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école d’ingénieurs fondée en 1794 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam, prononcé [knam]) est un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche français placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur. Il est dirigé par un administrateur général, nommé par le président de la République pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois[5].
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Président | |
Administratrice générale |
Bénédicte Fauvarque-Cosson (par décret du 29 août 2022) |
Devise | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
69 000[3] |
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Enseignants |
En 2011, 539 permanents et 1 900 vacataires au siège, 130 permanents et 4 350 vacataires pour l'ensemble des centres régionaux[4]. |
Pays | |
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Ville |
Fondé par l'abbé Henri Grégoire à Paris le 19 vendémiaire an III () pour « perfectionner l'industrie nationale », il est avec l'École polytechnique et l'École normale supérieure l'une des trois créations de la Révolution française ayant pour but de promouvoir les sciences et les techniques[6]. Héritier de l'esprit des Lumières et des encyclopédistes, le Cnam a, dès son origine, une vocation multidisciplinaire[7].
Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de la Conférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur.
Les formations du Cnam sont destinées :
Le Cnam abrite en son sein une école d’ingénieurs, créée en 1922[9], et des instituts délivrant des diplômes autorisant l'exercice de professions réglementées.
Le Cnam forme chaque année environ 70 000 élèves, essentiellement des actifs, appelés aussi auditeurs.
Le siège du Conservatoire national des arts et métiers est situé à Paris aux 270, 278 et 292, rue Saint-Martin (Paris). Cet ensemble de bâtiments historiques correspond à l'ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs. Il abrite le musée des Arts et Métiers autour duquel s'est construite toute l'histoire de l’établissement[10].
Le Cnam pilote un réseau régional de plus de 200 implantations en France métropolitaine et en outre-mer[11], ainsi que plusieurs centres à l'international accueillant près de 9 000 étudiants (soit 10 % du total), principalement au Liban (3 800 élèves), au Maghreb et en Afrique francophone (4 000), mais aussi en Asie et en Amérique. L'établissement possède au moins un campus dans chacune des régions françaises[4].
Le Conservatoire national des arts et métiers est créé au début de la Convention thermidorienne, quelques semaines après l’exécution de Robespierre. L’acte de naissance de la nouvelle institution – un décret de la Convention nationale du 19 vendémiaire an III () – résulte d’un rapport très étayé, en date du 8 vendémiaire an III (), établi par Henri Baptiste Grégoire (Vého, -Paris, )[12].
Henri Grégoire s’attache particulièrement à la sauvegarde du patrimoine national et à la diffusion de la culture. Il se donne notamment pour but d’engager la Nation dans la voie du progrès, défend le principe d’une souveraineté économique et propose en ce sens l’établissement d’un Conservatoire « pour les arts et métiers ».
« Au nom des comités d’agriculture, des arts et d’instruction publique, je viens vous présenter des moyens de perfectionner l’industrie nationale. »
L'abbé Grégoire envisage de rassembler en un même lieu machines, outils, instruments et dessins avec l'idée de :
« marquer un esprit curieux aussi bien qu'un tableau de maître peut encourager des vocations d'artistes[13]. »
À l’origine, conformément aux décrets des 19 vendémiaire an III () et 9 brumaire an III (), des démonstrateurs composent statutairement un triumvirat de direction[14]. Ces trois figures sont : le mathématicien et musicologue Alexandre Théophile Vandermonde ; le physicien Jean Baptiste Le Roy (tous deux membres de l’ex-Académie des Sciences) ; Nicolas Jacques Conté, chimiste et aérostier. Un dessinateur est également désigné : François Beuvelot ; puis un certain Gruvel, en qualité de bibliothécaire. Il s’agit de recevoir des curieux, des artisans, des inventeurs de Paris, de province ou des pays étrangers ; de leur expliquer le fonctionnement des machines sous la forme de démonstrations, exercice qui se pratiquait déjà dans les grands cabinets de physique du Siècle des Lumières, tel celui de l’abbé Jean Antoine Nollet, mais d’une manière encore confidentielle et pour un public privilégié.
Les premières collections du Conservatoire ne sont pas immédiatement fixées en un lieu. Les modèles, notamment les machines et outils conçus par le mécanicien Jacques Vaucanson (1709-1782)[15] et légués par ce dernier au roi Louis XVI, sont déposés à Hôtel de Mortagne sous la responsabilité de Vandermonde[16]. Au Louvre sont entreposées provisoirement les collections scientifiques de l’ex-Académie des Sciences. Plusieurs dépôts parisiens renferment les nombreux objets techniques saisis chez des aristocrates pendant la Révolution. Enfin, dans divers « dépôts littéraires » s’accumulent les ouvrages à caractère scientifique et technique qui constitueront les premiers fonds de la bibliothèque de l’établissement.
Le 22 prairial an VI (), sur les instances de Grégoire, le Conseil des Cinq-Cents affecte une partie des bâtiments de Saint-Martin-des-Champs à l’établissement du Conservatoire.
À la mort de Vandermonde, un président de l'institution est élu le 9 fructidor an IV (). Il s'agit de Jean Baptiste Le Roy. Claude Pierre Molard, nommé secrétaire, y joue dès le début du Consulat un rôle capital, assurant notamment une veille technologique essentielle pour maintenir le Conservatoire dans l’élan de sa vocation primitive. Le 28 vendémiaire an IX, moins d’un mois avant son remplacement par Jean Antoine Chaptal, un arrêté confère à Molard le titre d’« administrateur du Conservatoire des arts et métiers »[17].
Une « ordonnance du confirme dans son siège directorial Gérard Joseph Christian, l’homme par lequel Louis XVIII peut affranchir le Conservatoire de ses origines républicaines »[13]. Dans le même temps est instauré un premier « conseil de perfectionnement », placé sous la conduite du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, pair de France et inspecteur général des écoles d’arts et métiers et du Conservatoire.
Ce conseil se compose de huit personnalités :
Le , sous l'impulsion du comte Decazes, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur, un haut enseignement constitué de trois chaires est créé aux Arts et Métiers : la Mécanique appliquée aux Arts, confiée à Charles Dupin ; la Chimie appliquée aux Arts, confiée à Nicolas Clément Desormes ; l’Économie industrielle, attribuée à Jean Baptiste Say. Il faut entendre ici par « haut enseignement » une manière de distinguer ces nouveaux projets didactiques, assortis d’un appareil théorique développé, de ceux qui les ont précédés au Conservatoire et qui relevaient plus d’une forme d’apprentissage : l’École de Dessin ou « Petite École », créée dès 1798-1799 sous la houlette de François Beuvelot, et l’École de Filature, née au début de l’Empire.
Avec la création des trois premières chaires, le gouvernement confie au Conservatoire la mission d’assurer un enseignement scientifique et technique de qualité, mais toujours dans une optique bien spécifique : la théorie doit être appliquée aux « arts », ce dernier mot désignant alors non pas les beaux-arts, mais bien les arts dits « mécaniques », c’est-à-dire, dans une acception élargie, toutes les techniques qui relèvent du secteur industriel et manufacturier, alors en pleine croissance.
Cet enseignement gratuit, s’adressant à des auditeurs, n’est pas encore diplômant. Il est destiné surtout aux ouvriers, artisans, curieux,[non neutre] « artistes » de tous horizons, souhaitant acquérir un savoir-faire recherché et bénéficier d’une promotion sociale. Contrairement à l’École polytechnique, autre grande école de l’An III, il n’est pas ici question, à cette époque, de former des ingénieurs, mais plutôt des chefs d’atelier, des inventeurs potentiels, des contremaîtres et des entrepreneurs aux connaissances solides.
Au cours du XIXe siècle seront encore créées plusieurs chaires nouvelles, en 1829, 1836, 1839 et bien d’autres encore… Les figures essentielles de cet enseignement seront Claude Pouillet, Arthur Morin et Théodore Olivier, qui tous trois assureront la direction de l’établissement ; mais aussi Louis Wolowski, Anselme Payen, Louis Moll, Joseph Ébelmen, Michel Alcan, Edmond Becquerel, Émile Trélat, Henri Tresca, Jean Persoz, Jean Baptiste Boussingault, ou encore Lucien Magne.
Tandis que, dès la première moitié du XIXe siècle, les collections parfois vieillissantes deviendront des objets vénérables[non neutre] plus que des instruments ou des machines de démonstration, le musée du Conservatoire – aujourd’hui musée des Arts et Métiers – prendra des orientations patrimoniales. Le Conservatoire développera parallèlement aux enseignements, dans la seconde moitié du XIXe siècle, une vocation de recherche et d’expérimentation longtemps écartée de ses missions. La création du Laboratoire national d'essais, en 1901, ou de l’Institut aérotechnique de Saint-Cyr, en 1909, seront quelques-unes des multiples manifestations de cet élargissement des champs de compétence du Conservatoire.
Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public de l'État à caractère scientifique, culturel et professionnel, doté, comme le Collège de France, du statut de « grand établissement ». Placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur, il remplit trois missions :
Deux membres de l'Institut de France siègent de façon permanente au conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.
La devise du Cnam est Docet omnes ubique qui signifie « il enseigne à tous et partout » en latin. Il est implanté dans plus de 150 villes en France et à l'étranger.
Le , le Conseil d'administration a approuvé la modification du règlement intérieur, créant seize équipes pédagogiques nationales (EPN) en lieu et place des écoles Sciences industrielles et technologies de l’information (Siti) et Management et société (MS) :
Le Cnam est membre fondateur en 2010 du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur Hésam, avec six autres établissements : Arts et métiers ParisTech, l’École française d’Extrême-Orient, l’École des hautes études en sciences sociales, l’École pratique des hautes études, l'ESCP Europe et l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Devenu une communauté d'universités et établissements en 2013, HeSam Université compte alors neuf membres (Cnam, Arts et métiers ParisTech, École du Louvre, Institut national d'études démographiques, CNRS, École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Institut national du patrimoine, Institut national d'histoire de l'art) et six membres affiliés (France Clusters, CFJ, IFM, Fondation nationale Entreprise et Performance, Cési, Conférence des écoles supérieures d’Arts appliqués de Paris). La ComUE est dissoute en [19].
No | Nom | Début du mandat | Fin du mandat |
---|---|---|---|
Administrateurs | |||
1 | Claude-Pierre Molard[20]
(1759-1837) |
1800 | 1817 |
2 | Joseph-Gérard Christian[21]
(1778-1832) |
1817 | 1831 |
3 | Claude Pouillet[22]
(1790-1868) |
1831 | 1849 |
4 | Arthur Morin[23]
(1795-1880) |
1849 | 1852 |
5 | Théodore Olivier[24]
(1793-1853) |
1852 | 1853 |
Directeurs | |||
7 | Arthur Morin[23]
(1795-1880) |
1854 | 1880 |
8 | Hervé Mangon[25]
(1821-1888) |
1880 | 1881 |
9 | Aimé Laussedat[26]
(1819-1907) |
1881 | 1900 |
10 | Gabriel Chandèze[27]
(1846-1926) |
1900 | 1906 |
11 | Louis Bouquet[27]
(1885-1952) |
1906 | 1915 |
12 | Henri Gabelle[27]
(1867-1936) |
1915 | 1931 |
13 | Louis Nicolle[27]
(1876-1945) |
1931 | 1940 |
14 | Louis Ragey[27]
(1895-1970) |
1940 | 1965 |
15 | Paul Guérin[28]
(1928-2018) |
1965 | 1974 |
16 | Laurent Citti[29]
(1938) |
1974 | 1977 |
17 | Francis Cambou[30](1930-2001) | 1977 | 1981 |
18 | Jean Saurel[31]
(1924-2020) |
1981 | 1987 |
19 | Raymond Saint-Paul[32] | 1987 | 1990 |
Administrateurs généraux | |||
20 | Guy Fleury[33]
(1941-2020) |
1990 | 1998 |
21 | Laurence Paye-Jeanneney[34]
(1944) |
1998 | 2008 |
22 | Christian Forestier[35]
(1944) |
2008 | 2013 |
23 | Olivier Faron[36]
(1959) |
2013 | 2022 |
24 | Bénédicte Fauvarque-Cosson[37] | 2022 |
Le Cnam est voué à la formation tout au long de la vie. Il donne à chacun les moyens de se former à tout moment de sa carrière selon ses projets et ses intérêts, tout en poursuivant son activité professionnelle et sociale :
En 2010, l'École Vaucanson est créée à l'initiative du Cnam. Elle vise à offrir aux bacheliers de l'enseignement professionnel une voie d'excellence dans le supérieur, afin de leur permettre d'obtenir le grade de la licence générale et de continuer vers un master ou bien un diplôme d'ingénieur.
Les enseignements du Cnam sont complétés par des séminaires, des colloques, des conférences de haut niveau et de nature multidisciplinaire. Ils couvrent tous les domaines : des mathématiques pures à la physique théorique, en passant par l'épistémologie, les humanités et les sciences sociales.
Le Cnam crée de nombreux partenariats avec les entreprises, il participe notamment à l'élaboration de brevets, essais, cessions de licence, processus d'innovation[41], transfert de technologies, incubation d'entreprises…
Le plan national de diffusion de la culture scientifique et technique définit cette mission culturelle comme une priorité. Le Cnam et son Musée des arts et métiers en sont des acteurs majeurs :
Une trentaine d'instituts célèbres et autres laboratoires de recherche bénéficient de la tutelle pédagogique du CNAM. Cette agrégation au CNAM permet à cet établissement dont l'enseignement est professionnel et scientifique, d'être davantage impliqué dans les branches professionnelles par des formations sur mesure, reconnues et permettant des évolutions de carrières directement indexées sur l'obtention des titres de ces instituts.
Parmi lesquels, on peut compter :
Sigles[42] | Descriptifs, remarques |
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CEDRIC[43] | Centre d'étude et de recherche en informatique et communications (EA4629) : systèmes sûrs, médias interactifs et mobilité, méthodes statistiques de data-mining et apprentissage, optimisation combinatoire, systèmes d'information et de décision, bases de données avancées, traitement du signal et architectures électroniques. |
DSO | Chaire de développement des systèmes d'organisation, où nombre de grandes avancées sur les concepts de la sécurité, de sûreté, des réseaux, de l'organisation stratégique et opérationnelle, etc. sont réévalués à l'aune des derniers développements internationaux. |
EICNAM | École d'ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers |
ENASS | École nationale d'assurances qui délivre un diplôme de niveau I afin d’embrasser une carrière de cadre supérieur dans le secteur de l’assurance. |
ENJMIN | École nationale du jeu et des médias interactifs numériques, qui délivre un master, un diplôme d'ingénieur, une licence, ainsi qu'un mastère spécialisé (en partenariat avec Gobelins, l'école de l'image)[44]. |
ESCPI | Institut du CNAM, dispensant des formations en génie électronique et informatique, génie mécanique et génie électrique pour le diplôme d'ingénieur. |
ESGT | École supérieure des géomètres et topographes qui délivre un diplôme d'ingénieur dans les domaines de la géomatique et de la topographie. |
HT2S | Histoire des Techno-sciences en société, laboratoire d'histoire des sciences et des techniques articulé aux formations STS (Magister, Licence, Certificat). |
IAT | Institut AéroTechnique, qui met à la disposition des entreprises et de l’industrie ses compétences et ses grands moyens d’essais en aérodynamique industrielle et sciences associées. |
ICH | Institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation. |
ICSV | Institut National des Cadres Supérieurs de la Vente, spécialiste de la formation « marketing-vente » depuis 1956. |
IESTO | Institut des Études Économiques, Sociales et Techniques de l'Organisation ; organisme créé en 1958, a été rattaché dans les années 2002-2010 à l'IIM, et est devenu depuis une des composantes de l'École Management et Société du Cnam. Ses formations de 3e cycle figurent généralement aux premières loges du classement SMBG. |
IHIE | Institut d'hygiène industrielle et de l'environnement. |
IITBTP | Institut d'ingénieur des techniques du bâtiment et des travaux publics, qui propose une formation d'ingénieur par l'alternance. |
IIM | Institut international du management. |
IFFI | Institut français du froid Industriel et de génie climatique. |
INETOP | Institut national d'étude du travail et d'orientation professionnelle. |
INM | Institut national de métrologie, qui intervient pour les domaines en métrologie tels que les longueurs, la masse, les rayonnements optiques et la température. |
INTD | Institut national des techniques de la documentation. |
DICEN-IDF | Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère Numérique (EA 7339[45]) une unité de recherche multi-tutelles entre le Conservatoire national des arts et métiers, l’Université Gustave Eiffel et l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense |
INTEC | Institut national des techniques économiques et comptables, plus célèbre institut de formation aux diplômes d'État en comptabilité, jusqu'aux postes les plus hauts de la branche comptable. |
ISTBTP | Institut Supérieur des Techniques du Bâtiment et des Travaux Publics. |
LIPS | Chaire de prospective industrielle, où les derniers travaux sur les redéploiements des structures innovantes les plus avancées sont données régulièrement. |
LISE | Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique. |
LIPSOR | Laboratoire d’investigation en prospective stratégie et organisation. |
LMSSC | Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés |
PIMM | Laboratoire de Procédés et Ingénierie en Mécanique et Matériaux (UMR8006) : procédés de mise en œuvre, microstructures et propriétés des matériaux, interactions laser-matière, fabrication additive, procédés laser, modélisation numérique pour les structures, les systèmes et les procédés, approches multi-échelles expérimentales, théoriques, et numériques, durabilité des matériaux polymères, matériaux architecturés. |
STS | Centre Science, technologie et société. |
UNICNAM | Union des ingénieurs du Conservatoire national des arts et métiers |
LAFSET | Laboratoire du froid et des systèmes énergétiques et thermiques |
Des institutions renommées à travers le monde, telles que Harvard University, l'Institut Polytechnique de Hanoi - University of Science and Technology, le Massachusetts Institute of Technology, le Politecnico di Milano, la Smithsonian Institution et Yale University, figurent parmi les établissements étrangers les plus prestigieux.
La fondation Louis-de-Broglie est une fondation française pour la recherche fondamentale en physique créée par Louis de Broglie (Prix Nobel de physique). Elle fut accueillie au Conservatoire national des arts et métiers de 1973 à 1988. Les deux premiers Présidents de la Fondation Louis-de-Broglie ont été Louis Néel (Prix Nobel de physique) et René Thom (Médaille Fields).
Le Mécénat Besnard-de-Quelen a pour objet d'encourager l'innovation dans la construction. Il est rattaché au Conservatoire national des arts et métiers depuis sa création en 1980. Le Mécénat Besnard-de-Quelen est dirigé par un conseil réunissant des architectes, des ingénieurs et des professeurs et attribue chaque année un Grand Prix de l'Innovation ouvert à tous (personnes physiques et morales), ainsi que des bourses de voyage et d'études à des étudiants architectes, ingénieurs, auditeurs Cnam en fin de cycle.
Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de la Conférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est reconnu pour la qualité de ses anciens élèves[63].
Le Cnam est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[64].
La formation s'appuie sur un corps enseignant de notoriété internationale, un enseignement scientifique pluridisciplinaire de haut niveau et une culture managériale[65]. Le Cnam est fréquemment cité dans les classements publiés dans les journaux spécialisés[66],[67].
Le Conservatoire dispose également d'instituts. L'ICH (institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation), accrédité par la Royal Institution of Chartered Surveyor (RICS), spécialisé dans les métiers de l'immobilier ; l'Intec (institut national des techniques économiques et comptables) qui prépare à l'expertise comptable. Le CNAM a créé, en 1820, la première chaire d'économie en France.
Les anciens élèves du Cnam sont présents dans des entreprises, privées ou publiques, comme : Aérospatiale, Airbus, Alcatel, Alstom, Areva, Bull, CEA, CNES, CNRS, Cogema, Commission Européenne, Dassault, DGA, École Polytechnique, EDF, Eurocopter, France Télécom, Gaumont, INSERM, Institut Pasteur, Michelin, Ministère de la Défense, Ministère de l'Éducation Nationale, ONERA, PSA, Renault, Rhone Poulenc, Sagem, Saint-Gobain, Sanofi, Snecma, TDF, Texas Instruments, Thales, Total[68].
En décembre 1935, la conservatoire accueille, comme cinq autres lieux de la capitale, la première diffusion publique de programmes télévisés en France[69].
Le Conservatoire national des arts et métiers est situé au cœur de Paris, sur le cardo, à l’emplacement et en partie dans les bâtiments historiques de l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs. Ce grand monastère clunisien fondé par le roi Henri Ier en 1059-1060 sur des vestiges de l’époque mérovingienne, est encore aujourd’hui en partie conservé. L’ancien réfectoire du XIIIe siècle, de style gothique, y est situé et est devenu, au milieu du XIXe siècle, sur l’idée de Léon Vaudoyer, la bibliothèque de l'établissement. Guillaume Postel, l'un des premiers professeurs du Collège de France, est enterré dans l’église de l’ancien prieuré.
Sont encore visibles : des vestiges de l’enceinte médiévale protégeant le prieuré Saint-Martin en regardant la tour à l’angle de la rue Saint Martin et de la rue du Vertbois, un fragment de courtine rue du Vertbois et une tour servant de cage d’escalier au 7, rue Bailly. Le plan du chœur de l’église Saint-Martin-des-Champs a trouvé son inspiration dans le chœur de la basilique de Saint-Denis construite quelques années plus tôt.
Les cours à Paris ont principalement lieu au 292, rue Saint-Martin mais également dans la rue voisine au 2 rue Conté, dans l’Annexe Montgolfier, ancien bâtiment de l'École centrale des Arts et Manufactures jusqu'en 1969.
Vandermonde a donné son nom à la société secrète des élèves du Conservatoire national des arts et métiers[70].
Le Cnam porte cette triple ambition au sein de la collectivité grâce à son réseau, présent sur l'ensemble du territoire et à l'étranger :
Le décret du 27 juillet 1952 a fixé le cadre pour la création de centres régionaux associés au CNAM[74] avec pour objectif d'ouvrir l'accès aux savoirs du public le plus large. La première expérimentation aura lieu à Lille, suivie de Lyon en octobre 1953, puis de nombreux autres[75]. Le nombre des auditeurs inscrits dans ces centres associés (CRA) passe de 1 800 dans 2 centres en 1953, à 51 700 dans 47 centres, 20 après en 1973 ; dépassant ainsi le nombre des inscrits au CNAM de Paris (page 44 de la référence[75]).
Le support juridique de ces centres associés était très varié, pour la plupart des associations régies par la loi de 1901, créées par des industriels, universitaires ou personnalités locales. Ce paysage émietté a beaucoup évolué, en raison notamment de la mise en place des Régions, ayant des responsabilités dans la formation et la promotion sociale. Un décret de 1989[76] a précisé les effets de la régionalisation sur la structure du réseau des centres associés, avec comme conséquence le regroupement des centres par Région. En 2022, on trouve 13 centres associés en métropole et 7 outre-mer[77] ; souvent implantés dans la capitale régionale, ils ont des centres de formation dans d'autres villes pour répondre au plus près à la demande. Par exemple, le centre CNAM-Pays de la Loire, dont le siège est à Nantes est implanté dans les chefs-lieux des 4 autres départements (Angers, Laval, Le Mans, La-Roche-sur-Yon) et pilote des centres de formations à Saint Nazaire, Cholet, etc.
Les CRA ont pour mission de déployer l'offre de formation du CNAM (éducation, culture, recherche) ; les moyens humains, techniques et financiers étant gérés par convention avec l'organisme public[77].
Depuis octobre 2006, le Cnam en Rhône-Alpes propose — entre autres formations — une licence par alternance (apprentissage, contrat de professionnalisation, CIF, etc.) dans le domaine des énergies renouvelables : l'éolien et le photovoltaïque. Cette licence, dont plusieurs unités d'enseignement ont été développées en Rhône-Alpes, est accueillie dans le département de l'Ardèche, très précisément à Aubenas. Le centre d'enseignement du Cnam en Ardèche propose d'autres licences en alternance dans les domaines de la radioprotection, du génie civil (bois; bioclimatique), et des économies d'énergies. Depuis, le Cnam Auvergne-Rhône-Alpes s'articule autour de trois sites principaux : Lyon, Saint-Étienne et Grenoble.
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