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quartier de la Seine-Saint-Denis, partagé entre les communes de Saint-Denis, Aubervilliers, et Saint-Ouen, constitue la partie sud du Pays de France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Plaine Saint-Denis est un quartier de la Seine-Saint-Denis partagé entre trois communes : Saint-Denis, Aubervilliers, et Saint-Ouen-sur-Seine.
La Plaine Saint-Denis | |
Au premier plan les EMGP, au second plan la place du Front Populaire et le futur campus Condorcet, à l'arrière plan le Stade de France et la ville de Saint-Denis. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Ville | Saint-Denis Aubervilliers Saint-Ouen-sur-Seine |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 23″ nord, 2° 21′ 54″ est |
Superficie | 450 ha = 4,5 km2 |
Transport | |
Gare | La Plaine - Stade de France Stade de France - Saint-Denis |
Métro | Front populaire Porte de Paris |
Tramway | Porte de Paris |
Bus | RATP 139 153 173 239 302 353 |
Localisation | |
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Cet ensemble géographique recouvre deux entités qu'il convient de distinguer :
La Plaine Saint-Denis s'étend au nord de Paris, dans la partie la plus méridionale du Pays de France, entre l'ancienne vallée du Croult et les hauteurs de Montmartre et de Belleville[1].
Au sens administratif contemporain, on admet que la Plaine s'étend des limites de Paris à l'espace situé au sud du canal Saint-Denis : de nos jours, cette entité correspond davantage à un « supra quartier » de Saint-Denis, dont les limites ne sont pas figées, néanmoins l'acceptation générale est que cet ensemble s'étend :
De par cette emprise vaste, de l'ordre de 4,5 km2 (aussi étendue que la commune voisine de Saint-Ouen-sur-Seine), La Plaine est ensemble plus complexe qu'un simple quartier de Saint-Denis puisqu'elle représente près d'un tiers de la superficie de cette commune, qu'elle inclut une partie d'Aubervilliers (selon ses limites couramment admises), que cet ensemble est lui-même divisé en plusieurs quartiers, et que son histoire l'a conduit à être un espace considéré comme n'étant ni à Saint-Denis, ni à Paris (bien que la capitale y eut des emprises foncières importantes) mais constituant une entité propre : en 1871, les habitants de la Plaine Saint-Denis demandèrent la création d’une nouvelle commune se considérant trop éloignés du centre de Saint-Denis[2]. De nos jours, cette différence est encore marquée, ce quartier ayant son propre code postal (93210 La Plaine Saint-Denis) ou bien par le zonage du réseau de transport francilien, les stations de La Plaine étant considérées en zone 2, au contraire du reste de Saint-Denis en zone 3.
Au Moyen Âge, la Plaine Saint-Denis est un espace agricole — parfois dénommé « Champ du Lendit » — parsemé de forêts et d'espaces cultivés bordés de marécages. Cette plaine a une vocation maraîchère, destinée à l'alimentation des villes voisines, et tout particulièrement de Paris. Jusqu'en 1876, la « Plaine des Vertus » à Aubervilliers était la plus vaste plaine légumière de France. On y trouve quelques petits hameaux situés près des sources et des oratoires ; certains portent les noms bien connus de Montjoie, de La Chapelle, Clignancourt ou Aubervilliers.
Le , eut lieu la bataille de la Chapelle-Saint-Denis (à proximité de la basilique), entre Catholiques et Protestants[3]. Cette bataille dans le cadre d'une guerre de religion fut causée par la tentative d'enlèvement du Roi Charles IX.
À partir de 1820, cet espace commence à s'urbaniser d'industries, souvent nuisibles, qui ne trouvent plus leur place à Paris. « Conçu comme une annexe de la capitale, il se couvre d'usines en quelques dizaines d'années au point de devenir, un siècle plus tard, le premier ensemble industriel du pays, tout en conservant, ici ou là, la trace du parcellaire rural[4] ». L'accessibilité de cet espace est favorisé par la mise en service du canal Saint-Denis en 1821 et du chemin de fer industriel en 1884. En 1860, l'ancienne commune de La Chapelle est en grande partie annexée par Paris et le surplus réparti entre Saint-Denis et Aubervilliers. Au début du XIXe siècle, il est pratiquement inhabité, si ce n'est les villages qui viennent d'être mentionnés et Saint-Denis.
La société des pianos Pleyel s'implante rapidement à l'emplacement qui prendra le nom de carrefour Pleyel, et l'orfèvrerie Christofle s'établit aux abords du canal en 1830. À compter des années 1850, la Plaine devient une importante zone destinée à la grande industrie, notamment dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et de l'énergie[4]. Aujourd'hui réhabilitée en lieu d'accueil événementiel au 379 avenue du Président-Wilson, l'Usine, la Plaine abrite la Pharmacie centrale de France dont les locaux sont construits pour la Maison de droguerie Menier par l'architecte Jules Saulnier entre 1862 et 1864. Menier s'associe avec François Dorvault, qui se concentre sur les activités pharmaceutiques à Saint-Denis, alors que Menier se consacre à sa chocolaterie de Noisiel[5]. À la fois droguerie et laboratoire de fabrication de médicaments composés que les pharmaciens ne peuvent préparer eux-mêmes, la PCF édite un catalogue avec large choix d'équipements[6].
L'usine à gaz du Landy s'installe en 1890 et celle du Cornillon en 1914. des centaines d'entreprises ouvrent leurs ateliers dans la Plaine entre 1875 et 1914. La Plaine, qui rassemble plus de 10 000 habitants sur la partie dionysienne, représente à cette époque la deuxième zone industrielle d'Europe après celle de la Ruhr en Allemagne. La population croit jusqu'aux alentours de 1950, où elle atteint 30 000 habitants, alors même que les premiers ateliers commencent à fermer leurs portes[4].
La partie ouest de la Plaine subit d'importantes destructions à la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du Bombardement du 21 avril 1944 durant lequel 2 000 bombes furent larguées sur le nord de Paris et la Plaine, faisant 641 morts, dont une centaine sur un terrain vague impasse Marteau, plus 377 blessés[7]. La gare de La Chapelle-Saint-Denis et le cimetière parisien de Saint-Ouen sont lourdement atteints, et le dépôt de La Plaine est pratiquement détruit.
De nombreux immeubles avenue du Président-Wilson, rue du Landy et rue du Bailly sont détruits[8].
Après la Seconde Guerre mondiale, la plaine devient la plus vaste friche industrielle d’Europe. Ce territoire de 780 hectares fut urbanisé au XIXe siècle à la suite des implantations d'usines et d'industries (chimiques, textiles, métallurgiques, électrique) qui s'y sont installés pour des raisons de connexion utiles à l'import export de marchandises acheminé par les réseaux ferrés (Chemin de fer industriel) les canaux, la Seine et enfin, les axes routiers (l'A86 par exemple)[9].
Afin de remédier à la désindustrialisation de La Plaine Saint-Denis, et d'organiser sa reconquête, les villes de Saint-Denis, Saint-Ouen, et d'Aubervilliers décident de créer le un syndicat intercommunal, Plaine Renaissance. Celui-ci confie au GIE Hippodamos, constitué par les architectes Yves Lion, Pierre Riboulet et Reichen et Robert, ainsi que du paysagiste Michel Corajoud, la réalisation d'un projet urbain, devant permettre de transformer cette zone industrielle en déshérence, en une véritable ville très active. Le syndicat Plaine Renaissance s'occupe de La Plaine Saint-Denis.
En 1991, les villes d’Aubervilliers et Saint-Denis créent la société Plaine Développement pour assurer le pilotage des études du projet urbain de la Plaine Saint-Denis, puis la mise en œuvre d’actions foncières et d’opérations d’aménagement. Près de 10 ans après, elle devient la société d’économie mixte (Sem) Plaine Commune Développement.
Ce projet, qui encadre toujours la transformation de La Plaine Saint-Denis, a naturellement évolué afin d'intégrer des éléments extérieurs, tels que la décision de l'État d'y créer le Stade de France, ou encore, à la suite de la privatisation de TF1 en 1987 et de l'arrivée du Club Dorothée, d'y créer plusieurs studios de télévision.
À la suite de la décision de la Fédération internationale de football association (FIFA) de confier à la France l'organisation la Coupe du monde de football de 1998, l'État décida la création d'un grand stade inédit à la Plaine Saint-Denis.
Les aménagements associés au Grand Stade sont négociés dans les accords Perilliat et repris dans le décret lié à la loi relative à la réalisation du Grand Stade[10]. L’équipement locomotive apporte le financement d’infrastructures lourdes sur le territoire inscrit dans un accord avec l’État, la Région et le Département de la Seine-Saint-Denis : Couverture de l’autoroute A1 en tranchée à ciel ouvert depuis 1964, deux gares RER (B et D), 19 franchissements (ponts, passerelles). La majorité de ces aménagements sont financés dans les contrats de développement avec l’État et d’aménagement avec la Région ou les CPER 1994-1999 et suivants.
L'héritage du Stade de France sur le territoire de la Plaine Saint-Denis[11] en 1998 représente 407 M€ (2,6 Mds FF) pour le Grand Stade et 407 M€ (2,6 Mds FF) d’aménagements en termes
- d’équipements sportifs : un stade annexe et des salles de sport associées, un plateau sportif sur la couverture de l’autoroute A1…,
- de transport en commun : 2 gares RER, une sortie de métro 13 sur la Plaine, un prolongement de métro 13 à Saint-Denis Université,
- d’environnement : la couverture de l’A1 transformée en jardins, la dépollution des terrains du Stade de France, un bassin de rétention d’eau (65 M€) sous le stade annexe pour protéger la Seine des inondations, l'amorce du Parc Canal (1 M€) au Cornillon nord, au Marcreux, au Pont Tournant et à Pleyel, l'ensemble ne pouvant pas être réalisé dans les échéances de la Coupe du Monde.
Le chantier de ce qui allait devenir le Stade de France commença le . L'équipement complet fut inauguré le mercredi , retransmis en direct sur TF1, et présentée par Jean-Claude Narcy et Charles Villeneuve.
La ville de Saint-Denis, et le département de la Seine-Saint-Denis (93), obtiennent à cette occasion, la couverture de l'autoroute du nord — l'A1, qui coupait en deux, la Plaine Saint-Denis depuis 1965, ainsi que la création de deux vastes gares :
Puis fin 2012 ouvre la station de métro Front populaire, nouveau terminus de la ligne 12.
Ces divers investissements coûteux, ainsi que le dynamisme de l'ensemble des partenaires concernés, et, au premier chef, des Villes et de Plaine Commune, ont permis le changement d'image, et la réurbanisation progressive de la Plaine Saint-Denis.
Fin 2013, un marché alimentaire ouvre dans l'ancienne halle Nozal, avenue de la métallurgie[12].
De 1998 à 2018, 20 ans après la construction du Stade de France, l'héritage pour le territoire représente au total sur la Plaine et les quartiers voisins 246 espaces publics, 9 nouveaux quartiers et 7 transports collectifs.
Située aux portes nord de Paris, la Plaine Saint-Denis a bénéficié dès le début du XIXe siècle d'une excellente desserte avec :
L'importance de ces infrastructures de transport qui cisaillent le territoire de La Plaine lui donne un caractère très particulier, avec ses quartiers isolés ou mal reliés les uns aux autres.
Le quartier est desservi par de nombreuses lignes ferroviaires.
Les lignes du réseau de bus RATP viennent compléter le maillage.
Dans le cadre du prolongement du tramway T8 à Rosa-Parks, celui traversera toute la Plaine Saint-Denis et sera en correspondance avec le RER B à la gare de La Plaine et avec le métro 12 à la station Front populaire. Reliant depuis 2014, d'une part Épinay et d'autre part Villetaneuse à Saint-Denis (Porte de Paris), le prolongement de ce tramway permettra de mieux relier la Plaine, à la fois au centre-ville de Saint-Denis et au nord de Paris.
Dans le cadre du Grand Paris Express, la ligne 15 permettra de relier La Plaine à de nombreuses communes de la petite couronne parisienne, sans passer par Paris. Elle desservira deux stations dans le quartier :
La loi du décide l'annexion par Paris de la partie de l'ancienne commune de La Chapelle située à l'intérieur des fortifications de la capitale.
La partie non annexée forme l'essentiel de la Plaine Saint-Denis. La loi de 1859 l'a répartie de la manière suivante : « partie à la commune de Saint-Ouen, partie à la commune de Saint-Denis, et partie à la commune d'Aubervilliers » ; La Plaine Saint-Denis est donc divisé, sur ses trois communes. En 1896, y est construite l'un des premiers ensembles de logement social en France, La Ruche[15].
Ce quartier regroupe le pôle audiovisuel de TF1 notamment, et le stade de France y est implanté. Enfin, le quartier de la Plaine Saint-Denis est très médiatisé par l'émission pour la jeunesse Club Dorothée diffusée sur la chaîne TF1 de à .
L'accessibilité de la Plaine Saint-Denis, en venant de Paris, s'effectue par la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. La route principale d'accès est l'avenue du Président-Wilson, elle traverse la Plaine Saint-Denis, de la porte de la Chapelle au stade de France et à la Porte de Paris.
La Plaine Saint-Denis est divisée en quartiers qui correspondent souvent aux ZAC successives, néanmoins ils n'ont pas forcément d'existence administrative.
Il s'agit de la partie septentrionale de La Plaine, qui accueillait historiquement l'usine à gaz du Cornillon[16] entre le canal et la rue Francis-de-Pressensé. Fermée en 1965, cette vaste emprise est réutilisée pour y aménager le Stade de France. De nos jours, le quartier est délimité au sud par l'autoroute A86, à l'ouest par l'autoroute A1 et au nord et à l'est par une boucle du canal Saint-Denis, ce qui lui confère un caractère qualifié parfois d'insulaire, renforcé par la présence du Stade de France et des immeubles voisins, érigés à plusieurs mètres au-dessus du sol naturel, sur une vaste dalle. On y trouve également le stade annexe, plusieurs immeubles de bureaux avenue Jules-Rimet, des restaurants, des hôtels et quelques grandes enseignes commerciales. Il y a également quelques immeubles d'habitations à proximité du canal. À noter également la présence du Gai Logis, unique immeuble antérieur au réaménagement du quartier, construit en 1936[17].
Deux passerelles piétonnes le relie aux quartiers voisins, respectivement Porte de Paris et Franc Moisins. Quant à ce dernier, un pont tournant sur le canal permettait également aux véhicules d'y transiter.
La Plaine Saulnier est le quartier nord-est de la Plaine Saint-Denis. Face au Stade de France dont il est séparé par l'avenue du Président-Wilson, la Plaine Saulnier s'articule de part et d'autre de la rue Jules-Saulnier (RN 412, jusqu'à son déclassement en 2006). Jusque dans les années 1970, cette parcelle était un site de production de gaz. En 2018, le foncier est principalement occupé par le centre de recherche d'Engie. Néanmoins, cette zone est amenée à considérablement évoluer dans le cadre des JO 2024, en effet le quartier est dans un périmètre de zone d'aménagement concerté : la ZAC Plaine-Saulnier. Outre logements et bureaux, ce quartier doit notamment voir émerger le centre aquatique olympique (CAO). Afin de désenclaver ce quartier, une large passerelle piétonne enjambera l'autoroute A1 pour connecter la future piscine olympique au stade qui lui fera face[18].
Entièrement réhabilité dans le cadre du réaménagement de la Plaine Saint-Denis, ce quartier s'est construit autour de la gare du Stade de France (RER D) : rue du Landy, rue André Campra, avenue François-Mitterrand, rue des Cheminots, avenue des Fruitiers, etc. Le secteur était précédemment constitué d'une zone d'activité appelé Landy-Fret en raison de la prédominance de cette activité. Auparavant, tout comme le quartier du Stade de France, il accueillait une usine à gaz, celle du Landy, dont l'exploitation a cessé en 1977.
Il est délimité à l'est par l'autoroute A1, au nord par l'autoroute A86, à l'ouest et au sud par les voies ferrées (lignes de Paris-Nord à Lille et de La Plaine à Hirson), avec la gare du Stade de France - Saint-Denis. En 2019, a été ouverte la rue Camille-Moke sur une emprise préexistante, qui permet de le relier au boulevard Anatole-France au nord, grâce un passage sous le viaduc de l'autoroute A86. En 2024 a été ouvert la première partie du franchissement urbain Pleyel, permettant de faire le lien avec le quartier et la station de métro éponyme.
On y trouve de grands immeubles de bureaux qui donnent sur les artères principales, avec notamment le siège de la SNCF et de Veepee tandis que le sud du quartier est plus résidentiel. Deux espaces verts ponctuent le quartier : le parc du temps des Cerises, et le square des Acrobates. On y trouve également l'Académie Fratellini.
Rue des Bretons, rue du Landy, Gare de La Plaine - Stade de France, chemin du Cornillon qui croise le chemin du Hameau du Cornillon, Haute Autorité de la Santé (HAS), avenue du Stade-de-France (situé au nord-est, avant le stade de France).
Au XIVe siècle, l'endroit aurait été planté d'arbres fruitiers, puis de vignes au XVIIIe siècle[19].
Ce quartier abritait un bidonville dans les années 1920, provenant de l'émigration espagnole, puis des travailleurs ou exilés politiques, et des familles dans les années 1930. À cette époque s'y élevait l'usine de gazéification du Cornillon[20]. En 1956, sa population s'élevait à 600 personnes[21].
La dénomination de ce lieu-dit proviendrait du nom d'un ancien tumulus sacré, situé à cet endroit[22],[23]. C'est aussi le nom des Montjoies qui marquaient l'Estrée, ancienne route de Paris à Saint-Denis. Il comprend: la Plaine Montjoie, rue de la Procession, rue des Fillettes, Halle Montjoie, rue de l'Encyclopédie, studios de la Montjoie (anciennement Studios AB), Institut national du Patrimoine (INP), rue de la Montjoie, rue Germaine-Tillion, rue de Saint-Gobain, avenue Arts-et-Métiers (La Montjoie - Est)
Aussi appelé Front populaire, du nom de la station de métro qui le dessert au sud, il s'agit de la partie centrale de la Plaine, qui est sans doute la plus résidentielle.
Rue de la Métallurgie, impasse Chaudron, rue Proudhon, rue Jamin, rue Saint-Just, rue Eiffel, rue Waldeck-Rochet, studio Eurosites la Plaine Saint-Denis (ancien studio vitres teintées noires AB), rue de l'Encyclopédie, rue Olympe-de-Gouges, rue du Pilier (La Plaine Saint-Denis - Est)
En 2018, y subsistent encore quelques hangars et entrepôts qui témoignent du passé industriel du lieu, néanmoins les immeubles qu'on y trouve sont en grande majorité contemporains.
Le quartier est en 2019 encore en profonde reconversion avec l'aménagement du Campus Condorcet.
Partie sud de La Plaine, en limite de Paris, Saint-Denis et Aubervilliers. Ce quartier est concerné par une opération d'urbanisme importante appelée gare des Mines - Fillettes, visant à constituer un nouveau quartier intercommunal sur ces trois villes, et notamment de créer une couture urbaine en couvrant le périphérique sur plus de 200 mètres.
Les Docks de Paris, les Portes de Paris, les studios de télévision du Parc EMGP / ICADE (Entreprises des Magasins généraux de Paris), avenue des Magasins-Généraux, rue des Gardinoux, rue de la Haie-Coq, avenue Victor-Hugo, rue des Cops, EICAR, Studios de France (regroupant le Studio 102, les Studios 107, le Studio 128, les Studios 130, les Studios 210, le Studio 217 et le Studio 224) Téléshopping, TSF, Euromédia, Air Productions, Endémol France, Kookaï.
Coincé entre le périphérique et les EMGP, on y trouve également le cimetière parisien de la Chapelle.
Les élus des villes et de Plaine Commune ont voulu donner au nouveau quartier de La Plaine Saint-Denis une mixité de fonctions qu'elle n'avait pas du temps de l'industrie. Les projets urbains de La Plaine Saint-Denis prévoient donc la réalisation d'un nombre important de logements, ainsi que le développement de la zone tertiaire et le maintien d'activités secondaires.
La Plaine comprend également un certain nombre d'immeubles d'habitations anciens, généralement vétustes et dégradés, qui constituent souvent des logements indignes parfois maîtrisés par des marchands de sommeil contre lesquels luttent les villes et Plaine Commune. D'autres ensembles d'habitation de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, voire plus récents (la Petite Espagne, marquée par l'autoconstruction d'ouvriers émigrés originaires d'Espagne, avec son centre culturel espagnol El Hogar[24]) méritent intérêt. On peut ainsi noter la présence de La Ruche, premier ensemble français d'habitat social, construit par l'architecte Georges Guyon ou la cité Meissonnier, petit coron datant de 1920, dont la préservation est souhaitée par les habitants, mais dont la réhabilitation est bloquée par les exigences financières de l'État, qui en est le propriétaire[25].
Progressivement, la collectivité ou les propriétaires privés engagent la réhabilitation des immeubles dont la qualité le justifient. De même, certains anciens bâtiments d'activité obsolètes sont réaménagés en logements attractifs.
Si le chantier de La Plaine Saint-Denis ne sera pas achevé avant de nombreuses années, on peut relever de nombreuses réalisations, puisque plusieurs centaines de logements ont été construits depuis le mondial de 1998, et des zones tertiaires créées de toutes pièces, telle l'avenue François Mitterrand ou le secteur situé au sud du Stade de France (rue André Campra, rue des Bretons) .
Le projet urbain prévoit la conservation de l'ancien réseau de petites rues de la Plaine Saint-Denis, notamment dans le quartier de la Petite Espagne[26] ou Cristino Garcia, dont l'habitat insalubre est soit réhabilité, soit remplacé par des constructions modernes, tel le programme HQD (Haute qualité durable) rue Maria Leonor Rubiano, conçues par l'architecte Georges Roux.
Plaine Commune y a réalisé son premier équipement, l'Académie nationale des Arts du cirque - Annie Fratellini[27].
La Plaine abrite un important pôle de santé publique constitué notamment par de nombreuses agences dépendant du ministère de la Santé. On note notamment l'agence française de sécurité sanitaire des produits de sante (qui s'appelait auparavant Agence du médicament) au pied de la Tour Pleyel, ainsi que la Haute Autorité de santé, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, l'Agence de la biomédecine et l'Établissement français du sang
La Plaine Saint-Denis comporte de nombreux plateaux de télévision, installés dans les anciens entrepôts industriels créés en 1866 par un entrepreneur parisien, Georges Tom Hainguerlot, dans le cadre de l'urbanisation et l'industrialisation de la capitale, et repris par la suite les Entrepôts des magasins généraux de Paris (EMGP). Pour l'essentiel, ceux-ci sont destinés au stockage des denrées alimentaires non périssables (céréales, sucres, alcools, huiles), ainsi que le bois et charbon. À la suite de la désindustrialisation de la fin XXe siècle, les entrepôts restent longtemps désaffectés avant d'être reconvertis en studios de télévision[28]. La numérotation sur trois chiffres de ces anciens entrepôts a naturellement été conservée pour désigner ces studios[29].
Les tournages sont réguliers et la zone télévisuelle porte le nom de « Parc EMGP ». On y trouve entre autres les studios 102, 107, 128, 130, 210, 217 et 224. Les studios sont étalés entre Saint-Denis et Aubervilliers, à l'intérieur du Parc EMGP.
Plusieurs sociétés de productions ou prestataire de services audiovisuels ont leurs bureaux à la Plaine Saint-Denis comme : Endemol, Euromedia, AMP Visual, Studios de France, TSF, JLA Productions, Dubbing Brothers, etc.
Liste des studios de télévision situés à la Plaine Saint Denis :
Le courtier en assurances Verspieren a installé ses bureaux franciliens en (précédemment à Neuilly-sur-Seine) avenue du Stade de France, dans un bâtiment neuf qui répond aux normes de Haute Qualité Environnementale (HQE).
La compagnie Generali dispose également de bureaux dans le quartier Landy France, avenue François-Mitterrand, face à la gare Stade de France - Saint-Denis (RER D).
En ce qui concerne les projets dont les chantiers ont débuté depuis 2007, on peut citer[42] :
Toutefois, le manque de transports en commun nuit beaucoup à la fréquentation du centre commercial. TV-Cité n'a jamais ouvert, MK2 a renoncé à installer son cinéma multiplexe et la FNAC a décidé fin de fermer son magasin[45], 17 mois seulement après son ouverture.
La Plaine Saint-Denis dispose de nombreux équipements majeurs, tels que le Stade de France ou le Conservatoire national des arts et métiers et l'annexe du Musée des arts et métiers, la future Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord et l'IUT de l'Université Paris XIII, l'école d'ingénieurs Supméca, l'École européenne des métiers de l'Internet ou la Médiathèque Don Quichotte[51], ouverte par Plaine Commune en 2007. Les équipements publics anciens (église de La Plaine, école du Pont de Soissons) se trouvent dans le quartier de la Plaine, qui était le seul habité à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
Plusieurs espaces verts y ont été aménagés : Square de la Cristallerie, square de la Montjoie, square des Acrobates, square Diderot, jardin des Droits de l'Enfant, square Roser.
En matière culturelle et artistique, il faut noter l'Académie Fratellini, le Théâtre de la Commune d'Aubervilliers, la salle d’art et d’essai du Studio, à Aubervilliers, ou le multiplexe Gaumont près du Stade de France... L'atelier de moulage et de chalcographie du Musée du Louvre s'est également implanté à La Plaine, mais n'est pas accessible au public[52]
Sur la partie de La Plaine Saint-Denis, la communauté d'agglomération Plaine Commune, soit environ 800 hectares, et compte environ 18 000 habitants, s'occupe du quartier « Plaine Saint-Denis ». 27 000 salariés du secteur privé occupent 1,1 million de mètres carrés, principalement situés dans les quartiers Pleyel, LandyFrance, Cornillon, et Stade de France, ou au Parc E.M.G.P[54].
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