Bois-Colombes
commune française des Hauts-de-Seine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Bois-Colombes (prononcé bwa kolɔ̃b) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris, en région Île-de-France.
Bois-Colombes | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Boucle Nord de Seine |
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Maire Mandat |
Yves Révillon (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 92270 | ||||
Code commune | 92009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bois-Colombiens | ||||
Population municipale |
29 765 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 503 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 43 m |
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Superficie | 1,92 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Colombes-2 | ||||
Législatives | 3e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | bois-colombes.com | ||||
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Ville principalement pavillonnaire, située près du quartier de La Défense, c'est par sa date de création (1896) une des communes les plus récentes du département des Hauts-de-Seine.
La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, dans un méandre de la Seine (presqu’île de Gennevilliers). Les communes limitrophes de la ville sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).
La superficie de la commune est de 190 hectares (1,9 km2)[1] ; l'altitude est relativement faible et le relief assez plat : celle-ci varie de 28 à 43 mètres[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 639 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine, mis à part l'ancienne Route nationale 309 qui à la suite de la réforme de 1972, a été déclassée en RD 909.
On peut rejoindre Paris facilement en une vingtaine de minutes par la porte d'Asnières et par la porte de Champerret, ou également par la porte de Clichy, et l'on peut aussi aisément joindre La Défense et Argenteuil ainsi que le grand axe autoroutier francilien qu'est l'A86 par laquelle on accède rapidement à l'A14 et l'A15.
La commune est délimitée par quelques axes départementaux : l'avenue de l'Agent-Sarre (D 986) et l'avenue d'Argenteuil (RD 909) au nord, la rue des Bourguignons (D 11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D 13), la rue Victor-Hugo (D 13 bis) ou l'avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.
Bois-Colombes est desservie par trois gares du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, toutes situées en limite du territoire communal :
La ville est à dix minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards par la ligne J et sept minutes de La Défense depuis la gare de Bécon-les-Bruyères, par la ligne L.
Ligne 1 du tramway d'Île-de-France depuis à son terminus ouest, qui est implanté au carrefour des Quatre-Routes, à la limite avec Asnières et Colombes.
Dans le cadre du Grand Paris Express, deux stations de la ligne 15 sont prévues sur la commune : Bois-Colombes en correspondance avec la ligne J[9], et Bécon-les-Bruyères, située sur la limite communale avec Courbevoie, en correspondance avec la ligne L[10].
À l'heure actuelle les stations les plus proches sont Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro est à vingt minutes à pied de l'entrée sud de la commune ainsi que les stations Les Agnettes et Les Courtilles sur la ligne 13 qui sont à environ dix minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.
Un projet de prolongement de la ligne 3 du métro à la gare de Bécon-les-Bruyères est soutenu par la RATP et la ville de Levallois-Perret, mais la région n'y a cependant pas donné suite[11].
La ville est desservie par le réseau de bus RATP dont les lignes mènent principalement aux gares (Transilien, RER) et stations (bus, métro, tramway) des environs, qui se situent essentiellement à Colombes, Pont de Levallois, La Défense, Porte de Champerret, Argenteuil, Les Courtilles etc...
Le réseau Vélib' est implanté à Bois-Colombes. Cinq stations sont implantées sur la commune ou en limite communale.
Au , Bois-Colombes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[14]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[17].
Bois-Colombes est divisée en quartiers :
Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.
La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes[réf. nécessaire]. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.
Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique.
Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères pour requalifier une importante zone de friches industrielles et sur le centre-ville, une action de réhabilitation du quartier Nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean-Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit[19], ADN-BC[20]) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe[21] milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.
En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au lieu-dit Bois de Colombes. Le territoire communal était auparavant une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes. La toponymie de la ville viendrait donc de cette époque et de l'ancien emplacement de ce bois, près de Colombes, nom ensuite donné à la ville à sa création.
La commune a été créée en 1896, par détachement de la commune de Colombes.
Antérieurement à la loi du , la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la Troisième circonscription des Hauts-de-Seine.
La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bois-Colombes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Colombes-2.
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[28].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[29].
Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[30],[31] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. La ville est totalement équipée de ces machines lors des élections de 2007. Mais trois d'entre-elles tombent en panne le jour des élections du et les temps d'attente atteignent des records, jusqu'à parfois plus de deux heures[32],[33]. En 2014, la liste des communes de plus de 3500 habitants publiée par le Sénat pour le vote par machines à voter est réduite à 64 et Bois-colombes n'en fait plus partie[34].
Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui peuvent parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans de mai 1953 à novembre 1986, laisse en son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, qu'il a en réalité brigué pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 après son passage au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et après la défaite de la droite aux législatives[35]. Les ambitions nationales de M. Tricon, qui finit conseiller de Jacques Chirac[référence ?], conduisent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés d'une part en raison de son grand âge (81 ans) et d'autre part par des projets qui semblent pouvoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville[référence ?], à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succède, perd lui aussi son siège à la fin de son mandat en 1995 au profit d'Yves Révillon, constamment réélu depuis et la dernière fois en 2020.
Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Bois-Colombes :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
aout 1944 | mai 1945 | Hubert Muelle | Commerçant | |
mai 1945 | octobre 1947 | Marcel Boucheny | Directeur de société | |
octobre 1947 | mai 1953 | Jacques de Meyer | Commerçant | |
mai 1953 | novembre 1986 | Émile Tricon[37] | RPF puis UNR puis UDR puis RPR |
Agent de change Sénateur des Hauts-de-Seine (1986 → 1988) Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine (1963 → 1973) Conseiller général de Bois-Colombes (1967 → 1994) Conseiller régional (1967 → 1982) Démissionnaire |
novembre 1986 | mars 1989[38] | Jean-François Probst[39] | RPR | Fonctionnaire, conseiller à la mairie de Paris. |
mars 1989 | juin 1995[40] | Roger Blinière | DVD puis RPR puis MPF |
Agent d'assurances Conseiller général de Bois-Colombes (1994 → 2001). |
juin 1995[41] | En cours (au 26 mai 2020) |
Yves Révillon | DVD puis UMP → LR |
Pharmacien Conseiller général de Bois-Colombes (2001 → 2015) Conseiller départemental de Colombes-2 (2015 → ) Vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026,[42],[43] |
La ville dispose d'un commissariat de Police nationale dès les années 1960, situé en sous-sous-sol de la mairie, rue Auguste-Moreau puis déménage dans un pavillon, au 29 rue Charles-Duflos. La Police nationale de Bois-Colombes accueille alors en son sein une des douze premières femmes agent de police de France : Mme Simone BIETTE, bien connue des Bois-colombiens puisqu'elle office à la sécurité des sorties de l'école Paul-Bert, au carrefour de la rue Paul-Déroulède et de la rue Heynen.
Puis, le commissariat a successivement été installé dans deux autres postes, près de la place Jean Mermoz. Un commissariat de Police nationale installé dans des locaux neufs a ouvert en 2011 au 75 ter rue Adolphe Guyot.
La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs présents de nos jours sont d'une vingtaine d'agents assurant le maintien de l'ordre et de la prospérité dans cette ville.
La commune dépend pénalement du tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires judiciaires ordinaires, et du tribunal de grande instance de Nanterre pour tout le reste.
La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.
En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.
Au , Bois-Colombes est jumelée avec :
En , la ville a reçu une délégation du conseil municipal de Neu-Ulm[45].
En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela se fait officiellement en . Le Dr Lang a compris, au sortir de la guerre, que les générations doivent apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’hésitent pas à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se font plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles sont concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang est présent, se faisant un devoir de perfectionner son français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang est fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa venue lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 est sa dernière apparition à Bois-Colombes, quelques mois avant son décès[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 29 765 habitants[Note 5], en évolution de +6,14 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2016 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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28 323 | 29 765 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit proche de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 13 351 hommes pour 15 117 femmes, soit un taux de 53,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 2,2 | |
4,6 | 6,9 | |
11,0 | 12,0 | |
21,3 | 21,1 | |
21,6 | 21,7 | |
19,9 | 18,1 | |
21,0 | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,6 | |
5,2 | 7,2 | |
12,1 | 13,5 | |
19,3 | 19,4 | |
22,6 | 21,9 | |
20,2 | 18,9 | |
19,9 | 17,4 |
Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :
Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feu d'artifice sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le .
Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice.
La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le complexe sportif Albert-Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au sud de celui-ci : le complexe sportif Jean Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place Mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe senior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passer de nombreux internationaux.
La cité scolaire Albert Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.
Les équipes bois colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France[55].
La commune possède également un centre aquatique de qualité[56] (bassin de 25 m, centre de bien-être, centre de cardio-training et spa).
La municipalité publie à 16 000 exemplaires et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, événements ou disciplines sportives.
On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc.), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.
Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.
Depuis , la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[57].
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours[58] qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours[59].
Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté rattachée à l'Église protestante unie de France[60].
En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait 3 511 € était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.
Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.
Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus importants qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 166 €, ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].
Située dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons, l'ancienne RN 309a limitrophe d'Asnières-sur-Seine, est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu’île de Gennevilliers.
La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Laboratoires Payot), les roulements à billes (SKF) et principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.
Le départ d'Hispano-Suiza en 1999[62], qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM France, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe ENGIE), Coface, ainsi que Colgate-Palmolive, s'y sont notamment installées.
L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens.
L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :
Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.
Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.
Le premier épisode de la série Territoires de la chaine Raplume a été tourné à Bois-Colombes, et y fait figurer Kerchak, Jolagreen23, Buu, Mitch, Ydasevic et Kabbsky[63].
Blason | De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent. |
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Détails | Armes parlantes.
Le chêne d'or évoque le souvenir des bois disparus. En chef, les colombes établissent une filiation avec la ville voisine de Colombes, qui en porte sur son blason. Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du préfet de la Seine, en date du , sur proposition de la commission d'héraldique du département. |
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