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réalisateur et metteur en scène français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Paul Carrère est un réalisateur et metteur en scène français, né le à Paris 16e et mort le à Neuilly-sur-Seine.
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Jean-Paul Carrère est le fils de Paul Carrère, directeur de journal, et de Juliette de Lauverjat. Il fréquente le lycée Lakanal (Sceaux) puis le lycée Condorcet (Paris) où il obtient son baccalauréat.
Comme la plupart des nouveaux réalisateurs de télévision des années 1950 et 1960, Jean-Paul Carrère a été assistant réalisateur au cinéma (avec Marcel L'Herbier, Michel Boisrond, Denys de La Patellière), mais aussi de théâtre, où il a notamment travaillé avec Jean-Louis Barrault.
Après quelques courts métrages, il réalise ses premiers longs métrages pour la télévision dès le début des années 1950.
Avec les années 1960, il se fait producteur d'émissions de télévision.
En 1966, l'ORTF lui demande (avec le décorateur Jean-Jacques Gambut) de gérer la mise en scène de « la Grande parade de la gendarmerie » au palais des sports de Paris. Le spectacle est regardé par de nombreux téléspectateurs.
Jean-Paul Carrère prouve son intérêt pour les arts en intégrant différentes associations comme la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (la SACD), la Société des gens de lettres (SGDL), et la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Il rejoint également le Comité d'histoire de la télévision.
Il a été conseiller à la présidence de FR3 de 1978 à 1981, et à celle d'Antenne 2 en 1987.
Parallèlement il est chargé de cours au Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD) de Paris.
Jean-Paul Carrère a la réputation d'être exigeant ; à titre d’exemple, lors d'une répétition, alors qu'il réclame une nouvelle fois le silence, un technicien lui fait remarquer que le seul bruit audible est celui d'une mouche qui vole, il répond : « Attendons qu'elle passe ! »[1]
Jean-Paul Carrère possède une grande filmographie.
Son premier long métrage est Le Petit Poucet en 1954. En 1958, il emploie Jean-Louis Barrault, Madeleine Robinson et Jean Desailly dans le téléfilm La Répétition ou L'Amour puni. Il travaille avec l'acteur Jean Desailly dans plusieurs téléfilms, dont Le Mystère du fils de l'homme et Amphitryon. Jean-Paul Carrère fait aussi travailler pour la télévision d’autres acteurs de cinéma comme Michel Piccoli (Egmont), Annie Girardot (L’homme qui assassina), Jean-Claude Brialy (Les Parents terribles), Pierre Mondy (Les Nuits de la colère), Claude Jade (La Passion de Camille et Lucile Desmoulins), Anny Duperey (André Chénier et la jeune captive) et Anna Karina (L'Éblouissement).
Il a principalement tourné des adaptations littéraires, que ce soient des romans classiques ou des pièces de théâtre, de ses premières réalisations (La Surprise de l'amour de Marivaux en 1956) à la fin de sa carrière (Lorenzaccio d'Alfred de Musset en 1989).
Il s’est fait le spécialiste de séries et de feuilletons télévisés. En 1967, Jean de la Tour Miracle connaît un grand succès, et lance la carrière du jeune Patrick Dewaere.
Le , Jean-Paul Carrère devient le père d’une fille prénommée Ariane.
Le , il épouse à Neuilly-sur-Seine la speakerine Denise Fabre[2], dont il divorce.
Lors d'un tournage en Corse, il rencontre Irène Rongiconi, attachée de presse de cinéma[3], qu'il épouse le et avec laquelle il a un fils prénommé Richard.
Jean-Paul Carrère est passionné par la littérature, il collectionne les livres. Il aime le sport, l'escrime, et notamment le judo qu’il a enseigné, et l'équitation[réf. souhaitée].
En 1965, il reçoit le prestigieux prix Italia.
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