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association française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) est une association française non gouvernementale luttant contre le racisme et l'antisémitisme en France, mais également sur le plan international. Elle est fondée en 1929[1] sous le nom de « Ligue internationale contre l'antisémitisme » (LICA). Son siège est situé à Paris.
Antiraciste depuis 1927 |
Fondation | |
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Origine |
Ligue internationale contre l'antisémitisme (LICA) |
Sigle |
LICRA |
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Forme juridique |
Association déclarée |
Objet social |
Promouvoir l'égalité et la fraternité entre les êtres humains et combattre par tous les moyens en son pouvoir le racisme et l'antisémitisme |
Domaine d'activité |
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France) |
Objectif |
Lutter contre le racisme et l'antisémitisme |
Siège |
Paris (75001) |
Pays |
Fondateur | |
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Président | |
Chiffre d'affaires |
1,7 M€ () |
Publication | |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
Le , le militant révolutionnaire (anarchiste[2]) Samuel Schwartzbard abat de sang-froid à Paris le leader nationaliste ukrainien Symon Petlioura, qu'il juge responsable des pogroms organisés en Ukraine à l'époque où il y était actif.
Bernard Lecache (1895-1968), issu d'une famille juive d'Ukraine, exclu du Parti communiste en 1923 (il rejoindra par la suite la SFIO), suit le procès en tant que journaliste au Quotidien. Voulant apporter son aide à Samuel Schwartzbard, il se lance dans une campagne médiatique et fonde un groupement, la Ligue contre les pogroms.
Après l'acquittement de l'accusé, le groupement, organisé en association, devient en la Ligue internationale contre l'antisémitisme (LICA). Des personnalités influentes et d'origines politiques diverses y adhérent : Victor Basch, Séverine, Pierre Bonardi, Paul Langevin, Maxime Gorki, Léon Blum, Lazare Rachline, la comtesse de Noailles, Georges Zérapha, Georges Pioch, Edmond Fleg, André Spire, Albert Einstein. Une de ses premières tâches est de cartographier les pogroms en Europe.
En 1932, le nom devient Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme mais le sigle LICA est conservé. Le sigle LICRA n'est adopté qu'en 1979.
Dès 1931 la ligue compte 10 000 adhérents répartis en sections d'arrondissements et de villes et en fédérations départementales à travers toute la France et constitue une force incontournable dans la bataille des ligues en et après.
La LICA accorde aussi une importance au combat contre le nazisme, au pouvoir en Allemagne à partir de . Bernard Lecache est très tôt sur une ligne de grande fermeté qui fait de lui un « belliciste » aux yeux des pacifistes et de l'extrême droite. Cette période est marquée par la prise de position pour le boycott des Jeux olympiques de 1936 (d'hiver en février, d'été en août), mais aussi par deux affaires qui rappellent les origines-mêmes de la Ligue et dans lesquelles elle intervient par des meetings et une assistance juridique :
Dans le cadre de cette dernière affaire, Bernard Lecache et les autres responsables de la Ligue, notamment l'avocat Vincent de Moro-Giafferi, se confrontent au cœur du système nazi, notamment au juriste Friedrich Grimm qui surveille le déroulement de l'instruction.
Juste avant la Seconde Guerre mondiale, la ligue compte près de 100 000 adhérents[3].
Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, de nombreux militants de la LICA sont mobilisés, beaucoup partent comme volontaires pour la durée des hostilités. Le procès de Grynszpan, prévu pour , est ajourné pour la durée des hostilités, l'accusé étant maintenu en détention.
Après l'armistice () et l'arrivée au pouvoir de Pétain et Laval (), la LICA est dissoute par les autorités de Vichy[4]. Cependant, un certain nombre d'anciens membres comme Simon Sabiani, René Belin, François Chasseigne, Victor Margueritte ou des proches comme Paul Chack[5],[6]et José Germain se rallient au régime de Vichy, fait que Bernard Lecache cherchera à passer sous silence par la suite[3]. Simon Epstein dans ses ouvrages Les Dreyfusards sous l'Occupation et Un paradoxe français montrera la singularité des parcours de ces "antiracistes" de l'entre-deux-guerres ayant dérivé vers la Collaboration[7].
Les locaux de la Ligue sont mis à sac et les documents encore présents sont saisis par la police, comme dans d'autres organisations ; en 1942, ceux qui concernent l'affaire Grynszpan sont utilisés pour un livre de propagande antisémite écrit par Friedrich Grimm, affecté depuis 1940 à l'ambassade d'Allemagne à Paris (Abetz), mais publié sous le nom de « Pierre Dumoulin », L'Affaire Grynspan (sic), dans lequel sont aussi évoquées les affaires Schwartzbard et Frankfurter.
La Ligue se reconstitue dans la clandestinité pour venir en aide aux victimes des lois anti-juives, en leur trouvant des caches en province, en leur fournissant des faux papiers d’identité, en créant des réseaux d’évasion vers la Suisse, l'Espagne et l'Angleterre.
Après la libération de la France, la LICA est reconstituée en , mais une autre organisation, proche du Parti communiste, s'est formée dans la clandestinité, le Mouvement national contre le racisme.
La LICA axe d'abord son activité sur la solidarité envers les rescapés des camps de concentration et sur la fidélité à la mémoire des victimes de l'Holocauste[4].
En 1946, la LICA et le MNCR se rassemblent dans l'Alliance antiraciste, mais dès se produit une scission qui aboutit à la création du MRAP en 1949, organisation soutenant inconditionnellement la fondation d'Israël et qui, dans les décennies suivantes, met l'accent sur le racisme anti-maghrébin puis l'islamophobie alors qu'une partie des membres de la LICA considérait le combat contre l'antisémitisme comme essentiel[3]. La LICA avait pourtant plusieurs fois affiché avant guerre ses positions contre le racisme de la couleur en ouvrant largement ses tribunes et ses meetings aux députés antillais, guyanais et sénégalais[8].
Durant les années 1950 et 1960, la LICA fait campagne pour le soutien à Israël ; contre l'antisémitisme en URSS (procès des « blouses blanches », 1953) ou en Europe de l'Est (procès Slansky, 1952), mais elle intervient aussi contre la ségrégation raciale aux États-Unis et en Afrique du Sud. Pendant la guerre d'Algérie, elle soutient la politique suivie par le général de Gaulle à partir de 1959 (autodétermination).
Elle combat aussi le négationnisme qui apparaît dès les années 1950. En 1964, notamment, Bernard Lecache est assigné en justice par Paul Rassinier, pour l'avoir désigné comme « agent de l'Internationale nazie » dans Le Droit de vivre (). Le procès, jugé en , déboute Rassinier.
La loi antiraciste du 1er juillet 1972 permet à la LICA de se porter partie civile dans les procès relatifs à des actes racistes et de protester contre les crimes racistes.
Lors de son 33e congrès national en 1979, la LICA annonce qu'elle devient la LICRA. La déclaration et l'annonce sont de novembre 1979 mais seule la LICA Marseille change effectivement de nom en 1979. L'association-mère ne devient officiellement LICRA que le 24 janvier 1980. La mention du terme racisme était déjà effective avant-guerre et systématique peu après celle-ci[9]. En mettant en harmonie son sigle et son intitulé, la Ligue rappelle ainsi sa volonté, toujours affirmée, de lutter contre toutes les formes de racisme, direct ou voilé, individuel ou collectif, et sa détermination à dénoncer la discrimination raciale en partant du principe fondamental qu’aucune raison politique, économique, sociale ou biologique ne peut expliquer ou justifier le racisme.
La lutte de la LICRA contre le néonazisme et les thèses négationnistes s'est manifestée notamment par le soutien au couple Klarsfeld dans sa traque des anciens nazis, et dans le cadre du procès Barbie en 1987. On a parfois affirmé qu'à la fin des années 1980, la LICRA craignait d'être supplantée par SOS Racisme[réf. souhaitée] proche du Parti socialiste. Outre que cette affirmation mérite d'être étayée, il faut souligner qu'au début de 1984, les militants LICRA de beaucoup de comités en France ressentaient l'arrivée de SOS Racisme comme une action complémentaire et convergente, quel que soit ce que purent penser les responsables parisiens[10][réf. nécessaire]. L'association poursuit son combat en gardant son indépendance politique[3].
Depuis quelques années, la LICRA a intensifié son action internationale et œuvré pour une présence effective dans de nombreux pays. C’est ainsi qu’elle est désormais implantée en Suisse, en Belgique. En mars 2001, la Ligue a pris pied en Autriche[réf. souhaitée]. Une section existe également à Barcelone depuis 2014.
Depuis 1999, et sous l’impulsion de Patrick Gaubert, la LICRA élargit son champ d’action. Aux thèmes traditionnels antiracistes s’en ajoutent désormais d’autres, pour tenter de répondre aux préoccupations de la société nouvelle : la discrimination au travail, la citoyenneté, les jeunes des milieux défavorisés, etc. C’est ainsi que, les 22 et 23 janvier 2000, la convention nationale de la LICRA, à Bordeaux, a consacré ses travaux au thème de la citoyenneté[réf. nécessaire]. Pour le quotidien Le Monde en revanche, la LICRA sous la présidence de Patrick Gaubert se focalise sur la lutte contre l'antisémitisme, ce qui aurait d'autant plus réduit son influence médiatique que son président finit par se rapprocher de l'UMP en se présentant à des scrutins électoraux[11].
Dans l'affaire judiciaire LICRA contre Yahoo!, la LICRA tente de faire condamner l'entreprise Yahoo! pour son secteur de vente en ligne, en ce qui concerne des objets en relation avec l'antisémitisme[réf. souhaitée].
La LICRA milite pour une plus forte régulation des réseaux sociaux, dont notamment la levée de l’anonymat[12].
Alain Bauer, Alain Juppé, Alain Poher, Albert Einstein, Albert Memmi, André Malraux, André Bergeron, André et Simone Schwarz-Bart, Axel Kahn, Beate Klarsfeld et Serge Klarsfeld, Bernard-Henri Lévy, Bernard Kouchner, Bernard Lecache, Bernard Stasi, Bertrand Delanoë, Bertrand Poirot-Delpech, Bertrand Tavernier, Costa-Gavras, Edouard Beneš, Édouard Herriot, Édouard Philippe, Elie Wiesel, Enrico Macias, Étienne Trocmé, Étienne Wolff, François Bayrou, Fred Zeller, Fodé Sylla, François de Fontette, François Jacob, François Léotard, Gaston Monnerville, Georges Charpak, Gilbert Trigano, Gilberte Brossolette, Harry Belafonte, Jack Lang, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac, Jacques Delors, Jean-Denis Bredin, Jean Ferniot, Jean Pierre-Bloch, Joël Le Tac, Joséphine Baker, Joseph Kessel, Laurent Fabius, Léon Blum, Léon Jouhaux, Léon Lévy, Lionel Jospin, Marek Halter, Manuel Valls, comtesse de Noailles, Maurice Plantier, Philippe Séguin, Pierre-Gilles de Gennes, Pierre Perret, abbé René de Naurois, René Frydman, Rita Thalmann, Mgr Etchegaray, Roger Fauroux, Romain Rolland, Samuel Pisar, Séverine, Simone Veil, Tomáš Masaryk.
En , Alain Finkielkraut, en réaction au procès de Georges Bensoussan dans lequel la Licra s'est constituée partie civile, annonce son départ du comité d’honneur de la Licra[14].
La LICRA combat tout d'abord le racisme au quotidien et la banalisation des actes xénophobes, en apportant une aide juridique aux victimes, souvent mal informées de leurs droits. Elle est très attentive aux propos racistes ou antisémites tenus dans la presse, à la télévision et à la radio. Elle dit ne pas vouloir entraver la liberté de la presse, mais traquer et corriger publiquement les incitations à la haine et à la discrimination. Elle veille aussi à attaquer systématiquement toutes les publications négationnistes, en réclamant le retrait de l'ouvrage. De plus, elle poursuit les sites ayant des contenus racistes ou antisémites, et incite les hébergeurs à plus de responsabilité et de vigilance. Finalement, elle veille à attaquer les propos xénophobes contenus dans certains discours politiques. Les condamnations qu'elle a déjà obtenues sont la preuve que de telles déclarations sont des délits.
La LICRA agit sur le terrain à l'aide de ses bénévoles actifs dans toutes les régions de France. Le programme des actions sur le terrain est voté par neuf commissions (Mémoire historique, Juridique, Éducation, Culture, Sport, Europe, Intégration, Citoyenneté, LICRA Jeunes). Depuis 1932, le journal Droit de Vivre est un support essentiel aux valeurs et aux engagements de la LICRA. Distribué à l'ensemble des membres, c'est un outil privilégié de communication interne et externe. À travers ses lignes, il fait transparaître la vie de l'association tant au niveau local qu'international. En effet, si les grandes décisions et les prises de position du bureau national font partie des informations véhiculées par le journal, la place consacrée à la vie des sections et aux initiatives locales est importante. En fonction de l'actualité, il ouvre ses colonnes à des personnalités extérieures.
La LICRA a des antennes à Genève (Suisse), Barcelone (Espagne), New York (États-Unis), en Autriche, au Cameroun et en Tunisie[15].
La LICRA est subventionnée par l'État, à hauteur d'environ 500 000 euros par an[21], dont, selon les chiffres de 2011, 289 500 euros provenant directement de différents ministères[22].
En 2013, elle revendique 4 000 adhérents[23].
En 2023, elle est citée parmi les 17 associations qui ont bénéficié du fonds Marianne lancé par Marlène Schiappa après la décapitation de Samuel Paty. L'association a bénéficié d'une subvention de 95 000 euros[24].
En 2002, elle a intenté, aux côtés de l'UEJF et d'Avocats sans frontières, un procès contre Daniel Mermet, journaliste à France Inter, pour avoir diffusé des propos d'auditeurs concernant le conflit israélo-palestinien, l'accusant d'« incitation à la haine raciale ».
Reporters sans frontières a alors dénoncé des « pressions croissantes exercées sur les journalistes critiquant la politique d'Ariel Sharon »[25], tandis que la Cour d'appel a débouté Avocats Sans Frontières en 2006, distinguant la responsabilité du journaliste de celle des auditeurs[26].
Le Patrick Gaubert a accepté une mission de médiation à la demande de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, concernant l'affaire des expulsés de Cachan. Cette mission fut menée avec Dominique Sopo, président de SOS Racisme. Selon le ministère de l'Intérieur et les explications de son porte-parole Claude Guéant, cette mission aurait débuté plusieurs jours avant l'annonce faite à la presse[27].
Un homme de 28 ans, jugé pour des violences commises en 2010 dans le métro parisien et pour avoir insulté la victime en criant « sale Blanc, sale Français », avec la circonstance aggravante de « racisme », risque cinq ans de prison et 75 000 € d'amende.
Pour la première fois dans ce type d'affaires, une association antiraciste, la LICRA, est partie civile. Elle entend consacrer son congrès annuel de à ce thème. Alors que Patrick Gaubert avait centré son action contre l'antisémitisme, le nouveau président Alain Jakubowicz entend sortir de cette thématique restrictive[28].
Le , dans une lettre adressée à Manuel Valls au nom de la Licra et à la suite de la diffusion d'une photo montrant deux chasseurs alpins français réalisant le geste de la quenelle[29] devant une synagogue, Alain Jakubowicz écrit : « Ces clichés montrent ces deux militaires réalisant le geste de la quenelle, signe de ralliement à Dieudonné et correspondant au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah »[18],[19],[30]. En réponse à ces propos, le polémiste Dieudonné, qui soutient que « la quenelle n’est en rien un geste antisémite, mais un bras d’honneur réalisé avec le bras détendu »[18], dépose le une plainte en diffamation contre « X »[18],[19],[30]. Il perd ce procès le , les juges ayant indiqué que le geste de la quenelle a pu « être interprété sans ambiguïté comme ayant une portée antisémite et être, parfois, poursuivi et condamné comme tel »[20].
La LICRA dénonce la non-mixité raciale, la considérant comme étant « un scandale ». Elle affirme que « le mot « racisé » est une résurgence raciste qui vise à assigner à des groupes une identité victimaire » et la considère comme étant « digne d’une exposition coloniale ».
Elle a aussi « salué l'initiative » du ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer lorsque celui-ci a exprimé son intention de porter plainte en diffamation liée à l'utilisation du terme « Racisme d’État » par le syndicat Union syndicale Solidaires[31].
Pascal Boniface reproche à la LICRA d'avoir édité en 2014 un livre qui, selon lui, « choisit de privilégier la défense d’Israël à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme »[32].
En , son président, Alain Jakubowicz, fait l'objet d'une polémique sur Twitter après avoir qualifié l'islamophobie d'« imposture » à combattre. Il dénonce ainsi ce terme comme « une arme contre la laïcité destinée à protéger un dogme religieux » ainsi qu'un « détournement de la lutte contre le racisme antimusulman », concept qu'il estime « plus juste sur le plan sémantique »[33].
En 2016, la LICRA admet dans son bureau exécutif Mohamed Sifaoui[34], journaliste et réalisateur qui a, selon 20 Minutes, multiplié les « tweets injurieux » et les « piques contre ceux qui sont jugés comme des opposants à [son] interprétation de la loi de 1905 »[35], et tient des propos qualifiés d'« ouvertement racistes » par le journal L'Humanité[36].
La participation de la LICRA en tant que partie civile au procès de Georges Bensoussan en 2017, incomprise par une partie des militants, provoque des réactions qui conduisent à la fin de la présidence d'Alain Jakubowicz, remplacé par Mario Stasi.
En , la LICRA publie sur son compte Twitter une image représentant une femme voilée indiquant à un terroriste vouloir retourner en France. Ce dessin fait référence à l'affaire Mennel et provoque la réaction d'internautes dénonçant un amalgame entre islam et terrorisme ainsi que celle du député LREM Aurélien Taché qui répond à la LICRA « […] reprenez-vous »[37].
Certaines sections locales ont été également mises en cause, notamment concernant leur manque d'indépendance ainsi que la nature et la forme de leurs engagements. La fédération de Besançon/Franche-Comté a par exemple été épinglée pour ses accointances avec La République en marche, ou encore les propos tenus lors de plusieurs de ses conférences assumant « le rapprochement de la peur de l’islam avec l’arachnophobie, l’intégration du racisme antiblanc au même titre que les autres discriminations, ou le parallèle entre signes religieux tels que le voile et exhibition d’un drapeau du Front national »[38],[39],[40].
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