TMC (chaîne de télévision)
chaîne de télévision généraliste française d'origine monégasque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Télé Monte-Carlo, plus connue par son sigle de TMC, est une chaîne de télévision généraliste, d'origine monégasque. Diffusée dès 1954 à Monaco, elle est la plus ancienne chaîne de télévision privée d'Europe en activité et la deuxième antenne privée créée, après Télé-Sarre (1953-1958) et avant Télé-Luxembourg/RTL (1955-présent). Depuis 2005, la chaîne appartient au groupe TF1.
Création | |
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Propriétaire | |
Slogan |
« TMC toujours plus proche de vous » |
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Pays | |
Statut |
Généraliste nationale privée |
Siège social | |
Ancien nom |
Télé Monte-Carlo (1954–1963) TMC (1963–1993 / 2002–2003) Monte-Carlo TMC (1993–2002) TMC Monte-Carlo (2003–2009) |
Chaîne sœur | |
Site web |
Aire | |
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Diffusion |
La chaîne émet par voie terrestre à Monaco, en France métropolitaine et en France d'outre-mer, elle est également diffusée sur les réseaux câblés en Suisse et en Belgique.
Originellement retransmise uniquement en principauté de Monaco et ses environs, couvrant environ un rayon de 100 km depuis l'émetteur installé à Monaco, sa diffusion est progressivement étendue au cours des décennies 1970 et 1980, vers le Sud-Est de la France et le nord de l'Italie, avant d'acquérir une plus grande visibilité grâce au câble et au satellite.
En 1989, TMC est à l’origine de la création de la chaîne musicale « Monte-Carlo Musique », dont l'acronyme est MCM.
Depuis juin 2016 et le désengagement de la principauté de Monaco dans son capital, TMC est détenue à 100 % par Monte Carlo Participations SAS, filiale du groupe TF1. Bien que les émissions soient destinées au marché français, la société éditrice de la chaîne et la régie finale de diffusion sont situées en principauté de Monaco.
La chaîne est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création en 1954, jusqu'à l'année 2021[2].
En 1939, Charles Michelson obtient une concession pour exploiter Radio Tanger. Le projet est cependant récupéré par les autorités françaises après-guerre pour créer Radio Impériale. Le , il obtient en compensation, un contrat de régie pour cinq ans des ondes courtes de Radio Monte-Carlo. La régie est majoritairement détenue par la Sofirad et à travers elle, par l'État français[3]. L'échec des expérimentations techniques de ce mode de retransmission amène François Mitterrand, ministre français de l'Information de l'époque, à faire une concession à Michelson. Le , il bénéficie d'une « option de sous concession » de la télévision dans la principauté de Monaco, auprès de la société qui détient Radio Monte-Carlo. L'opportunité est d'autant plus intéressante que le , le président de la Sofirad Jacques Meyer, annonce au conseil d’administration de Radio Monte-Carlo que le gouvernement français renonce à déployer la télévision de la RTF à Marseille. Cette décision politique procure à la station monégasque, un monopole de fait pour la télévision dans le Sud-Est de la France[4]. Michelson crée dès lors la société de droit monégasque Images et Son dont l'objectif initial est de constituer un réseau de stations de télévision privées en France. Pour calmer les inquiétudes de Pierre-Henri Teitgen, nouveau ministre français de l'information, lui-même opposé à cette entaille au monopole de la RTF, Charles Michelson cède tous ses droits le au Prince Rainier III de Monaco. Le monarque devient dès lors actionnaire et investit dans Images et Son[5]. Le , la création de la télévision monégasque est confirmée par les pouvoirs publics français qui signent le la convention de mise en œuvre de l’option Télé Monte-Carlo. L'État français supprime toutefois le droit d’extension sur le territoire français par des relais installés sur son sol, limitant ainsi significativement le développement de cette nouvelle chaîne de télévision[6]. Au début de l'année 1954, Michelson apporte un second gage aux autorités françaises : il fait entrer au capital d'Images et Son, la société RBV Radio-Industrie, fabricant d'équipements audiovisuels. Cette entreprise fournit la totalité du matériel de télévision conforme à la nouvelle norme française haute définition 819 lignes, inventé par le propre gendre du directeur de la société Armand Vorms, l’ingénieur Henri de France.
Le jour de la fête nationale monégasque, Télé Monte-Carlo est inaugurée le par le prince Rainier III, en présence de Charles Michelson et d'Henri de France[7]. Deuxième chaîne de télévision privée en Europe après Télé Saar qui a commencé ses programmes en Sarre en février de la même année. Ces antennes sont toutes deux la propriété de la société du Prince Rainier III et de Charles Michelson, Images et Son[8]. Le siège de la chaîne se situe provisoirement dans les locaux de Radio Monte-Carlo au 16, boulevard Princesse-Charlotte à Monte-Carlo, où elle occupe un studio TV avec télécinéma conçu par Henri de France. Sa télédiffusion s'opère depuis la puissante antenne panneau de 50 kilowatts du Mont Agel (Alpes-Maritimes) orientée vers la principauté de Monaco, mais dont le canal VHF 10-H au standard 819 lignes attribué par l'UER peut être capté correctement par toute la Côte d'Azur de Saint-Tropez à Menton avec des débordements à Toulon, au littoral nord de la Corse et jusque dans les hauts quartiers de Marseille. Cette couverture dépasse largement les études initiales. Elle permettait également à ces territoires français de recevoir la télévision, bien avant l’arrivée de la Radiodiffusion-télévision française, laquelle est loin de couvrir tout le territoire métropolitain. Afin de toucher les vallées encaissées dans lesquelles la bande I (41-68 MHz) passe mieux que les fréquences plus élevées du canal 10 en bande III, la principauté obtient de l'UER l'autorisation de pratiquer des essais sur le canal 2-H français (41,25-52,40 MHz) avec la même puissance (50 kW) mais ceux-ci s'avèrent peu concluants. La mise en service en 1960 de l'émetteur RTF définitif de Bastia sur ce même canal, risquant d'être brouillé par celui du Mont Agel, met fin à la double diffusion de TMC en bandes I et III.
Le , Télé Monte-Carlo retransmet en Eurovision le mariage du prince Rainier III avec l'actrice américaine Grace Kelly[9], ainsi que le 13e Grand Prix automobile de Monaco.
En 1958, la Société spéciale d'entreprise (SSE) contrôle Télé Monte-Carlo, devenant une filiale à 32 % de la société Images et Son (Europe 1) (contrôlée par la Sofirad)[10] et se distinguant de Radio Monte-Carlo qui appartient également à la maison-mère Sofirad. La SSE exploite la station de Télé Monte-Carlo en vertu d'une convention conclue en 1952 avec Radio Monte-Carlo concessionnaire exclusif des droits d'émission en principauté de Monaco[11].
Dès ses débuts, Télé Monte-Carlo propose deux bulletins d'information de 20 minutes (Télé-Soir, à 20h00, et Télé-Dernière, à 22h15)[12],[13] et un programme dédié aux enfants, le Club Tintin[14].
Denise Fabre débute en 1961 comme speakerine sur la chaîne et y officie jusqu'en décembre 1963. En 1963, la chaîne est désormais siglée TMC. Jacques Antoine devient directeur des programmes, place qu'il va occuper jusqu'en 1977. Le créateur de jeux en tous genres installe plusieurs de ses créations sur la grille comme L’objet mystérieux, précurseur du Schmilblick. La grille de la chaîne est constituée de jeux, de séries inédites et d’un film tous les soirs. Contrairement à la télévision française, la publicité y est ouverte à tous les domaines sauf le tabac et l’alcool.
À partir de 1967, Jean Frydman administre la SSE qui contrôle Télé Monte-Carlo avant de prendre la direction de la chaîne, deux ans plus tard. En juin 1970, devenu patron de Télé Monte Carlo, Jean Frydman décide de créer une autre télévision commerciale privée baptisée « Canal 10 », laquelle devrait être une version distincte de la chaîne monégasque. Bien qu'après le départ de De Gaulle, le nouveau président de la République, Georges Pompidou, semble plutôt favorable à de nouvelles chaînes de télévision, le dossier va rester à l'état de projet[15].
En 1969, Jean-Pierre Foucault, encore jeune animateur radio, fait ses débuts sur l’antenne de TMC pour présenter une émission de plateau. Jean Frydman prend la direction de Télé Monte-Carlo et dans le but d'alimenter la grille, il devient propriétaire d'un riche catalogue de films. Il souhaite dès lors créer la première chaîne nationale de télévision commerciale en France au début des années 1970. Le modèle économique consiste à exloiter le conséquent marché publicitaire télévisé très peu exploité par le service public ORTF; s'inspirant du modèle télévisuel britannique BBC-ITV.
Ainsi, Frydman initie le projet « Canal 10 » consistant à étendre la diffusion de TMC en 625 lignes UHF sur une grande moitié sud de la France jusqu'à Paris et reçoit l'appui du ministre des finances français, Valéry Giscard d'Estaing. Toutefois, ce projet ne verra jamais le jour car le président Georges Pompidou, farouche partisan du monopole de l'ORTF, s'y oppose. De même, en 1971, lors de la bataille entre les standards PAL et SÉCAM en Italie, les industriels français suggèrent au président Pompidou d'autoriser TMC à émettre en italien et en couleur au standard SÉCAM en direction de Rome et de la côte italienne, à partir du puissant émetteur ORTF de Bastia, pour inciter les Italiens à acheter massivement des récepteurs au standard SÉCAM et mieux pénétrer ce marché. Encore une fois, le Président de la République s'y refuse.
Des essais techniques en couleur SÉCAM destinés à l'Italie ont lieu dès le mois de juin 1971[16] avec la mise en place du canal 35 UHF, diffusé à la norme G avec une puissance de 50 kW. Après plusieurs essais, en 1973 TMC diffuse de façon expérimentale quelques émissions en italien sur ce canal, qui deviendra par la suite Tele Monte Carlo en 1974[17],[18].
Le TMC offre finalement au public dès la veille de Noël, ses premières émissions en couleur au standard français SÉCAM L/L', à la fois sur le canal 10 de la bande VHF reconverti à partir de la norme 819 lignes, dans le format 625 lignes, recevable de Saint-Tropez à Menton et sur le nouveau canal 30 de la bande UHF, dont la zone de réception est bien plus réduite, de Cannes à Menton.
Officiellement créée pour répondre aux besoins de la forte communauté italienne installé en Principauté, une version italienne de Télé Monte-Carlo est mise en ondes, le , émettant depuis Monaco.
Le 15 janvier 1975, le conseil d'administration de Télé Monte-Carlo sous l'égide de Jean Frydman décide de diffuser TMC en Italie, dans la région de Milan, à partir d'un émetteur situé en Corse. Le signal doit être conforme à la norme française « L » et au standard couleurs Sécam. Selon la presse, ce projet est très proche du dossier « Canal 10 », déjà élaboré par Frydman dès 1970[19]. De 1976 à 1980, Henri de France participe à l’implantation et à l’exploitation du réseau de retransmission de Télé Monte-Carlo en Italie.
En décembre 1976, la société Images et Son (Europe 1) acquiert les 22 % détenus par la revue Jours de France (M. Marcel Dassault) dans la Société Spéciale d'Entreprise (S.S.E.) qui exploite la station Télé-Monte-Carlo. Ainsi, Images et Son (Europe 1) contrôle la majorité (54 %) du capital de Télé Monte-Carlo, les autres participants étant Publicis S.A. (27,5 %) et la principauté de Monaco (18,5 %)[20].
En mai 1981, l'alternance politique en France modifie significativement le contexte audiovisuel. La loi française du sur la communication audiovisuelle instaure un régime d'autorisation préalable pour émettre sur le territoire français.
En 1983, à la suite de l'arrêt définitif du réseau 819 lignes noir et blanc de TF1 reconverti par TDF à la norme « L » 625 lignes couleur pour la diffusion prochaine de la chaîne payante Canal+, la diffusion du canal numéro 10 VHF de TMC est également remplacée par le canal numéro 8 à la norme « L », bien plus compatible avec la majorité de téléviseurs couleurs commercialisés à l'époque.
Un accord est conclu pour dix ans, le , entre le président de TMC et le gouvernement français, accord qui régit les modalités de diffusion de TMC en France. Au début de l'année 1984, le président français François Mitterrand, en visite officielle en Principauté, signe avec le prince Rainier III, un accord pour l’extension de la zone de diffusion de la chaîne sur le Sud-Est de la France, via des relais UHF installés à Toulon, Marseille et Avignon ainsi que jusqu'à Montpellier, triplant ainsi sa couverture (2,7 millions de téléspectateurs potentiels de Montpellier à Menton).
Le , la chaîne est distribuée sur les réseaux câblés français, dès leur lancement à Cergy-Pontoise. Progressivement, son réseau est étendu dans certaines villes françaises et sur les réseaux câblés de Suisse romande.
Les émissions de jeux, de variété et d'information aux multiples animateurs et journalistes, officiant à la fois sur RMC et TMC, confirment le traitement local et de divertissements à la chaîne, toute la première moitié des années 1980 avec notamment Michel Daner, José Sacré, Carole Chabrier, Alice Jordi, Max Lafontaine ou encore Nicole Cimadoré.
Toutefois, le bouleversement du paysage audiovisuel français à la suite de l'arrivée des chaînes privées nationales commerciales Canal+ en 1984, puis La Cinq et TV6 l'année suivante, affecte la chaîne monégasque. Cette nouvelle concurrence touche directement TMC et RTL Télévision, contraintes de partager désormais un gâteau publicitaire non extensible avec leurs compétitrices nationales.
À la suite des élections législatives françaises de mars 1986, le gouvernement de Jacques Chirac entame une politique de privatisation que François Léotard, nouveau ministre de la Communication est chargé de mettre en œuvre dans l'audiovisuel. L'un de ces dossiers concerne la vente des actifs de l'État détenus par la Sofirad et dont un lot concerne la station de radio RMC et sa filiale télé TMC. François Léotard nomme son ancien chef de cabinet, Pierrick Borvo à la direction générale de RMC, lequel s'adjoint les services de Patrice Duhamel, pour créer rapidement une plus puissante radio-télévision du « grand Sud » plus compétitive, qui étendrait sa zone de diffusion jusqu'à Bordeaux et Lyon, en passant par Toulouse et l'Auvergne.
Le groupe Hachette(Jean-Luc Lagardère) qui concourt pour la reprise de TF1 en cours de privatisation, revend en février 1987 pour un franc symbolique à RMC, les 30 % détenus par sa filiale Europe 1 Communication dans le capital de TMC, se refusant depuis un an déjà à régler sa quote-part du déficit de la chaîne qui était de 55 millions de francs en 1986. Le capital de TMC est alors simplifié et est maintenant détenu à 60% par RMC et à 40% par la principauté de Monaco. RMC est une entreprise rentable et TMC souhaite élargir sa zone de diffusion dans tout le sud de la France et dispose d'une série de fréquences dans la région du Midi et des avantages liés à son appartenance à l'UER (Union européenne de radiodiffusion), notamment des droits de retransmissions sportives et un accès aux images d'actualité provenant des échanges européens. Autant de synergies et d'éléments intéressants pour les candidats à la reprise de RMC et surtout pour les repreneurs des réseaux de la cinquième et de la sixième chaines française[21].
Dès lors, la Sofirad, qui détient 83% des parts de RMC (la principauté de Monaco détenant les 17% restants) peut mettre aux enchères le réseau RMC, en se désengageant complètement. La mise à prix de RMC et TMC est fixée à 600 millions de francs par un cabinet d'experts indépendants et le Crédit lyonnais.
Quatre repreneurs s'intéressent au réseau RMC : Jean-Claude Decaux et son associé la Compagnie générale des eaux lesquels ont la préférence de Jacques Chirac, Claude Douce et ses partenaires M. Leven, patron de Perrier et M. Descours, patron des chaussures André, qui ont la préférence de François Léotard, James Goldsmith et les éditions Mondiales et enfin la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion. Les deux derniers, qui postulent également pour la reprise de La Cinq et de la sixième chaîne dont les émetteurs dans le sud de la France sont quasi inexistants, s'intéressent à TMC pour sa couverture de diffusion sur cette zone et souhaitent en faire une chaîne affiliée à un réseau national qui proposerait par décrochage un programme de complément. Selon ce projet, TMC vivrait de recettes de publicité locale et régionale ainsi d'une quote-part des recettes nationales du réseau auquel elle serait affiliée. Les pertes de TMC (plus de 2 millions de francs par mois) pèsent sur le groupe RMC-TMC[22].
En février 1987, des négociations auraient eu lieu entre Robert Hersant, propriétaire du journal Le Figaro, la Sofirad (Société financière de radiodiffusion) et le Prince Rainier de Monaco concernant une éventuelle reprise de Télé Monte-Carlo (TMC). À cette époque, Robert Hersant manifeste son intérêt pour l'acquisition de La Cinq, en partenariat avec Silvio Berlusconi. Cette double acquisition aurait potentiellement permis à Hersant d'étendre son influence médiatique jusqu'en Italie, où Silvio Berlusconi est déjà un acteur majeur du paysage audiovisuel. De plus, le statut international de TMC, notamment son appartenance à l'Eurovision, aurait représenté un atout stratégique supplémentaire pour le groupe de presse français[23].
Toutefois, la principauté de Monaco tardant à approuver le cahier des charges de la privatisation, ainsi que la complexité du capital de RMC et les interdépendances liant RMC, la principauté et l’État Français, cette opération ne se réalise pas[24]. Elle est reportée sine die une première fois en 1988.
À partir de cette période, TMC entame alors cinq années de difficultés financières, les programmes et les investisseurs se faisant rares; ce contexte la forçant dès le début 1987, à réduire sa grille de programmes originaux de 10 h 30 à 11 h et de 18 h 15 à 20 h.
Venue de RTL Télévision, Michèle Navadic est recrutée comme directrice des programmes, pour reconstruire complètement la grille et lancer de nouveaux jeux et émissions pour la plage de diffusion 18 h 15 - 20 h. Ainsi, on découvre Musicolles, Téléphot', Des clips et des claps, Plein tube, Magasin Magazine, Via l’étrange, MC Monaco, S’il te plaît, montre-moi nos histoires, Animalement Vôtre[25] et TMC Sport.
Nombre de futurs animateurs vedettes de télévision en France débutent sur la chaîne monégasque à cette période : Marc Toesca, Valérie Payet, Caroline Avon ou encore Nagui.
À partir du jeudi de l'Ascension à 9 h, les émetteurs de TMC retransmettent de 9 h à 1 h du matin la nouvelle chaîne nationale commerciale française M6. Les émissions de TMC retransmises de 18h15 à 20h uniquement prennent la forme d’un décrochage quotidien du programme de M6. Instauré pour des motifs économiques, ce partenariat permet aux deux chaînes concurrentes d'unifier provisoirement leurs moyens[26]. Hors de Marseille, la Six ne disposait pas d'émetteurs pour couvrir efficacement tout le sud de la France.
Treize mois plus tard, le , M6 ayant pu déployer ses propres émetteurs dans le sud de la France, le partenariat de diffusion avec TMC cesse[27],[28].
Télé Monte-Carlo dont les moyens propres se limitent dorénavant à ne diffuser qu'en soirée, met à l'antenne à partir du , le nouveau programme « Monte-Carlo Musique »[29] (ou MCM Euromusique), une grille musicale créée par Europe 1 Communication et Télé Monte-Carlo[30]. MCM est diffusée toute la journée sur son antenne, sauf en soirée où TMC diffuse ses propres programmes. Ce reformatage de l'antenne permet à TMC d'augmenter sa diffusion via les réseaux câblés français, comme seule chaîne musicale française, après la suppression de TV6, complétée par une diffusion par satellite à la norme D2MAC, sur TDF-1/TDF2.
Lagardère SCA, qui contrôle MCM au travers d'Europe 1 Communication, décide en 1992 de faire de ce programme musical une chaîne thématique musicale à part entière, diffusée sur le câble en France et dès le 14 novembre 1992, sur le nouveau bouquet diffusé sur le satellite Télécom 2 intitulé CanalSatellite, dont il est co-actionnaire avec Canal+.
Dès la fin de l’été 1992 et l’arrêt de la reprise de MCM, la chaîne TMC est à nouveau confrontée à la question du coût de sa grille de programme face à une audience qui s'écroule à la suite du départ de MCM. TMC ne diffuse alors que l’après-midi entre 14h et 23h avec un journal local à 18h55, deux fictions à 20h30 et des séries multi diffusées l’après-midi (Derrick, Arnold & Willy,…). Le reste de l’antenne étant une image fixe sur fond vert, annonçant les programmes à venir de la journée, avec la radio Nostalgie en bande sonore[31].
En mars 1992, malgré trois propositions de rachat formulées par Havas, Alcatel et NRJ, le gouvernement monégasque préféré repousser sine die la privatisation de RMC (et de sa filiale télé TMC), pour insuffisance de prix[32].
Depuis le début des années 1980, RMC consent à sa filiale de télévision des apports financiers de plus en plus importants, dont le montant cumulé atteint 291,8 millions de francs à la fin de 1993 selon un rapport de la Cour des comptes. Les créances de RMC et de sa filiale TMC sont apurées courant 1994, dans les conditions suivantes : le gouvernement monégasque ayant racheté l'immeuble de RMC pour un « prix global » de 385 millions de francs[32], un premier abandon de créance a été consenti le 29 mars pour un montant de 13,5 millions de francs, un second le 29 novembre pour 202,3 MF à quoi s'est ajoutée la réduction de 82,1 MF à 38,1 MF de la part du passif dans TMC revenant à la Principauté, cette dernière faisant à son tour abandon de sa créance.
RMC rétrocède également pour 40 millions de francs à la Sofirad sa participation dans la SSE Télé Monte-Carlo qui sera désormais détenue à 50 % par la Sofirad et à 50 % par la principauté de Monaco[32]. Ainsi TMC est désormais officiellement séparée des capitaux de RMC et une troisième entité Monte-Carlo Radiodiffusion (MCR) est créée pour gérer les émetteurs et les fréquences monégasques[32].
AB Groupe et Fidimages, filiale de la Compagnie générale d'images appartenant à la Générale des eaux fondent ensemble la « Société de programme Monégasque des ondes » (MDO) et signent le un accord avec le concessionnaire du gouvernement monégasque (la SSE Télé Monte-Carlo) pour assurer la production déléguée des programmes de la chaîne et bénéficier des recettes publicitaires.
La Générale d'images devient opérateur de la chaîne par le biais de sa filiale MDO et ambitionne par cet accord, de transformer TMC en une grande chaîne généraliste du câble français dont elle est l'un des opérateurs principaux. La diffusion des programmes est dès lors effectuée depuis La Plaine Saint-Denis, via la régie de AB Groupe.
Le , la Monégasque des ondes confie à Ellipse Câble, filiale de Canal+ spécialisée dans la création de chaînes thématiques et de programmes originaux pour le câble, le soin de revoir toute la programmation de la chaîne et de fournir les éléments de programme permettant d'assurer la totalité des heures de diffusion prévues. Faisant table rase du passé, la chaîne est lancée le à 11h30 avec un nom, une programmation et un habillage entièrement repensée, ceci après seulement trois semaines de préparation[33].
Ellipse Câble et son directeur général Michel Thoulouze, ambitionnent le retour de La Cinq disparue le 12 avril 1992, non plus sur le réseau hertzien national français mais via les réseaux câblés français et la télédiffusion terrestre monégasque (et aux alentours), sous le nom de Monte-Carlo TMC. Le nouveau programme est mis à l'antenne en octobre 1993[34], avec un habillage d'antenne mêlant le marbre et le velours. Le programme s'affiche à la fois familial, sans contenus violents, avec des animateurs, chaleureux, glamour, relayant les événements de la Principauté et de Monte-Carlo et cultivant l’accent du Sud. La production s'étend à dix-huit heures de programmes régionaux originaux par semaine et une ouverture revendiquée sur « le monde méditerranéen ». La voix du comédien Didier Gircourt, entendu dans les bandes annonces de TF1, est alors choisie pour présenter les programmes; il va rester la voix et la plume des bandes annonces de la chaîne jusqu'en 2001.
La chaîne bénéficie d'une partie du catalogue de films du groupe Canal+ et de nombreuses nouvelles émissions sont mises à l'antenne aux commandes desquelles, on retrouve plusieurs célèbres animateurs français pour incarner la chaîne. Trente ans après son départ, Denise Fabre revient sur TMC pour présenter Boléro, le magazine glamour tourné en principauté, Michel Cardoze part tous les dimanches à la découverte du grand Sud dans son magazine SUD, Stéphane Paoli anime chaque soir Télé TV et Patrick Sabatier reçoit chaque soir un invité, dans l'émission Pendant la pub.
En juillet 1995, Canal+ et le groupe allemand CLT-UFA reprennent conjointement 47,5 % du capital de la Monégasque des ondes (MDO) à la Générale d'images filiale de la Générale des eaux, laquelle conserve 47,5 %, alors qu'AB Groupe conserve les 5 % restants[35].
Reformatée avec succès voilà deux ans par Michel Thoulouze, TMC perd néanmoins encore de l'argent comme toutes les chaînes thématiques à l'exception de Planète. Monte-Carlo TMC, la chaîne du Sud, a choisi de se positionner « tous publics » avec un ton qui se veut chaleureux et une forte coloration régionale dans ses programmes, un positionnement thématique familiale indispensable dans la composition à moyen terme des futurs bouquets numériques sur satellite, ce qui justifie amplement l'investissement, selon la direction du groupe Canal+[36].
En plus de sa diffusion locale hertzienne et par câble en France, le signal de Monte-Carlo TMC est présente sur 80 % des réseaux câblés en Suisse romande[36] et est aussi retransmis crypté, dans le nouveau bouquet satellitaire CanalSatellite en analogique sur Telecom 2B, étendant ainsi son bassin de diffusion à toute la France métropolitaine et d'outre-mer.
Comme durant les décennies 1960 et 1970 et 1980, la chaîne assure la couverture médiatique des grands événements en Principauté, parmi lesquels les cérémonies du 700e anniversaire de la dynastie Grimaldi en 1997 (retransmises en Eurovision) ou les grands prix de Formule 1 de Monaco. La chaîne retrouve un public plus large et atteint les 3 % de part de marché et se place en 1997, selon Médiamétrie, à la 3e place des chaînes du câble et du satellite (après RTL9 et Eurosport), elle est 4e en 1998[37].
Le format développé par Michel Thoulouze pour « Monte-Carlo TMC » restera quasiment inchangé durant 9 années de 1993 à 2002, il confirmera un succès populaire et assiéra la notoriété national de la chaîne.
Le groupe Pathé acquiert en janvier 2002, 50 % de la SSE Télé Monte-Carlo par le rachat des parts de la Sofirad, enfin mise en liquidation par l'Etat français. En mars 2002, le Groupe Canal+ sort du capital de la Monégasque des ondes (MDO) et récupère la chaîne Pathé Sport à la suite d'un échange de parts avec le groupe Pathé[38]. Pathé obtient par ailleurs l'accord du gouvernement monégasque pour porter sa participation à 80 % dans la SSE Télé Monte-Carlo, qui est désormais en situation de postuler à l'attribution d'une fréquence nationale française en télévision numérique terrestre (TNT).
Le groupe Pathé devient ainsi opérateur de Monte-Carlo TMC et souhaite lui donner un ton plus jeune. En effet, le public de la chaîne est relativement âgé ce qui a un impact négatif sur le ciblage publicitaire. Un nouvel habillage d'antenne est adopté en mars 2002. Le nom de la chaîne redevenant simplement TMC et la programmation s'axant davantage sur la diffusion de fictions chaque soir. Toutefois le succès n'est pas au rendez-vous et l'audience est dégradée.
En 2002, le nouveau directeur général adjoint et directeur des programmes Gérald-Brice Viret, engage une politique visant à renouer avec « l'époque glorieuse » et à assoir la crédibilité de TMC comme chaîne généraliste. Cette mutation entend préparer la candidature que Pathé compte présenter au CSA, en vue de l'obtention d'un canal sur la prochaine télévision numérique terrestre française.
TMC déménage sur le quai Antoine-Ier à proximité immédiate du port de Monaco dans de nouveaux studios construits à cet effet. Le , le groupe Pathé présente un dossier de candidature à l'obtention d'un canal national pour la chaîne[39].
Le 21 mars 2003, la chaîne change une nouvelle fois d'identité, une année après la précédente tentative d'habillage qui n'aura pas donné satisfaction. TMC se dote d'un habillage 3D considéré comme plus moderne et d'un nouveau nom, TMC Monte-Carlo. Les émissions de plateau avec invités reviennent à l'antenne, comme notamment Tout Nouveau Tout Beau, animée depuis les studios parisiens de Pathé par Christophe Ruault, venu de la chaîne Voyage. Claude Belleï est nommé directeur de l'information; il installe le magazine politique national hebdomadaire 15 minutes pour le dire et un magazine d'actualité régionale. Plusieurs séries culte sont mises à l'antenne, telles que Hercule Poirot, renforcées par des films issus du catalogue Pathé. Enfin, la chaîne reprend la couverture en direct des événements majeurs de la Principauté ; fête nationale, Grand-Prix automobile, matchs de l'AS Monaco) et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, tournoi international de pétanque, beach-volley.
Le , TMC Monte Carlo est retenue par le CSA pour être diffusée en clair sur le canal national no 10 de l'offre gratuite de la TNT[40],[41]. Cette situation lui permet de bénéficier d'une couverture nationale satisfaisante du territoire français dès son lancement sur la TNT le à 18 h 05 et de rivaliser avec les autres chaînes généralistes.
Toutefois, le [42], à quelques mois du lancement de la TNT nationale, et alors que la chaîne fête ses 50 ans avec faste durant tout un week-end en relatant les souvenirs de ses animateurs successifs et diffusant nombre d'images d'archives retraçant son histoire[43],[44], le groupe Pathé décide de se désengager de l'audiovisuel[45]. Il revend ses parts dans la chaîne, soit 80 %, pour près de 40 millions d'euros[46] au groupe TF1 (40 %) et au groupe AB (40 %) qui en deviennent opérateurs, la principauté de Monaco conservant 20 % du capital[47].
Dès son lancement sur la TNT en mars 2005, la nouvelle direction de la chaîne confirme alors que TMC Monte Carlo n'est plus vouée à investir et à produire des programmes originaux mais est contrainte diffuser des produits achetés à l'extérieur, contrairement aux promesses d'investissements figurant dans le dossier de candidature remis par Pathé au CSA lors de sa sélection pour la Télévision numérique terrestre française gratuite[48].
Les actionnaires justifient leur décision par les considérables pertes affichées par le Groupe TMC composé de la chaîne Télé Monte-Carlo (Société anonyme monégasque S.A.M. Télé Monte-Carlo), dont les comptes sont à l'équilibre et de la Monégasque des ondes (MDO) créatrices des contenus produits en principauté, qui est largement déficitaire[49].
Le , le modèle économique de TMC Monte Carlo passe du câble-satellite payant bénéficiant des abonnements générant près des trois quarts des recettes, à une diffusion en clair sur la TNT gratuite, financée par la publicité. Le format est revu par TF1 et AB Groupe, qui s'inspirent de leurs expériences réciproques avec TV Breizh pour la Une et sur RTL9 et NT1 pour AB; leur stratégie consiste à mettre à l'antenne un programme minimaliste moins coûteux, constitué de rediffusions de séries et fictions issues des catalogues des deux coactionnaires et de quelques programmes courts, produits en Principauté.
Le , le président du Conseil national de la Principauté, Stéphane Valéri, réclame des garanties « concernant le maintien d'une activité effective et des emplois qui y sont associés, de TMC en Principauté », rappelant que « la participation financière substantielle de l'État monégasque dans ce projet (de rapatriement de la diffusion à Monaco), de 1,4 million d'euros, ne peut se concevoir sans la garantie que TMC assume pleinement son rôle de relais médiatique de la Principauté ». Depuis , un an après son rachat par les groupes TF1 et AB Groupe, la télédiffusion de TMC est à nouveau opérée depuis le territoire de Monaco. Antérieurement à sa reprise en 1993, son signal a été techniquement retransmis par le Groupe AB, à partir de son siège situé à la Plaine Saint-Denis, en région parisienne[49].
Le 29 juin 2006, la Monegasque des ondes (MDO) est dissoute et absorbée par la « S.A.M. Télé Monte Carlo ».
Les deux coactionnaires TF1 et AB cherchent à réduire leurs coûts dans l'attente de rentabiliser leur investissement, d'où la diffusion de nombreuses séries. Cette nouvelle prise de contrôle est toutefois validée par le Conseil d'État par un arrêt rendu le .
Le 16 février 2009, l'habillage d'antenne est integralement revu pour son passage au format 16/9 et la châine reprend son nom historique de TMC et la couleur rouge grenadine de la principauté de Monaco[50].
En 2008 et 2009, TMC est une des chaînes leader en termes d'audience sur la TNT[51].
Au début de l'année 2010, le groupe TF1 acquiert les 40 % encore détenus par le groupe AB, après l'avis du CSA. TMC est consolidée à 100 % dans les comptes de TF1, à compter du mois de juillet 2010.
Le , TMC retransmet en Eurovision le mariage du prince Albert II avec la nageuse sud-africaine Charlene Wittstock, en direct depuis la cour d'honneur du palais de Monaco.
Le , la chaîne enregistre son record historique en termes d'audience avec 2 025 000 téléspectateurs, soit 7,5 % de parts de marché, en diffusant le film Bodyguard, en hommage à la chanteuse Whitney Houston, décédée deux jours auparavant.
En , TMC réalise plusieurs records d'audience grâce à la Coupe des Confédérations qui totalise 19 millions de téléspectateurs[52].
Le , le signal de la chaîne TMC passe à la Haute Définition.
Le , le Groupe TF1 annonce l'arrivée de l'animateur Yann Barthès et de son équipe issue du Petit Journal de Canal+ sur les chaînes TF1 et TMC[53]. L'animateur du Petit Journal et sa société de production Bangumi vont produire deux nouvelles émissions; un rendez-vous hebdomadaire sur TF1 et une quotidienne sur TMC intitulée Quotidien, diffusée entre 19 h et 21 h[54].
Le , le Groupe TF1 rachète à la principauté de Monaco, l'unique participation de 20 % qu'elle détient dans TMC et devient ainsi le seul propriétaire de la chaîne. Précise le groupe TF1 précise que « Ce rachat va s’opérer via un échange d’actions qui permet à la Principauté de faire son entrée au capital du premier groupe privé de télévision en France. Monaco détiendra ainsi 1,1 % de TF1 » et que « Cette transaction ne modifie en rien le fonctionnement actuel de la chaîne TMC, dont le siège et les activités se trouvent à Monaco[55]. Le groupe TF1 confirme ainsi la mise en œuvre de sa stratégie multi-chaînes »[56].
Le , à l'occasion du changement de ligne éditoriale se revendiquant plus haut de gamme, l'habillage et le logo sont modifiés et lancés par Yann Barthès[57], lors de la première de son émission Quotidien.
Le 2 juin 2017, la chaîne retransmet pour la première fois une rencontre en direct de l'équipe de France de football, France - Paraguay match amical, depuis le Roazhon Park à Rennes. La rencontre est commentée par Grégoire Margotton, Bixente Lizarazu et Frédéric Calenge.
Le 4 juin 2017 TMC diffuse le concert caritatif de la chanteuse Ariana Grande à 20 h, après le terrible attentat de Manchester qui a entraîné la mort à 22 personnes et plus de 50 blessés. Près d'une quarantaine de diffuseurs assurent la retransmission du concert One Love Manchester dont TMC[58].
Fin 2019, renouant avec la retransmission historique de la Formule 1 durant les années 1960 et 1970, la chaîne TMC diffuse pour la première fois sur son antenne, le Grand Prix des États-Unis. Le groupe TF1 ayant acquis d'autres droits sur la saison 2020, TMC diffuse deux nouvelles courses en octobre et novembre, avec les Grand Prix d'Émilie-Romagne et du Portugal[59].
En 2023, TMC décide de ne plus produire et réaliser la captation TV du Grand Prix de Monaco, alors qu’historiquement, la chaîne a toujours été chargée de la réalisation des images des courses à Monaco[60].
Du au , l'Institut audiovisuel de Monaco[61] consacre une exposition spéciale sur les vingt premières années de la chaîne: La Jeunesse de Télé Monte-Carlo 1954-1974, de Télé Monte-Carlo à TMC, de l’invention de la télévision moderne à la couleur[55].
Les archives de TMC sont conservées à l'Institut audiovisuel de Monaco. « Au début des années 2000, TMC nous a confié ce qu’ils conservaient de leurs archives, sans aucun inventaire. Nous avons traité en priorité les documents d’actualités liés à Monaco. Mais beaucoup de choses n’étaient pas documentées », retrace Estelle Macé, commissaire de l’exposition[62].
En 2024, TMC est candidate au renouvellement de sa fréquence TNT dont la licence arrive à échéance en 2025[63]. La chaîne est auditionnée le par l'Arcom[64].
Le premier logo de Télé Monte-Carlo de novembre 1954 à 1963 est constitué d'un écran de télévision blanc portant la mention Télé Monte-Carlo sur bandeau foncé et derrière lequel figure un soleil[65].
Pour accompagner son passage à la couleur le , TMC se dote d'un indicatif d'ouverture d'antenne, jouant avec ses trois lettres projetées alternativement à l'écran dans une explosion de couleurs[66].
À partir de 1984[67], le logo de TMC paraît affirmer l'identité nationale de la chaîne monégasque, en accrochant chacune de ses trois lettres sur un losange rouge, directement inspiré du blason officiel de la Principauté.
Ce logo va connaitre diverses déclinaisons :
En 1993, Ellipse Câble remplace le nom de la chaîne en Monte-Carlo TMC et l'habille de marbre et de velours[81]. La chaîne exploite un habillage en trois dimensions (3D) entièrement réalisés par ordinateur, une première européenne[82]. Cet habillage restera quasiment inchangé pendant neuf années.
Le , le groupe Pathé rebaptise la chaîne TMC souhaitant rajeunir son image[83] et ce « lifting » s'accompagne d'un nouvel habillage à base de vagues aux sons et couleurs du sud[84],[85] avec un nouveau logo rond dissimulant un soleil, signé par l'agence TV Gédéon qui est censé favoriser l'audience et la pénétration de TMC. « Télé Monte-Carlo a opéré sa mue. La chaîne, née à la Libération, se rebaptise TMC. Le côté princier n'avait plus lieu d'être », explique Jean-François Dion, directeur général délégué[83].
Le , cet habillage est abandonné au bout d'un an pour un nouvel habillage 3D conçu par l'agence Aart Design et un nouveau logo mis à l'antenne[86], alors que la chaîne change encore de nom pour TMC Monte-Carlo en vue de préparer sa future diffusion nationale sur la TNT française.
Le la chaîne se renomme une nouvelle fois TMC et apparaît un nouveau logo de forme ronde et aux couleurs de la Principauté rouge corail et blanc, créé par l'agence TV Dream On[87],[88]. Il réagit comme un bouton poussoir, en déclenchant des actions dans l'habillage antenne[89].
Le , à l'occasion du changement de ligne éditoriale censé être plus haut de gamme, l'habillage et le logo sont modifiés et lancés par Yann Barthès[57], lors de la première de son émission Quotidien. Son habillage est conçu par l'agence Superestudio et son logo par l'agence W&Cie. L'habillage met en valeur le canal numéro 10 de son numéro sur la TNT. Le 1 se transformant en M, et le 0 se transformant en C de TMC. La principauté de Monaco ayant quitté le capital de la chaîne en juin, le rouge corail qui faisait référence à la principauté, est abandonné.
Le logo incrusté apparaît à l'antenne sur le haut de l'écran a gauche en 1984.
Jusqu'en 1986, il est constitué des sigles "TMC-MC30"[67], en référence au canal d'émission de l'émetteur. Pour le canal 8, la mention est différente.
En 1986, le logo incrusté est composé des sigles "TMC" situées sur le bas droit de l'écran[93],[94].
En 1987, le logo incrusté est "TMC Tele Montecarlo" (en majuscules blanches, utilisé aussi pour la version italienne Tele Montecarlo), à nouveau situé à gauche sur le haut de l'écran[95].
Début 1988, le logo incrusté est "TMC" dans le format de 1986, situé à droite sur le haut de l'écran[96],[97],[98].
À partir du [99], le logo incrusté est le même que celui de la chaîne et est situé à gauche sur le haut de l'écran.
À partir de 1990, le logo incrusté est le même que celui de la chaîne et est situé à droite sur le haut de l'écran[77].
De 1992 à 1993, le logo incrusté de la chaîne utilise les sigles "TMC" en lettres blanches semi-transparentes[100],[101], puis de 1993 à 1994, la chaîne utilise les sigles "TMC" entourés d'un rectangle rouge[82],[102],[103].
À partir de 1994, le logo incrusté est exactement le même que celui de la chaîne[104],[105].
Depuis 2016, au début du programme, le logo incrusté fait transformer le logo de TMC en numéro 10 (en référence au canal TNT) puis redevient "TMC".
Images et Son est une société de droit monégasque fondée en 1949, détenue par Charles Michelson (10'000 actions, Fondateur d'Europe 1 et de Télé-Sarre), le Prince Rainier III de Monaco (5'000 actions), RBV Radio-Industrie (49'500 action) et la Banque monégasque des métaux précieux (29'000 action). Elle est constituée de 125'600 actions et est la propriétaire de Télé-Sarre, d'Europe 1 et de Télé Monte-Carlo.
La faillite de la Banque des métaux précieux, le , suivie par le dépôt de bilan de la RBV-RI, le , sonne le glas d'Images et Son dont les actions sont majoritairements détenues par les deux sociétés en faillite, placées sous administration judiciaire. Avec le consentement et sur pilotage du gouvernement français, l'homme d'affaires français Sylvain Floirat reprend RBV-RI et ses 49 500 actions d’Images et Son et acquiert officiellement le l'ensemble des actifs de la Banque des métaux précieux (et ses 29 500 titres Images et Son), pour une somme de 1 300 000 000 francs payables en quinze annuités, sans intérêts. De ce fait, M. Floirat se retrouverait à la tête de 78 500 des 125 600 actions de la société[109]. Ce rachat s’opère avec l’accord du gouvernement français. M. Floirat a offert au ministère des Finances une option d’achat de ses actions et de toutes celles qu’il pourrait détenir. Mais le gouvernement français, pourtant désireux de prendre le contrôle d’Europe N°1 et de TMC, ne lève pas l’option. Des problèmes d'ordre financier et d’ordre politique avec le Prince Reignier III l’en empêchent.
Toutefois trois ans plus tard, RBV-Radio Industrie est mise en faillite en , ce qui permet à la Sofirad, société que l’État français contrôle à 98 %, de racheter, pour la somme de 12 millions de francs, 35% des parts de la holding Images et Son et 46% des voix à l’assemblée générale par le jeu des actions à vote double .
TMC est éditée par la Société spéciale d'entreprises (SSE) Télé Monte-Carlo, une société anonyme de droit monégasque au capital social de 25 166 475 euros, immatriculée le au registre du commerce et des sociétés de Monaco sous le numéro 56 S 00567. Cette société est titulaire de la concession de service public de l'État monégasque pour émettre sur une fréquence de télévision et a également obtenu l'autorisation de re-émettre en France.
En 1959, la SSE Télé Monte-Carlo devient une filiale de la Sofirad avec la répartition suivante du capital : 30 % à Radio Monte-Carlo (Sofirad), 30 % à Europe 1 Communication (Images et Son, contrôlé par la Sofirad) et 40 % à la Trésorerie générale de la principauté de Monaco.
En , avec la privatisation d'Europe 1 par la Sofirad, les parts d'Europe 1 (ex Images et Son) sont vendues à Radio Monte-Carlo (Sofirad). Cette dernière détient alors 60 % de la SSE Télé Monte-Carlo et la Trésorerie générale de la principauté de Monaco 40 %.
Le , Radio Monte-Carlo, après une réorganisation du capital, rétrocède pour 40 millions de francs à la Sofirad sa participation dans la société spéciale d'entreprises Télé Monté-Carlo, qui est désormais détenue à parts égales par la Sofirad et la Trésorerie générale de Monaco (qui passe de 40 % à 50 % du capital)[32].
En janvier 2002, Pathé rachète les parts de la Sofirad[110] à la suite de sa mise en liquidation par l’État français[83] et obtient en même temps l'accord du gouvernement monégasque pour porter sa participation de 50 % à 80 % du capital, l'État monégasque conservant 20 %. La société prend alors le nom de Télé Monte-Carlo - TMC, une société anonyme monégasque SAM[111].
Le , la société spéciale d'entreprises Télé Monte-Carlo a confié la production déléguée de l'ensemble des émissions diffusées à la S.A.M. Monégasque des Ondes (MDO), société anonyme monégasque au capital de 22 800 000 euros, immatriculée au Répertoire du Commerce et de l'Industrie de Monaco sous le numéro 90 S 02641, détenue à 95 % par Fidimages, filiale de la Compagnie générale d'images et à 5 % par AB Groupe.
En juillet 1995, Canal+ SA et la CLT-UFA rachètent 47,5 % du capital de la Monégasque des Ondes à la Générale d'images (Fidimages)[112], qu'ils se partagent à parts égales, tandis que Fidimages rachète les parts d'AB Groupe pour monter à 52,50 % du capital.
En , La CLT-UFA devenue RTL Group cède ses 23,75 % à Fidimages qui porte ainsi sa participation à 76,25 %. En , Pathé rachète 60 % du capital de MDO[38] à Fidimages et au Groupe Canal+ et prend le management de la société.
Le , Télé Monte-Carlo a décidé la dissolution attribution[113] de la Monégasque des Ondes portant transmission universelle du patrimoine social de ladite société au capital de 50 090 141 euros à Télé Monte-Carlo avec effet rétroactif au , sans qu'il y ait lieu à liquidation. Ceci fait suite à la prise de contrôle de Télé Monte-Carlo par le Groupe TF1 et AB Groupe.
Le , Pathé cède ses 80 % du capital de Télé Monte-Carlo - TMC à la société Monte Carlo Participations - MCP une société par actions simplifiée SAS, codétenue par le Groupe TF1 et AB Groupe qui exercent un contrôle conjoint indirect sur Télé Monte-Carlo.
Lors de sa prise de contrôle par les groupes TF1 et AB, Télé Monte-Carlo a dû créer une filiale pour gérer sa régie publicitaire, afin que celle-ci ne tombe pas dans le giron de TF1 Publicité, ce qui aurait accentué la position dominante du groupe TF1 sur le marché français de la publicité. TMC Régie gère donc les espaces commerciaux des chaînes TMC et TFX depuis . Son siège, qui se trouve initialement dans les locaux d'AB Groupe à la Plaine Saint-Denis, est installé sur l'île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine.
Le , TF1 a été autorisé par le CSA à racheter la part du groupe AB dans Monte Carlo Participations SAS[114], devenant l'unique opérateur de la chaîne TMC et de sa régie publicitaire TMC Régie.
Depuis le , le groupe TF1 a récupéré le contrôle de la régie publicitaire de TMC et TFX. Parmi les atouts dont dispose désormais le groupe privé, la possibilité de faire circuler un programme de TF1 sur plus d'une antenne, ce qui est interdit jusqu'alors. Autre opportunité, celle de proposer des écrans publicitaires couplés sur ses quatre antennes gratuites (TF1, TF1 Series Films, TFX et TMC)[115].
Le siège initial et les studios de Télé Monte-Carlo ont été situés au 2e étage de l'immeuble de RMC au 16, boulevard Princesse-Charlotte à Monaco. En 2001, la chaîne déménage au 6 bis, quai Antoine-Ier au bord du port de Monaco dans des locaux tout neufs, mieux adaptés à son activité.
En 2024, le siège est toujours à cette adresse à Monaco. « Il y a toujours une équipe TMC ici [à Monaco] mais ce n’est pas une antenne de production. (…) Néanmoins, tout ce qui est diffusé en France et dans les pays limitrophes part de Monaco »[55].
TMC dispose aussi de bureaux parisiens, d'abord en 2001 dans les locaux de Pathé au 241, boulevard Pereire dans le XVIIe arrondissement de Paris (ancien siège de La Cinq), puis depuis fin 2005, dans ceux de TF1 dans l'immeuble Arcs de Seine situé au 18, quai du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt.
Information :
Magazines :
Divertissement
Sport
Football (commentaire : Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu, d'autres duos existent comme Julien Brun et Youri Djorkaeff ou Sabrina Delannoy Il s'agit des autres pays car les équipes de france masculin ou féminine sont diffusées sur TF1 :
Handball (commentaire : Grégoire Margotton avec...)
Divertissement
Jeux : En 1980, TMC met à l'antenne Super Champion tous les soirs animé par Max Lafontaine, pour les toutes premières fois à la télévision des jeux vidéo et des clips pour les jeunes téléspectateurs, cette émission a duré 6 ans.
Divertissements :
Information :
Magazines :
Émissions pour la jeunesse :
Sport :
Pascale Valy (1989 - 1991)
Les speakerines disparaissent de l'antenne de TMC en 1993.
D'après Médiamétrie, TMC est, en 2021, la sixième chaîne nationale en termes d'audience en France.
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Moyenne annuelle | |
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2005 | |||||||||||||
2006 | |||||||||||||
2007 | 1,2 %** | 1,4 % | 1,2 %** | 1,4 % | 1,2 %** | 1,4 % | 1,5 % | 1,7 % | 1,4 %** | ||||
2008 | 1,7 % | 2,0 % | 2,1 % | 2,2 % | 2,1 % | 2,0 % | 2,3 % | 2,4 % | 2,3 % | 2,1 % | |||
2009 | 2,4 % | 2,5 % | 2,6 % | 2,5 % | 2,6 % | 2,8 % | 2,9 % | 2,6 % | |||||
2010 | 3,1 % | 3,0 % | 3,2 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,7 % | 3,6 % | 3,5 % | 3,4 % | 3,2 % | 3,3 % | ||
2011 | 3,4 % | 3,5 % | 3,2 % | 3,7 % | 3,6 % | 3,4 % | 3,9 %* | 3,7 % | 3,5 % | 3,6 % | 3,4 % | 3,5 % | |
2012 | 3,5 % | 3,4 % | 3,6 % | 3,7 % | 3,6 % | 3,7 % | 3,6 % | 3,7 % | 3,6 %* | ||||
2013 | 3,3 % | 3,5 % | 3,6 % | 3,4 % | 3,7 % | 3,3 % | 3,6 % | 3,1 % | 3,3 % | 3,4 % | 3,5 % | 3,4 % | |
2014 | 3,3 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,1 % | 3,3 % | 3,0 % | 3,1 % | 3,2 % | 2,9 % | 3,0 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,1 % |
2015 | 2,9 % | 3,2 % | 3,3 % | 3,2 % | 3,1 % | 2,9 % | 3,1 % | 3,2 % | 2,9 % | 3,0 % | 3,1 % | ||
2016 | 2,9 % | 2,8 % | 2,7 % | 2,6 % | 2,8 % | 2,6 % | 2,9 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,5 % | 3,3 % | 3,0 % | |
2017 | 3,4 % | 3,5 % | 3,4 % | 3,1 % | 3,5 % | 2,4 % | 2,7 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,4 % | 3,2 % | 3,2 % | |
2018 | 2,9 % | 3,0 % | 3,1 %[A 1],[A 2] | 2,9 %[A 3] | 2,3 %[A 4] | 2,9 %[A 5] | 3,2 %[A 6] | 3,1 %[A 7] | 3,2 % | 3.0 % | 3,0 % | ||
2019 | 2,8 % | 2,9 % | 3,1 % | 3,4 % | 3,5 %[A 8] | 2,7 %[A 9] | 3,1 % | 3,2 % | 3,3 % | 3,4 % | 3,1 % | ||
2020 | 3,0 %[A 10] | 2,9 %[A 11] | 2,8 %[A 12] | 2,7 %[A 13] | 3,3 %[A 14] | 3,4 %[A 15] | 2,8 %[A 16] | 2,6 %[A 17] | 3,2 %[A 18] | 3,1 %[A 19] | 3,3 %[A 20] | 3,0 %[A 21] | 3,0 %[A 22] |
2021 | 3,0 %[A 23] | 2,9 %[A 24] | 3,0 %[A 25],[A 26] | 3,3 %[A 27] | 3,2 %[A 28] | 2,5 %[A 29],[A 30] | 3,1 %[A 31] | 3,0 %[A 32] | 3,2 %[A 33] | 3,1 %[A 34] | 3,0 %[A 35] | ||
2022 | 2,9 %[A 36],[A 37] | 3,0 %[A 38] | 3,1 %[A 39] | 2,9 %[A 40],[A 41],[A 42] | 3,0 %[A 43],[A 44] | 2,9 %[A 45] | 3,4 %[A 46] | 3,2 %[A 47] | 3,0 %[A 48] | ||||
2023 | 3,2 %[A 49] | 3,0 %[A 50],[A 51] | 2,9 %[A 52] | 3,1 %[A 53] | 2,9 %[A 54] | 2,6 %[A 55] | 2,8 %[A 56] | 3,0 %[A 57] | 3,2 %[A 58] | 3,5 %[A 59] | 3,4 % | 3,1 %[A 60] | |
2024 | 3,0 %[A 61] | 2,9 %[A 62] | 3,0 %[A 63],[A 64] | 2,8 %[A 65] | 2,9 %[A 66] | 2,5 %[A 67] | 2,2 % %[A 68] |
Source : Médiamétrie[A 69]
Date | Programme | Genre | Téléspectateurs | PDM | |
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1 | Quart de finale du Championnat du monde de handball 2017 : France / Suède | Sport | 4 720 000[A 70] | 18,1 % | |
2 | Match amical de football : France / Colombie | Sport | 4 690 000[A 71] | 19,7 % | |
3 | Championnat d'Europe de football 2016 : Slovaquie / Angleterre | Sport | 3 540 000[A 72] | 15,2 % | |
4 | Demi-finale du Championnat du monde de handball 2015 : Espagne / France | Sport | 3 300 000[A 73] | 14,6 % | |
5 | Match amical de football : France / Paraguay | Sport | 3 128 000 | 13,6 % | |
6 | Match amical de football : France / Bolivie | Sport | 2 955 000[A 74] | 13,8 % | |
7 | 22 novembre 2023 | Quotidien | Émission | 2 890 000 | 13.6 % |
8 | Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? | Film | 2 876 000 | 14,2 % | |
9 | 22 mars 2023 | Quotidien | Émission | 2 670 000 | 11,8 % |
10 | Quotidien | Émission | 2 500 000[A 75] | 10,0 % | |
11 | Quotidien | Émission | 2 409 000 | 8,3 % | |
12 | Quotidien | Émission | 2 386 000 | 8,9 % | |
13 | On a retrouvé la septième compagnie | Film | 2 284 000 | 10 % | |
14 | Mais où est donc passée la septième compagnie ? | Film | 2 265 000[A 76] | 9,7 % | |
15 | Oblivion | Film | 2 452 000[A 77] | 9,2 % |
À sa création, Télé Monte-Carlo diffuse ses programmes depuis l'antenne-panneau analogique hertzienne de 50 kW[118] puissance apparente rayonnée (PAR) située sur le Mont Agel[119], au-dessus de la principauté de Monaco, parcelle du domaine public militaire français concédée par le ministère français des Armées à Radio Monte-Carlo en 1952, assez élevé et dégagé pour toucher toute la Côte d'Azur de Menton à Toulon ainsi que le nord de la Corse.
Télé Monte-Carlo est diffusée à la norme française très haute fréquence à haute définition 819 lignes, au développement duquel a participé son président, Henri de France.
L'Union européenne de radio-télévision accorde à la chaîne de pouvoir émettre à la fois en bande III sur le canal F10-H et de façon expérimentale en bande I sur le canal F2-H, mais ce dernier canal, utilisé entretemps par la Radiodiffusion-télévision française (RTF) à Bastia, est rapidement abandonné, sa zone de réception effective n'apportant pas le « plus » en audience qu'aurait pu laisser espérer la portion de ses fréquences en bande basse.
Le , TMC diffuse ses premières émissions en couleur au standard français SÉCAM L/L', à la fois sur le canal F10 de la bande très haute fréquence reconverti du standard 819 lignes au nouveau standard français 625 lignes (avec une largeur de 14 MHz et un écart entre porteuses de 11,15 MHz) et sur le nouveau canal 30 (1 000 kW PAR) de la bande UHF dont la zone de réception est bien plus réduite. À la suite de la redéfinition par TDF des canaux VHF avec une largeur de 8 MHz pour le lancement de Canal+ en France, le canal VHF F10 est remplacé en 1983 par un nouveau canal VHF L8, mieux adapté à la diffusion en couleur et qui, correspondant à peu près à l'ancien canal F10, permet de garder les antennes existantes.
Un accord franco-monégasque conclu le autorise l’extension de la zone de diffusion de TMC via l'ouverture de relais UHF installés à Toulon (canal 33), Marseille (canaux 35 et 51), Avignon et Nîmes et recevable jusqu'à Montpellier, triplant ainsi sa couverture (2,7 millions de téléspectateurs potentiels).
06-MONT AGEL (Monaco) canal 8, 50 kW PAR
06-MONT AGEL (Monaco) canal 30, 1000 kW PAR
13-GRANDE ETOILE (Marseille) canal 35, 160 kW PAR
13-POMEGUES (Marseille) canal 51, 22 kW PAR
84-MONT VENTOUX (Avignon) canal 57, 4,4 kW PAR
30-BAS RHONE (Nîmes) canal 58, 0,1 kW PAR
83-CAP SICIE (Toulon) canal 33, 25 kW PAR
À la suite de l'extinction anticipée des émetteurs analogiques VHF diffusant Canal+ sur la Côte d'Azur le dans le cadre du basculement progressif de la France vers la diffusion numérique terrestre, l'émetteur VHF de 50 kW du Mont Agel diffusant TMC est définitivement éteint. Un décret présidentiel du valide la dénonciation de l'accord entre la principauté de Monaco et la république française concernant l'installation sur le territoire français des émetteurs analogiques diffusant TMC « compte tenu de l'évolution des modes de diffusion de la télévision sur le territoire national »[120]. Les dates d'arrêt des émetteurs suivent celles de la fin de la télévision analogique selon les régions (le pour la Côte d'Azur et le pour la Provence); le dernier site concerné est celui de Nîmes, lequel est arrêté le .
Depuis le passage de la France à la diffusion numérique terrestre hertzienne exclusive, TMC a définitivement abandonné la diffusion analogique terrestre en SÉCAM L/L' et l'émetteur UHF du Mont-Agel est éteint.
Depuis le , TMC dispose de sa version en haute définition qui émet par satellite (sur le bouquet Fransat)[121].
Depuis le , la version haute définition est aussi disponible dans l'offre Freebox TV avant sa généralisation sur les différentes offres Télévision via les box IP[122].
À partir du , TMC est diffusée partout en France sous la norme numérique DVB-T en gamme UHF et au format vidéo MPEG-2 (SDTV) sur le multiplex R2 de la TNT par TDF, Towercast et OneCast.
La chaîne est contrainte de passer du multiplex R2 au multiplex R6 de la TNT le à 6 h, sur décision du CSA du , afin de libérer des fréquences de diffusion locale[123].
Depuis le , TMC est diffusée à la norme DVB-T en UHF au format MPEG-4 (HDTV) sur le multiplex R6 de la TNT[124].
TMC est télédistribué sur les réseaux câblés français depuis leur lancement en 1985 et est aussi disponible par câble en Suisse romande. En principauté de Monaco, la chaîne peut être reçue par ce mode de réception (programme no 2 du bouquet Starter Monaco Télécom) et par réception satellite à la condition de ne pas installer d'antenne individuelle visible, la loi interdisant les antennes hertziennes sur les toits et les balcons[réf. nécessaire].
La télédiffusion par câble se déploie d'abord depuis le territoire de Monaco en 1985 puis à partir de 1992, depuis le siège de Multithématiques à Paris. En 2001 il provient des studios parisiens du groupe Pathé, en 2005 depuis le siège du Groupe AB à la Plaine Saint-Denis et enfin à nouveau depuis Monaco, à partir de février 2006.
TMC est diffusée par satellite depuis 1991 dans un premier temps sur Telecom 2B et ses programmes sont cryptés l'année suivante, lors de sa diffusion sur le nouveau bouquet CanalSatellite. Le signal est diffusé en clair en analogique sur le satellite Hot-Bird d'avril 1996 à août 2004 puis sur le bouquet technique du Groupement de la TNT, Fransat, via Atlantic Bird 3 en DVB-S MPEG-4. La chaîne est diffusée par le bouquet sans abonnement TNT Sat crypté disponible en France et par La TV d'Orange via Astra 1M en DVB-S MPEG-2. Tout terminal de réception numérique utilisant la norme DVB-S peut recevoir la chaîne, contrairement aux autres chaînes privées[125].
Depuis Octobre 2022, la chaîne TMC ainsi que les chaines gratuites de la TNT du groupe TF1 sont provisoirement accessibles sans abonnement en free to air, via le satellite Astra 1. Cette diffusion fait suite à une interruption momentanée de la diffusion en cryptée auprès des abonnés Canal+ et TNTSAT, à la suite d'un différend commercial entre les groupes Canal+ et TF1[126]. Après le retour de la diffusion en crypté au sein des bouquets Canal+ et TNTSAT, cette diffusion en free to air se poursuit. TMC bénéficie ainsi d'une télédiffusion sans abonnement, sur la quasi-totalité de l'Europe Continentale[127].
Depuis le [128], TMC émet un programme identique à destination de la Suisse via satellite, sous le nom de « TMC Suisse ». Seules les pages publicitaires sont adaptées au marché suisse. Bien que conventionnée en France par le CSA, la chaîne doit se soumettre aux dispositions françaises et suisses réglementant la publicité télévisée.
La chaîne est distribuée par les bouquets DSL et fibre de Freebox TV, La TV d'Orange, Bouquet TV de SFR, la box Numericable et sur la Bbox de Bouygues Telecom.
TMC a été diffusée en option payante en Belgique via l'IPTV sur l'offre Proximus depuis le . En 2020, elle est distribuée sans abonnement, la chaîne payante TF1 Séries Films l'ayant remplacée. Sur le câble, elle est disponible dans l'offre de base de l'offre Voo (canal no 19) depuis le et de Telenet (canal no 32), depuis le 9 juillet 2018 ainsi qu'en Flandre depuis le , sur le canal 142. Elle est disponible dans les offres basiques de TéléSAT (canal 25) et de TV Vlaanderen Digitaal (canal 464).
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