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aristocrate français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guillaume Ier de Sancerre, né vers 1176 et mort en 1217, comte de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson et de La Ferté-Loupière, fils aîné d'Étienne Ier, 1er comte de Sancerre[1] et de sa seconde épouse Béatrix (ou de sa 1re femme Alix/Adélaïde ou Mahaut/Mathilde de Donzy, tante d'Hervé IV, selon le site indexé MedLands).
Guillaume Ier de Sancerre | |
Titre | |
---|---|
comte de Sancerre | |
– (26 ans) |
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Prédécesseur | Étienne Ier |
Successeur | Louis Ier |
Biographie | |
Dynastie | Blois-Champagne |
Date de naissance | v. 1176 |
Date de décès | |
Lieu de décès | en Épire |
Père | Étienne Ier |
Mère | Béatrix |
Conjoint | Denise de Déols Marie de Charenton Eustachie de Courtenay |
Enfants | de Denise :
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Guillaume devient comte à la mort de son père, lors du Siège de Saint-Jean d'Acre, en 1191. Il épousa en 1205, Denise (1173-1207), princesse de Déols et dame de Châteauroux, fille de Raoul de Déols et deux fois veuve. En deuxièmes noces, il épousa Marie, fille d'Ebbes VI, seigneur de Charenton-du-Cher, et de Guiberge de Bourbon. En 1211, Guillaume Ier épouse en troisièmes noces, Eustachie de Courtenay (1176-1235), dame de Pacy-sur-Armançon, fille de Pierre Ier de France, veuve de Guillaume de Brienne, et sœur du comte Pierre, élu empereur de Constantinople en 1216.
Le , Guillaume, comte de Joigny, promet de garder les conventions qu’il a jurées au sujet du fief de La Ferté-Loupière, avec le comte de Sancerre qui le lui a donné à titre d’engagement[2]. En , Guillaume, comte de Sancerre, donne des détails sur les conditions que le prieur de Senan a imposées pour l’abonnement de quatre femmes de sa seigneurie qui ont épousé quatre hommes de la sienne[3].
En , son épouse, Eustachie, expose que son fils d'un précédent mariage, André de Brienne, mourant, la chargea, ainsi que Guillaume de Courtenay, seigneur de Tanlay, frère cadet de la comtesse de Sancerre, de ses dernières volontés. Le défunt André de Brienne, ayant été inhumé dans l’église Saint-Étienne d’Auxerre, Eustachie y fonda son anniversaire en donnant au Chapitre tout ce qu’André possédait à Préhy[4].
À la bataille de Bouvines, le , Guillaume Ier combat sur l'aille droite de l'armée du roi de France, Philippe Auguste. Il est alors lieutenant du duc Eudes III de Bourgogne son cousin. Son frère et vassal, Étienne II, se bat à ses côtés, ainsi que Jourdain II, seigneur d'Autrèche et anoblie par Philippe Auguste à l'issue de la bataille pour son courage et ses faits d'armes au titre de Baron de Varenne. Il est signalé parmi un groupe de chevaliers (Montmorency, Malaune, Beaumont, etc) chargeant les troupes de Ferrand de Flandre après l'épisode des insultes lancées par Eustache de Maquilin[5].
Guillaume fait partie, en 1217, de la suite de Pierre II de Courtenay, son beau-frère, dans l'expédition qui doit le mener à la prise de possession du trône de l'empire latin de Constantinople, que lui ont offert les barons de l'empire franc après le refus du roi André II de Hongrie, neveu du défunt empereur Henri de Hainaut, décédé le , également beau-frère de Pierre[6].
Pour convoyer son armée, Pierre s'adresse aux Vénitiens qui lui demandent de s'emparer de Durazzo, occupée par Théodore Ier Ange Doukas Comnène, despote d'Épire. Pierre et les Vénitiens assiègent Durazzo, mais la ville, très bien défendue et suffisamment ravitaillée résiste. Devant le refus des Vénitiens de transporter son armée à Constantinople, Pierre décide de rejoindre Salonique par la voie terrestre. Théodore et ses Grecs lui tendent une embuscade dans les montagnes d'Albanie, détruisent une partie de son armée et ils le capturent.
Guillaume et Pierre n'atteindront jamais Constantinople et moururent prisonniers de Théodore[7].
Avant de quitter ses domaines, Guillaume accorda à plusieurs localités la jouissance des franchises accordées à la ville de Sancerre[8]. En 1218, Eustachie, comtesse de Sancerre, en exécution des volontés de Guillaume de Sancerre, son mari, qui, en partant avec Pierre, comte d’Auxerre, empereur de Constantinople, cousin de la comtesse, lui avait prescrit, ainsi qu’à ses deux fidèles écuyers Pierre de Champvallon et Simon d’Arrablay[9], de fonder en quelque église une rente de 10 livres pour le salut de son âme, attribue cette dotation au prieuré de Senan sur le minage et le tonlieu de La Ferté-Loupière[10].
Avec Denise de Déols de Châteauroux, sa 1re femme, veuve d'André de Chauvigny, il ne semble pas avoir eu de postérité.
Avec Marie de Charenton, sa 2e épouse, fille d'Ebe IV-VI de Charenton et d'Agnès ou Guiburge ? d'Archambaud VII de Bourbon, il est très probable[11],[12] qu'il eut :
Guillaume et Eustachie de Courtenay, sa 3e épouse, auraient eu pour enfants ? :
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