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rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Barbet-de-Jouy est une petite rue du 7e arrondissement de Paris, dans le quartier des Invalides.
7e arrt Rue Barbet-de-Jouy
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Invalides | ||
Début | 67, rue de Varenne | ||
Fin | 62, rue de Babylone | ||
Morphologie | |||
Longueur | 405 m | ||
Largeur | 11 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0651 | ||
DGI | 0664 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Parallèle au boulevard des Invalides et à la rue Vaneau, elle commence au 67, rue de Varenne et se termine 62, rue de Babylone. À mi-parcours, sur son côté impair, elle croise la rue de Chanaleilles.
Le quartier est desservi par la ligne 13 aux stations Varenne et Saint-François-Xavier.
La rue doit son nom et sa création à un industriel français du XIXe siècle, Jacques-Juste Barbet de Jouy (1787-1864), qui l'a fait ouvrir en 1836 sur des terrains dont il était propriétaire et a fait don de la voie à la Ville de Paris.
L'artère se situe sur l'emplacement d'une partie de l'ancien hôtel Grimod d'Orsay, connu aujourd'hui sous le nom d'hôtel de Clermont. Les bâtiments actuels, dont l'entrée se trouve au 69, rue de Varenne et qui portent les nos 6-8 de la rue Barbet-de-Jouy, datent pour l'essentiel des travaux effectués par Barbet de Jouy en 1836, puis par la comtesse Duchâtel, propriétaire en 1838, puis enfin par son fils, le comte Tanneguy Duchâtel, dans la seconde moitié du XIXe siècle[1].
La voie est percée à la suite d'une ordonnance du :
« Louis-Philippe, etc.,
Vu l’offre faite par le sieur Barbet de Jouy, propriétaire à Paris, d’ouvrir sur les terrains qui lui appartiennent, entre la rue de Varennes et celle de Babylone, une rue de 11 mètres de large, qui formerait une communication entre ces deux voies publiques, et à laquelle il demande à donner son nom ;
Vu le plan des alignements de la rue projetée, la délibération du Conseil municipal de la ville de Paris du 12 mai 1837 ; ensemble l’avis du préfet du département de la Seine ;
Vu l’article 52 de la loi du 16 septembre 1807 ;
Le comité de l’intérieur de notre Conseil d’État entendu, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
ARTICLE PREMIER. — Le sieur Barbet de Jouy est autorisé à ouvrir sur les terrains dont il est propriétaire, entre les rues de Varennes et de Babylone, à Paris, une rue de onze mètres de large, conformément au plan ci-annexé, la dite rue prendra le nom de rue Barbet de Jouy.
ART. 2. — L’autorisation résultant pour le sieur Barbet de l’article précédent, ne lui est accordée qu’à charge par lui, ses successeurs ou ayants cause :
1re De céder gratuitement à la ville de Paris le sol de la nouvelle voie publique.
2e De supporter les frais de premier établissement du pavage, d’éclairage par le gaz et de trottoirs, y compris les frais de relevé à bout du pavage ; en outre, les frais de premier établissement de deux bornes fontaines ;
3e De donner aux nivellements une pente d’un centimètre au moins par mètre, et d’exécuter les travaux de pavage en chaussée bombée, ceux des trottoirs et des bornes-fontaines, suivant les plans et sous la surveillance des ingénieurs de la ville de Paris ;
4e Enfin de n’élever qu’à une hauteur de seize mètres cinquante centimètres les bâtiments qui seront construits sur la nouvelle rue.
ART. 3. — Notre ministre secrétaire d’État de l’intérieur est chargé, etc.
Donné au palais des Tuileries, le 18 mai 1838[2]. »
Selon cette ordonnance, les bâtiments riverains ne doivent pas dépasser une hauteur de 16,50 m. Dans les années 1937-1938, on construit cependant les immeubles des nos 22[3] et 24, d'une hauteur de six et sept étages.
Le 29 mai 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 40 rue Barbet-de-Jouy[4].
En 1946, un abbé en donne la description suivante : « C’est l’une des rues les plus agréables de Paris par le charme de ses grands arbres, les grappes de glycines et son calme provincial très favorable à la promenade des chiens du quartier. C’est un parcours idéal et poétique, à l’ombre des marronniers et dans les allées des grands parcs où l’on entend encore le chant des coqs[5]. »
Jusqu'aux années 1950, la plupart des bâtiments sont des hôtels particuliers datant des années 1830-1840. Mais à la fin de cette période, des travaux de démolition et de reconstruction changent l'aspect de la rue[6], principalement sur son côté impair. Plusieurs riverains se constituent alors en association de protection. Aujourd'hui, l'essentiel du côté pair ainsi qu'une petite partie du côté impair ont été préservés.
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