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La liste ci-après énumère les terres et territoires qui ont fait partie, ne serait-ce que brièvement, de l'empire colonial français au cours de l'Histoire. Si une partie seulement était sous souveraineté française, elle est indiquée entre parenthèses après le nom du pays. Quand il n'y a pas de parenthèse, cela signifie que tout le pays a fait partie de l'empire. Les pays cités sont ceux qui étaient sous souveraineté française effective.
Le pavillon de la marine française (de l'ancien régime) représente les possessions territoriales ou provinciales prises sous l'ancien régime (ou vieilles colonies).
Paysages et autres informations sur les territoires
Carte de 1681 du cartographe Claude Bernou avant que La Salle ne traverse le Mississippi. elle révèle un manque de connaissances de la géographie du Texas.
Sainte-Croix: 1er (1650-1733) [a fait partie quelques années des Antilles de l'Ordre des Hospitaliers (1651-1664); Aujourd'hui sous dépendance des États-Unis]
Tobago: 1er (1678, 1713-1763, 1783-1793) [Aujourd'hui sous dépendance de l'île Trinité]
L'Afrique française désigne l'ensemble des coloniesafricaines ayant appartenu à la France. Elle ne doit pas être confondue avec l’Afrique française libre, qui désigne de 1940 à 1944 les colonies françaises d'Afrique successivement ralliées à la France libre; ni avec la Françafrique, qui désigne l'ensemble des relations exercées par la France avec ses anciennes possessions (principalement mis en place par Jacques Foccart); ni même avec l'Afrique francophone, qui désigne tous les pays d'Afrique qui ont pour langue officielle le Français, ou qui ont une forte proportion de leur population qui le parle. L'Afrique française désigne:
Sud du Kamerun: 2e (possédé jusqu'au traité du , avec l'Allemagne) [aujourd'hui partie du Cameroun].
Cabinda: 2e (possédé de façon variable de 1875, jusqu'au , date du traité de Chinfuma. Le Cabinda est devenu un protectorat du Portugal à la suite du traité de Simulambuco signé le ) [aujourd'hui possession de l'Angola].
Territoire Nord de la Bouche du fleuve Congo: 2e (possédé de façon variable de 1875, jusqu'en 1885, les frontières de l'actuelle république démocratique du Congo ont été reconnues à l'issue de la conférence de Berlin)
Cheikh Saïd: 2e (Certains atlas et livres d'histoire français ont affirmé que le Cheikh Saïd était français, mais la France n'a jamais occupé ni revendiqué ce territoire, qui n'a jamais été français.)[2]
Autres territoires
Égypte (brièvement et de façon partielle): 1798-1801
Cameroun français: 2e (1918-1960) [91% du pays était sous tutelle de la France, couvrant toutes les régions de l'actuel Cameroun, exceptées celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l'ensemble était une partie du Kamerun, l'autre étant le Cameroun britannique; aujourd'hui Cameroun, seule une partie du Cameroun britannique (le Cameroun du Sud) a rejoint le Cameroun, le Cameroun du Nord, lui, a rejoint le Nigéria]
Togo français: 2e (1918-1960) [pays sous tutelle de la France, était une partie du Togoland, l'autre étant le Togoland britannique; aujourd'hui Togo, le Togoland britannique, lui, a rejoint le Ghana)
État du Hatay: 2e (1918-1938) [appartient à la Turquie à partir de 1939 (Sandjak d'Alexandrette, maintenant appelée province d'Hatay), même si reste revendiqué par la Syrie depuis lors]
Dans le cas des concessions françaises, la France, à l'instar des autres puissances qui s'étaient également vu octroyer des concessions dans certaines villes chinoises, ne détenait pas la souveraineté sur ces parcelles de territoire qu'elle ne faisait qu'administrer et qui demeuraient partie intégrante de la Chine. Elles ne firent donc pas partie de l'empire colonial, tout comme le Yunnan sur lequel la France exerçait par traité certains droits limités (contrôle sur le Chemins de fer français du Yunnan,etc.).
Îles Delphine (ou Fernando de Noronha) (1705–1737)[aujourd'hui possession du Brésil].
Île de l'Ascension (brièvement 1705; les Français en prennent possession et l'intègre dans le domaine colonial français, en même temps que l'îles Delphine, mais sans l'occuper) [aujourd'hui possession du Royaume-Uni].
Les îles de Fernando Póo et d'Annobón font partie de la colonie de São Tomé et Príncipé (en 1709), jusqu'au traité de San Ildefonso (1777) et au traité du Pardo (1778). le Portugal livra à l’Espagne les îles de Fernando Póo, Annobón et de Corisco, en échange de la colonie de Sacramento, en Amérique du Sud et d’autres territoires permettant de conforter les frontières du Brésil. [devenu la Guinée espagnole, puis la Guinée équatoriale]
Archipel des Îles Malouines: 1er (1764-1767) (chef-lieu Port-Saint-Louis) [est devenu une possession espagnole, sous dépendance argentine; aujourd'hui possession britannique, mais revendiqué par l'Argentine]
Malgré son nom initial, l'île Roché (aujourd'hui Géorgie du Sud) n'a jamais été une possession française. Découverte en 1675, son premier nom vient de son découvreur, Anthony de la Roché, né en Angleterre d'un père français huguenot, travaillant dans le commerce pour l'Espagne en Amérique espagnole. Plusieurs jours après la découverte de l'île Roché, Anthony de la Roché découvrira aussi l'île Diego Alvarez dans l'archipel Tristan da Cunha. Archipel dans lequel, en 1767, l'équipage de la frégate française L'Heure du Berger est le premier à réaliser des sondages, et plus tard, en 1793, le naturaliste français Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars y réalisera la première exploration scientifique.
Diego Suarez: 1er et 2e (XVIIe à fin du XVIIesiècle, 1885-1960) [rattaché administrativement à Mayotte, jusqu'en 1896; base navale durant la possession française]
Îles Nosy Be, Nosy Komba, Nosy Mitsio...: 2e (1839-1960) [chef-lieu Port-Saint-Louis (proche de la Baie d'Ambaro), rattaché administrativement à Mayotte 1841-1896]
Îles de Mayotte: 2e (1841-1946) [ Dépendances de La Réunion (1841-1886); Colonie de Mayotte et dépendances (1886-1896 et 1899-1912); la colonie a été administrée depuis La Réunion (1896-1899); rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946); TOM en 1946 administré avec les Comores, puis indépendamment après l'indépendance de l'Union des Comores, puis COM et enfin DOM depuis 2011]
île Bouvet: 1er (brièvement, en 1739, lors de la prise de possession par Jean-Baptiste Lozier Bouvet, commandant de l'expédition australe menée, au nom de Louis XV, avec les frégates L'Aigle et Marie. Découverte un jour de brouillard, ne sachant pas s'il s'agissait d'une île ou de l'extrémité septentrionale d'un hypothétique continent antarctique, Bouvet baptisa cette terre cap de la Circoncision. Sa position était inexacte, conduisant plusieurs expéditions pour ne pas retrouver l'île.)
Comores
Territoire des îles des Comores: 2e (1912-1946) [rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946); TOM de 1946-1975 puis détachement de l'administration de Mayotte et devient en 1977 Comores, membre de l'OIF], Les Comores utilise le franc comorien qui est garanti par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français).
Protectorat de Grande Comore (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte; Aujourd'hui Comores)
Protectorat d'Anjouan (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte; plusieurs crises séparatistes, dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse; aujourd'hui autonome )
Protectorat de Mohéli (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte; plusieurs crises séparatistes , dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse; aujourd'hui autonome )
l'Archipel des Chagos: 1er (1744-1814) [dépendant de l'île de France; aujourd'hui administré par le Royaume-Uni, mais revendiqué par Maurice, comme îles éparses de Maurice]
récifs au Sud de l'archipel: le récif Ernest Legouvé, l'île Tabor (ou récif Marie-Thérèse), le récif Jupiter (ou île Jupiter) et le récif Wachusett. Ce pourrait bien être des récifs fantômes ou engloutis, ils ont figuré sur certaines cartes, mais pas toutes et leur existence reste incertaine. Encore aujourd'hui, des atlas indiquent les récifs Marie-Thérèse et Ernest Legouvé[4].
Îles du poisson et des Requins: 2e (1846-1868) [aujourd'hui dépendances des Kiribati]
Île Oeno: 2e (1844-1902; fait partie des dépendances de la monarchie Mangareva (dans les îles Gambier) lors de la demande de protectorat français par le roi Maputeoa (), ainsi que lors de la prise de possession par la France du royaume de Mangareva (); l'île Henderson (ou San Juan Bautista) était fréquentée par les habitants de Mangareva) [en 1902, annexées par la Grande-Bretagne avec l'île Ducie (ou Los Tres Reyes Magos) comme Territoire britannique des îles pitcairn, sous dépendance de l'île Pitcairn]
Wallis-et-Futuna: 2e ( 1887-1961) [ 3 îles principales dont Alofi, Futuna, Uvea; TOM en 1961, COM depuis 2003. Encore aujourd'hui, c'est un territoire au sein de la République Française avec trois monarchies coutumières traditionnelles, celle d'Uvea, Alo et Sigave]
Condominium des Nouvelles-Hébrides: 2e (1906-1980) [potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue; La commune de Franceville, indépendance éphémère en 1889, le territoire est officieusement sous administration franco-britannique depuis 1887.; condominium franco-britannique, puis Vanuatu, membre de l'OIF (depuis 1979); Province de Sanma, Espiritu Santo: Majoritairement francophones, les habitants de l’île ont plusieurs fois tenté de faire sécession, aujourd'hui dépendance de Vanuatu].
Province du sud Taféa, comprise dans la Nouvelle-Calédonie, lors de la prise possession en 1853. (Nom formé des initiales des îles de Tanna, Anatom (Aneityum), Futuna, Erromango et Aniwa) [majoritairement francophones, le 1er janvier et le , deux tentatives sécession de la Taféa, pour l'indépendance ou le rattachement à la Nouvelle-Calédonie. Les relations diplomatiques entre le Vanuatu et la France reprennent en d’; aujourd'hui dépendance de Vanuatu]
Province de Temotu, îles Santa Cruz, potentiellement comprise dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue. Le navigateur français La Pérouse y trouve la mort avec les membres de son expédition en 1788, sur l'île de Vanikoro. [aujourd'hui dépendances des Salomon]
Archipel de Rotuma, potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, le contour des territoires compris est floue. Les Pères maristes, missionnaires français, y sont présents depuis 1847. [aujourd'hui aux Fidji]
Îles Hawaï (éphémère 1837) (au début de la présence française, les États-Unis ont persuadé la reine locale de négocier avec eux, grâce à la force de la Compagnie maritime des US)
Cartes détaillées des possessions françaises du Pacifique
République française en 1801 à l'époque du Consulat.
Premier Empire en 1812, incluant les 4 départements français d'Espagne.
L’Empire à son apogée en 1812: en violet, la France; en bleu, ses territoires vassaux. La ligne rouge représente la sphère d'influence française à la veille de l'invasion de la Russie.
Le Maroc et la Tunisie refusent d'adhérer à l'Union française et choisissent l'indépendance, la Syrie et le Liban sont déjà indépendants depuis plusieurs années. Et certains États associés quittent l'Union française avant sa dissolution le Viêt Nam du Nord (1954), le Cambodge (1955), le Viêt Nam du Sud (1955), le Laos (1957) et les Établissements en Inde (1954).
La Guinée française, qui refuse la Constitution, devient indépendante dès 1958. Les Nouvelles-Hébrides (condominium franco-britannique, qui deviendra plus tard le Vanuatu) n'adhère pas à la Communauté française. De même, les territoires sous mandat de la Société des Nations (SdN), que sont le Togo français et le Cameroun français, n'adhèrent pas à la Communauté, même si leur statut leur donne un pouvoir d'État internationale, tout en restant sous tutelle française jusqu'en 1960.
Possessions maritimes françaises dans le monde
Pendant la période coloniale, cette forme de possession n'existait pas ou n'était pas reconnue. elle n'a eu une reconnaissance internationale que par une Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1982.
Domaines maritimes français, autour des territoires possédés par la France:
Eaux intérieures: ce sont des zones dont la France a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique. Cette zone sert de ligne de base pour les Eaux territoriales.
Eaux territoriales: ce sont des zones de 12 milles marins (22,224 km) où la France a la souveraineté et où le droit français s'applique en exclusivité.
Zones économiques exclusives (ZEE): ce sont des zones maritimes de 200 milles (370,4 km) où la France n'a que l'exclusivité d'exploitation des ressources naturelles (pêches, fonds marins...), mais pas de pouvoir direct sur la navigation. Aujourd'hui, la zone économique exclusive française représente la première plus grande étendue, en comparaison aux autres pays du monde.
Extension sur les plateaux continentaux: ce sont des zones maritimes, pouvant aller jusqu'à 350 milles (648,2 km), et qui permettent potentiellement l'extension de la ZEE (selon certaines conditions). Aujourd'hui, la zone économique exclusive française avec les extensions représente la première plus grande étendue, en comparaison aux autres pays du monde, car les États-Unis n'ont pas encore fait valoir les potentialités de leur droit.
Possessions particulières
Territoire en co-dominium
île des faisans (ou île de la Conférence; Condominium avec l'Espagne; d'une superficie de 6 820 m²) sur la Bidassoa, Pyrénées-Atlantique. La France républicaine, maintient dans ses institutions, un statut avec titre de «vice-roi» de l’île des Faisans, pour une continuité historique et une réciprocité. Ce titre est conféré aux commandants de la Marine de la station navale de la Bidassoa, pour la France, et de la station navale de Saint-Sébastien pour l'Espagne.
Archipel du Svalbard (ou des îles Spitzberg) et île aux Ours (selon les termes du traité, les citoyens de divers pays ont le droit d'y vivre, s'installer et d'exploiter les ressources naturelles terrestre et maritime «sur un pied d'égalité absolu»)
«Le terr. de Cheikh Saïd avait été acquis en 1868 par une compagnie française. C’est pour cette raison qu’il a figuré autref. sur certains atlas avec les couleurs françaises. En fait Cheikh Saïd a été occupé par les Turcs à partir de 1870, et par les Yéménites depuis la Guerre de 1914.», Dictionnaire encyclopédique Quillet, (Édition 1985.).
Ils ont été signalés en 1843, 1878 et dans la notice au marin 164/1122/1902 à Paris et l'Organisation hydrographique internationale l'a notifié le 9 février 1957. Néanmoins, ils figurent dans l'édition du.National Geographic Atlas of the World, 8e édition, 2005, Washington, D.C., National Geographic, plate 93, (ISBN0-7922-7543-8).
Le continent Antarctide est à tort (par habitude) appelé Antarctique, mais normalement le terme Antarctique désigne l'océan Antarctique. Il y a en fait les mêmes relations qu'entre les désignations continent Atlantide et océan Atlantique.