Montfort-l'Amaury
commune française du département des Yvelines De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département des Yvelines De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Montfort-l'Amaury est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Montfort-l’Amaury | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Yvelines | ||||
Maire Mandat |
Hervé Planchenault 2020-2026 |
||||
Code postal | 78490 | ||||
Code commune | 78420 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montfortois | ||||
Population municipale |
2 870 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 503 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 46′ 38″ nord, 1° 48′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 98 m Max. 183 m |
||||
Superficie | 5,71 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Montfort-l'Amaury (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubergenville | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.montfortlamaury.fr/ | ||||
modifier |
La commune de Montfort-l'Amaury, située à 38 km à l'ouest de Paris et 18 km au nord de Rambouillet, se situe au sud de la plaine qui porte son nom, dans une zone de coteaux au nord du massif forestier de Rambouillet.
L'altitude est de 126 mètres au niveau de l'hôtel de ville. Mais la ville étant bâtie sur un coteau en bordure du massif forestier, l'altitude varie de 98 mètres dans la plaine de Montfort à 183 mètres au pied de la tour Anne de Bretagne[1].
Le territoire de la commune s'étend sur 5,71 km2, soit 571 hectares[1].
La commune est arrosée par le ruisseau des Gaudigny. De plus, il existe deux étangs (Ville et Plaine).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 663 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Léger-en-Yvelines à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 706,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Les voies de circulation qui relient Montfort-l'Amaury aux autres villes du département sont :
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Montfort-l'Amaury - Méré qui est situé à 4 km sur la commune de Méré.
La commune est desservie par les lignes 1, 2, 5, 9, 13, 15, 16, 17, 22, 35, 38, 39, 45, 49, 61, Express 67, M et Q du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Saint-Léger-en-Yvelines au sud jusqu'à Méré au nord.
Au , Montfort-l'Amaury est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfort-l'Amaury[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La localité ne s'est jamais appelée Pinson, Pincionemonte[13], certains ont repris cette ancienne erreur[14] que, déjà en 1873, le grand historien A. de Dion avait relevée : quelques-uns ont pris Pinciomons pour Montfort et qui est Montpinçon, fief de la chatellenie de Gambais. “La Butte du Pinçon” ou “La Butte de Montpinçon” est située à Condé-sur-Vesgres, près de Gambais[15].
Attestée sous les formes Mons Fortis en 999 [réf. nécessaire], Montfortis[16], Moriacum, Montifors[16], Montfort-en-Iveline, Montfort-le-Brutus en 1793, puis Montfort-l'Amaury[14].
Un lieu élevé a vocation de site défensif. Les féodaux ont bâti sur des monts. Il y avait au XIe siècle, sur une colline, une demeure fortifiée désignée Mons fortis en latin médiéval, c'est-à-dire Monfort, dont les possesseurs portaient souvent le nom d'Amaury : c'est en souvenir d'Amaury Ier, deuxième seigneur Montfort, que l'endroit fut appelé par la suite : Montfort-l'Amaury [17]
Montfort-l'Amaury a pris le nom d’Amaury Ier, deuxième seigneur Montfort.
C’est le roi Robert II (972-1031) qui fit construire le château fort en 996 sur « la butte de Montfort », appelée alors Montfortis.
Montfort-l'Amaury fut le fief de la famille des Montfort depuis le début du XIe siècle avec Guillaume de Hainaut. Son fils, Amaury Ier (1028-1053), fit construire les remparts dont on peut voir encore des vestiges.
En 1224, Amaury VI de Montfort cède ses droits sur l'Occitanie au roi de France ; en échange, la seigneurie de Montfort-l'Amaury est érigée en comté.
Au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453), le château fort fut détruit par les Anglais.
Le comté de Montfort fut lié au duché de Bretagne à la suite du mariage de Yolande de Montfort avec Arthur II de Bretagne en 1292. Lors de la guerre de succession de Bretagne (1341-1364), les Monfort font valoir leurs droits à la couronne ducale et l'emportent finalement, avec l'aide anglaise, à la bataille d'Auray (1364). À partir de 1365 et pendant deux siècles, la ville devient une dépendance de la Bretagne grâce au mariage de la dernière descendante des comtes de Montfort avec Arthur, duc de Bretagne. Le duc nomme Tugdual de Kermoysan gouverneur de son comté de Montfort l'Amaury en 1447. Les Monfort, devenus ducs de Bretagne, n'en restent pas moins comtes de Montfort et le comté est une de leurs possessions. La duchesse Anne de Bretagne (1477-1514), qui possédait également le titre de comtesse de Montfort, séjourne cinq ans à Montfort-Lamaury et embellit la capitale de son comté ; on lui doit l'évolution de l'église Saint-Pierre, qu'elle entreprit de remodeler pour lui offrir une architecture plus moderne et une meilleure distribution. L'église est en pierre de Bazemont et grès de Rambouillet. Elle fait transférer le cimetière qui était au sud de l’église hors les murs, dans le quartier de la Brosse et construire la tour qui porte son nom en briques et en pierres. Le comté revient à la couronne de France en 1547 lors de la réunion définitive de la Bretagne à la France, conformément au traité de 1532. Henri II, fils de François Ier et de Claude de France, elle-même fille de la duchesse Anne de Bretagne, reine de France par son mariage avec Charles VIII puis Louis XII, devient roi de France à la mort de son père François Ier, en même temps que duc de Bretagne et comte de Montfort.
Plus tard, en 1591, c’est à Montfort-l'Amaury qu’Henri IV, roi de Navarre, négocia son abjuration avant d’être accepté en tant que roi.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Montfort-le-Brutus ». Pendant l'Occupation, Montfort connut la présence d'une kommandantur. Il y eut des résistants, notamment communistes, dont certains furent arrêtés. À la Libération (), le maire, d'origine alsacienne, fut arrêté et mourut en prison.
La commune a indirectement transmis son nom à l'université De Montfort à Leicester en Angleterre, ainsi dénommée en hommage à Simon V de Montfort, 6e comte de Leicester au XIIIe siècle, issu de la Maison de Montfort-l'Amaury.
Au XXe siècle, la commune est le théâtre deux intrigues policières dans la forêt de Rambouillet, l'affaire du double meurtre dans les années 1950 et l'affaire Robert Boulin dans les années 1970.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1885 | Eugène Brault | Notaire | |
1888 | 1896 | Robert Brault | Notaire | |
1896 | 1900 | Albert Constant Hamon | ||
1900 | 1901 | Édouard François Sageret | ||
1901 | 1919 | Robert Brault | Notaire | |
1919 | 1925 | Jean-Félix Larrieu | Docteur Chevalier de la Légion d'honneur | |
1925 | 1941 | Louis Etienbled | Commandant Chevalier de la Légion d'honneur | |
1941 | 1944 | M. Kuntz | ||
août 1944 | octobre 1947 | Albert Lécard | Courtier en engrais et produits agricoles Président du Comité cantonal de Libération Chevalier de la Légion d'honneur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
av. 1973 | mars 1977 | Georges Labadie | Notaire | |
mars 1977 | juin 1995 | Jean-Louis Lécard | DVD | Ancien lieutenant-colonel Commandeur de la Légion d'honneur |
juin 1995 | En cours | Hervé Planchenault[18] | RPR puis UMP-LR |
Fonctionnaire retraité Conseiller général de Montfort-l'Amaury (1998 → 2015) Président de la CC Cœur d'Yvelines (2014 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 2 870 habitants[Note 4], en évolution de −2,81 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 965 | 2 935 | 2 870 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 329 hommes pour 1 609 femmes, soit un taux de 54,77 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
3,2 | 9,4 | |
10,5 | 17,3 | |
18,4 | 17,0 | |
22,1 | 20,3 | |
13,9 | 11,8 | |
16,2 | 12,5 | |
15,6 | 11,7 |
En 2020, l'école communale publique accueille 169 élèves, dont 65 dans les trois classes de maternelle et 104 dans les 5 classes de l'élémentaire[25]. En 2014, l'école est aménagée dans les bâtiments restaurés de l'ancienne institution privée catholique Saint-Louis.
Le collège public Maurice-Ravel, labellisé « éco-école »[26], accueille, à la rentrée 2019, 716 élèves répartis dans des classes de la 6e à la 3e, une section d'enseignement général et professionnel adapté ainsi qu'une classe ULIS-RELAIS-DIMA[27].
Il existe enfin un groupe scolaire privé Saint-Louis / Notre-Dame-du-Bel-Air, élémentaire et collège qui a fêté en 2016 ses soixante-dix ans d'existence. L'école y comptait alors 350 élèves de primaire et 650 collégiens[28].
La ville héberge le club École de rugby de Montfort-l'Amaury (ERMA). Son équipe junior évolue dans le championnat régional 3 U19 et les cadets en régional 3 U16[29].
La piscine intercommunale de la communauté de communes Cœur d'Yvelines se situe sur le territoire de la commune. Elle est équipée en intérieur d'un bassin de 25 m, d'un petit bassin, d'une pataugeoire, d'un jacuzzi, d'un sauna et d'un espace de relaxation. Durant la saison estivale, l'accès a un bassin extérieur avec toboggans, une plage et une pelouse est ouvert. Elle propose des cours de natation et d'aquagym ainsi que des séances d'aquabiking et de lutte contre l'aquaphobie[30].
Chaque année, au mois de novembre, la commune organise aux côtés de l'association AESN78 la course nocturne Les Flambeaux, un trail de 10 km et 18 km entre rues médiévales et forêt[31].
Le , la commune accueille le départ et l'arrivée du prologue de la 68e édition de la course cyclisme Paris-Nice[32] et le , le départ de la 2e étape de sa 69e édition[33].
La commune compte six monuments historiques :
D'autres monuments, non classés, sillonnent la ville :
Par ailleurs, sept jardins ont fait l’objet d’un pré-inventaire dont ceux du Belvédère et du château de Groussay[réf. nécessaire].
Montfort-l'Amaury accueille régulièrement des tournages de cinéma et de télévision.
En 1943, alors que la France est occupée, Henri-Georges Clouzot tourne son film Le Corbeau dans la maison où il s'est installé. Cette ancienne bâtisse, d'abord hôtel de ville puis caserne de la maréchaussée sous la Révolution, est aujourd'hui devenue un hôtel[58].
En 1951, Paul Mesnier y tourne Poil de carotte. Dans Elena et les Hommes de Jean Renoir en 1955-1956, la commune fait une apparition en vue aérienne, figurant la petite ville où se passe une partie de l'action. Parmi d'autres, il y a également Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville en 1961[59] ainsi que plusieurs scènes du film Les anges gardiens de Jean-Marie Poiré en 1995.
Le château de Groussay, acquis en 1938 par le décorateur Charles de Beistegui, sert depuis 1969 de décor à nombre de films, téléfilms et documentaire, notamment Le Bal du comte d'Orgel de Marc Allégret, Valmont de Miloš Forman en 1989, Les Parisiens de Claude Lelouch en 2004 ou encore Ne le dis à personne de Guillaume Canet en 2006. Depuis sa deuxième saison en 2013, l'émission Le Meilleur Pâtissier, diffusée sur M6, s'y installe tous les ans pour le tournage de l'émission. Seule la cinquième saison en 2016 n'y prend pas place[60].
En 2020, l'émission de France 3, Le village préféré des Français, présentée par Stéphane Bern sélectionne, parmi douze candidats, Montfort-l'Amaury pour représenter la région Île-de-France[61].
Les armes de la commune de Montfort-l'Amaury se blasonnent ainsi : de gueules au lion à la queue fourchée d’argent, au chef d'hermine. Ce blason est dérivé du blason affiché par les comtes de Montfort. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.