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famille de la noblesse française originaire du Languedoc De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Roquefeuil-Blanquefort, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire de Guyenne et du Rouergue, maintenue noble en 1668 et 1701 sur filiation noble prouvée remontant à 1400 et 1417.
Famille de Roquefeuil-Blanquefort | |
Armes | |
Blasonnement | D’azur aux 9 cordelières d’or, posées 3, 3 et 3. |
---|---|
Devise | Honneur me reste, il suffit! |
Branches | Blanquefort Belfort Grandval du Bousquet Montpeyroux Bars La Bessière Amber Cahuzac |
Période | XIVe siècle[1],[2]/XVe siècle[1] - à nos jours |
Pays ou province d’origine | Guyenne puis Rouergue |
Charges | Sénéchal du Périgord
Chambellan de Charles VI Capitaine du Comtat Venaissin Directeur de l'Académie royale de marine, député, maire |
Fonctions militaires | 1 Vice-Amiral de France flotte du Levant),
1 Lieutenant général des armées navales, 3 maréchaux de camp, 2 chefs d'escadre, 2 colonel mestre de camp de leur régiment, 5 capitaines de vaisseaux, gouverneur, inspecteur |
Récompenses militaires | 3 chevaliers de l'Ordre de Saint-Michel,
1 chevalier du Mont-Carmel, 1 Grand-Croix, 3 commandeurs, 31 chevaliers de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, 3 membres d'origine de la Cincinnati |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1755, 1756, 1771, 1771, 1771, 1773 et 1777 |
Autres | Maintenue noble en 1701, 1704 et 1786 sur preuves de 1400 et 1417[1]. |
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Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française (2007) indique que la famille de Roquefeuil-Blanquefort est une famille d'extraction chevaleresque avec une filiation prouvée remontant à 1352[2]
Cette famille est issue de l'union de Jean de Blanquefort avec Catherine de Roquefeuil-Anduze en 1380 fille et héritière d'Arnaud IV de Roquefeuil-Anduze. Elle constitue la troisième famille de Roquefeuil, ayant formé plusieurs branches dont subsistent celles de Roquefeuil et du Bousquet, de Roquefeuil-Montpeyroux, de Roquefeuil de Bars, de Roquefeuil-La Bessière, de Roquefeuil d'Amber et de Roquefeuil-Cahuzac.
Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France (1948) commence la généalogie de cette famille à Jean de Blanquefort, marié à en 1393 à Catherine de Roquefeuil-Anduze, héritière de la baronnie de Roquefeuil[1]. Leur fils, Antoine, prit le nom et les armes de Roquefeuil[3],[4] (Catherine de Roquefeuil institua pour son héritier universel Antoine de Blanquefort, son fils, à la charge de porter le nom et les armes de Roquefeuil)[5].
Le mariage de Jean de Pujols de Blanquefort et de Catherine de Roquefeuil eut lieu le 13 novembre 1380[6],[7]. Selon Fulcran de Roquefeuil, ils avaient obtenu une dispense du Pape pour raison de parenté au quatrième degré le 21 octobre 1380[6].
Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'origine de la famille de Blanquefort :
Hippolyte de Barrau écrit que Jean de Pujols, seigneur de Pujols (Lot-et-Garonne) et de Blanquefort, marié en 1381 à Catherine de Roquefeuil était le fils de Hugues IV de Pujols, seigneur de Blanquefort, capitaine de Sauveterre, subrogé à la place de sénéchal de Périgord de 1360 à 1364 et qui teste en 1390, et de Catherine de Madaillan de Lesparre, dame de Rauzan[5]. Hugues IV de Pujols était le fils de Raimond II de Pujols, qualifié de noble et puissant baron, seigneur de Blanquefort, et d'Hélène de Gourdon. L'ascendance masculine est suivie depuis Hugues de Pujols, qui fut témoin le 26 août 1213 à l'hommage rendu par Bernard de Durfort au comte Raimond VI de Toulouse, pour son château de Beaucaire (diocèse de Cahors)[8].
Louis de La Roque, dans le Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France (1879), écrit : « Le nom de cette dernière famille se rencontre en Guyenne dès le XIe siècle, mais sa filiation n'est établie régulièrement que depuis le commencement du XIVe siècle. Il y avait en Guyenne trois principales seigneuries du nom de Blanquefort : une dans le Médoc, une autre en Agenais et la troisième près de l'Isle-Jourdain. Chacune d'elles a pu donner son nom à une famille et il est difficile de constater quelle est celle qui fut le berceau de la maison de Blanquefort Roquefeuil. »[9].
La Chesnaye-Desbois écrit en 1761 : « La maison de Blanquefort parait originaire du duché de Guyenne où le nom le Blanquefort est connu fort anciennement. La baronnie de Blanquefort est située dans l'Agenois (...) Quant aux terres et château de Blanquefort, ils étaient de tout temps dans la maison de Blanquefort. »[10].
Jullien de Courcelles écrit en 1822 : « Il existait dès le onzième siècle en Guyenne, une maison de Blanquefort, que quelques généalogistes nomment par corruption de Blancafort, d’après l’orthographe latine de ce nom (...) Cette maison de Blanquefort tirait son nom d’une ancienne baronnie de Médoc qui étendait sa juridiction sur plusieurs paroisses considérables. Leurs descendants paraissent avoir par la suite imposé leur nom à deux autres terres de Blanquefort, situées, l’une à cinq quarts de lieue de l’Isle-en-Jourdain, et l’autre à deux lieues et demie de Fumel en Agénois. »[11]. Jullien de Courcelles donne une généalogie de cette famille de Blanquefort qui remonte à Ayquem-Guillaume seigneur de Blanquefort, nommé dans une charte promulguée en 1079 par Guillaume VIII duc d’Aquitaine, en faveur de l’abbaye de la Sauve-Majeure[11].
La Chesnaye-Desbois écrit : « Suivant un ancien mémoire sur la maison de Roquefeuil (...) Catherine fille unique et héritière d’Arnaud de Roquefeuil IVème du nom fut mariée à Jean de Blanquefort pour réunir ces deux branches "attendu que ledit Jean descendait d’un cadet de la même maison qui avait pris le nom de Blanquefort de cette seigneurie qui lui avait été donnée par Raymond de Roquefeuil en 1227 (...) mais ce mémoire ne dit point de quel cadet viendrait cette descendance (...)». De fait, les Roquefeuil-Anduze comptaient dans leurs possessions deux châteaux de Blanquefort, l'un situé à proximité d'Arrigas et d'Aumessas (Gard) et l'autre situé sur les contreforts du causse du Causse Méjean (Lozère) et «on trouve un Bernard de Blanquefort, seigneur d’Anduze, dont il est fait mention notamment en un inventaire des titres de la maison d’Albret qui était ès mains de M d'Hozier, juge d’armes de France, lequel Bernard de Blanquefort traita avec le duc d’Aquitaine en l’an 1310 (...) Du reste, on ne trouve nulle preuve de cette substitution de nom, qu'on ne peut soupçonner peut-être que sur des confusions de seigneuries auxquelles il semblerait que quelques doubles mariages auraient pu donner occasion (...) Il y a une généalogie de la maison de Roquefeuil, qui vient jusqu’au seizième siècle dans l’Histoire de la maison de la Tour d’Auvergne, par Justel, habile généalogiste, qui témoigne contre cette substitution, puisqu’il n’en fait nulle mention. Plusieurs autres anciennes généalogies de même qu’on peut le voir aussi dans l’Histoire Générale de Languedoc disent que la seigneurie de Blanquefort était plus de cent ans avant cette époque dans la maison de Roquefeuil d’Anduze, quoiqu'il ne se trouve cependant, on le répète encore ici, aucune preuve existante. »[12].
Note : La Chesnaye-Desbois écrit aussi que Moréri dans son Grand dictionnaire historique fait descendre la famille de Blanquefort des vicomtes de Comborn[13], mais il fait là une erreur, Moréri parle non pas de la famille de Blanquefort, mais des seigneurs de Blanchefort en Limousin (élection de Brive), issus d' Assalit de Comborn, cinquième fils d'Archambaud V vicomte de Comborn vivant en 1184 et de Jourdaine de Périgord, qui eut en partage la seigneurie de Blanchefort dont il prit le nom et qu'il transmit à sa postérité[14].
La famille de Roquefeuil-Blanquefort compte parmi ses membres quatre abbesses de l'abbaye de Nonenque : Delphine de Roquefeuil (1507 à 1513), Marguerite de Roquefeuil, (1513 à 1553), Louise de Roquefeuil (1553 à 1560), Blanche de Roquefeuil (1560 à 1561)[15].
Vaurie de Roquefeuil est mentionnée abbesse de Gorjan en 1520[16].
La famille de Roquefeuil-Blanquefort est maintenue noble en 1668 sur preuves de 1400 et en 1701 sur preuves de 1417[1].
Sept membres de la famille de Roquefeuil-Blanquefort sont reçus aux honneurs de la Cour : les 19 avril 1755, janvier 1756, 26 mars 1771, mai 1771, 12 août 1771, 4 mars 1773 et le 28 mars 1777[17].
Plusieurs Roquefeuil participent à la guerre d'indépendance des États-Unis, et trois d'entre eux furent reçus membres de la Société des Cincinnati fondée en 1783 par George Washington[18] :
La famille de Roquefeuil-Blanquefort comptait, dans les armées, au début du XXIe siècle, cinq officiers généraux :
Cette famille est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française[26].
Cette branche est issue d'Antoine de Roquefeuil, fils d'Antoine Ier de Roquefeuil et de Delphine d'Arpajon, marié à Blanche de Saunhac. Cet Antoine participa à la Ligue du Bien Public et fut un soutien du comte d'Armagnac. Il obtint avec son frère aîné Jean des lettres de rémission de Louis XI en 1477. On trouve dans cette branche un grand nombre d'officiers, d'officiers généraux et d'amiraux :
La branche de Cahuzac s'établit à Cahuzac, dans le Tarn.
En 1879, Louis de la Roque écrit : « On a dit que la baronnie de Roquefeuil avait été érigée en marquisat en 1618; on ne trouve nulle part aucune trace de cette prétendue érection. En supposant qu'elle ait eu lieu, les représentants actuels de cette famille ne descendraient pas en ligne directe d'Antoine III qui l'aurait obtenue et se trouveraient dans la même situation quant à leur titre que les Roquefeuil de la Roquette. comte et vicomte de Roquefeuil titres de cadets irréguliers. »[50]
Saint Simon et Séréville, auteurs du Dictionnaire de la noblesse française Supplément (1977) écrivent : « Louis XIII en 1622, leur reconnut « le titre immémorial de marquis, nûment immédiat de la couronne », confirmé par ordonnance des commissaires royaux en 1668 et le 7 septembre 1671 ainsi que par arrêt du parlement de Toulouse du 13 avril 1677... Qualification de marquis de Roquefeuil pour les deux sexes dans les domaines héréditaires de la maison d'Autriche en 1690 et 1720 » [51].
Les branches subsistantes de la famille de Roquefeuil ne sont pas titrées[52].
Les principales alliances de la famille Roquefeuil sont : de Fumel (124x et 128x), de Pardaillan (129x), de Gontaut-Biron (1304), de Gourdon (132x), de La Barthe (132x), de Madaillan (1352), d'Anduze (1380), d'Albret (138x), d'Arpajon (1405), de Montpezat](140x et 1466 et 1533), d'Antin (1430 et 1500), de Lescure (143x et 164x ), de Perusse des Cars (1436), de Peyre (1444), de Sauhnac (1457, 1663 et 1698), de Luzech (1470), de Morlhon (147x et 1484), Guérin du Tournel (1477), de Capluc (1495), de Durfort (1505), de Lauzière-Thémines (1514 et 15xx), de la Roche-Fontenille (1549 et 1854), d'Ossun (1549), de Lapanouse (1545, 1550 et 1615), de Cardaillac (1555), du Buisson de Bournazel (1556 et 1618), de Montpeyroux (1558, 1659 et 1686), de La Tour d'Auvergne (1565), de Corneilhan (1572 et 1589), de Losse (1573), de Rochechouart (1584), de Lustrac (1586), d'Hébrailh (1590 et 1594), de Rabastens (1587 et 159x), d'Astorg (1593), de La Valette de Parisot (160x), de Bénavent (1607 et 1691), de Roquefort (1620), d'Urfé (1624), de Lomagne (160x, 1626), de Saint-Aignan (1625), de Faramond (1627), de Madailhan de Lesparre (1629), de Moret de Peyre (1636), de Coligny (1639), de Laroque (1639, 1846 et 1856), de Galard (1640), de Villeneuve (1641), d'Izarn de Freissinet (164x), de Lescure (164x), de Lafont de Jean de Saint-Projet (1647), d'Alègre du Tourzel (1655), de Saint-Maurice (1679), de Commarque (1687), de La Vaissière-Cantoinet (1691), de Pins (1695), de Caumont (1699), de Lunati-Visconti (1704), de Curières de Saint-Côme (1704), de Croix (1711), de Prévinquières (1719), de Chabannes (1731 et 1920), de Montvallat (1744), d'Hébrard (1745), de Bourbon-Orléans (1777), de Verdun (1780), de Lambilly (1814), Harscouet de Saint-Georges (1853), de Chaunac-Lanzac (1854), de Kerouartz (1857), de Lesguern (1859), du Breil de Pontbriand (1864), de Carné (1877), de Tocqueville (1884), de Chasteigner de la Roche-Posay (1885), de Belzunce (1898), de Garidel-Thoron (1904), Oudinot de Reggio (1908), de Durat (1914), du Ligondès (1919 et 2004), de Hédouville (1920), de Quatrebarbes (1922), d'Anthenaise (1925), Huon de Kermadec (1937 et 1985), de Cugnac (1953 et 1957), de la Roche Saint-André (1954), de Dreuille (1955), de Monteynard (1955), de Berthoult de Hautecloque (1958), de La Villeon (1960), de Roffignac (1970), de Noüe (1975), de Parscau du Plessis (1979), de Vasselot de Régné (1985), de Kerautem (2000), Seguier d'Agoult (2008), de Béthune-Hesdigneul (2010), de La Bourdonnaye-Blossac (2014), de Saint-Phalle (2020), de Gouvion Saint-Cyr (2022), etc.
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