Bourgchenin Le Breuil-Milon Le Breuil de Prailles Le Chasteigner La Chesnaye (L'Aumône) L'Eterpe Gascougnolles La Gravette La Guierche La Guillotière Les Lineaux Le Portault Les Querreaux La Raterie Régné ou Reigné (Négron) Saint-Mesmin, etc.
L'usage de la particule «de» devant le patronyme «Vasselot» s'est généralisé au XIXesiècle[2].
Depuis 1882 il ne subsiste que la branche de Vasselot de Régné[alpha 4].
La famille de Vasselot est originaire du Poitou[3],[alpha 5] où elle était solidement établie[4] (en 1789, elle compte cinq électeurs aux élections des représentants de la noblesse du Poitou)[5].
Par ordonnance du 9 octobre 1666 M. d’Aguesseau déclara Gabriel de Vasselot et son fils Armand «être en possession de titres de noblesse, depuis si longtemps, qu’il n’y a pas moyen de les leur disputer»[6]. La famille de Vasselot fut ensuite plusieurs fois maintenue dans sa noblesse, notamment les 23 et 28 août 1667[7]. Jacques Vasselot, écuyer, seigneur d'Annemarie et du Chasteigner, fut maintenu noble comme écuyer par M. de Richebourg le 30 mars 1715[8].
François Bluche dans Les honneurs de la Cour indique «Famile connue depuis 1322, preuves de 1341» et la mention suivante de Nicolas Chérin: «La famille de Vasselot est d'une noblesse simple»[9].
Henri Beauchet-Filleau et Henri Jougla de Morenas[10] font démarrer la généalogie de la branche aînée en 1360 et celle de la branche subsistante (de Vasselot de Régné) en 1379.
La famille de Vasselot compte plusieurs branches[11],[12].
Henri Jougla de Morenas écrit que la famille Vasselot a donné deux grandes lignes dont le point de jonction n’est pas établi et qui sont indiquées chacune comme l'aînée selon les auteurs[10].
La branche deVasselot de La Chesnaye et d'Annemarie (éteinte) remonte sa filiation prouvée, selon Chérin, à Guillaume de Vasselot, trouvé en 1360[10]. Elle se divisa en:
Vasselot de La Chesnaye du Breuil Milon branche éteinte avec Pauline Vasselot de La Chesnaye (1809-1882), épouse de Charles Ancelin de Saint-Quentin.
La branche deVasselot de Régné, toujours subsistante, remonte sa filiation prouvée, selon les documents du Cabinet des Titres, à Simon Vasselot, varlet[13], vivant à la fin du XIVesiècle[10]. Elle forma les sous-branches:
Vasselot de Régné (première branche du nom). Cette branche éteinte au XVesiècle fut la première connue à posséder le fief de Régné à partir de 1403[14].
Vasselot du Breuil de Prailles, d'où sont issues:
Vasselot du Portault, devenue Vasselot de Régné (deuxième du nom), c'est la seule branche subsistante à ce jour.
Vasselot des Lineaux, éteinte au début du XVIesiècle.
Armand et Philippe de Vasselot de Régné, dans leur ouvrage Une histoire de famille[2], donnent pour ancêtre commun aux deux branches Yvon Vasselot mort en 1340.
Le , Gabriel Vasselot de Régné (1780-1842) épousa sa lointaine cousine Sélima Vasselot de La Chesnaye (1807-1879). Le mariage est doté par leur cousin Marin de Vasselot d'Annemarie (1760-1836), qui leur lègue La Guillotière. Le ménage donna naissance à deux fils et trois filles. L'aîné, Marin Gabriel de Vasselot de Régné (1828-1904) est à l'origine de la branche aînée, dite de Régné, et le plus jeune, Médéric de Vasselot de Régné (1837-1919) de la branche cadette, dite de La Guillotière[2].
D'azur à trois guidons d'argent, à hampe d'or ferrée d'argent, posés en pal, deux et un[1].
D'azur à trois guidons d'argent flottant à dextre, la lance d'or ferrée d'argent, posés en pal, deux et un[2].
D'azur à trois guidons d'argent flottant à dextre, la lance d'or ferrée d'argent, posés en pal, deux et un.
D'azur à trois guidons d'argent, la lance d'or ferrée d'argent, les guidons sont posés ainsi sur la représentation des armes de la famille Vasselot dans l'église de Londigny.
La plus ancienne représentation connue de ces armes est un bas-relief sculpté de la nef latérale nord de l'église de Londigny où l'on trouve ces armes[3] associées à celles de la famille de Goulard. Elles commémorent sans doute le mariage de Louis Vasselot avec Anne de Goulard en 1340
Les anciennes représentations des armes montrent des flammes flottant à dextre. Aux XIXeetXXesiècles, les armes étaient représentées avec des guidons dont les flammes flottent à sénestre[alpha 6].
Jacques-René-François-Marie de Vasselot, après avoir épousé en 1755 la fille d’Alexis Petit de la Guierche, dit le marquis de Saint-Mesmin, prit le titre de courtoisie de marquis de Saint-Mesmin «à cause de sa femme»[17].
À l'appui de cette hypothèse, les guidons figurant sur les armoiries Vasselot rappellent que la bannière d'un seigneur banneret était portée par un petit vassal (un «vasselot»). Voir Jean Delmas, «Bannière», Encyclopædia Universalishttp://www.universalis.fr/encyclopedie/banniere/ On notera par ailleurs que c'est au XIIIesiècle que s'est opéré le glissement de sens du mot vassal qui se mit à désigner le «noble dépendant d’un seigneur dont il tient un fief.»
A l'appui de cette hypothèse, la présence des guidons (étendards ou vexillum) sur les armoiries Vasselot fait penser au labarum que Constantin se fit faire à l'occasion de la bataille du pont Milvius où il prit la devise "In hoc signo vinces". Or cette devise est celle qu'a reprise la famille Vasselot. Cependant, cette hypothèse ne semblait pas la plus probable aux yeux d'Armand de Vasselot de Régné (1919-2003) coauteur avec son fils Philippe (1950-) d'Une histoire de famille, 2003.
La Chenaye-Desbois: «Maison originaire du Poitou, qui possède, sans interruption, depuis au moins 500 ans, les terres d'Annemarie et du Châtaigner, prérogatives dont jouit la branche aînée.»
En cela, les Vasselot reprenaient une représentation rare mais très visible: les armoiries figurant encore aujourd'hui sur le porche de Régné, et qui datent du XVIesiècle.
Courrier fait dans les années 1980-90 par Armand (1919-2003), «marquis» de Vasselot de Régné, à la municipalité de Rennes, à l'époque où la ville envisageait de débaptiser la rue Vasselot faute de connaître l'origine de son nom. La municipalité a pris la peine de répondre en remerciant, et en assurant que le nom de la rue Vasselot serait maintenu. Ces documents figurent dans les archives de la famille Vasselot et dans celles de la ville de Rennes.
Claude-André Fougeyrollas, Généalogie des Vasselot: Des Querreaux, de Régné, de la Chesnaye, d'Annemarie, de la Guillotière, de Bourgchenin, collection Les cahiers de généalogie, Soc. héraldique pictave, Niort, 2004
Le plus ancien porteur connu du nom Vasselot est un René Vasselot qui aurait épousé Sybille de Montmorency vers 1250. Reconnue exacte dans les preuves de Malte des du Pin de la Guérivière. E. du Pin de la Guérivière, Ascendants et alliés de la Maison du Pin de la Guérivière, 1894. Toutefois à défaut de preuves pour savoir si ces alliances sont véritables et de preuves de filiation avec la famille de Vasselot elles ne sont pas reprises dans cet article. Il ne semble pas également qu'elles aient été reprises dans la généalogie familiale de la famille de Vasselot.
Extraits du Grand Gautier, document coté R 1 217* 1, 2 et 3 aux Archives Nationales, Papiers des princes, apanage d'Artois. Par un acte daté du 20 novembre 1403, Jean Vasselot fait aveu pour son fief de Régné à son suzerain Jean, duc de Berry et comte de Poitou.
Alphonse de Beauchamp, Histoire de la Guerre de la Vendée, ou tableau des guerres civiles de l'Ouest depuis 1792 jusqu'en 1815, Paris, 1820. Dans cet ouvrage, l'auteur consacre un long passage à Joseph Amand Vasselot. Il conte notamment sa carrière, son parcours militaire, la chute du château de Saint-Mesmin qui tint tête à 2 000 soldats bleus avec seulement 50 défenseurs, la résistance de Vasselot après la mort de Charette, et son arrestation aussitôt suivie de son exécution. Beauchamp précise: «ce chef [Charette] alors aux abois, Vasselot et Grignon, qu'on peut nommer les derniers vendéens, eurent à soutenir tout le poids de la guerre.»
Claude-André Fougeyrollas, Généalogie des Vasselot: des Querreaux, de Régné, de la Chesnaye, d'Annemarie, de la Guillotière, de Bourgchenin, collection Les cahiers de généalogie, Société héraldique pictave, Niort, 2004
Armand et Philippe de Vasselot de Régné, Une histoire de famille, 2003 (ouvrage familial)