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Tanlay

commune française du département de l'Yonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Tanlay est une commune française, située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte 889 habitants selon le dernier recensement de 2022.

Faits en bref Administration, Pays ...

Tanlay est célèbre pour son château de style Renaissance.

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Géographie

Résumé
Contexte

Communes limitrophes

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel à km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

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Urbanisme

Typologie

Au , Tanlay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), terres arables (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (1,9 %), prairies (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Histoire

L'amiral de Coligny y séjourne en 1568 pendant une trêve des guerres de Religion, à proximité du prince de Condé, à Noyers. Il doit en fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[13].

Les anciennes communes de Saint-Vinnemer et de Commissey ont été rattachées (par fusion-association) à celle de Tanlay en 1973. Celle de Saint-Vinnemer porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Vinnemer-l'Armançon[14].

Économie

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2022, la commune comptait 889 habitants[Note 3], en évolution de −13,69 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Davantage d’informations - ...
Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
633690679688756779743712802
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
692665636583568548563551578
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
556566566515535483487463510
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4725931 1901 1951 1051 1721 1461 1751 123
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

Tous les étés, le Centre d'art de l'Yonne organise une grande exposition dans les communs du château.

  • L'abbaye de Quincy est une ancienne abbaye cistercienne dont il ne subsiste plus que quelques bâtiments en cours de restauration Logo monument historique Inscrit MH (1926)[20].
  • Chapelle Saint-Émiliand [près du château].
  • Église Saint-Pierre et Saint-Paul (Saint-Vinnemer).
  • Église Saint-Remy (Commissey).
  • Église Saint-Sylvestre.
  • Golf de Tanlay.
  • Maison de retraite Saint-Joseph.
  • Plaine des allemands.

Environnement

La commune partage avec Baon l'un des derniers marais alcalins de l'ouest de la Bourgogne. Ce marais est visé par le site d'intérêt communautaire (SIC) du « Marais alcalin et prairies humides de Baon »[21], un site Natura 2000 selon la directive Habitat d'une surface totale de 21 ha. Ce SIC s'étire en longueur dans le fond de la vallée au long du ru de Baon, à partir de 365 m en aval du lavoir à l'ouest de Baon (sur la D356), jusqu'à sa confluence plus en aval avec le ruisseau de Mélissay au pont de la Demi-Lune 250 m après l'ancien moulin du May, sur la commune de Tanlay. Sa largeur varie de 30 m (rétrécissement vers le moulin du May) à 215 m pour inclure une source le long de la D56.

La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 du « Marais de Baon, vau d'Arvau et allée de Tanlay »[22] couvre 675,81 ha, uniquement sur Tanlay. Elle inclut elle aussi le ru de Baon et la continuation du marais alcalin, à partir de l'entrée du ru sur la commune jusqu'à la rencontre du ru avec la ligne électrique à très haute tension au sud-est de la commune. Sont compris tous les coteaux du ru sur ce parcours, y compris ceux des vallons adventifs. La zone inclut également le ruisseau de Mélissay depuis la fontaine du Rocher près de l'ancienne abbaye de Quincy (aussi incluse ainsi que l'ancien moulin de Quincy) jusqu'à sa confluence avec le ru de Baon. Cet ensemble comprend l'allée de Tilleuls de Tanlay et sa faune remarquable, la combe boisée du Vau d'Arvau, et des friches calcaires au sud et au nord de cet endroit. Le sud de cette ZNIEFF inclut de plus l'essentiel de la forêt communale de Saint-Vinnemer, plateau et coteau.

Ces deux zones, par leur habitat particulier, abritent des espèces végétales et animales rares et menacées en Bourgogne[21],[22]. Elles sont toutes deux incluses dans les 30 001,77 ha la ZNIEFF continentale de type 2 du « Massif calcaire du Tonnerrois oriental et Armançon »[23] qui couvre un total de 30 001,77 hectares sur 44 communes[21].

Personnalités liées à la commune

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Le port de Tanlay sur le canal de Bourgogne.
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L'ancienne commune de Saint-Vinnemer est désormais rattachée à Tanlay.

Saint-Vinnemer est le berceau de la famille Beau dont la souche est François Beau (+1684), marchand à Saint Vinnemer :

  • Branche aînée issue de Jean Beau (1740-1797), propriétaire à Nesle, conseiller général de la Côte-d'Or. Une branche a été autorisée au XXe siècle à relever le nom « de Kerguern ».
  • Branche cadette issue d'Antoine Beau (1756-1794) marchand de vins à Paris :
- Branche à Paris issue d'Antoine-Alexis Beau (1819-1885) fondateur avec Charles de Baecque de la banque de Baecque-Beau. Une branche a été autorisée au XXe siècle à relever le nom « de Loménie » dont est issu Emmanuel Beau de Loménie (1896-1974), auteur de l'ouvrage Les Responsabilités des dynasties bourgeoises.
- Branche à Thubeuf (Orne) issue de Ferdinand Beau (1790-1862), conseiller municipal de Paris, négociant en laines et draperies. Son fils Amédée Beau (1820-1909), notaire à Paris, est député de l'Orne, conseiller général et maire de Tubœuf. Ses descendants dirigent aujourd'hui la société Guyenne et Gascogne.

Héraldique

Davantage d’informations Blason, Détails ...
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Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean-Pierre et Éliane Beau, Notice sur la famille Beau, chronique d'une famille bourgeoise, 2000.
  • Alain Beau, Si la banque de Baecque-Beau vous était contée, 1987.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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