Bey (Ain)
commune française du département de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Bey est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Bey | |||||
Église Saint-Martin (romane au retable doré) du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Veyle | ||||
Maire Mandat |
Michel Gentil 2020-2026 |
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Code postal | 01290 | ||||
Code commune | 01042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bégiens/Bégiennes | ||||
Population municipale |
290 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 41″ nord, 4° 50′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 213 m |
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Superficie | 2,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vonnas | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | bey01.fr | ||||
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Bey est une petite commune du département de l'Ain, l'une des dernières de la Bresse, située entre les bords de Saône et le Mâconnais, à la limite des départements du Rhône et de la Saône-et-Loire et limitrophe de la Dombes. Au XVIIIe siècle, les actes d'état civil stipulent Garnerans en Dombes et Bey en Bresse[réf. souhaitée].
Elle se situe à 12 km à au sud-est de Mâcon, à 37 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 62 km au nord de Lyon et à 412 km au sud de Paris.
La population est dispersée dans huit hameaux dont certains sont très proches les uns des autres[1]. La Vallée, le Sausey, le Basson et les Baudets sont situés dans la partie basse de la commune. Le Cottet est le plus dense et est celui où est érigée la mairie. Près de l'église et du château, les hameaux du Bourg et du Commissaire se font face. Enfin, sur le plateau, Monspey est isolé des autres et on n'y trouve qu'une ferme.
Les cours d'eau traversant la commune ne font qu'office de frontière avec les communes limitrophes. En effet, l'Avanon qui se jette dans la Saône forme la totalité de la frontière entre le village et Garnerans. Au nord de ce ruisseau, le Creusençon se jette lui dans la même rivière et sépare la commune de Cormoranche-sur-Saône.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Aucune autoroute ne traverse la commune bien qu'il en existe trois à proximité.
Au début du XXe siècle, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Elle longeait la ligne PLM[8] mais ne desservait pas la commune. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars. Aujourd'hui, la route D933 remplace la voie.
Aujourd'hui, on ne trouve plus aucune voie ferrée traversant Bey mais une traverse à proximité. La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille traverse à l'est de la commune à Cruzilles-lès-Mépillat. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.
Cependant, la commune ne profite pas que de cette ligne ferroviaire. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[9]. Une gare pour les TER Rhône-Alpes est située à proximité : la gare de Pont-de-Veyle installée à Crottet. De plus, la ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.
La Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial. La Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
Depuis 2016, la commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[10] et dessert le seul arrêt nommé Village.
Au , Bey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (10,9 %)[15].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La première mention de la commune date de 968[16] où on trouve le nom de Beto dans le recueil des chartes de Cluny. Trente années plus tard, en 998, le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon fait référence à Bex. Dans le même ouvrage, on retrouve le nom de Betis vers 1023.
Au milieu du XIIIe siècle, le pouillé de Lyon utilise le nom de Bei pour décrire la commune bressane tandis que les archives du Rhône mentionne Beys en 1287. À la même période, on trouve Beyes.
En 1492, Bey est mentionné pour la première fois selon les archives de l'Ain alors que celles de la Côte-d'Or note le nom de Bees en 1563.
En 1793, Bey est considéré comme le nom de la commune. En 1796, la commune est absorbée par Cormoranche, la nouvelle commune prend le nom de Cormoranche-Bey. Toutefois, la commune sera rétabli en 1817 et reprendra le nom de Bey.
Le nom de Bey vient du gaulois Bega qui signifie lieu d'eau[1].
Paroisse (Ecclesia sancti Cypriani in Beo, in loco ubi dicitur Behi, Bez, villa que dicitur Bex, de Bayo, de Bees, Beyes, Bei, Bay) sous le vocable de saint Martin. Au Xe siècle, l'église était sous celui de saint Cyprien. C'est sous ce vocable qu'elle fut confirmée à l'abbaye de l'Ile-Barbe, en 974, par l'empereur Conrad, et qu'elle fut donnée, le , par un gentilhomme nommé Gauthier et sa femme Blismode, laquelle l’avait reçue de ses frères le jour de son mariage, à l'obédience de Saint-Barnard, près de Trévoux.
Les religieuses de l'Ile-Barbe avaient perdu, on ne sait comment, le patronage de cette église, mais ils le recouvrèrent dans la suite, car le pape Lucius III leur en donna une nouvelle confirmation en 1183. Ils le conservèrent jusqu'en 1506, qu'il fut uni au chapitre de la collégiale de Pont-de-Vaux. Les revenus de la cure, au XVIIe siècle, s'élevaient à 250 livres. Ils consistaient dans la sixième partie des grosses dîmes et dans le produit d'une vigne et de douze journaux de terre contigus à la maison curiale.
En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, Bey appartient à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
Entre 1790 et 1795, Bey était une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes.
Madame la comtesse d'Esclinac était dame de la paroisse en 1789.
En 1796, la commune est absorbée par Cormoranche, la commune prend le nom de Cormoranche-Bey[17], les deux communes sont rétablies en 1817.
La commune de Bey est membre de la communauté de communes de la Veyle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Veyle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vonnas pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Le conseil municipal se compose de onze conseillers en comptant le maire et ses deux adjoints[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1852 | 1890 | Louis Alphonse de Valbreuze | ||
1962 | 1977 | Louis Jacon | ||
1977 | 1983 | Jean-Paul Sallet | RPR | Agriculteur |
1983 | 1986 | Paul Monnier | DVD | Ouvrier-menuisier |
1986 | 1995 | Jean-Paul Sallet | RPR | Agriculteur |
1995 | En cours | Michel Gentil | DVG | Professeur retraité |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[22].
La communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Straubenhardt localisée dans le Bade-Wurtemberg ( Allemagne) à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Après quelques échanges entre associations en 1999, le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la Charte lors de la grande fête organisée au château de Pont-de-Veyle en 2000[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 290 habitants[Note 2], en évolution de +7,01 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
131 | 181 | 195 | 221 | 236 | 247 | 276 | 290 | - |
Au début du XIXe siècle une école était installée dans une dépendance du château de Bey jusqu'en 1876[27], année à laquelle l'école communale composée d'une classe mixte d'installe dans les nouveaux locaux de la mairie. L'ancienne école est alors occupée par une école privée de filles jusqu'en 1937. L'enseignement à Bey se termine en 1970[28], année de la fermeture de l'école. Les élèves sont alors redirigés vers l'école de Cormoranche-sur-Saône.
Début 2012, la commune devient la 100e commune de l'Ain à disposer du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain[29].
Il y a une petite épicerie éphémère depuis 2021.
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[33].
La commune se situe dans l'aire géographique des Volailles de Bresse[34].
Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[35].
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