Le canal de l'Ourcq traverse le territoire de la commune de Bondy d'est en ouest.
Au XIXesiècle existait le ruisseau de la Molette, qui était décrit comme constitué du Moleret, un petit cours d'eau prenant sa source à Rosny-sous-Bois, et qui, à cette époque, «reçoit les égouts de cette commune, entre sur le territoire de Bondy où il reçoit l’égout de la route nationale n° 3 et le canal d’assainissement de la voirie de Bondy, puis traverse le territoire du Bourget, où il reçoit l’égout de la route nationale n° 2. A partir de la traversée de la route nationale n° 2, au Bourget, le Moleret prend le nom de Mollette; le ruisseau traverse le territoire du Bourget, forme limite entre les communes de la Courneuve et de Dugny et se jette dans le Rouillon, après avoir passé sous le Croult et par-dessus la Vieille-Mer[1]». Ce ruisseau est aujourd'hui busé et intégré dans le réseau d'assainissement du département de la Seine-Saint-Denis.
Le canal de l'Ourcq au niveau du pont de la Forêt.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1°C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3°C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Milieux naturels et biodiversité
À l'image de nombreuses communes de la proche banlieue parisienne, la ville de Bondy est particulièrement dense et les espaces verts y sont relativement limités. La ville, comme nombre de ses voisines, a longtemps été recouverte par la forêt de Bondy, jusqu'au début du XIXesiècle. Elle ne subsiste plus aujourd'hui qu'aux marges orientales du département, sur les communes de Clichy-sous-Bois, de Montfermeil et de Coubron.
Le plus grand espace vert communal a été inauguré en 2005. C'est le bois de Bondy, tout au nord de la ville, qui s'étend sur 10 hectares pour 1 250 arbres[8].
Parmi les autres espaces verts figurent le parc de la Mare à la Veuve, au sud, le square François-Mitterrand à proximité de la mairie, le square Boris-Bernstein, le square Anne-Frank, le square Jean-Lebas et le square Maurice-Benhamou.
Parc de la Mare à la Veuve.
Jeux d'enfants, parc de la Mare à la Veuve.
Kioske du square François-Mitterrand.
Urbanisme
Résumé
Contexte
Carte des quartiers.
Typologie
Au , Bondy est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 21 802, alors qu'il était de 20 404 en 2015 et de 20 145 en 2010[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bondy en 2020 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7%) inférieure à celle du département (1,2%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,1% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,1% en 2015), contre 38,2% pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0,7
1,2
9,7
Logements vacants (en%)
7
6,1
8,2
Fermer
La ville respecte l'obligation faire par l'article 55 de la loi SRU de disposer au moins 25% de son parc de résidences principales comme logements sociaux[13].
Voies de communication et transports
La zone commerciale, située le long de la RN 3.La gare de Bondy.
Voies routières
Bondy est traversée d'ouest en est par la route nationale 3. Le nœud autoroutier A3-A86 dessert la ville et la rend aisément accessible en voiture.
En revanche ces infrastructures constituent des coupures urbaines importantes entre les parties nord et sud de Bondy (canal de l'Ourcq et RN3), et entre Bondy et les villes voisines (A86 qui passe entre Bondy et Noisy-le-Sec et A3 avec Noisy-le-Sec, LGV Est et A103 avec Rosny-sous-Bois[14],[15]).
La gare de Bondy est desservie par les trains du RER E en direction de la gare de Nanterre-La Folie, provisoirement depuis juillet 1999 de Paris (Haussmann-Gare-Saint-Lazare), située dans le quartier d'affaires de La Défense[16] et de Chelles-Gournay. Les trains s'y arrêtent avec une fréquence d'un train toutes les sept minutes en heure de pointe, et d'un train toutes les quinze minutes en heure creuse. La gare a aussi longtemps été l'un des terminus de la ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois jusqu'à son remplacement, en 2006, par un tram-train qui constitue le T4. Celui-ci s'arrête aussi à La Remise à Jorelle.
La ville de Bondy doit être desservie par la ligne 15 Est dans le cadre du Grand Paris Express à l'horizon 2028. Une station sera construite à la gare de Bondy ainsi qu'au Pont de Bondy, situé à proximité directe de la bordure occidentale de la ville de Bondy qui est déjà desservi par le T1.
Certaines de ces lignes relient la commune à des pôles de transports en commun multimodaux comme la station de métro Bobigny - Pablo Picasso, ou la station de tramway et future de station de métro Pont de Bondy.
Toponymie
Attesté en Bonisiacus en 700, Bungeyas en 1060, d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin *Bondius ou *Bonitius, et du suffixe -acum[17].
Histoire
Résumé
Contexte
Anciennement, la ville était recouverte par la forêt de Bondy – encore subsistante actuellement mais hors du territoire communal bondynois –, située sur les communes de Montfermeil, Clichy-sous-Bois et Coubron en raison de sa forte diminution au cours des siècles.
Ce village, au VIIesiècle, était connu sous le nom de Bonisiaca. Le plus ancien document connu mentionnant Bondy est le «testament d'Ermentrude», datant du VIIesiècle par lequel cette dame chrétienne donnait quelques terres à l'Église[18].
Fin 2005, lors de fouilles préventives, une nécropole d'un millier de sépultures (toutes époques confondues, allant du Bas-Empire au XIVesiècle) a été découverte au centre même de Bondy, près de l'église. Il s'agit d'une des plus importantes nécropoles mérovingiennes (VIeetVIIesiècles) et carolingiennes jamais mises au jour en France. Dans ces tombes, seuls quelques objets ont été trouvés, dont huit scramasaxes (sabres courts), une belle plaque-boucle en os et une autre en métal, ce qui étonna les archéologues, car usuellement, les tombes mérovingiennes contiennent de nombreux bijoux de verre, des armes, des restes de vêtements et diverses offrandes. Ce n'est qu'à l'époque carolingienne que les offrandes furent interdites par l'Église, en tant que pratique païenne. De façon générale, les études montrent que les gens étaient durant ces périodes en bonne santé, n'avaient aucune carence alimentaire, et qu'aucun d'entre eux n'est décédé de mort violente. Dans les couches les plus profondes de la nécropole, des tombes des IIIeetIVesiècles ont été mises au jour. Ces tombes sont orientées dans tous les sens, ce qui démontre un mélange de religions et de croyances. Ces tombes ne contiennent aucun objet. Une autre curiosité est l'absence de sépulture d'enfant.
Au XIesiècle, Bondy devient possession de la collégiale parisienne de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs. En 1079, la collégiale devient, par volonté royale, partie intégrante de l'ordre régulier de Cluny. Le territoire est alors une terre agricole exploitée par plusieurs fermes dirigées par un prieur. Ce dernier est remplacé à partir de 1250 par un maire achetant sa charge.
Au XIIIesiècle, il y avait une léproserie qui passait pour être ancienne. À cette même époque, un poisson (non-identifié) de Bondy était crié a Paris[19].
Des fouilles archéologiques réalisées par l'INRAP et le département de la Seine-Saint-Denis en 2007 ont permis de mettre au jour trois sépultures multiples de sujets décédés de la peste noire de 1348. Les onze sujets concernent des enfants, des femmes et des hommes. C'est le seul cas de charniers de cette pandémie découvert en Île-de-France.
La forêt de Bondy était autrefois célèbre par les voleurs auxquels elle servait de repaire. C'est dans cette forêt, qu'avant la Révolution française, la basoche du palais de Paris se transportait tous les ans, au mois de mai, en grande cérémonie.
Les XVeetXVIesiècles voient l’essoufflement du clergé et de la noblesse féodale, dont les terres et fermes sont peu à peu rachetées par de riches propriétaires bourgeois ou notables. La seigneurie de Bondy connait une succession de propriétaires haut placés (notaire royal, intendant des finances) ou issus de la cour. À partir de 1690, la famille Triboulleau, secrétaire des Finances du roi, regroupe des terres et fait construire le château de Bondy, terminé entre 1702 et 1710. Érigé perpendiculairement à la route entre Paris et Meaux, il se présente sous la forme d’un château classique, avec une cour d’honneur et des jardins à la française. Un relais de poste est également implanté à l’entrée du village en 1615. L'église Saint-Pierre est rebâtie en 1750-1752.
Le nord du territoire communal, par-delà la route de Paris à Meaux, n’est pas occupé. Il s’agit en effet d’une zone de marais et de prés irrigués par des ruisseaux. Le chemin d’Aulnay traverse cette zone du nord au sud.
Le recensement de 1709 indique que Bondy comptait 73 feux pour environ 260 habitants. Le village compte ensuite entre 300 et 400 habitants avant la Révolution.
Le Canal de l’Ourcq est aménagé le long de la route entre Paris et Meaux de 1804 à 1822. Trois ponts permettent d’enjamber le canal au niveau de Bondy: le pont de Bondy, qui s’ouvre en patte d’oie avec les routes de Rueil, Saints et Groslay, le pont d'Aulnay et le pont de la forêt. Le parc du Château est scindé en deux par le tracé du canal.
Lors de l’aménagement de la ligne de Paris à Strasbourg, une halte est construite à Bondy à la demande de ses habitants. Inaugurée en 1849, sa fréquentation est supérieure à celle de Noisy-le-Sec et encourage la compagnie à maintenir cette halte et à en faire en véritable gare, tandis que celle de Noisy est transformée comme une gare de bifurcation lors de l'ouverture de l'embranchement vers Mulhouse. La gare de Bondy accueille ainsi de nombreux Parisiens qui viennent se promener dans la forêt de Bondy. Des omnibus desservent la station depuis le village. Enfin, près de la station est construit un dépotoir avec «d'immenses réservoirs», où des trains circulant de nuit viennent déverser quotidiennement le produit des fosses d'aisances parisiennes.
Le château de Bondy est démoli vers 1850.
Lors du siège de Paris durant la guerre franco-allemande de 1870, Bondy est occupée par les troupes prussiennes qui installent leur artillerie aux abords du plateau de l'ancien parc du Raincy puis y établissent un ouvrage fortifié et des observatoires. Le 30 septembre 1870, un peloton de cavalerie accompagné de 4 compagnies des 3e et 4ebataillon des éclaireurs de la Seine[20] chasse l’ennemi de Bondy puis effectue une reconnaissance sur la Maison Blanche où ils débusquent une batterie avant de rentrer sur Romainville. Plusieurs autres reconnaissances et coups de main seront effectués sur le village, particulièrement en octobre, novembre et le 21 décembre où le général Ducrot fait occuper et fortifier le village. Bondy est alors régulièrement bombardée par l'artillerie prussienne.
Bondy et la Guerre de 1870
Patrouille nocturne allemande sur le village de Bondy pendant le Siège de Paris
Ruines du village et de l'église.
Ruines de l'école communale.
Redoute prissienne à côté d'une maison bombardée, sur le Canal.
Le canal de l'Ourcq. Un lavoir avait été construit à proximité pour bénéficier de son eau.
En 2023, ces lieux existent encore, mais ils ont été rénovés par la mairie.
Longtemps restée peu urbanisée par rapport au Raincy ou aux Pavillons-sous-Bois par exemple, Bondy connaît de vastes aménagements dans la première moitié du XXesiècle. Les axes anciens sont densifiés, principalement par des logements individuels, mais aussi par des immeubles. Une cité d’Habitation à bon marché est ainsi construite avenue de la République en 1933 par l’Organisme d'habitations à loyer modéré de Bondy, créé en 1929. Organisée autour de deux places centrales, elle reprend exactement la typologie des cités HBM parisiennes.
Quelques petits immeubles privés sont érigés le long des grandes voies, mais les principales zones aménagées sont pavillonnaires, avec des maisons de qualité, construites en brique ou meulière. Ces lotissements pavillonnaires sont assez éloignés du centre-bourg, qui ne constitue pas un pôle d’attraction fort, mais en lien avec la gare, les activités liées au canal ou les communes limitrophes
Au début des années 1960, Bondy a vu sa population plus que doubler avec l'extension des cités et des HLM principalement dans les quartiers Nord. De nombreuses familles modestes sont venues s'installer, suivies plus tard par des familles immigrées d'Afrique du Nord et sub-saharienne.
Les équipements publics sont construits au sein de chaque quartier ou grand ensemble pour suivre cette explosion démographique, comme des groupes scolaires (Henri Sellier en 1956-1957, Pierre Curie en 1965-1973, Pierre Brossolette en 1956, Jean Renoir en 1956-1975, Jean Zay en 1950, puis 1978) ou des crèches (La Régale en 1957, Dolet en 1952, Lattre de Tassigny en 1957, Dunant en 1960, Renaud en 1963).
Un nouvel Hôtel de ville est érigé à partir de 1964 dans le centre-bourg, tandis que l’ancienne mairie est reconvertie en conservatoire de musique. L’église du Christ Ressuscité est construite en 1965 au sein de la cité Léon Blum. Une piscine Tournesol est également érigée en 1974-1976, à proximité de la gare.
Entrée de l'hopital Jean Verdier, Bondy
Enfin, sur la rive droite du canal, l’hôpital Jean-Verdier commence à être construit à partir de 1975, sous l’égide de l’architecte Henri Colboc.
L’autoroute A3 est mise en chantier sur la limite ouest de la ville à partir de 1973. Construite en hauteur, sur des piles en béton, elle constitue une seconde rupture spatiale en plus des voies de chemin de fer.
XXIesiècle
Le , l'explosion d'une conduite de gaz rue Roger-Salengro provoque la mort d'une personne et en blesse plus de 50 (dont dix dans un état très critique)[22],[23].
Ancienne mairie, aujourd'hui conservatoire de musique.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le [I 1].
Les deux anciens cantons (et donc les deux circonscriptions) sont limités par l'axe suivant: avenue du Général-Gallieni (jusqu'à la rue A.-Polissard), rue A.-Polissard, place de la Division-Leclerc, rue Jules-Guesde (jusqu'à l'avenue Carnot), avenue Carnot, place de la Gare (jusqu'à la voie ferrée), voie ferrée (jusqu'à' l'avenue de Nancy), avenue de Nancy, avenue de l'Est (jusqu'à la rue Étienne-Dolet), rue Étienne-Dolet jusqu'à la limite communale avec Rosny-sous-Bois[25].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[26].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2016[27] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..
La ville de Bondy est résolument ancrée à gauche. Ccependant lors des élections munocipales de 2020, avec la victoire du conseiller départemental Stephen Hervé, le PS perd la mairie[28]. Ce basculement est confirmé lors d'une élection partielle en janvier 2022[29].
Toutefois, à la différence d'un grand nombre de villes de la Seine-Saint-Denis qui ont fait partie de la Ceinture Rouge de Paris, Bondy n'a connu qu'une courte période où elle fut dirigée par un maire PCF, en l'occurrence Henry Varagnat entre 1935 et 1939 (son mandat fut interrompu par la révocation de l'ensemble des élus communistes au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale).
Élections les plus récentes
Lors des élections municipales de 2008, Gilbert Roger qui conduisait une liste d'union de la gauche a été réélu dès le premier tour avec 56,37% des voix contre moins de 25% pour la liste union de la droite[30].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF-EELV menée par la maire sortante Sylvine Thomassin —qui a succédé à Gilbert Roger en 2011 à la suite de l'élection de celui-ci comme Sénateur de la Seine-Saint-Denis— obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 546 voix (47,38%, 34 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant de 644 voix celle UMP-UDI-MoDem menée par Stéphen Hervé (4 902 voix, 41,88%, 9 conseillers municipaux élus, dont 2 communautaires) . La troisième liste, DVG, menée par Hakim Kadri, a recueilli 1 255 voix (10,72%, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 52,07% des électeurs se sont abstenus[31].
Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste LR - UDI - MoDem - MRSL - PCD - SL menée par le conseiller départemental Stéphen Hervé —qui bénéficiait de la fusion de la liste DVC - LREM - PRG du 1ertour menée par Laurent Cotte— obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 464 voix (50,36%, 34 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 64 voix celle PS - PCF - EÉLV - G·s menée par la maire sortante Sylvine Thomassin, qui a recueilli 4 400 voix (49,63%, 11 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,71% des électeurs se sont abstenus[32].
Sylvine Thomassin a contesté ces résultats, arguant que «nous avons fait face à des méthodes jamais vues ici, on nous a clairement volé cette élection: presque 500 habitants m'ont déjà écrit pour me faire part de leur dégoût[33]» et imputant également sa défaite à l’attitude de son prédécesseur, le sénateur Gilbert Roger, qui a soutenu au premier tour la liste (PS diss-Divers Gauche) menée par Laurent Cotte, qui a obtenu 12,95% au premier tour et s'est rallié à Stephen Hervé au second[34],[35], le tribunal administratif de Montreuil a annulé ces élections, jugeant irréguliers 19 votes pour lesquels les émargements au premier et au second tour ne correspondaient pas, et prenant en compte la diffusion tardive d'un tract, ce qui, compte tenu du faible écart de voix entre les deux listes, a porté atteinte à la sincérité du scrutin. Stephen Hervé ayant fait appel est resté maire de Bondy jusqu'en novembre 2021, date où le Conseil d'État a rejeté son recours[36],[37].
Au second tour des élections municipales partielles qui ont donc suivi[38], qui a eu lieu le , la liste LR - UDI - MoDem - SL menée par le maire invalidé Stéphen Hervé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 6 111 voix (37 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celle PS - PCF - EÉLV - G·s - PRG menée par la maire battue Sylvine Thomassin, qui a obtenu 3 843 voix, 38,61%, 8 conseillers municipaux). Lors de ce scrutin, 59,15% des électeurs se sont abstenus[39].
Au niveau national, la ville de Bondy confirme son ancrage à gauche.
Ainsi lors du premier tour de l'élection française de 2012, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Bondy sont François Hollande (44,21% des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (15,22%), Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (13,00%). Au second tour, le candidat élu François Hollande recueille 12 267 voix (68,03%) et Marine Le Pen 5 764 voix (31,97%) lors d'un scrutin où 23,18% des électeurs se sont abstenus)[56].
Lors du premier tour de l'élection française de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Bondy sont Jean-Luc Mélenchon (34,49% des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (23,65%), Marine Le Pen (13,80%) et François Fillon (10,63%). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille 12 140 voix (78,90%) et Marine Le Pen 3 247 voix (21,10%), lors d'un scrutin où 30,80% des électeurs se sont abstenus[57].
Lors du premier tour de l'élection française de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de Bondy sont Jean-Luc Mélenchon (53,55% des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (18,97%), Marine Le Pen (11,68%) et Éric Zemmour (4,06%). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille 10 144 voix (73,39%) et Marine Le Pen 3 678 voix (26,61%), lors d'un scrutin où 39,78% des électeurs se sont abstenus[58].
Distinctions et labels
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Bondy a obtenu en 2004 sa seconde fleur par le Conseil national des Villes et villages fleuris de France[59].
Les listes d'établissements scolaires du 1er et du 2d degrés sont disponibles sur les sites des inspections académiques des départements[60]. La ville comprend le collège et le lycée général et technologique Jean-Renoir, le groupe scolaire de l'Assomption qui comprend des classes de primaire, de collège ainsi que de lycée technologique et professionnel, le lycée polyvalent Madeleine-Vionnet qui comprend des filières professionnelles et BTS et le lycée professionnel Léo-Lagrange.
Depuis 2009, une université populaire (l'université Averroès) a été mise en place. Des cours sont organisés durant l'année par différents professeurs universitaires et sont accessibles gratuitement[61].
Équipements culturels
Bondy possède une chorale reconnue: Les petits écoliers chantants de Bondy. Créée en 1945 par Roger Tribouilloy, alors instituteur au groupe scolaire du Mainguy, elle est composée de soixante filles et garçons de 9 à 16 ans qui se produisent depuis des années dans toute la France, et participe parfois à des enregistrements avec des professionnels de la chanson. Bondy possède également une association sportive, l'Association sportive de Bondy (ASB) qui regroupe plusieurs disciplines: natation, football, handball, escrime, basketball, tir à l'arc, etc. La ville étant par ailleurs plutôt bien classée dans plusieurs de ces sports au niveau départemental, régional mais aussi national et international avec l'escrime et ses deux sœurs vice-championnes du monde en 2006 et 2010, Joséphine Jacques André Coquin et Lauren Rembi[62].
Depuis septembre 2007, la Maîtrise de Radio France a ouvert un premier site hors de Paris, à l'école Olympe-de-Gouges. Le très haut niveau musical de cet ensemble musical permet aux jeunes enfants de pouvoir acquérir une formation musicale complète[63].
La ville possède également une colonie de vacances dans le Berry à Saint-Benoît-du-Sault dans l'Indre.
Services publics
École maternelle Pierre-Curie.
Le service de la vie associative.
La Poste du Mainguy.
L'Hôpital Jean-Verdier
Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 5].
La ville possède un important centre hospitalier universitaire, l'hôpital Jean-Verdier. Celui-ci possède six pôles d'excellence: femmes et enfants (maternité, unité d’hospitalisation pour les grossesses à haut risque, service de néonatologie, centre d’assistance médicale à la procréation, CECOS, préservation de la fertilité, onco-fertilité, pédiatrie et gynécologie-obstétrique), activités cancérologiques spécialisées, activités interventionnelles, ambulatoires et nutritionnelles (spécialité en obésité), médecine spécialisée et vieillissement, accueil urgences, biologie et produits de santé[66]. L'hôpital comprend 1 087 lits pour un effectif de près de 5 000 personnels dont 3 781 professionnels soignants médicaux et paramédicaux[67]. À cet hôpital s'ajoute le centre de soins de suite Ambroise-Paré d'une capacité de 90 adultes, chargé de favoriser la réadaptation de patients sortant d'une hospitalisation. En outre, deux centres médico-psychologiques sont implantés dans la ville, en plus d'un établissement public de santé spécialisé en santé mentale[68].
La ville entretient un centre municipal de santé qui fournit des soins médicaux, dentaires et paramédicaux. Elle comprend aussi un service infirmer de maintien à domicile qui s'occupe des personnes dépendantes et à mobilité limitée (personnes âgées ou handicapées), un centre local d'information et de coordination qui fournit des conseils en matière médicale, un service communal d'hygiène et de santé chargé de faire appliquer et respecter la réglementation en matière d’hygiène et de santé publique, un service prévention santé et un atelier santé ville[69].
La ville comprend deux stades principaux de football, le stade Léo-Lagrange et le stade Robert-Gazi, un complexe de tennis ainsi que deux piscines, la piscine Michel-Beaufort et la piscine Tournesol. Cinq gymnases sont aussi disponibles (Gérard-Aiache, Léo-Lagrange, Pierre-Curie, Roger-Salengro ainsi qu'un palais des sports).
Médias
La ville de Bondy est liée au Bondy Blog, un site internet mis en place au moment des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises. Créé par des journalistes suisses, il a pour objectif de mettre en avant les conditions de vie dans les zones urbaines sensibles, notamment au sein de la Seine-Saint-Denis[70]. Il a été repris par des personnes locales et a eu plusieurs partenariats avec divers médias français. Actuellement, il est lié à la chaîne LCP et est hébergé par Libération[71]. En outre, le Bondy Blog s'est associé en 2009 avec l'école supérieure de journalisme de Lille pour fonder une classe préparatoire égalité des chances aux écoles de journalisme, pour permettre aux étudiants issus de familles aux revenus modestes d'intégrer ces établissements[72].
En 2005, Bondy a été le lieu d'ouverture de la première grande mosquée de Seine-Saint-Denis, entièrement financée par des dons de fidèles[76]. En outre, un centre culturel musulman, le centre culturel Averroès, est aussi présent dans la ville[77].
Sur la route nationale 3 qui traverse Bondy, de nombreux magasins de meubles, électroménager, bricolage etc. sont implantés.
C'est là que Darty ouvre le la première grande surface française spécialisée dans l'électroménager[78].
La ville entreprend depuis 2006 de nombreux projets de rénovation urbaine dans le cadre l'ANRU. De plus, des projets de construction de nouvelles résidences ont vu le jour notamment en centre-ville avec de nombreux commerces de proximité. Le centre-ville dit «Cœur de Ville» fait l'objet en 2007/2008 d'importants travaux de réaménagement. En 2007, les prix immobiliers ont continué de grimper, Bondy est l'une des villes qui a le plus augmenté en petite couronne parisienne (+ 10,6%) selon les notaires de France[79].
Revenus de la population et fiscalité
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour: 2010)
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 540 € ce qui plaçait Bondy au 22 169e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[80].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Il y a beaucoup de monument et infrastructure culturelle a bondy comme l'église Saint-Pierre, la Stèle du square du 19 mars 1962 ou le monument aux morts du cimetière .
Harold Moukoudi, né le 27 novembre 1997 à Bondy (France), est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de défenseur à l'AS Saint-Étienne.
David Larose, né le 4 juillet 1985 à Bondy, un judoka français vice-champion d'Europe en 2014.
André Malraux (1901-1976) y a vécu toute son enfance, au 16, rue de la Gare.
Kylian Mbappé, footballeur, né à Paris le [81], a commencé sa formation à l'AS Bondy où son père est éducateur.
André MarlauxPatrick Mboma, né le , ancien footballeur professionnel international camerounais et un des meilleurs buteurs de l'histoire de la sélection, ballon d'or africain en 2000, arrivé à Bondy à l'âge de 2 ans.
Guy Moussi, né à Bondy le , footballeur professionnel.
Éric Sitruk, né à Bondy le , footballeur professionnel.
Christophe Tardieux, connu sous son nom d'artiste Remedium, né en 1981, auteur de bandes dessinées et de livres pour enfants, a longtemps vécu à Bondy[82].
Fernand Bournon (dir.), Bondy: Notice historique et renseignements admonistratifs, Montévrain, coll.«État des communes à la fin du XIXe siècle, publié sous les auspices du Conseil général de la Seine», , 75p. (lire en ligne), sur Gallica.