Loading AI tools
acteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Charles Louis Castelli est un acteur français, né le à Chaville et mort le à Paris 15e[1]. Durant l'ensemble de sa carrière, il tourne exclusivement des rôles de second plan voire de « troisième couteau » dans 86 films après avoir fait beaucoup de figuration. Il apparaît de même au théâtre et dans des séries et téléfilms. Son physique longiligne, sa démarche flegmatique et son accent parigot mais empreint d'une certaine préciosité, lui valent de nombreux rôles de garçon de café, de maître d'hôtel, de portier et de valet de chambre. Parmi les films où sa présence est notablement marquante, on peut citer Le Caporal épinglé de Jean Renoir, Landru de Claude Chabrol, plusieur longs-métrages de Georges Lautner comme Les Barbouzes, Les Tontons flingueurs, Les Seins de glace, Quelques messieurs trop tranquilles, Les Bons vivants, Flic ou voyou, Laisse aller... c'est une valse et Le Guignolo; seul le film Ça va pas être triste réalisé par Pierre Sisser, lui octroie un rôle assez important[2]. Au milieu des années 1970 et jusqu'au début des années 2000, il rejoint régulièrement la troupe radiophonique de l'émission Les Grosses Têtes sur RTL, produite et animée par Philippe Bouvard.
Nom de naissance | Philippe Charles Louis Castelli |
---|---|
Naissance |
Chaville, Seine (France) |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 80 ans) 15e arrondissement de Paris (France) |
Profession | Acteur |
Films notables |
Les Barbouzes Les Tontons flingueurs Le Caporal épinglé |
Après une enfance sage et quelques études en région parisienne, Philippe Castelli se met à la recherche de rôles et de prestations artistiques. Il court les cachets et la figuration durant les années 1950. Au tout début de la décennie 1960[3], il rejoint les candidats débutants de l'émission de télévision Le Petit Conservatoire de la chanson[4], produite et animée par Mireille, sur la première chaîne de la RTF[5]. L'énergique directrice de ce petit conservatoire le conforte dans une carrière comique. On le voit ainsi revenir régulièrement sur le petit écran entre 1960 et 1971[6], interprétant des chansons humoristiques ou des saynètes musicales où son physique, ses mimiques, son phrasé et ses gestes amusent le public et les téléspectateurs[7]. Il est à noter que ces chansons ou ces saynètes, musicales ou pas d'ailleurs, sont de sa composition tout comme de beaux poêmes qui, pour ces derniers, ne sont pas tous spécifiquement dans un registre comique et sont même d'une certaine qualité. Le fait que dans le privé, cet homme a toujours parcouru les musées et lu énormément les poêtes n'est certainement pas étranger à cela. Cette voie n'a malheureusement pas été assez exploitée par le "système".
L'année 1960 marque ses débuts au cinéma, en pleine période de la Nouvelle vague, avec Les Bonnes Femmes puis l'année suivante, Les Godelureaux, deux films réalisés par Claude Chabrol. En 1962, aux côtés de jeunes acteurs débutants comme Jean-Pierre Cassel, Claude Brasseur, Claude Rich, Jean Carmet, Jacques Jouanneau ou encore Guy Bedos, il participe à la distribution du film Le Caporal épinglé de Jean Renoir[2]. En complément de ses apparitions aux théâtres parisiens, dans les années 1960, la télévision publique française ORTF lui permet d'interpréter quelques rôles pour le rendez-vous Au théâtre ce soir, dans quelques séries et téléfilms ainsi que de participer à diverses émissions de variétés et des divertissements, comme durant les années 1970 et 1980, Les Jeux de 20 heures sur France 3 ou encore L'Académie des neuf, sur Antenne 2.
Sa notoriété se renforce essentiellement à partir de 1982, à la suite de ses interventions jusqu'au début des années 2000, à l'émission radiophonique Grosses Têtes, émission diffusée quotidiennement en semaine, animée sur RTL par Philippe Bouvard. Plusieurs éditions télévisées spéciales de l'émission radio sont produites dans les années 80 permettant d'organiser des tournées de galas sur scène. Plus tard, dans les années 90, cette émission sera également adaptée sur scène pour la télévision, de façon mensuelle. Philippe Castelli devient membre quasi permanent, quelle que soit la formule de l'émission. La nonchalance de sa voix, son débit assez lent, ses histoires de qualité discutable généralement précédées par l'interjection « Ah, j'ai une histoire !… » lui valent d'amicales railleries de la part des autres sociétaires de l'émission. Concernant cette période, il déclare : « Sans Philippe Bouvard, qui m'a imposé dans les Grosses têtes, je ne serais rien, ou alors un humble comédien, le plus souvent en quête d'un théâtre. ».
Anecdotiquement, on peut noter qu'il enregistre plusieurs chansons humoristiques, de sa composition ou non, dans les années 80 mais ces disques ne remportent aucun véritable succès commercial[8]. Il est à préciser que ce ne sont pas celles qu'il a créées auparavant ce qui est dommage. Mais les styles et les sujets, anciens (par exemple les marieuses, la rue de l'ancien temps, ...ou les sous-entendus grivois), de ces dernières n'étaient pas en vogue à l'époque comme cela pouvait être le cas dans les années 70 ou plus tard toute fin des années 80 où le côté "Titi" ou "vieille France" revenait quelque peu sur certaines scènes.
Philippe Castelli meurt à l'âge de 80 ans à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris 15e, de problèmes cardio-respiratoires[9],[1],[10],[11]. Il est inhumé au cimetière de Montmartre (25e division), dans le 18e arrondissement de la même ville.
Philippe Castelli figure comme premier rôle, dans de nombreuses publicités radiophoniques et télévisées, que ce soit dans les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980, comme notamment pour les marques La Samaritaine, Peugeot, Canigou, le bonbon Polo, le Rhum Saint-Gilles, ...
Philippe Castelli assure certaines premières parties ou/et des intermèdes de tournées, de quelques chanteurs comme notamment, Pierre Bachelet en 1982. Ce dernier étant le créateur d'une des chansons que Philippe Castelli interprétait sur différentes scènes et initialement dans le film "Çà va pas être triste".
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.