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artiste italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gio Colucci ou Géo Colucci, né au Caire le et mort à Paris 14e le [1], est un peintre, graveur, illustrateur, céramiste et sculpteur italien.
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Giorgio Maria Alfonso Colucci |
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Gio Colucci naît au Caire en 1892. Il entre à l'École des beaux-arts de Paris puis part s'installer en Afrique avant la Première Guerre mondiale. Il se rend alors en Égypte où il embrasse la profession d'architecte au Caire. Après quelques tableaux inspirés de son séjour au Moyen-Orient, il se tourne vers la peinture abstraite et rentre en France en 1918.
Son frère aîné est l'écrivain et éditeur Guido Colucci[2]. Les frères Guido et Gio collaborent sur un certain nombre de livres, Guido fournissant les textes et Gio, les illustrations. En tant que graveur, Gio Colucci produit des eaux-fortes et des gravures sur bois.
À partir de 1921, il expose ses gravures dans divers salons : le Salon d'automne, puis celui des surindépendants aux côtés de Gleizes, Herbin, Robert Delaunay, entre autres. Durant cette période, son travail affirme un style proche de l’expressionnisme. Très impliqué auprès d'éditeurs français spécialisé dans le livre illustré de haute bibliophilie, il livre une série de gravures pour des textes de Barbey d'Aurevilly, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, etc. Son chef-d'œuvre comme illustrateur est Le grant testament de François Villon, dont il a fait cinq copies avec des dessins originaux en couleurs, avec des calligraphies de son frère Guido. Il devient également membre, aux côtés de Léopold Survage, Jean Metzinger et Otto Freundlich, du « groupe électrique » fondé par la galeriste Berthe Weill. Il réalise aussi quelques affiches publicitaires[3].
En 1928, il expose au Salon d'automne la toile Trois bougres[4].
Gio Colucci se met à la céramique en 1929, et se consacre ensuite à la poterie dans un atelier qu'il ouvre à Aubagne. Il s'installe au 21, rue Montbrun, dans le 14e arrondissement de Paris en 1938[5].
En 1939, Il s'engage dans la Légion étrangère et est fait prisonnier. Il s'évade et retourne à Aubagne puis à Valabre, près d'Aix-en-Provence, à la tuilerie Bossy auprès de Joseph Bossy, où il tourne des assiettes. Il y apprend à façonner une céramique utilitaire et traditionnelle et développe des créations. De retour à Paris en 1945, il présente ses travaux à la galerie Christofle. « Ses formes inspirées[6] par ses expériences provençales sont particulièrement admirées : ses lourdes soupières de style Louis XV aux anses protubérantes, ses larges plats aux contours godronnés sont revisités « avec une exubérance un peu barbare ». Ce sont des pièces uniques, robustes et denses, enrobées d'émaux superposés, qui évoquent le bucchero nero des Étrusques, comme en témoigne le pot couvert marron-noir décoré de coulées d'émaux jaune orangé conservé dans les collections du musée des arts décoratifs. »[7]
En 1955, une rétrospective de son travail a lieu à Paris. En 1960, la Comité international olympique lui passe commande de projets de diverses pièces pour les jeux de Rome[8]. En 1956, Gio Colucci et Gino Severini fondent à Paris l’École d'Art italien[9] : il y enseigne la céramique. Une grande rétrospective de son travail a lieu à New York en 1959, année où il expose également à la Quadriennale de Rome.
Gio Colucci meurt en 1974 et est inhumé dans la 23e division du cimetière parisien de Thiais.
Le contenu de son atelier a été dispersé par les commissaires-priseurs Bernard Oger et Étienne Dumont lors de deux ventes aux enchères à Drouot-Richelieu, Paris, les et [10].
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