Le Trévoux
commune française du département du Finistère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Trévoux [lə tʁevu] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Le Trévoux | |||||
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Quimperlé Communauté | ||||
Maire Mandat |
Élina Vandenbroucke 2020-2026 |
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Code postal | 29380 | ||||
Code commune | 29300 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trévoltois | ||||
Population municipale |
1 609 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 42″ nord, 3° 38′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 82 m Min. 47 m Max. 105 m |
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Superficie | 20,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Quimperlé (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moëlan-sur-Mer | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
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La commune du Trévoux est une commune rurale appartenant au Pays de Quimperlé. Le bourg est situé à 7,5 km à l'ouest de la ville de Quimperlé et à 36 km à l'est de Quimper, sa préfecture de rattachement. Il comporte une agence postale, un grand parc et une bibliothèque.
La commune est faiblement vallonnée. L'altitude varie entre 47 m (fond de la vallée du Bélon) et 105 m. Le bourg occupe une colline qui culmine à 92 m d'altitude. La commune est arrosée par le fleuve côtier Bélon et plusieurs de ses affluents. Le Bélon sert de limite à l'est avec la commune de Mellac.
Par la voie expresse : sortie 48 direction Bannalec sur la RN 165 (E60), suivre la D 4 vers Bannalec puis la D 22 direction Le Trévoux. Ou sortie Kervidanou, puis prendre direction Le Trévoux (RN 165 - E60).
Par le train : gare SNCF de Quimperlé puis bus TBK ligne 3.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 049 mm, avec 15,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvénégen à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 215,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Le Trévoux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,7 % | 35 |
Extraction de matériaux | 0,2 % | 5 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 56,2 % | 1173 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,8% | 121 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,9 % | 645 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,3 % | 49 |
Forêts de feuillus | 2,9 % | 60 |
Source : Corine Land Cover[12] |
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Le nom de la commune en breton est An Treoù-Kerne.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Treuuou en 1161, Trevou en 1220, Treffou en 1426 et 1535[13], Trévon (Carte de Cassini, levés effectués en 1783 pour la carte de Quimper, numéro 172).
Le Trévoux est issu du breton trev « paroisse, trève »[13], comprendre ancien breton treb (moyen breton treff) « lieu habité »[14]. On dit aussi traditionnellement en breton an treou kerne pour distinguer Le Trévoux de la paroisse et aussi désormais commune du Tréhou qui se dit An Treoù Leon car celle-ci est située en pays de Léon.
Les armes du Trévoux se blasonnent ainsi : « D'or aux trois clochers de sable rangés en pal, soutenus chacun de deux coquelicots de gueules boutonnés aussi de sable, aux tiges de sinople passées en sautoir, au comble d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable et soutenu d'un filet du même. » |
Des vestiges gallo-romains ont été trouvés à Beuz, Kerbonit et Beuz-an-Dourdu[15]. « Le vilage de Beuz-an-Dourdu [est] formé de quatre fermes dont deux ont l'apparence de vieilles maisons nobles. Dans la cour de l'une d'elles a été trouvé le petit trésor de 27 pièces françaises du XIVe siècle dont M. Le Naour, l'heureux inventeur, conserve encore la presque totalité, en attendant l'offre avantageuse de quelque amateur. Aux issues de la même maison, on reconnaît des substructions gallo-romaines considérables, qui sont sans doute les vestiges d'une villa. Des murs se coupant à angle droit sont visbles à fleur de sol, et la terre est mêlée d'innombrables fragments de tuiles à rebord, de briques (...) » écrit un article datant de 1932 écrit à la suite d'une visite sur place de membres de la Société archéologique du Finistère[16].
La paroisse du Trévoux (Treuuou) est mentionnée dès le XIIe siècle. Elle est née d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Bannalec. Un village de Bannalec à la limite du Trévoux se nomme Kerantrévoux (le village du Trévoux). La paroisse du Trévoux dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille[15].
En 1161 un premier document évoque Le Trévoux. Dans un document établi de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, la localité du Trévoux est mentionnée : cet acte formalise les droits de l'abbaye sur 3 villages de la localité dont Roz Kéréon (écrite Caer Chéréon)[17].
Vers 1500 la paroisse du Trévoux est créée. Le Trévoux était jusque-là une simple trève de Bannalec. L'église actuelle est construite ; elle fut agrandie par la suite[17].
Pendant les Guerres de la Ligue, entre 1590 et 1600, la paroisse, comme ses voisines, est dévastée par les deux partis en présence. Les habitants ont fui, les champs ne sont plus cultivés depuis 5 ans[17].
Dans son roman historique Aliénor, prieure de Lok-Maria, Pitre-Chevalier évoque les « malheureuses familles de Trévoux et de Moëlan, décimées par les loups » à l'époque des guerres de la Ligue[18].
En 1759 la paroisse du Trévoux [le nom est écrit Trevou] devait chaque année fournir 20 hommes pour servir de garde-côtes[19].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Trévoux en 1778 :
« Trévoux ; à 7 lieues ½ à l'Est-Sud-Est de Quimper, son évêché b à 32 lieues de Rennes ; et à 2 lieues de Quimperlé, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du Roi et compte 1 500 communiants[Note 2] ; la cure est à l'alternative. Le territoire est couvert d'arbres (bocage) et coupé d'un grand nombre de ruisseaux qui coulent dans les vallons ; il offre à la vue des terres bien cultivées, des prairies, des bois et des landes[20]. »
En 1789 le corps politique de la paroisse, constitué de Luc PETIT, Joseph COATSALIOU, Charles LE GAL, Charles LE DEUF, Jean BERTHOU, Mathurin GUILLOU, Joseph DANIELOU, Joseph KERBIQUET, Nicolas LE GAL, Joseph COATSALIOU, Joseph KERBIQUET, Nicolas LE GALL, Joseph COATSALIOU, Maurice POSTEC et Gilles BERTHOU rédige le cahier de doléances . Les auteurs réclament dans ce document[17] :
En 1791 Riec-sur-Bélon cède à la commune du Trévoux les villages de Laniscar, Keranmoulin, Beg-ar-Roz, Pen ar Run, Beuz-an-Dourdu, Guengaradec, Benon, Goalichot et Landreign[17].
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Le Trévoux fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[21].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Trévoux en 1853 :
« Trévou (Le) ; dédiée à saint Pierre ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[22]. »
Jean François Emmanuel Gadon[Note 4] fut recteur du Trévoux pendant 31 ans entre 1867 et 1898 : pendant son ministère l'église et les chapelles de la paroisse furent restaurées et admirablement entretenues, un presbytère bâti par ses soins et, doué d'une splandide voix de ténor, il laissa d'unanimes regrets au cœur de ses paroissiens. Sa tombe a été conservée dans le placître entourant l'église paroissiale.
Les Carmélites du Trévoux durent s'exiler en Suisse en 1901 envertu de la loi sur les Congrégations[23].
Le les habitants du Trévoux empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement[24].
Le monument aux morts du Trévoux porte les noms de 83 soldats de la commune morts pour la France durant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont morts en Belgique (dont 2, Louis Jacob et François Le Doeuff, à Maissin dès le et Louis Le Naour le en Flandre occidentale) ; 2 sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord (Jean Cochennec, mort en combat aérien en 1917, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, et Emmanuel Le Naour en 1918) ; Jean Coadou est mort à Milan (Italie) en 1918 ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (dont Yves Carrer, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Joseph Capitaine et Joseph Le Noc, décorés de la Croix de guerre; François Yaouanq est mort à son domicile au Trévoux le , donc bien après l'armistice, mais est reconnu comme mort pour la France[25].
Le fut inauguré le monument aux morts du Trévoux ; ce monument « dû au ciseau de M.Joncourt, (...) est remonté d'une croix celtique et, face à l'escalier qui accoste la porte d'entrée du cimetière, la silhouette d'un poilu au repos, dont le bas du corps s'encadre entre des plantes stylisées. Au-dessous , la dédicace votive : « Da vugale Trévoux, maro évit ar cro ». L'ensemble est très satisfaisant ». Le sous-préfet de Quimperlé remis la Médaille militaire à plusieurs blessés de guerres et veuves de guerre de la commune[26].
Les fêtes patronales du Trévoux étaient organisées chaque année le dernier dimanche d'avril (par exemple en 1935) ou le premier dimanche de mai (par exemple en 1924). Le quartier de la Croix-Logan organisait sa propre fête[27].
Une agence postale ouvre au Trévoux en 1928[28].
Entre 1903 et 1936, sur la ligne de Quimperlé à Concarneau, la commune avait une gare ferroviaire au lieu-dit « la Halte », qu'elle partageait avec Mellac.
Le monument aux morts du Trévoux porte les noms de 21 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Paul Pézennec, quartier-maître, est mort accidentellement en service le à Casablanca (Maroc) ; 5 au moins (Louis Bourhis, Pierre Conan [mort en Belgique], François Guigourès, François Penn et Pierre Tallec) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Mathurin Gilles est mort en captivité à Hohenstein en province de Prusse-Orientale allemande (désormais Olsztynek, ville polonaise) dès le , ainsi que Pierre Quentel, décédé en 1943 en Allemagne ; Yves Kerbiquet, matelot canonnier à bord du croiseur Dunkerque, est victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le et Emmanuel Quentel, quartier-maître à bord du Souffleur, alors aux ordres du gouvernement de Vichy, est mort en mer au large du Liban au cours de la Campagne de Syrie lors du naufrage de son bateau torpillé par le sous-marin HMS Parthian de la Royal Navy le ; Vincent Le Deuff est mort au Viet-Nam le lors de l'invasion japonaise de l'Indochine[25].
C'est en 1934 ou 1935 qu'est créé le club de football (un club dénommé "Trévoux-Sports" existait déjà en 1922[29] et encore en 1932), dénommé à partir de 1943 "Les Coquelicots du Trévoux" car le champ utilisé pour devenir le terrain de football est jonché de coquelicots ; le club, faute d'un nombre suffisant de joueurs, fut mis en sommeil en 1954 pendant trois ans avant de reprendre son activité. André Fraval fut président du club entre 1982 et 2014 et maire de la commune entre 2008 et 2020[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Maires avant 1944
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1944 | 1950 | Emmanuel Tanguy[Note 12] | Cultivateur. | |
1950 | 1953 | Jean Marie Herlédan[Note 13] | ||
1953 | 1959 | Bertrand Furic[Note 14] | ||
1959 | 1975 | Emmanuel Tanguy[Note 15] | Fils d'Emmanuel Tanguy, maire entre 1944 et 1950. Il fit construire le premier lotissement de la commune. | |
1975 | mars 1995 | François Tanguy[Note 16] | Rad | Fils d'Emmanuel Tanguy, maire entre 1944 et 1950. Banquier (Crédit agricole). Pendant ses mandats : création de la salle municipale, restructuration de la mairie et de l'école, et création des lotissements des Tilleuls et des Fruitiers. |
mars 1995 | mars 2008 | Hervé Cadoret | DVG | Receveur de La Poste |
mars 2008 | 26 mai 2020 | André Fraval | PS | Artisan |
26 mai 2020 | En cours | Élina Vandenbroucke[31] | Professeure des écoles | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2021, la commune comptait 1 609 habitants[Note 17], en stagnation par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 597 | 1 609 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été édifiée par l'abbé Desportes vers 1500, puis restaurée en 1753 et 1757.
L'édifice actuel comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et un chœur accentué accosté de deux sacristies.
On distingue deux campagnes de construction : les quatre premières travées de la nef datent du XVIe siècle et la dernière travée date du XVIIIe siècle (deux des piliers portent d'ailleurs les dates de 1748 près du chœur, et 1753). Le chœur et les sacristies ont été édifiés en 1898. Le retable date du XVIIe siècle. Dans le retable sud, on peut voir un tableau allégorique du rattachement de la Bretagne à la France, œuvre de Philippe et qui date de 1759. La chaire à prêcher date du XVIIIe siècle. Sur la porte située au fond du porche et datée de 1678, un panneau, divisé en deux parties, représente saint Pierre portant des clefs et le Baptême de Notre-Seigneur par saint Jean. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste, sainte Catherine, saint Sébastien, saint Christophe, un saint évêque en pierre du XVIe siècle et un crucifix.
Également appelée chapelle Notre-Dame-de-Pitié, cette chapelle, qui date du XVIe siècle (le calvaire situé dans le placître porte la date de 1524), desservait les villages de Kerduté et de Kervran. Il est possible qu'elle ait été construite plus tôt au XVe siècle, peut-être par des Anglais si l'on en croît un habitant du Trévoux, Louis Nicolas[Note 18] , qui raconte : « Je ramassais des feuilles sur le placître de la chapelle côté sud, quand j'ai découvert trois tombes, dont deux noms et inscriptions en anglais ; c'tait des blocs de granit, ils ont disparu, sans doute cassés pour empierrer les crèches ». Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine. Sur le pignon ouest, se trouve un escalier d'accès au beffroi. Cette chapelle était située sur le chemin du Tro Breiz entre Commana et Quimperlé, elle fut probablement un ancien centre paroissial si l'on en croît la présence de fonts baptismaux et de vestiges d'un cimetière ; l'agrandissement en 1780 de l'église actuelle du Trévoux entraîna le déclin de ce site. La chapelle abrite les statues de Notre-Dame-de-Pitié, sainte Trinité, saint Pierre en pape, saint Michel, saint Denis en évêque et saint Alar en évêque[36].
C'est une chapelle privée intégrée au Monastère de Saint-François-d'Assise à Lanorgard[37]
L'ancienne chapelle Saint-Herbot, aujourd'hui disparue (transportée à Léchiagat). Il s'agissait d'un édifice du XVIe siècle en forme de croix avec faux transept, dont les ailes étaient séparées du vaisseau par deux arcades chacune. Sur le pignon ouest, se trouvait un petit clocheton amorti par une flèche octogonale. Une "fête de Saint-Herbot", un pardon, y était organisée chaque année, du moins avant la Première Guerre mondiale[38]. La chapelle est décrite ainsi en 1931 : « La chapelle de Saint-Herbot (...), ses bras de transept s'ouvrent sur le chœur par deux arcades gothiques dont les piliers ont à leur base des bancs en anneau. Parmi les statues se remarquent saint Herbot, saint Maurice de Carnoët, saint Maudez, saint Alar, le roi saint Louis coiffé d'une sorte de turban et portant la Couronne d'épines. L'édifice est malheureusement en assez mauvais état »[39].
Les trois autels de pierre ont été transférés en 1957 à la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix au Pouldu, sur la commune de Clohars-Carnoët.
L'acteur Sylvester Stallone est lié au Trévoux par sa grand-mère, qui y a rencontré un soldat américain[42].
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