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université française publique à dominante juridique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Paris-Panthéon-Assas[2], également appelée Paris-II[3],[4], Panthéon-Assas ou plus familièrement Assas est un établissement d'enseignement supérieur sous le statut d'établissement public expérimental. Elle est fondée en 1970 après les événements de mai 1968 et l'éclatement de l'université de Paris.
Fondation |
1970 |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
23 000[1] |
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Enseignants | |
Budget |
91 millions d'euros (2013)[1] |
Pays | |
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Campus |
25 (dont 17 à Paris et 3 à l’étranger) |
Ville |
Elle enseigne le droit ainsi que la science politique, l'économie et le journalisme.
Elle doit son nom aux centres Panthéon et Assas.
L'université Paris-Panthéon-Assas est généralement considérée comme la meilleure université de droit en France[5].
À l'instar de Paris I, Panthéon-Assas est créée sous le nom de Paris II lors du démembrement de l'université de Paris à la suite de mai 1968[3].
La majorité des juristes de l'ancienne faculté de droit de Paris (en particulier les privatistes et les historiens du droit) rejoint Paris II[6], considérée depuis comme une université conservatrice et principalement spécialisée en droit. À l'inverse, les professeurs préférant une université pluridiscplinaire se rallient à Paris I[7].
Ses étudiants participent au mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 ainsi qu'au mouvement contre le projet de loi Devaquet.
Créée sous le nom de Paris-II[3] en 1970, elle est rebaptisée université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II en 1988[8], puis Panthéon-Assas Paris II en 1990[9] et Panthéon-Assas en 1998.
Fin 2015, l’université Panthéon-Assas reste « associée » à la communauté d’universités et établissements Sorbonne Universités[10].[pas clair]
Le , elle devient un établissement public expérimental[11],[12] et prend le nom d'université Paris-Panthéon-Assas.
Au , les composantes de l'université sont les établissements-composantes, les collèges de formation et de recherche (CFR), les six départements universitaires, les unités mixtes de recherche, les centres de recherche, les écoles doctorales et les instituts.
Avant le et conformément au Code de l'éducation, les composantes de l’université sont les unités de formation et de recherche (UFR) et les instituts[13]. Des départements délibèrent notamment sur l’organisation et l’affectation des enseignements ou sur l’orientation de la recherche[2].
Dans le cadre de l'établissement public expérimental, quatre établissements-composantes sont intégrés à l'université Paris-Panthéon-Assas au [2] :
L'ISIT est une grande école membre de la Conférence des grandes écoles (CGE) dispensant un enseignement en management et communication interculturels, relations internationales, traduction et interprétation de conférence. Quant à elle, l'EFREI est une grande école membre de la Conférence des grandes écoles (CGE) et l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2020 à délivrer un diplôme d'ingénieur. Le CFJ est une grande école membre de la Conférence des grandes écoles (CGE) dispensant un enseignement au journalisme. Créée en 2016 par le CFJ, l'École W est une école pluridisciplinaire spécialisée dans la production et la création de contenus appliqués au journalisme, à la communication, au marketing, ainsi que de productions documentaires et de fiction[14],[15].
Au , l'université Paris-Panthéon-Assas se compose de huit collèges de formation et de recherche (CFR)[2], dont un CFR de 1er cycle (CFR Découverte et fondamentaux, et ses quatre secteurs : Droit et science politique, Sciences économiques, Sciences de gestion et Lettres, sciences humaines et sociales) ; ainsi que sept CFR de 2e et 3e cycles, formés autour des thématiques de formation et champs disciplinaires couverts par des départements de formation ou des établissements-composantes[16]: Europe et international ; Information et réseaux ; Marchés, entreprise et travail ; Organisation, État et action publique ; Patrimoine, contrats et personnes ; CFR Risque, environnement et sécurité ; CFR Société, justice et criminalité.
L'université Paris-Panthéon-Assas est composée de six instituts, dont l'Institut de préparation à l'administration générale de Paris, l'Institut d'études judiciaires Pierre-Raynaud (IEJ), l'Institut français de presse (IFP), fondé en 1937, l'Institut « Maison des sciences de gestion » ainsi que l'Institut de Recherche en Propriété Intellectuelle.
L'université Paris-Panthéon-Assas compte 4 bibliothèques universitaires membres du service commun de la documentation (SCD) de l’Université. Parmi elles : la bibliothèque d'Assas qui, après plusieurs années de travaux, a ouvert en mars 2011 et dont ses collections sont en libre accès et en magasin. Elle dessert tous les cycles ; la bibliothèque de Melun qui a ouvert en 1986 et dont toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants inscrits en licence au centre de Melun ; la bibliothèque de Vaugirard qui a ouvert en 1996 et dont toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants en première année de licence de droit, de science politique ainsi que d'économie-gestion. Elle est située au 391 rue de Vaugirard (15e arrondissement) ; les bibliothèques Noailles et Collinet spécialisé en Droit romain, et d'histoire économique au sein du centre Sainte-Barbe ; ainsi que la bibliothèque Cujas, ouverte aux enseignants et aux étudiants à partir de la 2e année de licence[17].
Le centre universitaire délocalisé de Panthéon-Assas en Seine-et-Marne se nomme « Institut de droit et d'économie de Melun »[18], situé au 19 rue du château. Il est destiné aux formations d'économie et de droit du premier cycle (licence) et d'enquêteurs de droit privé en master.
L'école d'ingénieurs EFREI Paris s'y trouve[19].
L'université Paris-Panthéon-Assas dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), sciences de gestion et sciences économiques. Elle dispose de cinq écoles doctorales, de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à 8 600 étudiants par an (sur les 18 000 que compte l'établissement, dont 3 000 étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 licences professionnelles, 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 41 diplômes universitaires (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 Master of Laws (LLM), 1 Master of Business Administration (MBA), 1 cursus master ingénieur (CMI) et 23 formations en apprentissage[20].
L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : Sorbonne Université pour 5 doubles diplôme (histoire de l'art et droit, histoire et droit, histoire et médias, sciences et droit et relations internationales), l'ESSEC pour des doubles diplômes en master[21],[22], l'université Paris-Dauphine, pour un master en ingénierie économique[23], l'école nationale supérieure des mines de Paris, pour un master[24], École des hautes études commerciales de Paris pour un master en fiscalité internationale[25], et l'INSEAD pour un LL.M. en droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en co-habilitation avec l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[26].
Depuis la rentrée 2013, l'université Paris-Panthéon-Assas, à travers le site Agor@ssas, propose une licence en droit en ligne[27].
L'université compte cinq écoles doctorales, et 23 laboratoires de recherche, dont deux unités mixtes de recherche (UMR) du CNRS[28].
Elle comprend près de 270 enseignants-chercheurs, plus d'un millier de doctorants, près de 120 thèses sont rédigées chaque année. Le budget annuel alloué à la recherche est de l'ordre de 1,3 million d'euros[29]. Une banque de mémoire est accessible depuis le site de l'université. Celle-ci regroupe des mémoires soutenus en Master 2 recherche, ou professionnel, que l'on peut consulter gratuitement[30].
De 2010 à 2013, elle a fait partie du regroupement d'universités Sorbonne Universités aux côtés de Paris-IV et Paris-VI[31]. L'université Paris-Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue[32].
Selon Le Figaro, il s'agit de l'université française avec la plus haute proportion d'étudiants ayant obtenu la mention « très bien » au Baccalauréat[33]. Selon Le Nouvel Observateur, ce chiffre serait proche de 97% en 2020[34].
Ses anciens étudiants ont le meilleur salaire à la sortie parmi les formations de droit en France selon les rapports du ministère de l'Enseignement supérieur[35]. En 2017, celui-ci est en moyenne de 42 100 euros[36], 30 mois après le diplôme. Il est de 49 100 euros pour les diplômés d'économie[37], et de 85 000 euros en sortie d'étude pour le magistère juriste d'affaire selon Capital.
En 2024, l'université Paris-Panthéon-Assas est la 1re place du classement des meilleures universités de droit françaises selon Le Figaro Étudiant, devant les universités Panthéon-Sorbonne (2e) et Jean Moulin - Lyon 3 (3e)[38][pertinence contestée].
Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion de la promotion vient de l'université Paris-Panthéon-Assas (plus de 40 % en 2011[39] par exemple).[source secondaire nécessaire]
Elle est à la 49e place au classement national des taux de réussite en licence, réalisé par Le Figaro[40] et à la 54e place dans le classement de L'Étudiant[41].
L'université Paris-Panthéon-Assas compte deux écoles de journalisme reconnues par la profession, dont l'une, le Centre de formation des journalistes (CFJ), se classe à la 3e place du classement réalisé par Le Figaro Étudiant , derrière Sciences Po (1re) et l'École supérieure de journalisme de Lille (2e). Son département universitaire, l'Institut français de presse (IFP) est classé à la 11e place de ce même classement[42][pertinence contestée].
Évolution démographique de la population universitaire
En 2023, l'université compte 360 associations étudiantes[57].
L'université enregistre la présence de militants d'extrême-droite, ainsi que d'associations liées à cette orientation politique depuis sa création, notamment le Groupe union défense (GUD) depuis la fin des années 1960, jusqu'aux années 1990[58]. Dans les années 2010, des associations d'extrême droite comme le Rassemblement étudiant de droite, de nouveau le GUD, puis Assas Patriote tentent régulièrement de prendre pied à l'université[59],[60],[61],[62].
Mandat | Nom | Qualité | UFR de rattachement |
---|---|---|---|
1974 - 1979 | Berthold Goldman | Professeur des universités | Droit (privé) |
1979 - 1984 | Jacques Robert | Professeur des universités | Droit (public) |
1984 - 1989 | Jean Boulouis | Professeur des universités | Droit (public) |
1989 - 1993 | Georges Durry | Professeur des universités | Droit (privé) |
1993 - 1997 | Philippe Ardant | Professeur des universités | Droit (public) |
1997 - 2002 | Bernard Teyssié | Professeur des universités | Droit (privé) |
2002 - 2006 | Jacqueline Dutheil de la Rochère | Professeur des universités | Droit (public) |
2006 - 2012 | Louis Vogel | Professeur des universités | Droit (privé) |
2012 - 2020 | Guillaume Leyte | Professeur des universités | Droit (histoire) |
depuis 2020 | Stéphane Braconnier | Professeur des universités | Droit (public) |
François Terré[63], Pierre Delvolvé, Yves Gaudemet, Louis Vogel[64] et Serge Sur[65] sont membres de l'Académie des sciences morales et politiques ; Henri Mazeaud en fut membre de 1969 à 1993, Roland Drago de 1990 à 2009 et Prosper Weil de 1999 à 2018. Albert Rigaudière[66] est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Joe Verhoeven est secrétaire général de l'Institut de droit international.
Premiers ministres étrangers
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