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actrice et présentatrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Noële Noblecourt[1], parfois orthographié Noëlle Noblecourt[2], née le à Alger, est une présentatrice française ; elle officiait à la RTF entre 1961 et 1964 (9e photo en partant du haut, de la page ci-dessous référencée[3]).
Naissance | |
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Nom de naissance |
Danielle Cron |
Pseudonymes |
Noële Noblecourt, Noëlle Noblecourt |
Nationalité | |
Activités |
Alors qu'elle présente l'émission Télé Dimanche en 1964, Noële Noblecourt fait scandale, le port de sa jupe laissant apparaître ses genoux. Elle est alors convoquée et licenciée par la chaîne de télévision, signe d’un puritanisme encore vivace dans les années 1960, comme le déplore le magazine Télérama qui mentionne les « deux cents lettres de protestation » reçues par la RTF[4]. Ce renvoi brutal est dénoncé à la quasi-unanimité par les téléspectateurs qui envoient 900 lettres de protestation au magazine Télé 7 jours et plus de 500 à la RTF[5]. Elle est alors remplacée par Jacqueline Monsigny.
Dans un ouvrage publié en 1994 et intitulé À vous, Cognacq-Jay ! Les dessous de la radio et de la télévision, Raymond Marcillac revient sur le scandale[6]. Après avoir fait appel à Noële Noblecourt en pour la présentation de Télé-Dimanche, il affirme avoir mis fin à leur collaboration sur les conseils de ses collaborateurs. La speakerine s'était notamment vue reprocher un manque de professionnalisme et de ponctualité, Marcillac qualifiant les raisons avancées par la presse de « campagne de fausses informations qui dure encore aujourd'hui ».
En 1995, lors d'une interview avec Vincent Perrot, qui l'interroge sur l'affaire des genoux, Noële Noblecourt indique que jusqu'à présent, elle avait laissé dire sans réagir, mais qu'elle est excédée par les différentes versions avancées par son ancien producteur, et en particulier par la remise en cause de son professionnalisme. Elle affirme avoir été en réalité renvoyée le jour même pour avoir refusé de céder aux avances sexuelles de Raymond Marcillac, alors directeur de l'information de la première chaîne[7],[8].
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