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La famille de Vasselot est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Poitou. Elle a formé plusieurs branches dont seule subsiste la branche puinée de Vasselot de Régné. Cette famille est d'ancienne extraction[1].
Famille de Vasselot | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à trois guidons d'argent, la lance d'or ferrée d'argent, posés en pal, deux et un |
---|---|
Devise | « In hoc signo vinces » |
Branches | Vasselot de La Chesnaye Vasselot d'Annemarie Vasselot de Régné (1°) Vasselot des Lineaux Vasselot de Régné (2°) |
Période | XIVe siècle/XVe siècle - à nos jours |
Pays ou province d’origine | Poitou |
Fiefs tenus | Bourgchenin Le Breuil-Milon Le Breuil de Prailles Le Chasteigner La Chesnaye (L'Aumône) L'Eterpe Gascougnolles La Gravette La Guierche La Guillotière Les Lineaux Le Portault Les Querreaux La Raterie Régné ou Reigné (Négron) Saint-Mesmin, etc. |
Demeures | Régné ou Reigné (Négron) |
Charges | Maire de Lignac |
Fonctions militaires | Général de corps aérien Colonel |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1789 (branche ainée) |
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Le patronyme Vasselot serait dérivé du terme vassal soit dans le sens féodal de « vassal (féal) d'un suzerain »[a], soit dans le sens du terme vaillant[b]. Une autre hypothèse étymologique fait dériver Vasselot de vexillarius (en) (porte-étendard)[c].
L'usage de la particule « de » devant le patronyme « Vasselot » s'est généralisé au XIXe siècle[2].
Depuis 1882 il ne subsiste que la branche de Vasselot de Régné[d].
La famille de Vasselot est originaire du Poitou[3],[e] où elle était solidement établie[4] (en 1789, elle compte cinq électeurs aux élections des représentants de la noblesse du Poitou)[5].
Régis Valette mentionne l'année 1496 comme date de filiation suivie[1]. Cette date est issue de la grande enquête sur la noblesse de 1666.
Par ordonnance du 9 octobre 1666 M. d’Aguesseau déclara Gabriel de Vasselot et son fils Armand « être en possession de titres de noblesse, depuis si longtemps, qu’il n’y a pas moyen de les leur disputer »[6]. La famille de Vasselot fut ensuite plusieurs fois maintenue dans sa noblesse, notamment les 23 et 28 août 1667[7]. Jacques Vasselot, écuyer, seigneur d'Annemarie et du Chasteigner, fut maintenu noble comme écuyer par M. de Richebourg le 30 mars 1715[8].
François Bluche dans Les honneurs de la Cour indique « Famile connue depuis 1322, preuves de 1341 » et la mention suivante de Nicolas Chérin : « La famille de Vasselot est d'une noblesse simple »[9].
Henri Beauchet-Filleau et Henri Jougla de Morenas[10] font démarrer la généalogie de la branche aînée en 1360 et celle de la branche subsistante (de Vasselot de Régné) en 1379.
La famille de Vasselot compte plusieurs branches[11],[12].
Henri Jougla de Morenas écrit que la famille Vasselot a donné deux grandes lignes dont le point de jonction n’est pas établi et qui sont indiquées chacune comme l'aînée selon les auteurs[10].
La branche de Vasselot de La Chesnaye et d'Annemarie (éteinte) remonte sa filiation prouvée, selon Chérin, à Guillaume de Vasselot, trouvé en 1360[10]. Elle se divisa en :
La branche de Vasselot de Régné, toujours subsistante, remonte sa filiation prouvée, selon les documents du Cabinet des Titres, à Simon Vasselot, varlet[13], vivant à la fin du XIVe siècle[10]. Elle forma les sous-branches :
Armand et Philippe de Vasselot de Régné, dans leur ouvrage Une histoire de famille[2], donnent pour ancêtre commun aux deux branches Yvon Vasselot mort en 1340.
Le , Gabriel Vasselot de Régné (1780-1842) épousa sa lointaine cousine Sélima Vasselot de La Chesnaye (1807-1879). Le mariage est doté par leur cousin Marin de Vasselot d'Annemarie (1760-1836), qui leur lègue La Guillotière. Le ménage donna naissance à deux fils et trois filles. L'aîné, Marin Gabriel de Vasselot de Régné (1828-1904) est à l'origine de la branche aînée, dite de Régné, et le plus jeune, Médéric de Vasselot de Régné (1837-1919) de la branche cadette, dite de La Guillotière[2].
Les principales alliances de la famille de Vasselot de Régné sont : Libault de La Chevasnerie (1916), de Cugnac (1918), de Curel (1941), du Buisson de Courson, de Marcé des Louppes, de Montalembert (1951), de Bonneval (1952), de Kerguiziau de Kervasdoué, Musnier de Pleignes, de Quengo de Tonquédec (1968), Blanchet Magon de La Lande, Gaultier de Saint-Basile, Huon de Kermadec (1969, 1973), de Lesquen du Plessis-Casso (1969), de Pierre de Bernis-Calvière (1974), Augier de Crémiers (1972), Marcetteau de Brem, de Roquefeuil-Montpeyroux (1985), Henry de Villeneuve (2004), Déchelette (2004), de Sparre (2010), Gaillard de Saint Germain (2017), Roland-Gosselin.
François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois rapporte une tradition familiale, non prouvée, qui veut « qu'avant 1200, un Vasselot quitta ses armes propres et porta en place trois guidons que le Roi lui donna pour preuve d'une valeur reconnue, les ayant enlevés aux ennemis de l’État. »[3].
La plus ancienne représentation connue de ces armes est un bas-relief sculpté de la nef latérale nord de l'église de Londigny où l'on trouve ces armes[3] associées à celles de la famille de Goulard. Elles commémorent sans doute le mariage de Louis Vasselot avec Anne de Goulard en 1340
Les anciennes représentations des armes montrent des flammes flottant à dextre. Aux XIXe et XXe siècles, les armes étaient représentées avec des guidons dont les flammes flottent à sénestre[f].
La famille de Vasselot porte de nos jours des titres de courtoisie de marquis, comte, et vicomte.
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