeck (1776) ; Peyrard (1718) ; Pralard (1717) ; van den Velde (1727) ; van den Velden (1784).

XIXe siècle

Aerts (1820) ; Anspach (1874) ; Braeckmans (1851) ; Brice (1825) ; Buschbeck-Von Döring ; Chevalier ; Cochet (1802) ; Coniart (1839) ; Cuerens (1804) ; van Dyck (1861) ; van de Gejuchte (1872) ; Hendrickx (1838) ; Jaqué (1826) ; Jonskin ; Leyniers (1803) ; Leyniers (1813) ; Masson (1894) ; van Meeuwen (1822) ; Most (1861) ; De Pauw (1831) ; Pecher (1866) ; Peleman (1838) ; Poelaert (1834) ; Quarez (1896) ; Sancke (1874) ; Straatman (1867) ; Wittouck (1803).

XXe siècle

Beauclercq (1941) ; Borèque ; Braem(t) (1954) ; van den Bulcke (1931) ; Demets (1905) ; Descampe ; Dessecker (1937) ; Dulait (1949) ; della Faille d'Huysse ; Farkas (1963) ; Froment (1936) ; Gachassin-Lafite d’Orthez (1905) ; François (1923) ; Goossens ; Guinotte (1924) ; Helbig de Balzac (1965) ; Herz (1902) ; van Innis ; Jaumoulle ; Lechat ; Leclercq (1903) ; Mathieu (1920) ; Morand (1939) ; Mund (1935) ; Muron ; Parot (1974) ; de Potter d’Indoye ; van Reysschoot ; Sépulchre ; Serruys (1938) ; Sgaramella ; Termote ; Tinchant ; Vande Weyer (1943).

Bibliographie

  • Alain van Dievoet, « Un disciple belge de Grinling Gibbons, le sculpteur Pierre van Dievoet (1661-1729) et son œuvre à Londres et Bruxelles », dans Le Folklore brabançon, mars 1980, n° 225, p.65 à 91.Lire en ligne, Folklore Brabançon, n° 225, pp. 65-91.
  • Alain van Dievoet, « Généalogie de la famille van Dievoet originaire de Bruxelles, dite van Dive à Paris », dans Le Parchemin, éd. Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 1986, no 245, p. 273 à 293.
  • Alain van Dievoet, « Quand le savoir-faire des orfèvres bruxellois brillait à Versailles », Cahiers bruxellois, t. XXXVII, , p. 19-66 (lire en ligne)
  • Madame Dolez, « Les Anspach d'Est en Ouest », dans Le Parchemin, éd. Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, no 240, 1985, pp. 380–381, note 9. (Pour la descendance d'Auguste Van Dievoet)
  • F. By, « Famille van Dievoet : Artistes, de père en fils », dans Le Vif/L'Express numéro spécial Bruxelles : la saga des grandes familles, 26e année no 47 (Le Vif) et no 2993 (L'Express), 21-27 novembre 2008, p. 121. (Lire en ligne)
  • Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 393.
  • Walériane Dubois, « Ces dynasties qui ont bâti Bruxelles : Les Van Dievoet - Créateurs polyvalents », dans Le Vif Weekend, n°8, 5 novembre 2020, p. 65. (Lire en ligne)

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.