Le Rallye automobile Monte-Carlo est une manifestation sportive de type rallye automobile organisée par l'Automobile Club de Monaco et dont le cadre de départ et d'arrivée est la principauté de Monaco, même si l'essentiel du parcours a lieu plus au nord, notamment dans les départements français des Alpes-Maritimes, de l'Ardèche, de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l'Isère ou encore des Alpes-de-Haute-Provence, selon les années. Cette épreuve se déroule systématiquement en hiver, au mois de janvier.
Sport | Rallye automobile |
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Création | 1911 |
1re apparition | en IMC: 1970 |
Organisateur(s) |
FIA Automobile Club de Monaco |
Éditions | 92 (en 2024) |
Catégorie | Championnat du monde des rallyes (WRC) |
Périodicité | Annuelle (janvier) |
Site web officiel | acm.mc |
Tenant du titre |
Thierry Neuville Martijn Wydaeghe Hyundai Shell Mobis WRT |
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Plus titré(s) |
Équipages: Sébastien Ogier (9) Julien Ingrassia (8) Sébastien Loeb (8) Constructeur: Lancia (13) Citroën (10) |
Navigation
On entend — ou lit — souvent dans les médias « Rallye de Monte-Carlo », mais la véritable dénomination de cette épreuve n'a jamais inclus la préposition « de ».
Historique
Les prémices
Dès 1906, une épreuve de régularité est mise sur pied lors d'un trajet Paris-Monte Carlo aller-retour, entre le et le , pour les nouveaux modèles du salon de Paris[1],[2].
À sa création en 1911 par les Monégasques Gabriel Vialon (un huissier) et Antony Noghès (un cigarettier âgé de 20 ans, futur créateur du Grand Prix de Monaco en 1929, et dont le père, Alexandre Noghès, était président du Sport vélocipédique et automobile monégasque), le rallye automobile Monte-Carlo n'est pas encore à proprement parler une épreuve sportive, mais plutôt un moyen d'attirer la jet set européenne à Monaco en répondant aux divers évènements organisés par le dynamique Automobile Club de Nice et Côte d'Azur, né de la rivalité balnéaire entre les deux villes. Ainsi, durant les années 1930, l'épreuve monégasque est-elle en concurrence de renommée avec le Critérium Paris-Nice, et le Rallye Paris-Antibes-Juan-les-Pins (de son côté l'AC Antibes organise ce rallye international de régularité entre 1931 et 1938, parfois sur trois jours; notamment vainqueurs en 1932 Robert Guyot sur Primastella Renault[3], en 1933 Quinault[4], en 1934 Puinault[5], en 1935 Marcel Pagniez sur Ford[6], et 1938 le Dr Quercy sur 402 légère Peugeot[7]).
En 1933, la marque Hotchkiss envoie le premier mécanicien usine officiel Monsieur Michel Buzy pour suivre la voiture et assurer la victoire de l’auto dans l’épreuve.
Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s'est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis, avec certaines contraintes. À l'époque, traverser l'Europe en plein hiver est un exploit. Arrivés à destination, les vainqueurs sont l'équipage ayant réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs, mais la présentation du véhicule, après autant de kilomètres sur des routes difficilement praticables, est tout aussi importante.
Une Coupe des Dames était organisée. Elle fut par exemple remportée par Mildred Bruce en 1927 et Simone Louise des Forest en 1934.
Une autre particularité du rallye Monte-Carlo sera pendant longtemps son parcours de concentration, les villes de départ étant réparties aux quatre coins de l'Europe. Les équipages se rejoignaient en un point unique afin de rallier, par un parcours alors commun, Monaco. Cette caractéristique a donné jusqu'au milieu des années 1990 sa réputation au rallye, et en a fixé le déroulement.
L'évolution
Avec les progrès réalisés sur les véhicules ainsi que l'amélioration du réseau routier européen, l'ACM essaie alors de donner un visage plus sportif à son épreuve, afin de compliquer la tâche aux participants et surtout que le rallye ne soit pas une promenade de santé. Ainsi au fil des années, le règlement est sans cesse modifié. On voit apparaître une épreuve de maniabilité, puis une épreuve se déroulant sur quelques tours du parcours du circuit de Formule 1 monégasque afin de départager les équipages. Mais bientôt apparaît une épreuve qui va faire là encore la réputation du rallye : le circuit de montagne dans le Haut Pays niçois. Le Monte-Carlo n'a pas encore pris le visage sportif qu'on lui connaît de nos jours : en effet, les épreuves servant à départager les équipages se basent encore sur la régularité, et non la vitesse pure.
De 1953 à 1956 puis de 1958 à 1960, le rallye Monte-Carlo compte pour le Championnat européen de Grand Tourisme[8], puis de 1961 à 1967 il s'inscrit alors dans le Championnat d'Europe des rallyes et de 1970 à 1972 dans le Championnat international des marques. Il rejoint le Championnat du monde des rallyes (WRC) en 1973 dès sa création, en étant la toute première épreuve de ce nouveau championnat.
À partir du début des années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Afin de ne pas défavoriser les véhicules les moins puissants, le classement général prend en compte une méthode de calcul que l'on appelle « indice ». C'est ainsi qu'un véhicule de moindre puissance peut parfois battre un véhicule d'une puissance même largement supérieure: en 1961 par exemple René Trautmann et Jean-Claude Ogier sur Citroën ID19 réalisent le meilleur temps cumulé, mais terminent seulement dix-neuvièmes, loin derrière une modeste Panhard[9].
Au milieu des années 1960, le classement « scratch » entre en vigueur. L'indice a vécu, et c'est maintenant l'équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui est déclaré vainqueur. C'est aussi l'apparition des pilotes « usine » (avec pour la France les services compétition de Renault et Citroën, dirigés respectivement par François Landon -depuis la création en 1951-, et René Cotton -officieusement depuis 1959) ; le temps des « gentlemen drivers » est désormais révolu.
Au début des années 1970, le rallye se déroule selon un schéma qui va durer près de 25 ans :
- le parcours de concentration, qui draine les concurrents vers la ville de départ ;
- le parcours de classement ;
- le parcours commun ;
- le parcours final, autrefois appelé « circuit de montagne ». À cette époque, des épreuves spéciales traversent la Savoie, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme, les Hautes-Alpes ainsi qu'une grande partie du Haut Pays niçois.
De nos jours
Au milieu des années 1990, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) repense entièrement les règles du rallye automobile. En effet, le rallye a toujours été un sport populaire, et de ce fait, il attire de nombreux spectateurs sur le bord des routes. Depuis l'interdiction des groupes B fin 1986, les questions de sécurité tant pour les équipages que pour les spectateurs semblent désormais être davantage prises en compte par l'instance internationale. De ce constat, le déroulement du rallye Monte-Carlo est profondément modifié :
- le parcours de concentration disparaît ;
- le rallye n'est plus une épreuve en ligne, donc les étapes avec parc de regroupement dans les villes étapes disparaît ;
- les points d'assistance sont rassemblés en un seul endroit avec contrôle horaire en entrée et sortie (ceci pour éviter que les concurrents ne roulent trop vite en secteur de liaison pour rattraper le temps perdu en assistance) ;
- afin de limiter les déplacements des spectateurs entre les épreuves spéciales, les organisateurs concentrent au maximum le parcours.
De 2009 à 2011, le rallye Monte-Carlo est inscrit au championnat IRC et les organisateurs décident alors de profiter d'un règlement moins contraignant pour « étaler » de nouveau le parcours. Valence redevient ville de départ, avec une boucle en Ardèche, puis le rallye retrouve le Vercors pour se terminer après deux passages de nuit au col de Turini. Le col de Braus est lui aussi régulièrement emprunté, tout comme le col des Garcinets.
En 2012, le Monte-Carlo fait son retour en championnat du monde[10].
L'édition 2021, qui se déroule du 21 au , voit une modification majeure dans son programme initial : afin de respecter les couvre-feux en vigueur (dès 18 heures) dans les endroits traversés par le Rallye – en raison de la pandémie de Covid-19 – les horaires des épreuves spéciales chronométrées sont avancées de deux heures. En conséquence, les vendredi et samedi matins, le Rallye démarre à 5 heures et l'ES (n° 8) prévue le vendredi soir, est finalement repoussée au lendemain en début de journée. Par ailleurs, les organisateurs ont également procédé à un changement de parcours, à la suite de la Tempête Alex, qui a provoqué de nombreux dégâts matériels dans la région[11].
L'année suivante, l'épreuve, qui ne développe qu'une distance chronométrée de 296,03 km, voit s'affronter pour la victoire les champions du monde Sébastien Loeb et Sébastien Ogier dans un duel qui tournera en faveur de l’Alsacien à la suite d'une crevaison du Gapençais dans l'ultime journée.
Palmarès
- 69e édition (2001)
- Tommi Mäkinen, Mitsubishi, 4 h 38 min 4 s 3
- Carlos Sainz, Ford, à 1 min 0 s 8
- François Delecour, Ford, à 2 min 5 s 3
- Armin Schwarz, Škoda, à 2 min 26 s 0
- Toni Gardemeister, Peugeot, à 5 min 52 s 1
- Freddy Loix, Mitsubishi, à 6 min 25 s 9
- 70e édition (2002)
- Tommi Mäkinen, Subaru
- Sébastien Loeb, Citroën
- Carlos Sainz, Ford
- Colin McRae, Ford
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Petter Solberg, Subaru
- 71e édition (2003)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Colin McRae, Citroën
- Carlos Sainz, Citroën
- Markko Märtin, Ford
- Richard Burns, Peugeot
- Cédric Robert, Peugeot
- François Duval, Ford
- Armin Schwarz, Hyundai
- 72e édition (2004)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Markko Märtin, Ford
- François Duval, Ford
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Freddy Loix, Peugeot
- Gilles Panizzi, Mitsubishi
- Petter Solberg, Subaru
- Olivier Burri, Subaru
- 73e édition (2005)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Toni Gardemeister, Ford
- Gilles Panizzi, Mitsubishi
- Markko Märtin, Peugeot
- Marcus Grönholm, Peugeot
- Manfred Stohl, Citroën
- Harri Rovanperä, Mitsubishi
- Roman Kresta, Ford
- 74e édition (2006)
- Marcus Grönholm, Ford
- Sébastien Loeb, Citroën
- Toni Gardemeister, Peugeot
- Manfred Stohl, Peugeot
- Stéphane Sarrazin, Subaru
- Chris Atkinson, Subaru
- Mikko Hirvonen, Ford
- Daniel Sordo, Citroën
- 75e édition (2007)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Daniel Sordo, Citroën
- Marcus Grönholm, Ford
- Chris Atkinson, Subaru
- Mikko Hirvonen, Ford
- Petter Solberg, Subaru
- Toni Gardemeister, Mitsubishi
- Jan Kopecký, Škoda
- 76e édition (2008)
- Sébastien Loeb, Citroën
- Mikko Hirvonen, Ford
- Chris Atkinson, Subaru
- François Duval, Ford
- Petter Solberg, Subaru
- Gigi Galli, Ford
- Jean-Marie Cuoq, Peugeot
- Per-Gunnar Andersson, Suzuki
- 77e édition (2009)
- Sébastien Ogier, Peugeot 207 S2000
- Freddy Loix, Peugeot 207 S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- Jan Kopecký, Škoda Fabia S2000
- Giandomenico Basso, Abarth Grande Punto S2000
- Frédéric Romeyer, Mitsubishi Lancer Evolution IX
- Olivier Burri, Abarth Grande Punto S2000
- Luca Betti, Renault Clio
- Patrick Artru, Mitsubishi Lancer Evolution IX
- 78e édition (2010)
- Mikko Hirvonen, Ford Fiesta S2000
- Juho Hänninen, Škoda Fabia S2000
- Nicolas Vouilloz, Škoda Fabia S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- Jan Kopecký, Škoda Fabia S2000
- Guy Wilks, Škoda Fabia S2000
- Bruno Magalhães, Peugeot 207 S2000
- Jean-Sébastien Vigion, Peugeot 207 S2000
- Jaroslav Orsak, Škoda Fabia S2000
- 79e édition (2011)
- Bryan Bouffier, Peugeot 207 S2000
- Freddy Loix, Škoda Fabia S2000
- Guy Wilks, Peugeot 207 S2000
- Stéphane Sarrazin, Peugeot 207 S2000
- François Delecour, Peugeot 207 S2000
- Juho Hänninen, Škoda Fabia S2000
- Nicolas Vouilloz, Peugeot 207 S2000
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Dani Sordo, Mini John Cooper Works WRC
- Petter Solberg, Ford Fiesta RS WRC
- Mikko Hirvonen, Citroën DS3 WRC
- Evgeny Novikov, Ford Fiesta RS WRC
- François Delecour, Ford Fiesta RS WRC
- Pierre Campana, Mini John Cooper Works WRC
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Dani Sordo, Citroën DS3 WRC
- Mikko Hirvonen, Citroën DS3 WRC
- Bryan Bouffier, Citroën DS3 WRC
- Mads Østberg, Ford Fiesta RS WRC
- Martin Prokop, Ford Fiesta RS WRC
- Sepp Wiegand (en), Škoda Fabia S2000
- Olivier Burri, Peugeot 207 S2000
- Michał Kościuszko, Mini John Cooper Works WRC
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Bryan Bouffier, Ford Fiesta RS WRC
- Kris Meeke, Citroën DS3 WRC
- Jari-Matti Latvala, Volkswagen Polo R WRC
- Mads Østberg, Citroën DS3 WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta RS WRC
- Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo R WRC
- Jaroslav Melicharek, Ford Fiesta RS WRC
- Matteo Gamba, Peugeot 207 S2000
- Yuriy Protasov, Ford Fiesta R5
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Jari-Matti Latvala, Volkswagen Polo R WRC
- Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo R WRC
- Mads Østberg, Citroën DS3 WRC
- Thierry Neuville, Hyundai i20 WRC
- Dani Sordo, Hyundai i20 WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta RS WRC
- Sébastien Loeb, Citroën DS3 WRC
- Martin Prokop, Ford Fiesta RS WRC
- Kris Meeke, Citroën DS3 WRC
- Sébastien Ogier, Volkswagen Polo R WRC
- Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo R WRC
- Thierry Neuville, Hyundai i20 WRC
- Mads Østberg, Ford Fiesta RS WRC
- Stéphane Lefebvre, Citroën DS3 WRC
- Dani Sordo, Hyundai i20 WRC
- Ott Tänak, Ford Fiesta RS WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta RS WRC
- Esapekka Lappi, Škoda Fabia R5 WRC
- Armin Kremer, Škoda Fabia R5 WRC
- Sébastien Ogier, Ford Fiesta WRC
- Jari-Matti Latvala, Toyota Yaris WRC
- Ott Tänak, Ford Fiesta WRC
- Dani Sordo, Hyundai i20 Coupe WRC
- Craig Breen, Citroën DS3 WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta WRC
- Andreas Mikkelsen, Škoda Fabia R5
- Jan Kopecký, Škoda Fabia R5
- Stéphane Lefebvre, Citroën C3 WRC
- Bryan Bouffier, Ford Fiesta R5
- Sébastien Ogier, Ford Fiesta WRC
- Ott Tänak, Toyota Yaris WRC
- Jari-Matti Latvala, Toyota Yaris WRC
- Kris Meeke, Citroën C3 WRC
- Thierry Neuville, Hyundai i20 Coupe WRC
- Elfyn Evans, Ford Fiesta WRC
- Esapekka Lappi, Toyota Yaris WRC
- Bryan Bouffier, Ford Fiesta WRC
- Craig Breen, Citroën C3 WRC
- Jan Kopecký, Škoda Fabia R5
- Andreas Mikkelsen, Hyundai i20 Coupe WRC
- Sébastien Ogier, Citroën C3 WRC
- Thierry Neuville, Hyundai i20 Coupe WRC
- Ott Tänak, Toyota Yaris WRC
- Sébastien Loeb, Hyundai i20 Coupe WRC
- Jari-Matti Latvala, Toyota Yaris WRC
- Kris Meeke, Toyota Yaris WRC
- Gus Greensmith, Ford Fiesta R5
- Yoann Bonato, Citroën C3 R5
- Stéphane Sarrazin, Hyundai i20 R5
- Adrien Fourmaux, Ford Fiesta R5
- 88e édition (2020)
- Thierry Neuville, Hyundai i20 Coupe WRC, 3 h 10 min 57 s 6
- Sébastien Ogier, Toyota Yaris WRC, à 12 s 6
- Elfyn Evans, Toyota Yaris WRC, à 14 s 3
- Esapekka Lappi, Ford Fiesta WRC, à 3 min 09 s 0
- Kalle Rovanperä, Toyota Yaris WRC, à 4 min 17 s 2
- Sébastien Loeb, Hyundai i20 Coupe WRC, à 5 min 04 s 7
- Takamoto Katsuta, Toyota Yaris WRC, à 11 min 27 s 9
- Teemu Suninen, Ford Fiesta WRC, à 13 min 30 s 4
- Éric Camilli, Citroën C3 R5, à 13 min 42 s 2
- Mads Østberg, Citroën C3 R5, à 14 min 21 s 8
- 89e édition (2021)
- Sébastien Ogier, Toyota Yaris WRC, 2 h 56 min 33 s 7
- Elfyn Evans, Toyota Yaris WRC, à 32 s 6
- Thierry Neuville, Hyundai i20 Coupe WRC, à 1 min 13 s 5
- Kalle Rovanperä, Toyota Yaris WRC, à 2 min 33 s 6
- Dani Sordo, Hyundai i20 WRC, à 3 min 14 s 2
- Takamoto Katsuta, Toyota Yaris WRC, à 7 min 01 s 3
- Andreas Mikkelsen, Hyundai i20 Coupe WRC, à 7 min 23 s 6
- Gus Greensmith, Ford Fiesta WRC, à 8 min 21 s 1
- Adrien Fourmaux, Ford Fiesta WRC, à 9 min 15 s 8
- Eric Camilli, Citroën C3 R5, à 10 min 41 s 0
- 90e édition (2022)
- Sébastien Loeb, Ford Puma Rally1, 3 h 00 min 32 s 8
- Sébastien Ogier, Toyota GR Yaris Rally1, à 10 s 5
- Craig Breen, Ford Puma Rally1, à 1 min 39 s 8
- Kalle Rovanperä, Toyota GR Yaris Rally1, à 2 m 16 s 2
- Gus Greensmith, Ford Puma Rally1, à 6 m 33 s 4
- Thierry Neuville, Hyundai i20 N Rally1, à 7 m 42 s 6
- Andreas Mikkelsen, Skoda Fabia Evo, à 11 m 33 s 8
- Takamoto Katsuta, Toyota GR Yaris Rally1, à 12 m 24 s 7
- Erik Cais, Ford Fiesta MkII, à 12 m 29 s 2
- Nikolay Gryazin, Skoda Fabia Evo, à 13 m 41 s 3
- Sébastien Ogier, Toyota GR Rallye1, 3 h 12 min 02 s 1
- Kalle Rovanperä, Toyota GR Rallye1, à 18 s 8
- Thierry Neuville, Hyundai i20 N Rallye1, à 44 s 6
- Elfyn Evans, Toyota GR Rallye1, à 1 m 12 s 3
- Ott Tänak, Ford Puma Rallye1, à 2 m 34 s 8
- Takamoto Katsuta, Toyota GR Rallye1, à 3 m 32 s 5
- Dani Sordo, Hyundai i20 N Rallye1, à 3 m 47 s 5
- Esapekka Lappi, Hyundai i20 N Rallye1, à 3 m 51 s 3
- Nikolay Gryazin, Skoda Fabia RS Rally2, à 10 m 03 s 4
- Yohan Rossel, Citroën C3 Rallye2, à 10 min 07 s 9
Année | Vainqueure(s) |
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1927 | Mildred Bruce |
1928 | Charlotte Versigny |
1929 | Lucy Schell |
1930 | Mme Michel Doré |
1931 | Jeanne Rosengart (<1 100 cm3) et Eda Jardine (>1 100 cm3) |
1932 | Al Lindh (>1 500 cm3) et Morna Vaughan (<1 500 cm3) |
1933 | Marguerite Mareuse - Louise Lamberjack |
1934 | Fernande Hustinx - Simone Louise des Forest |
1935 | Mme MJ. Marinovitch - Louise Lamberjack |
1936 | Mme MJ. Marinovitch - Hellé Nice (et Miss J. Astbury pour les Royal Scottish Automobile Cup et Thistle Cup) |
1937 | Greta Molander |
1938 | Germaine Rouault / Suzanne Largeot |
1939 | Yvonne Simon / Suzanne Largeot |
1949 | Van Limburg Stirum / Van Vredenburgh |
1950 | Germaine Rouault / Régine Gordine |
1951 | F. De Cortanze / Ginette François Sigrand |
1952 | Greta Molander / Helga Lundberg |
1953 | Madeleine Pochon / Iréne Terray |
1954 | Madeleine Pochon / Lise Renaud |
1955 | Sheila Van Damm / Ann Hall / Françoise Clarke Sunbeam |
1956 | Madeleine Blanchoud / Alziary De Roquefort |
1957 | - |
1958 | Madeleine Blanchoud / Renée Wagner |
1959 | Pat Moss / Ann Wisdom |
1960 | Pat Moss / Ann Wisdom |
1961 | Ann Hall / Valérie Domleo |
1962 | Pat Moss / Ann Wisdom Morris |
1963 | Ewy Rosqvist / Ursula Wirth |
1964 | Pat Moss-Carlsson / Ursula Wirth |
1965 | Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom |
1966 | Lucette Pointet / Jacqueline Fougeray |
1967 | Sylvia Osterberg / Ingalill Edenring |
1968 | Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom |
1969 | Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom |
1970 | Marie-Claude Beaumont / Martine De La Grandrive |
1971 | Hannelore Werner / Oda Dencker Andersen |
1972 | Pat Moss-Carlsson (8 fois, record) / Liz Crellin |
1973 | Sylvia Osterberg / Inga Lill Edenring |
1974 | - |
1975 | Pas de coupe proposée |
1976 | Michèle Mouton / Françoise Conconi |
1977 | Christine Dacremont / Colette Galli |
1978 | Michèle Mouton / Françoise Conconi |
1979 | Michèle Mouton / Françoise Conconi |
1980 | Michèle Mouton (4 fois) / Annie Arrii |
1981 | Giselu Blume / Petra Schuster |
1982 | Élisabeth de Fresquet / Marie-Christine Valette |
1983 | Louise Aitken / Ellen Morgan |
1984 | Minna Sillankorva / Johanna Nieminen |
1985 | Élisabeth de Fresquet / Marie-Christine Valette |
1986 | Élisabeth de Fresquet (3 fois) / Catherine Pernot |
1987 | Carole Vergnaud / Maris-Claude Jouan |
1988 | Pascale Neyret / Carole Cerboneschi |
1989 | Paola De Martini / Umberta Gibellini |
1990 | Louise Aitken-Walker / Tina Thorner |
1991 | Minna Sillankorva / Michela Marangoni |
1992 | Isolde Holderied / Dagmar Lohmann |
1993 | Isolde Holderied / Tina Thorner |
1994 | Isolde Holderied / Tina Thorner |
1995 | Isolde Holderied / Tina Thorner |
1996 | Ana Arche / Arielle Tramont |
1997 | Maria-Paola Fracassi / Rebecca Lumachi |
1998 | Roberta Rossi / Laura Bionda |
1999 | Isolde Holderied (5 fois) / Cathy François |
2000 | Marta Candian / Mara Biotti |
Vainqueurs multiples
PilotesSont mentionnés ci-dessous les pilotes vainqueurs 2 fois minimum.
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ConstructeursSont mentionnés ci-dessous les constructeurs vainqueurs 2 fois minimum.
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Podiums uniformes
- Pilotes de nationalité identique (9 fois) : 1924[25], 1925[26], 1927[27], 1928[28], 1933[29] et 1959 (français)[30], 1960 (allemands)[31], 1978 (français) et 1986 (finlandais);
- Voitures identiques (8 fois) : 1960 (Mercedes-Benz 220SE)[31], 1961 (Panhard-Tigre PL17)[32], 1973 (Alpine-Renault A110 1800)[33], 1976 (Lancia Stratos HF), 1984 (Audi Quattro A2), 2003 (Citroën Xsara WRC), 2009 (Peugeot 207 S2000)[34] et 2015 (Volkswagen Polo R WRC).
Faits marquants
- En 1934, Jean Trévoux (quadruple vainqueur) et Maurice Vasselle (double vainqueur) concoururent ensemble, en endurance, pour le Grand-Prix du RACB des 10 Heures de Spa-Francorchamps (sur Hotchkiss 3 500 cm3 (3-4 litre), terminant à la seconde place du général).
- En 1966, les trois BMC Mini de Timo Mäkinen, Rauno Aaltonen et Paddy Hopkirk, arrivées dans cet ordre aux trois premières places, ainsi que les deux Ford Cortina Lotus de Roger Clark et Bengt Söderström (respectivement quatrième et huitième) et l'Hillman Imp de Rosemary Smith (vingt-cinquième et première des dames) furent toutes disqualifiées pour éclairage non conforme à la nouvelle réglementation du groupe 1. La victoire revint ainsi à la Citroën DS du Finlandais Pauli Toivonen, seulement cinquième à l'arrivée[35].
- En 1969, le règlement du championnat d'Europe est réservé aux voitures des groupes 1, 2 et 3. Pour ne pas se priver des groupes 4, 5 ou 6, le comité d'organisation monégasque crée à cette unique occasion le Rallye Méditerranée[36] avec treize équipages engagés sur le même parcours et aux même dates, mais avec un classement distinct. Il est remporté par le compatriote de Waldegård, Harry Källström, associé à Gunnar Häggbom (vainqueur en 1962) sur Lancia Fulvia devant Jean-Pierre Nicolas et Claude Roure sur Alpine A110 (figurent sur la liste de départ entre autres les journalistes sportifs Stéphane Collaro et Johnny Rives, S. Munari, et les pilotes de monoplaces Beltoise, Pescarolo et Jabouille)[37].
- Personnalités ayant disputé l'épreuve : Henri Oreiller (1959 à 1962), Laila Schou Nilsen (1963), Jacques Anquetil et Raphaël Géminiani (1965), Jean-Louis Trintignant (1966, 1977, 1981, 1982, 1984), Johnny Hallyday (1967), Alain de Gaulle (1968, neveu du président), comme invités FIA Moustache associé à Jean-Claude Bouttier et Guy Marchand (1977, venus du Star Racing Team sur deux Simca rallye II), Rémy Julienne (1977, 1982, 1983), Daniel Ducruet (1996).
- Inspirations cinématographiques : les longs-métrages Gonflés à bloc (1969) et La Coccinelle à Monte-Carlo (1977). De plus Jean-Louis Trintignant dispute le rallye en 1966 dans Un homme et une femme, une longue séquence de course étant reprise dans le cours de l'histoire, sur des commentaires radio de Gérard Sire[38].
- Jusqu'en 2013, une distribution privée de pâtisseries fut tolérée sur le trajet la course, aujourd'hui remplacé par une distribution de tourtons[39].
- La Citroën DS3 WRC châssis 17 (BN-404-MV), aux neuf victoires en WRC dont les rallyes Monte-Carlo 2012 et 2013, fait partie de la collection de voitures anciennes d'Albert II de Monaco.
- Le rallye a connu son plus gros succès entre 1984 et 1987. En 1986, plus de 60 000 personnes se sont massées sur le seul prologue de 2,6 km à Aillon le Jeune, alors que l'on n'en attendait que 30 000.
Rallye Monte-Carlo Historique
Depuis 1998, l'Automobile Club de Monaco organise, une épreuve, réservée aux véhicules d'époque, qui reprend les itinéraires et surtout l'esprit des rallyes des années 1950-1970 : le Monte-Carlo Historique avec de nouveau un parcours de concentration.
Année | Vainqueur (voiture) |
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1998 | Patrick Lebon / Robert Vandevorst (Alfa Romeo 2000 GT de 1971) |
1999 | Daniel Cool / Robert Rorife (Porsche 911 de 1966) |
2000 | Ake Gustavsson / Tom Granli (Mercedes-Benz 300 SE de 1963) |
2001 | Philipp Armstrong / Franck Hussey (Mercedes-Benz 220 SE de 1963) |
2002 | Otto Kristensen / Brita Kruse Kristensen (Lancia Fulvia 1,3L S de 1970) |
2003 | Jean Ferry / Patrick Curti(F) (Autobianchi A112 Abarth de 1975) |
2004 | Monty Karlan / Sten Roed (Volvo 142 de 1972) |
2005 | Marco Aghem / Stefano Delfino (Lancia Fulvia 1600 HF de 1972) |
2006 | Jean-Jacques Compas / Didier Buhot (Porsche 914/6 de 1970) |
2007 | Alain Lopes / J.Lambert(L) (Porsche 911 Carrera 2.7L de 1974) |
2008 | Ernst Jüntgen / Marcus Müller (Mercedes-Benz 300 SE de 1961) |
2009 | Svein Lund / Tore Fredriksen (Datsun 240 Z de 1971) |
2010 | Jose Lareppe / Joseph Lambert(L) (Opel Kadett GTE de 1978) |
2011 | Mario Sala / Maurizio Torlasco (Porsche 911 de 1965) |
2012 | José Lareppe / J.Lambert(L) (Opel Kadett GTE 1978) |
2013 | Gérard Brianti / Sébastien Chol(F) (Alpine A110 1600 S de 1970) |
2014 | José Lareppe / Lieven David (Opel Kadett GTE 1978) |
2015 | Piero Lorenzo Zanchi / Giovanni Agnese (Volkswagen Golf GTI de 1978) |
2016 | Daniele Perfetti / Ronnie Kessel (Alpine A110) |
2017 | Michel Decremer / Yannick Albert (Opel Ascona 2000) |
2018 | Gianmaria Aghem / Diego Cumino (Lancia Fulvia) |
2019 | Michel Badosa / Mogens Reidl (Renault 8 Major de 1969) |
2020 | Henrik Bjerregaard / Jaromir Svec Ford Escort RS2000 de 1979 |
2022 | Antoine Cornet / Philippe Cornet Porsche 911 de 1965 |
2023[40] | Claudio Enz / Cristina Seeberger Lancia Fulvia coupé 1,3 S de 1970 |
2024[41] | Michel Decremer / Jennifer Hugo (Opel Ascona 2000) |
2025[42] |
Notes et références
Annexes
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